1
es et les inconvénients pour nous autres Suisses.
Mais
si nous passons du plan de cette microhistoire à l’histoire générale,
2
s, que nous ne sommes pas un aboutissement absolu
mais
un instant transitoire dans la marche vers d’autres formes politiques
3
iales, presque impossibles à prévoir aujourd’hui,
mais
dont il est certain qu’elles apparaîtront, et dans lesquelles nos for
4
C’est un objet hautement organisé, achevé en soi,
mais
qui ne prend son sens et sa valeur que dans la mesure où il meurt et
5
à la vie par la mort. Toutes les graines meurent,
mais
elles peuvent mourir de deux manières : les unes ne laissent qu’à pei
6
tes, lui aussi, ainsi que meurent tous les États.
Mais
peut-être ne mourra-t-il que dans sa réalisation à une échelle infini
7
re État aura su incarner dans un objet très petit
mais
hautement élaboré, se développera dans un ensemble où son identité fo
8
emble où son identité formelle se perdra, certes,
mais
pour revivre magnifiée aux dimensions continentales. ⁂ Quand on cite
9
: « Tout cela est bel et bon pour un petit pays,
mais
n’est pas applicable aux grands. » On a raison s’il ne s’agit que des
10
plus réduite de dimensions que ses applications,
mais
pourtant celles-ci n’existeraient pas sans celle-là. Je ne parlerai d
11
est très simple, comme toutes les grandes idées,
mais
non pas simple à définir en quelques mots, en une formule ; car elle
12
ées par la réduction impitoyable des résistances,
mais
elle est au contraire le secret d’un équilibre constamment mouvant en
13
le conçoivent trop souvent les Suisses romands ;
mais
il consiste précisément dans l’équilibre souple entre l’union et l’au
14
ue de leur renforcement mutuel : « Un pour tous »
mais
aussi « Tous pour un ». Dans ce sens, il nous sera permis de dire que
15
finalement pris forme et force de loi vers 1848 ;
mais
ce n’est guère qu’au xxe siècle qu’on s’est mis à la commenter et à
16
ignes, claires et satisfaisantes pour la logique,
mais
par là même infidèles au réel, vexantes pour les minorités, destructr
17
an géométrique, à partir d’un centre ou d’un axe,
mais
arranger ensemble des réalités concrètes, selon leurs caractères part
18
totalitarisme, lui aussi, supprime ce problème :
mais
c’est en supprimant les minorités qui le posaient. Il y a totalitari
19
ent dans le mode d’élection du Conseil des États,
mais
surtout, et d’une manière beaucoup plus efficace, dans les coutumes d
20
e qui résiste, ou simplement tout ce qui dépasse.
Mais
c’est la vitalité civique d’un peuple qu’on écrase ainsi. Une politiq
21
Tout cela est très joli ! disait le Docteur,
mais
quoi, la science reste la science, la seule méthode honnête, rigoureu
22
ne sert à rien et ne mène à rien… pour le moment.
Mais
veuillez supposer maintenant que dans quelques lustres, les hommes ce
23
ues : ils voient les conditions de leur victoire,
mais
non ses suites.2) L’effort le plus soutenu, le mieux organisé et le p
24
ns les masses, certaines croyances un peu folles,
mais
assez naturelles, dont je ne donnerai que trois exemples : 1. la scie
25
e d’immatériel, pour parler un langage grossier. (
Mais
c’est celui, précisément, dans lequel la grande majorité de nos conte
26
uir. Nous ne pensons encore qu’à gagner du temps.
Mais
quand nous aurons tout le temps, qu’en ferons-nous ? Ainsi la science
27
re répondu par une victoire totale, il s’en faut,
mais
les moyens de cette victoire sont désormais entre nos mains. La princ
28
progrès technique déjà n’est plus dans la matière
mais
dans l’homme. Notre existence sur la planète n’est plus menacée par l
29
r la planète n’est plus menacée par les éléments,
mais
par nos machines, c’est-à-dire par nos passions. Deux issues me para
30
enir ici et là des apparences de « vie normale »,
mais
les liens profonds sont coupés. Plus rien ne va de soi. La méfiance r
31
L’ennui naquit un jour de l’uniformité », dit-on.
Mais
c’est l’excès de variété qui l’entretient. De fait, il est bien diffi
32
Océan ou les chutes du Niagara ne m’ennuient pas,
mais
bien la traversée d’une grande ville inconnue. Ce qui provoque l’ennu
33
nies. (On ne peut pas s’ennuyer dans une tempête,
mais
bien dans un appartement climatisé.) À ce challenge en quelque sorte
34
to les nouveaux standards d’utilité et de valeur.
