1
sont les éléments de notre expérience helvétique
qui
méritent d’être donnés en exemple ; puis de chercher dans quelle mesu
2
le dernier tiers de l’histoire des civilisations,
qui
elles-mêmes ne couvrent que le dernier cinquantième de la durée génér
3
un objet hautement organisé, achevé en soi, mais
qui
ne prend son sens et sa valeur que dans la mesure où il meurt et se p
4
isse dans l’histoire, pour ce siècle ou pour ceux
qui
le suivront. La chance d’une graine. Transposons maintenant ces symbo
5
ou de gouvernement mondial, l’objection immédiate
qui
surgit sur les lèvres des étrangers est la suivante : « Tout cela est
6
ialectique ou sur la bipolarité, comme on voudra,
qui
est le battement du cœur de ce système. Car le fédéralisme ne consist
7
er, après coup, les quelques principes directeurs
qui
semblent avoir inspiré l’action tout empirique de nos ancêtres. 1. Le
8
nfirme : à savoir qu’on ne peut atteindre la fin,
qui
est l’union, qu’en renonçant à des moyens impérialistes, lesquels ne
9
e que du renoncement à tout esprit de système. Ce
qui
vaut pour l’impérialisme d’une nation vaut aussi pour celui d’une idé
10
pour les minorités, destructrices des diversités
qui
sont la condition de la vie organique. Fédérer, ce n’est pas mettre e
11
problème : mais c’est en supprimant les minorités
qui
le posaient. Il y a totalitarisme (au moins en germe) dans tout syst
12
; il y a fédéralisme partout où c’est la qualité
qui
prime. Par exemple : le totalitarisme voit une injustice ou une erreu
13
omplexité, par contraste avec le simplisme brutal
qui
caractérise l’esprit totalitaire. L’amour (plus encore que le respect
14
turels, administratifs, linguistiques, religieux,
qui
n’ont pas les mêmes frontières, et qui se recoupent et se recouvrent
15
religieux, qui n’ont pas les mêmes frontières, et
qui
se recoupent et se recouvrent de cent manières différentes. Il est cl
16
ieurs de ses dimensions, la personne même de ceux
qui
s’y rattachent. Certes, il est plus facile de décréter sur table rase
17
rcer ensuite leur réalisation en écrasant tout ce
qui
résiste, ou simplement tout ce qui dépasse. Mais c’est la vitalité ci
18
rasant tout ce qui résiste, ou simplement tout ce
qui
dépasse. Mais c’est la vitalité civique d’un peuple qu’on écrase ains
19
lyse ou de construction. La seule utile, la seule
qui
réussisse et qui progresse. Vous semblez croire que nous sommes libre
20
uction. La seule utile, la seule qui réussisse et
qui
progresse. Vous semblez croire que nous sommes libres, après Heisenbe
21
d’égaler. Elle guérit ! Elle invente des machines
qui
font déjà mille kilomètres à l’heure ! Elle vérifie par des faits écl
22
ller beaucoup plus vite qu’il y a cent ans. Voilà
qui
est sérieux, me dites-vous. Et voilà qui est utile au surplus. Person
23
s. Voilà qui est sérieux, me dites-vous. Et voilà
qui
est utile au surplus. Personne n’osant le contester autour de moi, je
24
ont de la mort une plaisanterie d’un goût sublime
qui
perd son sel à être répétée, étouffent d’une seule pensée les explosi
25
ur l’issue de nos efforts présents, les conduites
qui
pourront résulter du succès même de ces efforts. (C’est ce qu’oublien
26
s contradictoires, tantôt se crispe en tyrannies,
qui
sont des désordres fixés. Seul l’effort de la science (dont le sous-p
27
té que nous retirons à la religion et aux morales
qui
en dérivent. La conception du monde la plus courante aujourd’hui est
28
perdre en liberté ce que nous gagnons en confort (
qui
est de l’ordre de la nécessité). Nous oublions que la liberté se réal
29
. Plus rien ne va de soi. La méfiance règne. Ceux
qui
voyagent encore sont des agents secrets, des policiers ou des fugitif
30
dernière heure, quel serait le nouveau challenge
qui
ne manquerait pas de confronter l’humanité, et qui résulterait du suc
31
ui ne manquerait pas de confronter l’humanité, et
qui
résulterait du succès même de notre effort le plus constant ? Ce sera
32
grandes villes. Il est contemporain des horaires,
qui
furent probablement la création la plus typique du xixe siècle. (San
33
iformité », dit-on. Mais c’est l’excès de variété
qui
l’entretient. De fait, il est bien difficile de décider si la monoton
34
bien la traversée d’une grande ville inconnue. Ce
qui
provoque l’ennui, dans un cas comme dans l’autre, c’est l’absence de
35
inité un prolétariat secret, probablement nomade,
qui
pourra devenir la matrice d’une civilisation spirituelle et mondiale.
