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r et très délicate à formuler, qu’on la trouve en
fait
si rarement formulée dans notre histoire. Il est certain qu’elle a gu
2
en exprimer la theoria. Nous ne pourrons mieux le
faire
qu’en cherchant à dégager, après coup, les quelques principes directe
3
itarisme voit une injustice ou une erreur dans le
fait
qu’une minorité ait les mêmes droits qu’une majorité. C’est qu’à ses
4
sible de l’Europe, et le don que nous pouvons lui
faire
en restant fidèles à nous-mêmes. b. Rougemont Denis de, « L’idée f
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aler. Elle guérit ! Elle invente des machines qui
font
déjà mille kilomètres à l’heure ! Elle vérifie par des faits éclatant
6
cation des fées du Moyen Âge : jamais une fée n’a
fait
tourner le moindre moteur. Nous vous laissons à vos enfantillages. —
7
enteur est vénéré par quelques sectes populaires,
font
de la mort une plaisanterie d’un goût sublime qui perd son sel à être
8
ir. C’est que la plupart des utopistes, en effet,
font
preuve de moins de liberté dans leur imagination du futur que la plup
9
riens dans leurs descriptions du passé. Comme l’a
fait
remarquer Toynbee, les utopies sont en réalité des « programmes d’act
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emps. Mais quand nous aurons tout le temps, qu’en
ferons
-nous ? Ainsi la science et la vitesse tendent par leur succès même à
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scientifique, provoque ainsi les forces les mieux
faites
pour mettre en échec son ambition prométhéenne. Une autre conséquence
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e, la psychologie, la sociologie, nous servent en
fait
d’alibis. Nous sommes tentés de justifier en leur nom des attitudes q
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ais c’est l’excès de variété qui l’entretient. De
fait
, il est bien difficile de décider si la monotonie crée plus d’ennui q
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ous serions assurés de perdre du même coup ce qui
fait
à nos yeux la valeur et le sens de la vie. Le monde entier en serait
15
de génies individuels : tous, ils ont contribué à
faire
l’Europe et à modeler l’idée européenne de l’homme. Cette idée n’est
16
ant au cloisonnement géographique du continent, a
fait
pendant des siècles l’originalité de l’Europe et la fécondité de sa c
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tives, qui n’ont aucune raison de se recouvrir en
fait
, cette diversité naturelle est devenue division arbitraire. Elle appa
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n’a plus la taille qu’il faut, pour parler et se
faire
entendre, dans le monde dominé par deux grands empires. Et non seulem
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deux empires qui se disputent la terre. Voici le
fait
fondamental, et que personne ne peut nier : Aucun de nos pays ne peut
20
Les conclusions que l’on doit tirer de ce double
fait
sont d’une tragique simplicité. Si les choses continuent comme elles
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aincue. Si nous voulons sauver la paix, ou plutôt
faire
la paix, il nous faut d’abord faire l’Europe, c’est-à-dire la Troisiè
22
ix, ou plutôt faire la paix, il nous faut d’abord
faire
l’Europe, c’est-à-dire la Troisième puissance, qui serait capable d’e
23
atellites réunis. Si ces 300 millions d’habitants
faisaient
bloc, soit qu’ils se déclarent neutres, soit qu’ils menacent de porte
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d’un seul côté, ils seraient en mesure d’agir, de
faire
réfléchir l’agresseur, et de sauver la paix du monde. Il reste à trou
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a plus complexe de la terre, et qu’il s’agit d’en
faire
une unité qui puisse peser sur le plan politique Cela « soulève », co
26
aucoup — que les mesures économiques consistent à
faire
des économies, et que le communisme consiste à tout mettre en commun,
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pour eux tous, même malgré eux — qu’il nous faut
faire
l’Europe. Mais quelle Europe ! Deux douzaines de nations avec leurs
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ait criminel, s’il n’était d’abord impossible, de
faire
dépendre l’unité du continent d’une préalable mise au pas, intellectu
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ns son génie. Ce n’est donc pas une idéologie qui
fera
l’Europe, puisque le problème est justement de la faire sans commence
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l’Europe, puisque le problème est justement de la
faire
sans commencer par la dénaturer. Mais à défaut d’une idéologie, il ex
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son principe comme le bon sens lui-même, mais en
fait
constamment trahie par la plupart des bâtisseurs modernes d’États ou
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d’États ou de constitutions. Certes, nous voulons
faire
l’Europe avec tout le monde, c’est-à-dire avec tous les partis qui l’
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ines de nos alliances tactiques. Ils veulent bien
faire
l’Europe, ils veulent bien faire la paix, mais à une condition : c’es
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Ils veulent bien faire l’Europe, ils veulent bien
faire
la paix, mais à une condition : c’est que M. Churchill n’en soit pas
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pas, saute la bombe et périsse le monde : ça nous
fait
moins peur que Churchill… » Ces petites natures récitent la leçon du
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st allié à Churchill pour battre Hitler. C’est un
fait
qu’on n’aime pas rappeler dans leurs milieux, mais je le rappelle. Et
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l’Europe, proclament leur fédération, pourront se
faire
entendre au monde entier comme la voix forte enfin de l’espérance.