Mais
l’effort de cette élite, au lieu de se tourner vers la matière — déso
35
créatrice qu’en toute autre région de la planète.
Mais
il faut rendre ici au mot de culture son sens le plus large et humain
36
rine unique, d’une nation ou d’une caste choisie,
mais
au contraire ce fut toujours, et ce sera, tant qu’il y aura l’Europe,
37
ropéenne de l’homme. Cette idée n’est pas simple,
mais
toujours dialectique ; elle n’est pas achevée, mais ouverte ; elle tr
38
is toujours dialectique ; elle n’est pas achevée,
mais
ouverte ; elle trouve son unité dans la diversité des couples d’éléme
39
idéal, qui n’a trouvé son nom qu’au xxe siècle,
mais
qui a toujours été l’axe de notre histoire, la vision directrice de n
40
u seulement engagé ; lieu d’une synthèse vivante,
mais
aussi d’un conflit entre des exigences également valables mais pratiq
41
un conflit entre des exigences également valables
mais
pratiquement antagonistes. Cet homme est fidèle à lui-même tant qu’il
42
nalité de l’Europe et la fécondité de sa culture.
Mais
par suite de la collusion de la nation et de l’État, fixant les mêmes
43
mpromis, c’est-à-dire à la Paix — c’est l’Europe.
Mais
l’Europe n’est plus une puissance, parce que l’Europe est divisée en
44
t plus une puissance qui pourrait exiger la paix,
mais
chacune des nations qui la composent se voit menacée d’annexion polit
45
, et je ne dirai rien contre les thèses — ici ! —
mais
nous nous occupons de la paix. On nous répète sur le mode solennel qu
46
t Shakespeare, c’est Paul Valéry, etc. Bien sûr ;
mais
hélas ! l’Europe réelle, ce n’est pas seulement une société des espri
47
ême malgré eux — qu’il nous faut faire l’Europe.
Mais
quelle Europe ! Deux douzaines de nations avec leurs traditions, pres
48
r. Quel panier de crabes ! disent les Américains.
Mais
ils ne doivent pas oublier que la richesse de l’Europe comme ses misè
49
par le NKVD, le résultat ne serait plus l’Europe,
mais
très exactement ce « petit cap de l’Asie » à quoi se réduit l’Europe
50
ment de la faire sans commencer par la dénaturer.
Mais
à défaut d’une idéologie, il existe une méthode politique, qui nous p
51
raliste. Fédérer, en effet, ce n’est pas unifier,
mais
lier par un pacte juré des éléments divers, et qui doivent le rester.
52
ense à la fois deux choses apparemment contraires
mais
également valables, et qu’il ne s’agit pas de subordonner l’une à l’a
53
’il ne s’agit pas de subordonner l’une à l’autre,
mais
au contraire de maintenir en tension, de composer en vivant équilibre
54
ple dans son principe comme le bon sens lui-même,
mais
en fait constamment trahie par la plupart des bâtisseurs modernes d’É
55
ous disent : Nous ne boudons pas votre mouvement,
mais
tout de même nous restons à l’écart, vous courez trop de dangers de «
56
sent. Merci, messieurs, une fois nous suffirait.
Mais
soyons sérieux : quand il s’agit de voter dans nos congrès contre les
57
tions » qu’ils dénoncent du dehors à juste titre,
mais
qu’ils connaissent beaucoup moins bien que nous (qui nous battons cha
58
n faire l’Europe, ils veulent bien faire la paix,
mais
à une condition : c’est que M. Churchill n’en soit pas ! « S’il en es
59
ait qu’on n’aime pas rappeler dans leurs milieux,
mais
je le rappelle. Et j’ajouterai, sans élever le ton, que nous sommes l
60
s à tous égards dans nos rapports avec Churchill,
mais
qu’ils ne le sont peut-être pas autant dans leurs rapports avec certa
61
observe le repos hebdomadaire non pas le dimanche
mais
le samedi. Il en résulte que les enfants élevés dans cette croyance,
62
e le samedi, jour consacré au Sabbat et au culte.
Mais
les règlements scolaires sont stricts : toute absence d’un élève qui
63
nterpréter la loi, et à suspendre les poursuites.
Mais
on constate néanmoins qu’ici ou là, en Algérie ou en Alsace, des amen
64
s la plupart des cas une compréhension effective.