36
ciens révolutionnaires comme Saint-Simon et Marx,
qui
ont contribué d’une manière décisive à donner forme à un avenir très
37
t notre patrie, nous sentons bien que les menaces
qui
pèsent sur nous mettent en cause une notion de l’homme, un mode de vi
38
t, nous serions assurés de perdre du même coup ce
qui
fait à nos yeux la valeur et le sens de la vie. Le monde entier en se
39
C’est donc une notion de l’homme et de la liberté
qui
est en définitive notre vrai bien commun. C’est en elle que nous poss
40
ète que nous poserons les bases de la fédération,
qui
est notre seul espoir de la sauver. Primauté de la culture en Europ
41
t qu’un cap de l’Asie. Du point de vue des hommes
qui
l’habitent, et des autres peuples du monde, l’Europe reste aujourd’hu
42
e luxe de l’esprit, ou un ensemble de spécialités
qui
ne concernent pas l’homme de la rue. La culture naît d’une prise de c
43
du parti au pouvoir, les dirigeants de l’économie
qui
lui dictent un programme précis, qui limitent ses activités, et qui p
44
e l’économie qui lui dictent un programme précis,
qui
limitent ses activités, et qui prescrivent son rôle subordonné. Pour
45
programme précis, qui limitent ses activités, et
qui
prescrivent son rôle subordonné. Pour nous Européens, tout au contrai
46
us Européens, tout au contraire, c’est la culture
qui
exprime le sens humain de la vie politique et de l’économie ; c’est e
47
de la vie politique et de l’économie ; c’est elle
qui
vise à les influencer, et permet de les critiquer. La primauté de la
48
dynamisme occidental et de l’inquiétude créatrice
qui
pousse l’Européen à remettre en question, de siècle en siècle, ses ra
49
liberté. Toute notre histoire illustre ce débat,
qui
se livre en chacun de nous. Elle est l’histoire des risques de la lib
50
époques, nous voyons se définir un certain idéal,
qui
n’a trouvé son nom qu’au xxe siècle, mais qui a toujours été l’axe d
51
l, qui n’a trouvé son nom qu’au xxe siècle, mais
qui
a toujours été l’axe de notre histoire, la vision directrice de nos r
52
s, linguistiques, économiques et administratives,
qui
n’ont aucune raison de se recouvrir en fait, cette diversité naturell
53
xistence économique. Cet individualisme national,
qui
tend nécessairement à l’autarcie, constitue aujourd’hui le pire dange
54
rope ? (25 décembre 1948)d e Deux colosses, ou
qui
nous semblent tels, sont en train de s’observer, par-dessus nos têtes
55
t non seulement l’Europe n’est plus une puissance
qui
pourrait exiger la paix, mais chacune des nations qui la composent se
56
pourrait exiger la paix, mais chacune des nations
qui
la composent se voit menacée d’annexion politique ou de colonisation
57
olonisation économique, par l’un des deux empires
qui
se disputent la terre. Voici le fait fondamental, et que personne ne
58
re l’Europe, c’est-à-dire la Troisième puissance,
qui
serait capable d’exiger la paix, de l’inventer pour les deux autres.