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ent des Lettres sur la bombe atomique , vient de
faire
, en tant que membre du Comité central de l’Union européenne des fédér
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le, moyenne, normale et un lycée) la preuve a été
faite
que tout peut se passer sans la moindre difficulté apparente. Les élè
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s. Remarquons tout d’abord que le nombre, ici, ne
fait
rien à l’affaire. Une injustice n’est pas moins grave pour être uniqu
41
e des « motifs légitimes d’absence aux cours » le
fait
d’appartenir à certaines religions, sectes ou confessions. À cela j’i
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fimes variations. Lorsqu’il s’agit de punir ou de
faire
payer, rien n’est trop compliqué pour le législateur ! S’il n’apporta
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religion sans en permettre l’exercice, c’est, en
fait
, refuser cette liberté qu’on se flatte de lui accorder. Denis de Roug
44
vous parlant de notre petite Europe. Nous allons
faire
figure de provinciaux ou de nationalistes attardés. Et l’on va nous d
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va nous demander : pourquoi l’Europe ? Tant qu’à
faire
, pourquoi pas le monde entier ? Pourquoi nous arrêter dans notre élan
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n arrière. Je suis au contraire convaincu d’avoir
fait
un grand pas en avant en embrassant la cause européenne. Voici pour q
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, n’a plus la taille qu’il faut pour parler et se
faire
entendre, dans le monde dominé par les deux grands empires. Et non se
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deux empires qui se disputent la terre. Voici le
fait
fondamental, et que personne ne peut nier : aucun de nos pays ne peut
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Les conclusions que l’on doit tirer de ce double
fait
sont d’une tragique simplicité. Si les choses continuent comme elles
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tirait vaincue. Tout cela est simple comme 2 et 2
font
4 : tout cela va vers une guerre qui risque bien d’être enfin la dern
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ière, parce qu’elle laissera peu de monde pour en
faire
une nouvelle… Mais aussi tout cela nous conduit, avec la force même d
52
s pays. Si nous voulons sauver la paix, ou plutôt
faire
la paix, il nous faut d’abord faire l’Europe, c’est-à-dire la troisiè
53
ix, ou plutôt faire la paix, il nous faut d’abord
faire
l’Europe, c’est-à-dire la troisième puissance qui serait capable d’ex
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atellites réunis. Si ces 300 millions d’habitants
faisaient
bloc, soit qu’ils se déclarent neutres, soit qu’ils menacent de porte
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d’un seul côté, ils seraient en mesure d’agir, de
faire
réfléchir l’agresseur, et de sauver la paix du monde. Il reste à trou
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a plus complexe de la terre, et qu’il s’agit d’en
faire
une unité qui puisse peser sur le plan politique. Cela « soulève », c
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aucoup — que les mesures économiques consistent à
faire
des économies, et que le communisme consiste à tout mettre en commun,
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— et pour eux tous, même malgré eux — qu’il nous
faire
l’Europe. Mais alors des malins viennent nous dire : tous ces gens, q
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le sort de l’Europe, c’est-à-dire que si l’on ne
fait
rien, ils seront tous les uns après les autres annexés, colonisés, at
60
e la guerre, et nous voulons pour eux et avec eux
faire
la paix. Voilà la seule question sérieuse, la seule difficulté que no
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grand choc que l’on puisse réserver, c’est de les
faire
prendre une part active à l’un de ces congrès où s’élabore notre fédé
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ait criminel, s’il n’était d’abord impossible, de
faire
dépendre l’unité du continent d’une préalable mise au pas, intellectu
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ns son génie. Ce n’est donc pas une idéologie qui
fera
l’Europe, puisque le problème est justement de la faire sans commence
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l’Europe, puisque le problème est justement de la
faire
sans commencer par la dénaturer. Mais à défaut d’une idéologie, il e
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on principe comme le bon sens lui-même, — mais en
fait
constamment trahie par la plupart des bâtisseurs modernes d’États ou
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eule qui soit adaptée à nos réalités européennes.
