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nos formes actuelles s’évanouiront probablement,
comme
une goutte de vin dans la mer. Ensuite, ce rappel à nos dimensions tr
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ppel à nos dimensions très réduites dans le temps
comme
dans l’espace nous suggère une analogie, ou une image au moins, du rô
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après un siècle et demi ou deux, disparaîtra tout
comme
une autre République sérénissime de Venise, ne laissant qu’un souveni
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re idée fédéraliste en soi. Elle est très simple,
comme
toutes les grandes idées, mais non pas simple à définir en quelques m
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raction, sur la dialectique ou sur la bipolarité,
comme
on voudra, qui est le battement du cœur de ce système. Car le fédéral
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déralisme ne consiste pas seulement dans l’union,
comme
le mot Bund peut incliner les Suisses alémaniques à le penser ; et en
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mis à la commenter et à philosopher à son sujet.
Comme
la vie même — étant la vie de notre praxis politique — elle allait sa
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logie. On pourrait définir l’attitude fédéraliste
comme
un refus constant et instinctif de recourir aux solutions systématiqu
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nouveau et principal soit d’évoquer quelque chose
comme
les fées, et qu’ils y arrivent après deux ou trois siècles d’applicat
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résent. On peut même dire que l’Utopie se définit
comme
un système sans avenir. C’est que la plupart des utopistes, en effet,
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des historiens dans leurs descriptions du passé.
Comme
l’a fait remarquer Toynbee, les utopies sont en réalité des « program
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de cette société les éléments que l’on considère
comme
bons, et l’on en compose un système en équilibre permanent, à l’abri
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uilibre permanent, à l’abri des menaces vulgaires
comme
des créations de l’esprit, insensible aux défis toujours renouvelés d
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le inconnue. Ce qui provoque l’ennui, dans un cas
comme
dans l’autre, c’est l’absence de rythmes vivants, ou leur rupture fré
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ci est vrai aussi de théoriciens révolutionnaires
comme
Saint-Simon et Marx, qui ont contribué d’une manière décisive à donne
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totalitaire. Il n’avait pas prévu des mouvements
comme
le fascisme et le nazisme, tandis que des penseurs solitaires et a-po
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ent. Ils penchent vers l’autarcie intellectuelle,
comme
les nations vers l’autarcie économique. Leurs prétentions à un droit
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une tragique simplicité. Si les choses continuent
comme
elles vont : 1° Les différents pays de l’Europe seront annexés ou col
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sse peser sur le plan politique Cela « soulève »,
comme
on dit, quelques difficultés. On nous dit : qu’est-ce que c’est, l’un
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e doivent pas oublier que la richesse de l’Europe
comme
ses misères, et sa grandeur comme ses bassesses, et au total son dyna
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sse de l’Europe comme ses misères, et sa grandeur
comme
ses bassesses, et au total son dynamisme incomparable, sont nés préci
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dialectique fédéraliste, simple dans son principe
comme
le bon sens lui-même, mais en fait constamment trahie par la plupart
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ation, pourront se faire entendre au monde entier
comme
la voix forte enfin de l’espérance. d. Rougemont Denis de, « Pourq
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suisse de tant d’essais réputés outre-Atlantique
comme
en France, et tout récemment des Lettres sur la bombe atomique , vie
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tort ou raison de préférer le samedi au dimanche
comme
jour de repos, ne doit pas davantage intervenir dans la considération
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erté et la Démocratie cesseraient d’être raillées
comme
de belles abstractions. Quant à la crainte qu’on dit avoir, que des «
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et que « la tyrannie est le souverain désordre »,
comme
l’écrivait, en une sentence mémorable, le Vaudois Alexandre Vinet. À
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une tragique simplicité. Si les choses continuent
comme
elles vont : 1° Les différents pays de l’Europe seront annexés ou col
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t entière sortirait vaincue. Tout cela est simple
comme
2 et 2 font 4 : tout cela va vers une guerre qui risque bien d’être e
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se peser sur le plan politique. Cela « soulève »,
comme
on dit, quelques difficultés. On nous dit : qu’est-ce que c’est, l’un
31
e doivent pas oublier que la richesse de l’Europe
comme
ses misères, et sa grandeur comme ses bassesses, et au total son dyna
