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n cause une notion de l’homme, un mode de vie, un
idéal
de liberté, que symbolise depuis des siècles le nom d’Europe. En les
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es les époques, nous voyons se définir un certain
idéal
, qui n’a trouvé son nom qu’au xxe siècle, mais qui a toujours été l’
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la vision directrice de nos révolutions : c’est l’
idéal
de la personne humaine. Cette notion d’origine chrétienne, acceptée e
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nôtre, dont l’une, qui nous est chère, cultive un
idéal
eudémonique, l’idéal d’un bonheur assuré. Il est frappant que le bonh
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i nous est chère, cultive un idéal eudémonique, l’
idéal
d’un bonheur assuré. Il est frappant que le bonheur, en Europe, n’ait
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h ou de Mozart que nous en possédons la substance
idéale
, que nous en respirons le climat nostalgique. Et nous ici, nous ne so
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e des mêmes libertés ; il y a devant nous le même
idéal
de liberté humaine. Tandis qu’entre les Russes et nous, il n’y a en c
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e et de l’emportement lyrique4. (Ainsi l’Amérique
idéale
, entre ses « origines » et son délire global…) II. Anabase et Vents s