Faire
du fédéralisme, c’est donc faire de l’Europe, c’est-à-dire, pratiquem
67
tés européennes. Faire du fédéralisme, c’est donc
faire
de l’Europe, c’est-à-dire, pratiquement, faire les bases de la paix.
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nc faire de l’Europe, c’est-à-dire, pratiquement,
faire
les bases de la paix. ⁂ Il reste à préciser les positions de combat q
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signe une pareille attitude. Certes, nous voulons
faire
l’Europe avec tout le monde, c’est-à-dire avec tous les partis qui l’
70
s loin de chanter victoire : notre vraie lutte ne
fait
que commencer. Au moment où nous obtenons ces premiers résultats conc
71
en tort de croire que Vichinski peut, à lui seul,
faire
tout le travail et créer l’opinion européenne. ⁂ Il est une phrase qu
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ralisme. » C’est une manière de dire : « Allez-y,
faites
-vous tuer, nous suivrons de loin vos efforts, et si vous gagnez par m
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ines de nos alliances tactiques. Ils veulent bien
faire
l’Europe, ils veulent bien faire la paix, mais à une condition : c’es
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Ils veulent bien faire l’Europe, ils veulent bien
faire
la paix, mais à une condition : c’est que M. Churchill n’en soit pas
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pas, saute la bombe et périsse le monde : ça nous
fait
moins peur que Churchill… » Ces petites natures récitent la leçon du
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st allié à Churchill pour battre Hitler. C’est un
fait
qu’on n’aime pas rappeler dans leurs milieux, mais je le rappelle. Et
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en laisse pour ameuter le peuple sur les places.
Faites
des gestes ! Déchirez votre passeport ! et nous vous donnerons notre
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un homme à la lueur de sa lanterne. Il eût mieux
fait
d’en devenir un lui-même. C’est le plus sûr moyen d’en trouver. Une b
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l’Europe, proclamant leur fédération, pourront se
faire
entendre au monde entier comme la voix forte enfin de l’espérance.
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rtains avantages matériels, ils perdraient ce qui
fait
le sens même de leur vie. Ils céderaient contre un plat de lentilles
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nons de le voir ; c’est lui, d’instinct, qui nous
fait
repousser les tentations russe et américaine. Mais il s’agit maintena
82
rès de La Haye.) L’Europe est une culture qui est
faite
de douze cultures. Il faut que chacune comprenne que son salut ne peu
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te grande Europe aussi décidée que la Suisse à ne
faire
la guerre à personne, mais à défendre d’un seul cœur son indépendance
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l’œuvre du mouvement fédéraliste ; d’autre part,
faire
valoir les droits de l’esprit de la culture, dans la construction de
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ture, dans la construction de l’Europe de demain.