Mais
la loi demeure invariable. Et quel que soit le désir, dont beaucoup t
65
s par absence de sa fillette à l’école communale,
mais
n’en a pas moins été condamné (après « récidives ») à trois, puis à q
66
clair qu’une législation non pas plus « souple »,
mais
plus complexe et plus précise, suffirait à résoudre des conflits du g
67
il ne s’agit pas d’accorder des droits spéciaux,
mais
simplement de concrétiser la « liberté de conscience » que toutes nos
68
uvaise, c’est parce qu’elle implique le désordre.
Mais
une réglementation simpliste et uniforme, elle aussi, implique mille
69
pas la conviction des adventistes sur le Sabbat,
mais
je sais que toute restriction à la liberté d’un seul groupe menace la
70
e qui était dans l’air depuis au moins trois ans,
mais
elle y serait sans doute restée si quelques écrivains n’avaient volé
71
autre école, nos buts finaux sont bien les mêmes.
Mais
vos discours, mes chers amis, nous les prenons au mot. Et nous vous p
72
pour quelles raisons, les plus simples du monde,
mais
d’une logique à laquelle, pour ma part, je n’imagine aucun moyen de m
73
mpromis, c’est-à-dire à la paix — c’est l’Europe.
Mais
l’Europe n’est plus une puissance parce que l’Europe est divisée en v
74
t plus une puissance qui pourrait exiger la paix,
mais
chacune des nations qui la composent se voit menacée d’annexion polit
75
laissera peu de monde pour en faire une nouvelle…
Mais
aussi tout cela nous conduit, avec la force même de l’évidence, vers
76
thèses — et je ne dirai rien contre les thèses —
mais
nous nous occupons de la paix. On nous répète sur le mode solennel qu
77
t Shakespeare, c’est Paul Valéry, etc. Bien sûr ;
mais
hélas, l’Europe réelle, ce n’est pas seulement une société des esprit
78
ous, même malgré eux — qu’il nous faire l’Europe.
Mais
alors des malins viennent nous dire : tous ces gens, qu’ont-ils de co
79
, et peut-être consistent dans leurs oppositions.
Mais
je le répète, c’est dans l’action seulement, dans l’action pour les d
80
ce, et pas d’opposition permise dans aucun ordre.
Mais
en Europe ! Deux douzaines de nations avec leurs traditions, presque
81
r. Quel panier de crabes ! disent les Américains.
Mais
ils ne doivent pas oublier que la richesse de l’Europe comme ses misè
82
par le NKVD, le résultat ne serait plus l’Europe,
mais
très exactement, ce « petit cap de l’Asie » à quoi se réduit l’Europe
83
ent de la faire sans commencer par la dénaturer.
Mais
à défaut d’une idéologie, il existe une méthode politique, qui nous p
84
raliste. Fédérer, en effet, ce n’est pas unifier,
mais
lier par un pacte juré des éléments divers, et qui doivent le rester.
85
ense à la fois deux choses apparemment contraires
mais
également valables, et qu’il ne s’agit pas de subordonner l’une à l’a
86
’il ne s’agit pas de subordonner l’une à l’autre,
mais
au contraire de maintenir en tension, de composer en vivant équilibre
87
e dans son principe comme le bon sens lui-même, —
mais
en fait constamment trahie par la plupart des bâtisseurs modernes d’É
88
e n’est pas sur ce plan que sont nos adversaires.
Mais
en préconisant le fédéralisme à tous les étages de la société, dans l
89
. C’est quelque chose, qui peut devenir beaucoup…
Mais
nous sommes loin de chanter victoire : notre vraie lutte ne fait que
90
s disent : « Nous ne boudons pas votre mouvement,
mais
tout de même nous restons à l’écart, vous courez trop de dangers de ‟
91
sent. Merci, messieurs, une fois nous suffirait.
Mais
soyons sérieux ; quand il s’agit de voter dans nos congrès contre les
92
ions » qu’ils dénoncent du dehors, à juste titre,
mais
qu’ils connaissent beaucoup moins bien que nous (qui nous battons cha
93
n faire l’Europe, ils veulent bien faire la paix,
mais
à une condition : c’est que M. Churchill n’en soit pas ! « S’il en es
94
ait qu’on n’aime pas rappeler dans leurs milieux,
mais
je le rappelle. Et j’ajouterai, sans élever le ton, que nous sommes l
95
s à tous égards dans nos rapports avec Churchill,
mais
qu’ils ne le sont peut-être pas autant dans leurs rapports avec certa
96
re passeport ! et nous vous donnerons notre nom —
mais
sans rien déchirer, bien entendu. Ce qu’il nous faut, disent-ils, ce
97
en valeur d’un sol fertile sous un climat bénin.
