1
re suisse, notre État fédéral avec ses cent ans d’
existence
représente déjà une tradition ; nous pouvons en étudier les phases et
2
est plus dans la matière mais dans l’homme. Notre
existence
sur la planète n’est plus menacée par les éléments, mais par nos mach
3
e. En d’autres termes, c’est la mécanisation de l’
existence
, ou encore : la répartition indifférente des efforts et des sollicita
4
, traduit et promeut une certaine conception de l’
existence
; elle l’éduque ; elle en donne le sens. Or il est bien typique de l’
5
ensuite : harmoniser les moyens et les fins de l’
existence
; s’efforcer de rapporter sans cesse toutes les activités publiques e
6
egarder son autonomie politique, ou d’assurer son
existence
économique. Cet individualisme national, qui tend nécessairement à l’
7
? quels sont ses droits humains et spirituels à l’
existence
indépendante ? Et c’est ensuite une étude des moyens qui pourront ass
8
e une étude des moyens qui pourront assurer cette
existence
; des mesures pratiques et institutionnelles propres à garantir et dé
9
rpétuel d’approfondir et d’illustrer le sens de l’
existence
, d’augmenter le pouvoir de l’homme, tant sur lui-même que sur les cho
10
a pratique sans que l’Europe perde ses droits à l’
existence
et à l’autonomie. Si nous exerçons, à Lausanne, cette action de vigil