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s pour un ». Dans ce sens, il nous sera permis de
dire
que la politique fédéraliste n’est rien d’autre que la politique tout
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vie de notre praxis politique — elle allait sans
dire
, jusqu’ici. La nécessité présente de l’affermir en face du défi que r
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nte une qualité irremplaçable. (On pourrait aussi
dire
: une fonction.) En Suisse, ce respect des qualités ne se traduit pas
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ion du peuple qu’elle gouverne. C’est pourquoi je
disais
plus haut qu’elle représente la politique par excellence. Et c’est po
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Parabole des fées Tout cela est très joli !
disait
le Docteur, mais quoi, la science reste la science, la seule méthode
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. Nous vous laissons à vos enfantillages. — Bien,
dis
-je, la preuve que la science n’est pas folle, c’est qu’elle nous perm
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ite qu’il y a cent ans. Voilà qui est sérieux, me
dites
-vous. Et voilà qui est utile au surplus. Personne n’osant le conteste
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oins riches d’avenir que le présent. On peut même
dire
que l’Utopie se définit comme un système sans avenir. C’est que la pl
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provisoirement peut-être, une certaine limite. Je
dirais
qu’elle a touché le fond, et même qu’elle l’a déjà percé, en ramenant
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nse.) « L’ennui naquit un jour de l’uniformité »,
dit
-on. Mais c’est l’excès de variété qui l’entretient. De fait, il est b
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de l’inventer pour les deux autres. Et si l’on me
dit
que l’Europe, même unie, serait encore trop petite pour tenir en resp
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sur le plan politique Cela « soulève », comme on
dit
, quelques difficultés. On nous dit : qu’est-ce que c’est, l’unité de
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ve », comme on dit, quelques difficultés. On nous
dit
: qu’est-ce que c’est, l’unité de l’Europe ? Est-ce que c’est culture
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ons sujets d’articles ou même de thèses, et je ne
dirai
rien contre les thèses — ici ! — mais nous nous occupons de la paix.
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peut prétendre à dominer. Quel panier de crabes !
disent
les Américains. Mais ils ne doivent pas oublier que la richesse de l’
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prendre, et même sentir : sur tous les plans, qui
dit
fédéralisme dit toujours à la fois deux choses, pense à la fois deux
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sentir : sur tous les plans, qui dit fédéralisme
dit
toujours à la fois deux choses, pense à la fois deux choses apparemme
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an que sont nos adversaires. Il y a ceux qui nous
disent
: Nous ne boudons pas votre mouvement, mais tout de même nous restons
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ions négligeables » J’entends bien ce que vous
disent
les gens pressés : qu’il ne s’agit que de cas fort rares, que les adv
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ine qu’on opposera deux objections courantes : on
dira
qu’il est trop compliqué de prévoir tous les cas possibles, ou qu’il
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de belles abstractions. Quant à la crainte qu’on
dit
avoir, que des « passe-droits » ou des « mesures exceptionnelles » n’
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e Monde et parle au nom des masses mondiales. Qui
dira
plus ? Ici, nous avons l’air de dire moins, beaucoup moins, en vous p
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ndiales. Qui dira plus ? Ici, nous avons l’air de
dire
moins, beaucoup moins, en vous parlant de notre petite Europe. Nous a
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ncé. La situation s’est donc précisée, si je puis
dire
… Deux colosses, ou qui nous semblent tels, sont en train de s’observe
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de l’inventer pour les deux autres. Et si l’on me
dit
que l’Europe, même unie, serait encore trop petite pour tenir en resp
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sur le plan politique. Cela « soulève », comme on
dit
, quelques difficultés. On nous dit : qu’est-ce que c’est, l’unité de
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ve », comme on dit, quelques difficultés. On nous
dit
: qu’est-ce que c’est, l’unité de l’Europe ? Est-ce que c’est culture
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ns sujets d’articles ou même de thèses — et je ne
dirai
rien contre les thèses — mais nous nous occupons de la paix. On nous
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ire l’Europe. Mais alors des malins viennent nous
dire
: tous ces gens, qu’ont-ils de commun entre eux ? Quelle unité voyez-
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peut prétendre à dominer. Quel panier de crabes !