Mais
elle a dominé par la violence aussi, et par la mise en esclavage ou e
98
nce ; on les retourne sans scrupules contre elle.
Mais
elle reste le palladium d’une civilisation que tous rêvent d’imiter.
99
sbourg, une Assemblée parlementaire du Continent.
Mais
toutes les constructions économiques, juridiques, politiques et socia
100
t pas une propagande artificielle qui les créera,
mais
au contraire une véritable éducation du sentiment de notre communauté
101
ait repousser les tentations russe et américaine.
Mais
il s’agit maintenant de l’informer, de lui donner des moyens d’expres
102
s européens ». Des dizaines d’instituts existent,
mais
ils s’ignorent mutuellement. La première tâche sera donc de dresser u
103
rs humaines qui, sans l’Europe, seraient perdues.
Mais
l’Europe à son tour serait perdue sans elles. Telle est l’interaction
104
age que nos cantons n’ont disparu en se fédérant,
mais
où les guerres entre nations deviendraient aussi impossibles que la g
105
ée que la Suisse à ne faire la guerre à personne,
mais
à défendre d’un seul cœur son indépendance reconquise. Paix, liberté,
106
ourg, le Parlement consultatif de treize nations.
Mais
toutes les constructions économiques, juridiques, politiques et socia
107
t pas une propagande artificielle qui les créera,
mais
au contraire une véritable éducation du sentiment de notre communauté
108
ui nous empêche de dire à nos amis américains : «
Mais
entrez donc, apportez-nous les secrets de votre bonheur, nous vendron
109
, qui est justement la raison d’être de l’Europe.
Mais
il faut informer ce sentiment, lui donner des moyens d’expression, le
110
nels de la liberté, de la justice, ou du progrès.
Mais
nous voulons d’une part offrir aux forces culturelles de toute l’Euro
111
rope », quand elle existe depuis tant de siècles.
Mais
l’expression se justifie sitôt que l’on songe à la brusque transforma
112
le des efforts déployés pour l’union de l’Europe,
mais
encore celle d’une contribution à cette prise de conscience active de
113
oquence (qu’on appelle, par erreur, doctrinaire).
Mais
il tend, si l’on n’y prend garde, à évacuer la politique, au sens lég
114
transformation du Comité des ministres en Sénat.
Mais
il paraît d’ores et déjà hors de question que ce sont les fédéraliste
115
, justement, le but n’est pas de tourner en rond,
mais
d’avancer. Qu’on m’entende bien : je ne défends pas ici (ce n’est pas
116
utre, ou quelque association dont je fais partie,
mais
une idée et une méthode. Je n’ai jamais rencontré une personne qui os
117
s de l’Europe. Nous sommes tous de bonne volonté…
Mais
certains souhaitent l’union, bien sûr, et comment donc, tandis que d’
118
considérer comme modérés ceux qui parlent d’union
mais
refusent sa condition. Nous avons d’autres noms pour ces deux attitud
119
économique, entre les dirigistes et les libéraux.
Mais
cette opposition n’est pas la seule. L’Europe est née, elle a vécu d’
120
ution n’est pas seulement praticable en principe,
mais
pratique. On ne manquera pas de m’objecter que les Suisses sont les p
121
e péril, — plus angoissée et sceptique à la fois.
Mais
il n’est pas moins vrai que pour la première fois, dans toute sa long
122
dans notre ciel et dans nos données immédiates ;
mais
ce sont les mêmes conditions qui pourraient être celles d’une renaiss
123
emple, n’ont cessé de s’aggraver depuis dix ans —
mais
nous prenons conscience de leur absurdité. L’avènement brusque et stu
124
traeuropéens décourage des millions d’entre nous,
mais
il réveille aussi le sentiment d’un destin commun de nos peuples. Enf
125
erait perdue par nous, quelle que soit son issue.
Mais
il y a, en même temps, une manière européenne d’espérer, un espoir pr
126
tie de nous que l’espoir ait raison du désespoir.
Mais
il faut aller vite, et viser juste. Tandis que s’esquissent, à Strasb
127
Cela ne m’aide pas à trouver une image… » Certes,
mais
l’écrivain n’est pas indifférent au sort des livres qu’il publie, ni
128
e manifester ! L’Europe ouverte, et rien de plus,
mais
rien de moins, voilà la solution, voilà le remède pratique à presque
129
us les autres pays, la carte de visite suffit » !
