1
histoire. Il est certain qu’elle a guidé plus ou
moins
consciemment les principales décisions de notre vie politique pendant
2
e générale des utopies, c’est qu’elles paraissent
moins
riches d’avenir que le présent. On peut même dire que l’Utopie se déf
3
a plupart des utopistes, en effet, font preuve de
moins
de liberté dans leur imagination du futur que la plupart des historie
4
Est-il possible d’imaginer l’avenir d’une manière
moins
statique par hypothèse ? Quelles seraient les conditions requises ? I
5
oindra peu à peu la science qu’elle vénère, ou du
moins
s’informera de ses dernières conclusions, à la faveur du temps d’arrê
6
ts. (Passer d’Europe en Amérique ne prenait guère
moins
de temps en 1946 qu’à l’époque de Christophe Colomb : une journée de
7
lisation occidentale se disloque en îlots plus ou
moins
intacts dans une mer de ruines, au-dessus de laquelle se meut l’espri
8
ont d’ordre économique et politique, il n’est pas
moins
certain que l’unité de l’Europe est essentiellement culturelle. Du po
9
ce débat auquel chacun de nous participe plus ou
moins
consciemment réside le secret du dynamisme occidental et de l’inquiét
10
clusif dans l’organisation du continent n’est pas
moins
dangereuse et utopique que ne serait l’impérialisme d’une seule natio
11
ui s’anathématisent, et d’expériences économiques
moins
rationnelles que polémiques. Et cela n’est rien encore : l’Europe con
12
s à juste titre, mais qu’ils connaissent beaucoup
moins
bien que nous (qui nous battons chaque jour contre elles), ces vigila
13
saute la bombe et périsse le monde : ça nous fait
moins
peur que Churchill… » Ces petites natures récitent la leçon du jour.
14
sa fillette à l’école communale, mais n’en a pas
moins
été condamné (après « récidives ») à trois, puis à quatre jours de pr
15
ne fait rien à l’affaire. Une injustice n’est pas
moins
grave pour être unique que pour être quotidiennement perpétrée sur de
16
à refuser tous les droits à toutes les religions
moins
une — celle que l’on suit. Enfin, l’on se tromperait gravement en est
17
lème posé par quelques adventistes disséminés est
moins
actuel ou moins urgent, peut-être, que le problème posé par les métho
18
elques adventistes disséminés est moins actuel ou
moins
urgent, peut-être, que le problème posé par les méthodes totalitaires
19
ue nationale, bien qu’elle ne soit parlée que par
moins
d’un centième de la population totale du pays. Comment ne verraient-i
20
es. Qui dira plus ? Ici, nous avons l’air de dire
moins
, beaucoup moins, en vous parlant de notre petite Europe. Nous allons
21
s ? Ici, nous avons l’air de dire moins, beaucoup
moins
, en vous parlant de notre petite Europe. Nous allons faire figure de
22
ui s’anathématisent, et d’expériences économiques
moins
rationnelles que polémiques. Et cela n’est rien encore ; l’Europe con
23
, à juste titre, mais qu’ils connaissent beaucoup
moins
bien que nous (qui nous battons chaque jour contre elles), ces vigila
24
saute la bombe et périsse le monde : ça nous fait
moins
peur que Churchill… » Ces petites natures récitent la leçon du jour.
25
iqueté de l’Asie — 4 % de la superficie du globe,
moins
d’un sixième de sa population — ait pu régner sur toute la terre, tan
26
mplicite d’affirmer que l’Économie obéit beaucoup
moins
aux « lois » fatales admises par le xixe siècle qu’elle ne traduit d
27
goissée et sceptique à la fois. Mais il n’est pas
moins
vrai que pour la première fois, dans toute sa longue histoire, — cons
28
ser ceux qui ne gênent personne, ceux qui sont le
moins
créateurs ou novateurs, ceux qui font le moins peur aux fonctionnaire
29
le moins créateurs ou novateurs, ceux qui font le
moins
peur aux fonctionnaires, ceux qui en un mot, ont l’âme naturellement
30
! L’Europe ouverte, et rien de plus, mais rien de
moins
, voilà la solution, voilà le remède pratique à presque tous les maux