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e vie. Et enfin, dans ce choix permanent, dans la
conscience
qu’il a d’en être responsable, l’Européen conçoit la liberté. Toute
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gnent, d’assurer l’exercice réel de la liberté de
conscience
, il arrive que la lettre d’un décret tue l’esprit de tolérance là où
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x, mais simplement de concrétiser la « liberté de
conscience
» que toutes nos démocraties proclament à l’envi. Et d’autre part, il
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nt Denis de, « La liberté religieuse à l’école »,
Conscience
et Liberté, Paris, 1949, p. 11-14. i. Présenté par la note suivante
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est sérieuse — c’est donc dire que le cœur et la
conscience
d’une culture désormais universelle sont menacés. Pour le bien comme
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sentiment d’une qualité de vie, de liberté et de
conscience
, qui est justement la raison d’être de l’Europe. Mais il faut informe
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à l’Est et à l’Ouest, elle prend d’elle-même une
conscience
toute nouvelle, et malheureuse. « L’Europe est menacée, l’Europe est
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ye, trois ans après la fin de la guerre. Prise de
conscience
bien typique, on le voit, d’une situation pré-fédérale, pour peu qu’u
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s ces moyens de culture, et cette éducation d’une
conscience
commune de l’Europe ? La question doit être posée. Elle est d’ailleur
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de notre Conférence qu’elle fut le congrès de la
conscience
européenne. Une conscience malheureuse, il est vrai, tourmentée, coup
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e fut le congrès de la conscience européenne. Une
conscience
malheureuse, il est vrai, tourmentée, coupable, — comme toute conscie
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il est vrai, tourmentée, coupable, — comme toute
conscience
, en dernière analyse. C’est notre lot d’Européens, et c’est notre mis
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t notre mission profonde, de préférer toujours la
conscience
au bonheur. Vocation tragique et féconde, qui nous apparaît plus clai