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re conséquence indirecte de l’effort scientifique
doit
être indiquée ici. La vulgarisation de la notion de loi (au sens déte
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cite un nouveau challenge 3, quels développements
devons
-nous prévoir à partir du complexe de tensions que l’on vient de carac
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inité, individualisme et collectivisme, droits et
devoirs
, liberté et justice… Dans cet équilibre tendu, et sans cesse menacé d
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pose l’économie moderne. Les conclusions que l’on
doit
tirer de ce double fait sont d’une tragique simplicité. Si les choses
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er de crabes ! disent les Américains. Mais ils ne
doivent
pas oublier que la richesse de l’Europe comme ses misères, et sa gran
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ier par un pacte juré des éléments divers, et qui
doivent
le rester. Le couple humain, lié par le mariage, répond à cette défin
7
n parti totalitaire. Si vous voulez la paix, vous
devez
vouloir ses moyens : l’Europe unie est le plus sûr ; si vous voulez l
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e est le plus sûr ; si vous voulez l’Europe, vous
devez
vouloir le fédéralisme, si vous voulez demeurer libres, enfin, c’est
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e exceptionnelle, impossibilité de circuler, etc.
doit
être punie, surtout si elle se répète à intervalles fréquents ou régu
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’une secte brimée, ne voient pas que cet argument
devrait
en bonne logique provoquer l’indulgence pour certains criminels socia
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rer le samedi au dimanche comme jour de repos, ne
doit
pas davantage intervenir dans la considération des faits qui nous occ
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quelque lieu du monde, minoritaire. Chacune donc
doit
se voir et se sentir visée par la persécution qu’une autre endure. Es
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se l’économie moderne. ⁂ Les conclusions que l’on
doit
tirer de ce double fait sont d’une tragique simplicité. Si les choses
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er de crabes ! disent les Américains. Mais ils ne
doivent
pas oublier que la richesse de l’Europe comme ses misères, et sa gran
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ier par un pacte juré des éléments divers, et qui
doivent
le rester. Le couple humain, lié par le mariage, répond à cette défin
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serait rien encore. Nous savons que notre action
doit
aboutir une transformation profonde du monde actuel. Car elle vise to
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n pouvoir supérieur aux États. Cette Cour suprême
doit
être la gardienne d’une Charte des droits de la personne. Et à ce tri
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arlements et par les forces vives de chaque pays,
doit
se réunir dans quelques mois. Elle aura pour mission de proposer la c
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chances de la paix. Si nous voulons la paix, nous
devons
vouloir ses moyens : l’Europe unie est le plus sûr ; si nous voulons
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est le plus sûr ; si nous voulons l’Europe, nous
devons
vouloir le fédéralisme ; si nous voulons demeurer libres, c’est aujou
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le programme d’une conférence de la culture, qui
doit
se tenir fin octobre à Lausanne. Des rapports nationaux, préparés par
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nos pays, fourniront la base des travaux. Et l’on
doit
espérer que de l’ensemble de ces rapports documentés, inventoriant le
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tte puissance inouïe, sans précédent, l’Europe la
devait
à l’esprit, car physiquement elle ne figure qu’un cap déchiqueté de l
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ait assumer le Centre européen de la culture, qui
doit
s’ouvrir en Suisse dans quelques mois, et que prépare notre Bureau d’
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double ambition de la Conférence culturelle, qui
doit
se réunir à Lausanne au mois d’octobre, sous les auspices du Mouvemen
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est bien cela, c’est bien l’âme du Mouvement, que
doit
devenir le Centre européen de la culture. Les plus anciennes traditio
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’est l’Europe, de ce qu’elle a été, de ce qu’elle
devrait
être à son sens. Et ce dialogue à plusieurs voix reste, à tout prendr
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uête n’avait jamais encore été tentée. Nous avons
dû
l’improviser avec des groupes en pleine période de formation. Elle no
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s cultures, prisonnières des cadres nationaux, ne
doivent
pas chercher des moyens de correspondre un peu plus facilement de pri
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un peu plus facilement de prison à prison. Elles
doivent
au contraire exiger leur « élargissement » immédiat, sans condition.
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de simples déplacements de forts en thème — nous
devons
: 1° abandonner, et au besoin dénoncer la méthode de « l’organisation
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des obstacles matériels et légaux à nos échanges
doit
correspondre un effort positif. Il serait insuffisant et vain de voul
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mie privée courent à leur perte inéluctable. Nous
devons
mettre nos gouvernements devant un choix. Un ordre de priorité doit ê
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uvernements devant un choix. Un ordre de priorité
doit
être d’urgence établi. Il est probable que le prix de revient d’une s
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’une conscience commune de l’Europe ? La question
doit
être posée. Elle est d’ailleurs spécifiquement « européenne ». Qu’il
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vigilance dont les intellectuels des pays libres
doivent
se sentir plus que jamais responsables. Il leur incombe de rappeler s
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: temps faible d’un grand rythme souple, dont il
devrait
être interdit de l’isoler.) Comparez avec Rilke, notre plus grand tém