1 1948, Articles divers (1948-1950). L’idée fédéraliste (1948)
1 s pour un ». Dans ce sens, il nous sera permis de dire que la politique fédéraliste n’est rien d’autre que la politique tout
2 vie de notre praxis politique — elle allait sans dire , jusqu’ici. La nécessité présente de l’affermir en face du défi que r
3 nte une qualité irremplaçable. (On pourrait aussi dire  : une fonction.) En Suisse, ce respect des qualités ne se traduit pas
4 ion du peuple qu’elle gouverne. C’est pourquoi je disais plus haut qu’elle représente la politique par excellence. Et c’est po
2 1948, Articles divers (1948-1950). Essai sur l’avenir (1948)
5 Parabole des fées Tout cela est très joli ! disait le Docteur, mais quoi, la science reste la science, la seule méthode
6 . Nous vous laissons à vos enfantillages. — Bien, dis -je, la preuve que la science n’est pas folle, c’est qu’elle nous perm
7 ite qu’il y a cent ans. Voilà qui est sérieux, me dites -vous. Et voilà qui est utile au surplus. Personne n’osant le conteste
8 oins riches d’avenir que le présent. On peut même dire que l’Utopie se définit comme un système sans avenir. C’est que la pl
9 provisoirement peut-être, une certaine limite. Je dirais qu’elle a touché le fond, et même qu’elle l’a déjà percé, en ramenant
10 nse.) « L’ennui naquit un jour de l’uniformité », dit -on. Mais c’est l’excès de variété qui l’entretient. De fait, il est b
3 1948, Articles divers (1948-1950). Pourquoi l’Europe ? (25 décembre 1948)
11 de l’inventer pour les deux autres. Et si l’on me dit que l’Europe, même unie, serait encore trop petite pour tenir en resp
12 sur le plan politique Cela « soulève », comme on dit , quelques difficultés. On nous dit : qu’est-ce que c’est, l’unité de
13 ve », comme on dit, quelques difficultés. On nous dit  : qu’est-ce que c’est, l’unité de l’Europe ? Est-ce que c’est culture
14 ons sujets d’articles ou même de thèses, et je ne dirai rien contre les thèses — ici ! — mais nous nous occupons de la paix.
15 peut prétendre à dominer. Quel panier de crabes ! disent les Américains. Mais ils ne doivent pas oublier que la richesse de l’
16 prendre, et même sentir : sur tous les plans, qui dit fédéralisme dit toujours à la fois deux choses, pense à la fois deux
17 sentir : sur tous les plans, qui dit fédéralisme dit toujours à la fois deux choses, pense à la fois deux choses apparemme
18 an que sont nos adversaires. Il y a ceux qui nous disent  : Nous ne boudons pas votre mouvement, mais tout de même nous restons
4 1949, Articles divers (1948-1950). La liberté religieuse à l’école (2e semestre 1949)
19 ions négligeables » J’entends bien ce que vous disent les gens pressés : qu’il ne s’agit que de cas fort rares, que les adv
20 ine qu’on opposera deux objections courantes : on dira qu’il est trop compliqué de prévoir tous les cas possibles, ou qu’il
21 de belles abstractions. Quant à la crainte qu’on dit avoir, que des « passe-droits » ou des « mesures exceptionnelles » n’
5 1949, Articles divers (1948-1950). Commencer par l’Europe (février 1949)
22 e Monde et parle au nom des masses mondiales. Qui dira plus ? Ici, nous avons l’air de dire moins, beaucoup moins, en vous p
23 ndiales. Qui dira plus ? Ici, nous avons l’air de dire moins, beaucoup moins, en vous parlant de notre petite Europe. Nous a
24 ncé. La situation s’est donc précisée, si je puis dire … Deux colosses, ou qui nous semblent tels, sont en train de s’observe
25 de l’inventer pour les deux autres. Et si l’on me dit que l’Europe, même unie, serait encore trop petite pour tenir en resp
26 sur le plan politique. Cela « soulève », comme on dit , quelques difficultés. On nous dit : qu’est-ce que c’est, l’unité de
27 ve », comme on dit, quelques difficultés. On nous dit  : qu’est-ce que c’est, l’unité de l’Europe ? Est-ce que c’est culture
28 ns sujets d’articles ou même de thèses — et je ne dirai rien contre les thèses — mais nous nous occupons de la paix. On nous
29 ire l’Europe. Mais alors des malins viennent nous dire  : tous ces gens, qu’ont-ils de commun entre eux ? Quelle unité voyez-
30 peut prétendre à dominer. Quel panier de crabes ! disent les Américains. Mais ils ne doivent pas oublier que la richesse de l’
31 prendre, et même sentir : sur tous les plans, qui dit fédéralisme dit toujours à la fois deux choses, pense à la fois deux
32 sentir : sur tous les plans, qui dit fédéralisme dit toujours à la fois deux choses, pense à la fois deux choses apparemme
33 c’est parler de dictature : voir les démocraties dites populaires. Les vues que j’expose ici sont garanties par une action
34 élan à notre propagande populaire, ou pour mieux dire  : à l’information de la masse. Car on aurait bien tort de croire que
35 pionniers du fédéralisme. » C’est une manière de dire  : « Allez-y, faites-vous tuer, nous suivrons de loin vos efforts, et
36 et restaient dans leur trou. Il y a ceux qui nous disent  : « Nous ne boudons pas votre mouvement, mais tout de même nous resto
37 ain parti totalitaire. Il y a enfin ceux qui nous disent non sans raison : « Nous sommes saturés de discours ! Ce qu’il nous f
38 rien déchirer, bien entendu. Ce qu’il nous faut, disent -ils, ce sont des apôtres ! En avez-vous ? » Pour ceux-là, nous avons
39  ? » Pour ceux-là, nous avons du travail. Je leur dis  : s’il vous faut des apôtres, si vous y tenez vraiment tant que ça, p
6 1949, Articles divers (1948-1950). L’Europe ou le cap du destin (1949)
40 ium d’une civilisation que tous rêvent d’imiter. Dire que l’Europe est menacée — et l’on sait à quel point la menace est sé
41 à quel point la menace est sérieuse — c’est donc dire que le cœur et la conscience d’une culture désormais universelle sont
7 1949, Articles divers (1948-1950). « Le promoteur de l’émission Demain l’Europe nous dit… » (1er juillet 1949)
42 « Le promoteur de l’émission Demain l’Europe nous dit … » (1er juillet 1949)k Depuis la fin du mois de février 1949, M. D
43 « Le promoteur de l’émission Demain l’Europe nous dit … », Le Radio, Lausanne, 1 juillet 1949, p. 950.
