1 1950, Articles divers (1948-1950). Raisons et buts d’une conférence (janvier 1950)
1 ou paysages impressionnistes, dans quelques brefs poèmes , quelques prières. C’est par la musique seule de Bach ou de Mozart qu
2 1950, Articles divers (1948-1950). Saint-John Perse et l’Amérique (1950)
2 t, de ma génération. (D’où quelque résistance aux poèmes qui suivirent. Un jeune amour veut son objet incomparable.) Beaucoup
3 t de l’œil aux plus hautes mers intérieures ». Le poème ainsi prend sa source au lieu d’où l’Amérique dans l’espace et le tem
4 n même mouvement à tout ce mouvement lié, que mon poème encore dans le vent, de ville en ville, de fleuve en fleuve, court au
5 plus vastes houles de la terre… Congénialité du poème et de cette Amérique ourdie par les grands vents : le mouvement, la v
6 et les trains d’ondes, — et d’autre part, dans le poème , il crée littéralement le sens. (Point de départ d’une rhétorique.) U
7 ment vers l’Ouest, rebroussé par les vents. Et le poème aussi ne prend son sens que dans le mouvement qu’il inspire à l’espri
8 se critique, qui permettrait de situer les grands poèmes du siècle. Si l’élément sentimental domine chez Apollinaire, interfèr
9 tellectuel, c’est dans l’élément animique que les poèmes de Saint-John Perse trouvent leurs lois et leurs cadences : Et c’est
10 de Lafayette. ⁂ Mais Vents n’est pas seulement le poème du lyrisme, le chant profond de l’Amérique. C’est aussi, dans sa dern
11 mérique. C’est aussi, dans sa dernière partie, le poème du retour à l’Europe, à la France. Nous reviendrons, un soir d’Autom
12 des Amériques. Au plus haut point de ce très haut poème , Saint-John Perse a rejoint notre vœu. Nous l’attendrons un soir d’au