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L’idée fédéraliste (1948)b On peut
penser
avec le philosophe Jaspers que l’Europe du xxe siècle n’a plus le ch
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t Bund peut incliner les Suisses alémaniques à le
penser
; et en retour, il ne consiste pas seulement dans l’autonomie des rég
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s sommes libres, après Heisenberg et la Bombe, de
penser
n’importe quoi, et que cela changera tout. Pardon ! La science produi
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». En retour, nous refusons de croire ce que nous
pensons
que « l’état présent » de la science nie ou condamne, et nous accordo
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notre hâte même voulait et croyait fuir. Nous ne
pensons
encore qu’à gagner du temps. Mais quand nous aurons tout le temps, qu
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structrices pendant les périodes de paix. On peut
penser
que l’unilatéralité, la spécialisation de notre effort scientifique,
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ntenue et glaciale. Et l’on ne peut s’empêcher de
penser
que s’ils continuent à se déclarer la paix sur ce ton-là, cela finira
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t fédéralisme dit toujours à la fois deux choses,
pense
à la fois deux choses apparemment contraires mais également valables,
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diat, qui est de commencer par l’Europe. Car nous
pensons
que le chemin vers la paix, vers le gouvernement mondial, passe par l
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ntenue et glaciale. Et l’on ne peut s’empêcher de
penser
que s’ils continuent à se déclarer la paix sur ce ton-là, cela finira
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t fédéralisme dit toujours à la fois deux choses,
pense
à la fois deux choses apparemment contraires mais également valables,
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ans l’œuvre collective de la fédération. Qu’on ne
pense
pas, surtout, qu’il s’agisse là d’une manière de nous faufiler par la
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ne orientation de nos énergies dont j’ai toujours
pensé
qu’elle relève, au départ, de quelque choix métaphysique. La thèse so
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ission que symbolise le rideau de fer ; mais nous
pensons
que le meilleur moyen de ramener vers l’Occident les peuples séparés,
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n du désespoir » ; que si l’on veut savoir ce que
pensent
les fédéralistes, c’est Guéhenno, c’est Jaspers, et surtout Benda qu’
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tisme et les patries. Or j’ai quelques raisons de
penser
que ce texte exprime le « projet des fédéralistes » plus fidèlement q
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trouvez que tout va très bien ainsi, ou que vous
pensez
que nos patries pourront durer rien qu’en se faisant toutes petites e
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ulièrement, comme ceux qui vont très loin, ou qui
pensent
à de grands objets. Ce sont des hommes qui n’ont pas d’empressement.