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sse de l’Europe comme ses misères, et sa grandeur
comme
ses bassesses, et au total son dynamisme incomparable, sont nés préci
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dialectique fédéraliste, simple dans son principe
comme
le bon sens lui-même, — mais en fait constamment trahie par la plupar
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s. Et c’est pourquoi nous demandons et préparons,
comme
premier point de tout notre programme, l’institution d’une Cour suprê
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erons tous… » Il y a ceux qui nous applaudissent,
comme
ces soldats de je ne sais quel pays, dans l’autre guerre, qui, voyant
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ation, pourront se faire entendre au monde entier
comme
la voix forte enfin de l’espérance. f. Rougemont Denis de, « Pour
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es » aussi bien que les chrétiens, les Américains
comme
les Russes, les chefs de l’Inde comme ceux de la Chine. Qu’il s’agiss
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Américains comme les Russes, les chefs de l’Inde
comme
ceux de la Chine. Qu’il s’agisse de philosophie ou de technique, de s
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désormais universelle sont menacés. Pour le bien
comme
pour le mal, ce qui est sorti de l’Europe est sorti de l’esprit. Or,
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a grandeur venait de sa culture, qui pour le bien
comme
pour le mal, avait créé ses richesses et sa science, ses machines, se
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a presse, la radio, les revues, auprès des élites
comme
du grand public ; formation d’équipes de travail internationales, etc
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ement européen. Le fait que la Suisse soit prévue
comme
siège du Centre européen de la culture et de la Conférence culturelle
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raditionnelle, reconnue par toutes les puissances
comme
étant « nécessaire à l’Europe », rend difficile, pour le moment, notr
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us anciennes traditions de la Suisse la désignent
comme
siège d’une telle institution. Gardiens des cols pour le Saint-Empire
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que supranationale. S’ils sont parfois considérés
comme
des empêcheurs de danser en rond, je me permettrai de répondre en leu
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édéralistes. Il n’est pas juste de les considérer
comme
extrémistes, car il est faux de considérer comme modérés ceux qui par
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comme extrémistes, car il est faux de considérer
comme
modérés ceux qui parlent d’union mais refusent sa condition. Nous avo
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son temps à se demander ce qu’est la culture. Et
comme
on juge l’arbre à ses fruits, on jugera la culture sur sa récolte. De
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raisons urgentes qui motivaient un rassemblement
comme
le nôtre. Ils comprendront qu’il est certains moments de l’histoire o
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en existe pas un seul qui ait pour objet l’Europe
comme
unité. Les uns veulent embrasser le monde entier, tandis que les autr
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formés dans un esprit supranational. Cette tâche,
comme
l’écrit M. Jean Bayet8, « exigera la bonne volonté de plusieurs génér
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nde entier. Elle a toujours conçu sa civilisation
comme
un ensemble de valeurs universelles. Il ne s’agit donc pas, pour nous
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incombe de rappeler sans relâche aux gouvernants,
comme
aux législateurs sociaux et aux experts, qu’un certain nombre de prin
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malheureuse, il est vrai, tourmentée, coupable, —
comme
toute conscience, en dernière analyse. C’est notre lot d’Européens, e
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ît plus clairement depuis que se dressent à l’Est
comme
à l’Ouest deux civilisations plus jeunes, filles de la nôtre, dont l’
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gemont, avec la collaboration de M. Raymond Silva
comme
secrétaire général (NDLR). 8. Dans son remarquable rapport qui a ser
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vers l’union européenne, laquelle reste à faire,
comme
chacun sait. (J’ajoute qu’on ne compte à Strasbourg qu’une trentaine
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être appelé une création européenne. Pour le bien
comme
pour le mal, il imite à la fois nos mœurs et nos objets, nos procédés
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Manhattan, il marchait lentement, régulièrement,
comme
ceux qui vont très loin, ou qui pensent à de grands objets. Ce sont d
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ue dans l’homme épris du monde, peuvent être vues
comme
une seule et même geste de l’âme. (Je dis l’âme, et non pas l’esprit,
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ce et de violence. « Anima » violente et sauvage
comme
les vents du Nouveau Monde, comme un rêve de pionniers en Ouest. Mais
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ente et sauvage comme les vents du Nouveau Monde,
comme
un rêve de pionniers en Ouest. Mais le miracle est de l’avoir domptée