59
de la terre, et qu’il s’agit d’en faire une unité
qui
puisse peser sur le plan politique Cela « soulève », comme on dit, qu
60
t c’est aussi ces paysans ahuris par la politique
qui
vient des villes, ceux qu’ont décrit nos amis italiens Silone et Carl
61
liens Silone et Carlo Levi. C’est aussi tous ceux
qui
n’ont jamais été les héros d’aucun roman, et qui ne savent pas grand-
62
qui n’ont jamais été les héros d’aucun roman, et
qui
ne savent pas grand-chose de ce qui se passe dans le monde, ceux qui
63
cun roman, et qui ne savent pas grand-chose de ce
qui
se passe dans le monde, ceux qui croient — et j’en connais beaucoup —
64
rand-chose de ce qui se passe dans le monde, ceux
qui
croient — et j’en connais beaucoup — que les mesures économiques cons
65
combien de partis politiques, de styles, d’écoles
qui
s’anathématisent, et d’expériences économiques moins rationnelles que
66
finie polémique. De là cette inquiétude créatrice
qui
pousse l’Européen, de siècle en siècle, à remettre en question ses ra
67
; de là tant de dilemmes accentués à plaisir, et
qui
souvent n’ont d’autre issue que la violence, souvent aussi forcent à
68
in cette possibilité de choisir et de se risquer,
qui
est la condition première de ce que l’Européen appelle sa liberté. Vo
69
e sans son génie. Ce n’est donc pas une idéologie
qui
fera l’Europe, puisque le problème est justement de la faire sans com
70
d’une idéologie, il existe une méthode politique,
qui
nous paraît prédestinée à surmonter la crise européenne : c’est la mé
71
is lier par un pacte juré des éléments divers, et
qui
doivent le rester. Le couple humain, lié par le mariage, répond à cet
72
comprendre, et même sentir : sur tous les plans,
qui
dit fédéralisme dit toujours à la fois deux choses, pense à la fois d
73
ire l’antithèse exacte de la formule totalitaire,
qui
est la réduction forcée à l’uniforme. Telle est la dialectique fédéra
74
tout le monde, c’est-à-dire avec tous les partis
qui
l’acceptent, avec toutes les nations qui ont la liberté de l’accepter
75
s partis qui l’acceptent, avec toutes les nations
qui
ont la liberté de l’accepter, avec toutes les religions ou les irréli
76
sur ce plan que sont nos adversaires. Il y a ceux
qui
nous disent : Nous ne boudons pas votre mouvement, mais tout de même
77
qu’ils connaissent beaucoup moins bien que nous (
qui
nous battons chaque jour contre elles), ces vigilants de fer ne sont
78
résents, ils sont simplement absents. Il y a ceux
qui
nous reprochent certaines de nos alliances tactiques. Ils veulent bie
79
scolaires sont stricts : toute absence d’un élève
qui
n’est pas justifiée par des raisons « réputées légitimes », telle que
80
les cas et les pays. On imagine tous les conflits
qui
peuvent surgir entre une croyance aussi intransigeante et des règleme
81
ongé du samedi aux israélites, adventistes, etc.,
qui
le demandent pour motif religieux, tandis que l’État de Vaud le refus
82
s millions, et il est curieux que les bonnes gens
qui
parleraient volontiers « d’exceptions négligeables » dans le cas d’un
83
antage intervenir dans la considération des faits
qui
nous occupent. Il s’agit ici du respect légal de toutes les convictio
84
its et sauvegardant le plein respect des libertés
qui
furent inscrites au seuil des grandes constitutions, la Liberté et la
85
ues clauses aux milliers d’autres, utiles ou non,
qui
s’accumulent dans nos codes. Si l’anarchie est mauvaise, c’est parce
86
de considérer les droits d’une petite confession
qui
ne menace personne. On les honore d’avoir sauvé d’une extinction prob
87
rité religieuse, ils confirmeraient les principes
qui
, depuis plus d’un siècle, sont la base même de leur indépendance nati
88
is de Rougemont l’expose fort bien dans les pages
qui
suivent et nous sommes entièrement d’accord avec lui : une liberté qu
89
ommes entièrement d’accord avec lui : une liberté
qui
n’est pas inconditionnelle n’est qu’une caricature de la liberté. »
90
atteindre Paris ; il était temps ! C’est une idée
qui
était dans l’air depuis au moins trois ans, mais elle y serait sans d
91
ur le Monde et parle au nom des masses mondiales.