Faire
en sorte que la culture aide nos peuples à s’unir, afin qu’ensuite un
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obre, sous les auspices du Mouvement européen. Le
fait
que la Suisse soit prévue comme siège du Centre européen de la cultur
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efforts pour sauver l’Europe ? La réponse ne peut
faire
de doute. Tant à Berne qu’au comité du Mouvement européen, on a recon
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950)u Il peut sembler étrange qu’on parle de «
faire
l’Europe », quand elle existe depuis tant de siècles. Mais l’expressi
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ns légitime de ce terme. Il tend à substituer, en
fait
, les Pouvoirs à l’Autorité. Le plan Schuman, parce qu’il est né d’une
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miers à se montrer prudents, quand il s’agit de «
faire
l’Europe ». C’est qu’ils sont déjà fédérés. Aux unionistes, je tiendr
91
re, — consciemment, — l’Europe est en train de se
faire
! Aux yeux d’un esprit objectif, toutes les conditions de la ruine so
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ne peur souvent voilée par cette indifférence qui
fait
dire aux troupiers : « Il ne faut pas chercher à comprendre. » Il y a
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est la peur d’une guerre que d’autres viendraient
faire
sur notre sol, et sur le corps de nos enfants ; c’est l’angoisse de d
94
réalités intellectuelles et spirituelles qui ont
fait
de l’Europe autre chose et beaucoup plus que ce qu’elle est dans sa r
95
e fameux « Cap de l’Asie » toujours cité. Si nous
faisons
du bon travail ici, personne ne perdra plus son temps à se demander c
96
allons parler ! « Qu’est-ce que cela peut bien me
faire
? dit le poète. Cela ne m’aide pas à trouver une image… » Certes, mai
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ien que ce rapport n’est pas un instant destiné à
faire
l’objet des discussions de la conférence. Il en introduit les sujets.
98
ganiser les échanges », prenons-y garde, c’est en
fait
reconnaître les droits que l’État s’est arrogés, et qu’il s’agit de l
99
ui sont le moins créateurs ou novateurs, ceux qui
font
le moins peur aux fonctionnaires, ceux qui en un mot, ont l’âme natur
100
devant leurs exigences. Il nous faut aujourd’hui
faire
un grand pas de plus, et créer des institutions qui garantissent et m
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institution soit urgent, rien ne saurait mieux le
faire
sentir que les difficultés qu’a rencontrées la préparation même de ce
102
ou leurs bénéfices diminués. Nous invoquerons le
fait
que, si le sentiment d’un destin spirituel commun, et l’énergie créat
103
es relever. 1° « La Russie, qu’est-ce que vous en
faites
? Croyez-vous qu’il soit possible de l’exclure sans lui faire violenc
104
ez-vous qu’il soit possible de l’exclure sans lui
faire
violence ? » Mais quand l’avons-nous exclue ? Vous démontrez, au para
105
’inclure. Que diable voulez-vous donc que nous en
fassions
? (On m’assure que cela dépend aussi de Staline.) 2° « Les États-Unis
106
Vous voyez la preuve qu’elle serait vraie dans le
fait
que « le Conseil de l’Europe s’est réuni à Strasbourg… et qu’il a déj
107
progrès vers l’union européenne, laquelle reste à
faire
, comme chacun sait. (J’ajoute qu’on ne compte à Strasbourg qu’une tre
108
listes, vous décidez de les interroger. Que ne le
faites
-vous ? Mais non, par une erreur vraiment embarrassante, vous choisiss
109
ont parlé de l’Europe avec une vague idée qu’elle
ferait
bien de s’unir. Il y a des gens qui appellent surréaliste tout écrit
110
onc ce que vous proposez. Car je ne vais pas vous
faire
l’injure de croire que vous trouvez que tout va très bien ainsi, ou q
111
nsez que nos patries pourront durer rien qu’en se
faisant
toutes petites et mignonnes. Elles ont besoin de vous aussi, non poin
112
auve pas en même temps sa patrie. Rien ne sert de
faire
durer, de conserver la créature — l’Europe — si l’on tarit les source
113
soins d’experts étrangers, ou d’une police qui a
fait
ses preuves ailleurs déjà. Mais elle aura perdu le ressort de son pou
114
oir transformateur du monde, ce pouvoir qui avait
fait
sa grandeur à partir d’un médiocre destin. Que servirait à l’Europe d
115
ricain, l’Européen qui vient de perdre la guerre,
fait
actuellement ce qu’on peut appeler une névrose d’infériorité. Pourtan
116
l’Amérique (1950)m La grandeur de cette poésie
fait
reculer le commentaire : elle est un acte, elle se pose là, posant el
117
Anabase lorsqu’elle parut, constitua pour nous le
fait
du prince, toute référence superflue, et depuis lors, nous n’avons ri
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lent dire : tristesse… s’y plaisant… Interdiction
faite
au poète ! … Mais si un homme tient pour agréable sa tristesse, qu’on
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du continent américain. (La poésie des « blues »
fait
illusion : temps faible d’un grand rythme souple, dont il devrait êtr