8 1949, Articles divers (1948-1950). Le Centre européen de la culture aura son siège en Suisse (7 juillet 1949)
44 as une chose vague. C’est lui qui nous empêche de dire aux Russes : « Finissons-en, venez nous mettre au pas, et supprimons
45 à Varsovie. » C’est lui aussi qui nous empêche de dire à nos amis américains : « Mais entrez donc, apportez-nous les secrets
46 foyer même d’une action historique, dont on a pu dire que le but était « l’Europe helvétisée ». l. Rougemont Denis de, «
9 1950, Articles divers (1948-1950). Préface à Le Problème de l’union européenne d’Olivier Philip (1950)
47 Je n’ai jamais rencontré une personne qui ose se dire contre la paix, ou contre la vertu en général, ou même contre l’union
48 ale. Ces autres qui savent ce qu’ils veulent, qui disent clairement leur fin et qui exigent ses moyens, je les appelle fédéral
49 s. Aux unionistes, je tiendrai ce langage : Vous dites , messieurs, qu’il faut être prudents quand on s’engage dans une actio
10 1950, Articles divers (1948-1950). Raisons et buts d’une conférence (janvier 1950)
50 tremblant. Le sentiment le plus répandu, j’allais dire le plus populaire dans nos pays, c’est en effet la peur, une peur sou
51 ur souvent voilée par cette indifférence qui fait dire aux troupiers : « Il ne faut pas chercher à comprendre. » Il y a aujo
52 s historiques : pourquoi l’Europe ? qu’a-t-elle à dire aux hommes ? quels sont ses droits humains et spirituels à l’existenc
53 le d’Europe, d’unir l’Europe, chacun commence par dire  : « Il n’y a plus d’Europe ! » et finit par offrir une belle définiti
54 arler ! « Qu’est-ce que cela peut bien me faire ? dit le poète. Cela ne m’aide pas à trouver une image… » Certes, mais l’éc
55 ne, cette action de vigilance publique, on pourra dire vraiment de notre Conférence qu’elle fut le congrès de la conscience
11 1950, Articles divers (1948-1950). Un gage à Jean Paulhan ! (avril 1950)
56 araît qu’ils sont là !… » Je ne sais qui vous l’a dit , mais c’est une fausse nouvelle. Vous voyez la preuve qu’elle serait
57  ». Montrez-nous donc un seul de ces articles qui dise , ou laisse entendre, que le Conseil de l’Europe équivaut peu ou prou
58 isfaction des fédéralistes devant ce statut ; qui dise que c’était cela que nous voulions : je vous en montrerai trente qui
59 e nous voulions : je vous en montrerai trente qui disent le contraire. Le mieux que l’on puisse attendre de cet organisme est
60 Benda, ou celui de Churchill pendant qu’on y est, dites -nous donc ce que vous proposez. Car je ne vais pas vous faire l’injur
12 1950, Articles divers (1948-1950). Il est impossible de sauver l’Europe sans sauver sa culture (5 août 1950)
61 asses des cafés de Paris, ou par nos livres. ⁂ Je dirai plus. Le monde moderne tout entier peut être appelé une création euro
13 1950, Articles divers (1948-1950). Saint-John Perse et l’Amérique (1950)
62 vues comme une seule et même geste de l’âme. (Je dis l’âme, et non pas l’esprit, ni l’intellect et ni le cœur.) Et c’est
63 ’au vol, épousé dans les rythmes larges. Et nous disions les fleuves survolés, et les plaines fuyantes, et les cités entières
64 vivre ou des chagrins intimes. Qu’ils n’aillent dire  : tristesse… s’y plaisant… Interdiction faite au poète ! … Mais si un