Qui
dira plus ? Ici, nous avons l’air de dire moins, beaucoup moins, en v
92
us proposons une méthode de travail, un mouvement
qui
est déjà au travail, et un objectif immédiat, qui est de commencer pa
93
qui est déjà au travail, et un objectif immédiat,
qui
est de commencer par l’Europe. Car nous pensons que le chemin vers la
94
donc précisée, si je puis dire… Deux colosses, ou
qui
nous semblent tels, sont en train de s’observer, par-dessus nos têtes
95
t non seulement l’Europe n’est plus une puissance
qui
pourrait exiger la paix, mais chacune des nations qui la composent se
96
pourrait exiger la paix, mais chacune des nations
qui
la composent se voit menacée d’annexion politique ou de colonisation
97
olonisation économique, par l’un des deux empires
qui
se disputent la terre. Voici le fait fondamental, et que personne ne
98
omme 2 et 2 font 4 : tout cela va vers une guerre
qui
risque bien d’être enfin la dernière, parce qu’elle laissera peu de m
99
ire l’Europe, c’est-à-dire la troisième puissance
qui
serait capable d’exiger la paix, de l’inventer pour les deux autres.
100
de la terre, et qu’il s’agit d’en faire une unité
qui
puisse peser sur le plan politique. Cela « soulève », comme on dit, q
101
t c’est aussi ces paysans ahuris par la politique
qui
vient des villes, ceux qu’ont décrit nos amis italiens Silone et Carl
102
liens Silone et Carlo Levi. C’est aussi tous ceux
qui
n’ont jamais été les héros d’aucun roman, et qui ne savent pas grand-
103
qui n’ont jamais été les héros d’aucun roman, et
qui
ne savent pas grand-chose de ce qui se passe dans le monde, ceux qui
104
cun roman, et qui ne savent pas grand-chose de ce
qui
se passe dans le monde, ceux qui croient — et j’en connais beaucoup —
105
rand-chose de ce qui se passe dans le monde, ceux
qui
croient — et j’en connais beaucoup — que les mesures économiques cons
106
la méthode et aux moyens d’action. Aux impatients
qui
rêvent d’unifier le genre humain dans les quinze jours, le plus grand
107
combien de partis politiques, de styles, d’écoles
qui
s’anathématisent, et d’expériences économiques moins rationnelles que
108
finie polémique. De là cette inquiétude créatrice
qui
pousse l’Européen, de siècle en siècle, à remettre en question ses ra
109
; de là tant de dilemmes accentués à plaisir, et
qui
souvent n’ont d’autre issue que la violence, souvent aussi forcent à
110
in cette possibilité de choisir et de se risquer,
qui
est la condition première de ce que l’Européen appelle la liberté. Vo
111
e sans son génie. Ce n’est donc pas une idéologie
qui
fera l’Europe, puisque le problème est justement de la faire sans com
112
d’une idéologie, il existe une méthode politique,
qui
nous paraît prédestinée à surmonter la crise européenne : c’est la mé
113
is lier par un pacte juré des éléments divers, et
qui
doivent le rester. Le couple humain, lié par le mariage, répond à cet
114
comprendre, et même sentir : sur tous les plans,
qui
dit fédéralisme dit toujours à la fois deux choses, pense à la fois d
115
ire l’antithèse exacte de la formule totalitaire,
qui
est la réduction forcée à l’uniforme. Telle est la dialectique fédéra
116
insister : la méthode du fédéralisme est la seule
qui
soit adaptée à nos réalités européennes. Faire du fédéralisme, c’est
117
tout le monde, c’est-à-dire avec tous les partis
qui
l’acceptent, avec toutes les nations qui ont la liberté de l’accepter
118
s partis qui l’acceptent, avec toutes les nations
qui
ont la liberté de l’accepter, avec toutes les religions ou les irréli
119
’est-à-dire en un mot : jacobines ou totalitaires
qui
s’ignorent. Ce ne serait rien encore. Nous savons que notre action do
120
simples citoyens. Ainsi sera sauvegardé le droit
qui
garantit les libertés européennes, le droit d’opposition légale contr
121
es que j’expose ici sont garanties par une action
qui
se poursuit dans toute l’Europe depuis deux ans et qui est en train d
122
e poursuit dans toute l’Europe depuis deux ans et
qui
est en train d’aboutir à certains résultats concrets. La Conférence d
123
tution fédérale de l’Europe. C’est quelque chose,
qui
peut devenir beaucoup… Mais nous sommes loin de chanter victoire : no
124
; vers on ne sait quelle coalition sur le papier
qui
