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temps apparaît capitale à cet égard. En termes d’
histoire
suisse, notre État fédéral avec ses cent ans d’existence représente d
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i nous passons du plan de cette microhistoire à l’
histoire
générale, tout change. Nous voyons tout d’abord que cent ans, ce n’es
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rd que cent ans, ce n’est qu’un septième de notre
histoire
nationale ; que celle-ci ne s’étend que sur le dernier tiers de l’ère
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quelle n’est à son tour que le dernier tiers de l’
histoire
des civilisations, qui elles-mêmes ne couvrent que le dernier cinquan
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En effet, les proportions de notre expérience à l’
histoire
générale sont à peu près celles de la graine à l’arbre. Qu’est-ce qu’
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s vaste ? Telle est la chance de la Suisse dans l’
histoire
, pour ce siècle ou pour ceux qui le suivront. La chance d’une graine.
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la trouve en fait si rarement formulée dans notre
histoire
. Il est certain qu’elle a guidé plus ou moins consciemment les princi
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nd, illustrent ce principe fondamental dans notre
histoire
. C’est pourquoi la Suisse ne verra jamais sans une méfiance légitime
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é toujours mouvante, — bref, hors du courant de l’
Histoire
. Est-il possible d’imaginer l’avenir d’une manière moins statique par
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endue de la planète. Pour la première fois dans l’
histoire
du monde, il n’y a plus qu’une seule civilisation (l’occidentale, enr
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able, l’Européen conçoit la liberté. Toute notre
histoire
illustre ce débat, qui se livre en chacun de nous. Elle est l’histoir
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débat, qui se livre en chacun de nous. Elle est l’
histoire
des risques de la liberté, progressant entre les écueils du désordre
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e siècle, mais qui a toujours été l’axe de notre
histoire
, la vision directrice de nos révolutions : c’est l’idéal de la person
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ope paraît avoir été défaite, et sa défection à l’
Histoire
devient une possibilité. À peine libérée dans ses ruines, elle consta
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i que pour la première fois, dans toute sa longue
histoire
, — consciemment, — l’Europe est en train de se faire ! Aux yeux d’un
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ndifférence écœurée, l’abandon aux fatalités de l’
histoire
, se voient combattus par l’élan vers l’union, vers la fédération, don
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Ils comprendront qu’il est certains moments de l’
histoire
où l’on ne peut renverser les destins qu’en y allant tous ensemble, e
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idents séculaires. Tout se passe à la fois dans l’
Histoire
et dans l’homme, « dans un très haut tumulte de terres en marche vers
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nes secrètes de guerre », au « pire scandale de l’
histoire
»… Mais « c’est de l’homme qu’il s’agit, dans sa présence humaine ; e
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icains les perspectives de l’épopée globale que l’
histoire
désormais leur assigne de vivre. Dans un autre ordre, cependant, il y