Mais
cette liberté des échanges n’a pas suffi à réduire les nationalismes
130
de l’enseignement européen, deux mots seulement,
mais
importants. La préparation de cette Conférence, l’abondance et la qua
131
igera la bonne volonté de plusieurs générations, [
mais
] réclame aussi un départ extrêmement vif et net ». L’effet de choc qu
132
pas la scission que symbolise le rideau de fer ;
mais
nous pensons que le meilleur moyen de ramener vers l’Occident les peu
133
vocations tourmentées ; des moyens de vivre, oui,
mais
selon notre foi, sans renier nos raisons de vivre. Sauvons l’Europe t
134
« sont là » ; que la Grèce n’en fait pas partie,
mais
bien « et de toute évidence » les USA ; que M. Spaak est un de nos «
135
oger ; que le fédéralisme est contre les patries (
mais
qu’il juge bon de le « cacher ») ; et qu’enfin les fédéralistes « n’o
136
elui que vous critiquez est tel sans aucun doute.
Mais
d’où sort-il ? Je ne connais pas un seul fédéraliste qui puisse y rec
137
possible de l’exclure sans lui faire violence ? »
Mais
quand l’avons-nous exclue ? Vous démontrez, au paragraphe suivant, qu
138
qu’ils sont là !… » Je ne sais qui vous l’a dit,
mais
c’est une fausse nouvelle. Vous voyez la preuve qu’elle serait vraie
139
e du Conseil de l’Europe, depuis le 11 août 1949,
mais
les États-Unis n’y ont été nommés jusqu’ici que par L’Humanité. Drôle
140
s que tout autre en faveur de l’union européenne,
mais
je ne sache pas qu’il ait jamais passé pour un « doctrinaire », et je
141
écidez de les interroger. Que ne le faites-vous ?
Mais
non, par une erreur vraiment embarrassante, vous choisissez Julien Be
142
rêter. J’aime beaucoup votre défense des patries,
mais
qui les attaque ? L’État-nation d’abord, mais vous n’en parlez pas. G
143
es, mais qui les attaque ? L’État-nation d’abord,
mais
vous n’en parlez pas. Garry Davis ? Vous l’approuvez. Les fédéraliste
144
des fédéralistes » plus fidèlement que M. Benda.
Mais
quoi, cette lettre est inutile, si l’on a décidé d’appeler « fédérali
145
vous aussi, non point pour les louer contre nous,
mais
pour les défendre avec nous. P.-S. — « Europe vole » ? Un gage. r.
146
. Le secret de ses mesures vivantes sera perdu. ⁂
Mais
en retour, sans une culture active rendue à l’efficacité, l’Europe ne
147
’une police qui a fait ses preuves ailleurs déjà.
Mais
elle aura perdu le ressort de son pouvoir transformateur du monde, ce
148
urtant, les faits ne justifient pas le désespoir,
mais
seulement un effort de redressement. Entre 200 millions de Russes et
149
s Noirs, copient l’Europe pour toutes ces choses,
mais
nous, nous copions tout au plus quelques citations de leurs sages, qu
150
iel de nos grands-pères. Caricatures évidemment ;
mais
ce n’est point par hasard que ces deux grands pays semblent appeler c
151
, ne sont souvent que des emprunts à notre fonds,
mais
développés là-bas, sur table rase, sans mesure ni critique, méthodiqu
152
us d’un sens, sont en réalité notre caricature. ⁂
Mais
ici, attention ! pas de malentendu ! Ne nous laissons jamais aller à
153
» qui tenaient bruyamment le devant de la scène…
Mais
ce n’est pas de l’homme qu’il est temps de parler. Je voudrais propos
154
de guerre », au « pire scandale de l’histoire »…
Mais
« c’est de l’homme qu’il s’agit, dans sa présence humaine ; et d’un a
155
se… s’y plaisant… Interdiction faite au poète ! …
Mais
si un homme tient pour agréable sa tristesse, qu’on le produise dans
156
uveau Monde, comme un rêve de pionniers en Ouest.
Mais
le miracle est de l’avoir domptée par les rigueurs voluptueuses du pl
157
e fut universaliste, et le redeviendra peut-être,
mais
l’Amérique est planétaire. Sujets et procédés, chez Saint-John Perse,
158
it plus d’états d’âme, de sentiments individuels,
mais
de « la terre distribuée en de vastes espaces », des hommes de toute
159
cependant, il y eut le précédent de Lafayette. ⁂
Mais
Vents n’est pas seulement le poème du lyrisme, le chant profond de l’
160
que l’écrit Montesquieu — je ne sais plus de qui,
mais
il n’importe : « Nous n’avons pas d’auteur qui donne à l’âme de plus