se donnerait l’air de provoquer l’un des deux grands, sans créer pour
125
s rejoindrons, nous en serons tous… » Il y a ceux
qui
nous applaudissent, comme ces soldats de je ne sais quel pays, dans l
126
ats de je ne sais quel pays, dans l’autre guerre,
qui
, voyant l’officier sortir de la tranchée et s’élancer le premier à l’
127
bravo ! et restaient dans leur trou. Il y a ceux
qui
nous disent : « Nous ne boudons pas votre mouvement, mais tout de mêm
128
qu’ils connaissent beaucoup moins bien que nous (
qui
nous battons chaque jour contre elles), ces vigilants de fer ne sont
129
résents, ils sont simplement absents. Il y a ceux
qui
nous reprochent certaines de nos alliances tactiques. Ils veulent bie
130
avec certain parti totalitaire. Il y a enfin ceux
qui
nous disent non sans raison : « Nous sommes saturés de discours ! Ce
131
sont menacés. Pour le bien comme pour le mal, ce
qui
est sorti de l’Europe est sorti de l’esprit. Or, il se trouve que d’a
132
e certains avantages matériels, ils perdraient ce
qui
fait le sens même de leur vie. Ils céderaient contre un plat de lenti
133
masses, ce n’est pas une propagande artificielle
qui
les créera, mais au contraire une véritable éducation du sentiment de
134
, nous venons de le voir ; c’est lui, d’instinct,
qui
nous fait repousser les tentations russe et américaine. Mais il s’agi
135
ion des activités « culturelles » de tous ordres,
qui
se placent sur un plan européen. Deux exemples entre vingt : le Burea
136
ens, en vue de la révision des manuels scolaires,
qui
furent depuis cent ans la source même des pires aberrations nationali
137
les décisions politiques, juridiques ou sociales,
qui
seront prises par nos comités, pour être exécutées demain par un pouv
138
oint le programme d’une conférence de la culture,
qui
doit se tenir fin octobre à Lausanne. Des rapports nationaux, préparé
139
x séries de conclusions : les unes portant sur ce
qui
existe dans l’état de division dont nous souffrons, les autres sur ce
140
e division dont nous souffrons, les autres sur ce
qui
peut naître dans une Europe débarrassée de ses frontières étatiques,
141
s , congrès de La Haye.) L’Europe est une culture
qui
est faite de douze cultures. Il faut que chacune comprenne que son sa
142
uissement d’un certain nombre de valeurs humaines
qui
, sans l’Europe, seraient perdues. Mais l’Europe à son tour serait per
143
es naissent et meurent avec l’esprit fédéraliste,
qui
est le génie de l’union dans la diversité. g. Rougemont Denis de,
144
té les grands motifs de toutes les confédérations
qui
ont vu le jour au cours des siècles, et vous savez comment la Suisse
145
mets la dernière main à un ouvrage sur la Suisse
qui
fera partie d’une série de 16 volumes édités par l’Unesco, série qui
146
ne série de 16 volumes édités par l’Unesco, série
qui
traitera de différents pays. Je prépare également une conférence cult
147
re également une conférence culturelle européenne
qui
aura lieu, en octobre, à Lausanne. Ce qui me préoccupe sans relâche c
148
opéenne qui aura lieu, en octobre, à Lausanne. Ce
qui
me préoccupe sans relâche c’est une œuvre très importante qui a nom :
149
cupe sans relâche c’est une œuvre très importante
qui
a nom : l’Europe dont les problèmes culturels, en particulier, accapa
150
puissent examiner ensemble les grandes questions
qui
affectent la vie de l’Europe, et s’exprimer à leur sujet par des appe
151
planète. Toute sa grandeur venait de sa culture,
qui
pour le bien comme pour le mal, avait créé ses richesses et sa scienc
152
’autre ne peut assurer l’indépendance européenne,
qui
est à son tour le seul moyen de prévenir une guerre livrée à nos dépe
153
masses, ce n’est pas une propagande artificielle
qui
les créera, mais au contraire une véritable éducation du sentiment de
154
t existe, il n’est pas une chose vague. C’est lui
qui
nous empêche de dire aux Russes : « Finissons-en, venez nous mettre a
155
nt conflit en adoptant l’ordre totalitaire, celui
qui
règne à Varsovie. » C’est lui aussi qui nous empêche de dire à nos am
156
re, celui qui règne à Varsovie. » C’est lui aussi
qui
nous empêche de dire à nos amis américains : « Mais entrez donc, appo
157
’une qualité de vie, de liberté et de conscience,
qui
est justement la raison d’être de l’Europe. