1 1948, Articles divers (1948-1950). L’idée fédéraliste (1948)
1 temps apparaît capitale à cet égard. En termes d’ histoire suisse, notre État fédéral avec ses cent ans d’existence représente d
2 i nous passons du plan de cette microhistoire à l’ histoire générale, tout change. Nous voyons tout d’abord que cent ans, ce n’es
3 rd que cent ans, ce n’est qu’un septième de notre histoire nationale ; que celle-ci ne s’étend que sur le dernier tiers de l’ère
4 quelle n’est à son tour que le dernier tiers de l’ histoire des civilisations, qui elles-mêmes ne couvrent que le dernier cinquan
5 En effet, les proportions de notre expérience à l’ histoire générale sont à peu près celles de la graine à l’arbre. Qu’est-ce qu’
6 s vaste ? Telle est la chance de la Suisse dans l’ histoire , pour ce siècle ou pour ceux qui le suivront. La chance d’une graine.
7 la trouve en fait si rarement formulée dans notre histoire . Il est certain qu’elle a guidé plus ou moins consciemment les princi
8 nd, illustrent ce principe fondamental dans notre histoire . C’est pourquoi la Suisse ne verra jamais sans une méfiance légitime
2 1948, Articles divers (1948-1950). Essai sur l’avenir (1948)
9 é toujours mouvante, — bref, hors du courant de l’ Histoire . Est-il possible d’imaginer l’avenir d’une manière moins statique par
10 endue de la planète. Pour la première fois dans l’ histoire du monde, il n’y a plus qu’une seule civilisation (l’occidentale, enr
3 1948, Articles divers (1948-1950). Pour sauver nos diversités (le sens de La Haye) (juin 1948)
11 able, l’Européen conçoit la liberté. Toute notre histoire illustre ce débat, qui se livre en chacun de nous. Elle est l’histoir
12 débat, qui se livre en chacun de nous. Elle est l’ histoire des risques de la liberté, progressant entre les écueils du désordre
13 e siècle, mais qui a toujours été l’axe de notre histoire , la vision directrice de nos révolutions : c’est l’idéal de la person
4 1950, Articles divers (1948-1950). Préface à Le Problème de l’union européenne d’Olivier Philip (1950)
14 ope paraît avoir été défaite, et sa défection à l’ Histoire devient une possibilité. À peine libérée dans ses ruines, elle consta
5 1950, Articles divers (1948-1950). Raisons et buts d’une conférence (janvier 1950)
15 i que pour la première fois, dans toute sa longue histoire , — consciemment, — l’Europe est en train de se faire ! Aux yeux d’un
16 ndifférence écœurée, l’abandon aux fatalités de l’ histoire , se voient combattus par l’élan vers l’union, vers la fédération, don
17 Ils comprendront qu’il est certains moments de l’ histoire où l’on ne peut renverser les destins qu’en y allant tous ensemble, e
6 1950, Articles divers (1948-1950). Saint-John Perse et l’Amérique (1950)
18 idents séculaires. Tout se passe à la fois dans l’ Histoire et dans l’homme, « dans un très haut tumulte de terres en marche vers
19 nes secrètes de guerre », au « pire scandale de l’ histoire  »… Mais « c’est de l’homme qu’il s’agit, dans sa présence humaine ; e
20 icains les perspectives de l’épopée globale que l’ histoire désormais leur assigne de vivre. Dans un autre ordre, cependant, il y