disent
les Américains. Mais ils ne doivent pas oublier que la richesse de l’
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prendre, et même sentir : sur tous les plans, qui
dit
fédéralisme dit toujours à la fois deux choses, pense à la fois deux
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sentir : sur tous les plans, qui dit fédéralisme
dit
toujours à la fois deux choses, pense à la fois deux choses apparemme
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c’est parler de dictature : voir les démocraties
dites
populaires. Les vues que j’expose ici sont garanties par une action
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élan à notre propagande populaire, ou pour mieux
dire
: à l’information de la masse. Car on aurait bien tort de croire que
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pionniers du fédéralisme. » C’est une manière de
dire
: « Allez-y, faites-vous tuer, nous suivrons de loin vos efforts, et
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et restaient dans leur trou. Il y a ceux qui nous
disent
: « Nous ne boudons pas votre mouvement, mais tout de même nous resto
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ain parti totalitaire. Il y a enfin ceux qui nous
disent
non sans raison : « Nous sommes saturés de discours ! Ce qu’il nous f
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rien déchirer, bien entendu. Ce qu’il nous faut,
disent
-ils, ce sont des apôtres ! En avez-vous ? » Pour ceux-là, nous avons
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? » Pour ceux-là, nous avons du travail. Je leur
dis
: s’il vous faut des apôtres, si vous y tenez vraiment tant que ça, p
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ium d’une civilisation que tous rêvent d’imiter.
Dire
que l’Europe est menacée — et l’on sait à quel point la menace est sé
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à quel point la menace est sérieuse — c’est donc
dire
que le cœur et la conscience d’une culture désormais universelle sont
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« Le promoteur de l’émission Demain l’Europe nous
dit
… » (1er juillet 1949)k Depuis la fin du mois de février 1949, M. D
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« Le promoteur de l’émission Demain l’Europe nous
dit
… », Le Radio, Lausanne, 1 juillet 1949, p. 950.
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as une chose vague. C’est lui qui nous empêche de
dire
aux Russes : « Finissons-en, venez nous mettre au pas, et supprimons
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à Varsovie. » C’est lui aussi qui nous empêche de
dire
à nos amis américains : « Mais entrez donc, apportez-nous les secrets
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foyer même d’une action historique, dont on a pu
dire
que le but était « l’Europe helvétisée ». l. Rougemont Denis de, «
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Je n’ai jamais rencontré une personne qui ose se
dire
contre la paix, ou contre la vertu en général, ou même contre l’union
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ale. Ces autres qui savent ce qu’ils veulent, qui
disent
clairement leur fin et qui exigent ses moyens, je les appelle fédéral
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s. Aux unionistes, je tiendrai ce langage : Vous
dites
, messieurs, qu’il faut être prudents quand on s’engage dans une actio
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tremblant. Le sentiment le plus répandu, j’allais
dire
le plus populaire dans nos pays, c’est en effet la peur, une peur sou
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ur souvent voilée par cette indifférence qui fait
dire
aux troupiers : « Il ne faut pas chercher à comprendre. » Il y a aujo
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s historiques : pourquoi l’Europe ? qu’a-t-elle à
dire
aux hommes ? quels sont ses droits humains et spirituels à l’existenc
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le d’Europe, d’unir l’Europe, chacun commence par
dire
: « Il n’y a plus d’Europe ! » et finit par offrir une belle définiti
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arler ! « Qu’est-ce que cela peut bien me faire ?
dit
le poète. Cela ne m’aide pas à trouver une image… » Certes, mais l’éc
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ne, cette action de vigilance publique, on pourra
dire
vraiment de notre Conférence qu’elle fut le congrès de la conscience
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araît qu’ils sont là !… » Je ne sais qui vous l’a
dit
, mais c’est une fausse nouvelle. Vous voyez la preuve qu’elle serait
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». Montrez-nous donc un seul de ces articles qui
dise
, ou laisse entendre, que le Conseil de l’Europe équivaut peu ou prou
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isfaction des fédéralistes devant ce statut ; qui
dise
que c’était cela que nous voulions : je vous en montrerai trente qui
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e nous voulions : je vous en montrerai trente qui
disent
le contraire. Le mieux que l’on puisse attendre de cet organisme est
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Benda, ou celui de Churchill pendant qu’on y est,
dites
-nous donc ce que vous proposez. Car je ne vais pas vous faire l’injur
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asses des cafés de Paris, ou par nos livres. ⁂ Je
dirai
plus. Le monde moderne tout entier peut être appelé une création euro
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vues comme une seule et même geste de l’âme. (Je
dis
l’âme, et non pas l’esprit, ni l’intellect et ni le cœur.) Et c’est
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’au vol, épousé dans les rythmes larges. Et nous
disions
les fleuves survolés, et les plaines fuyantes, et les cités entières
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vivre ou des chagrins intimes. Qu’ils n’aillent
dire
: tristesse… s’y plaisant… Interdiction faite au poète ! … Mais si un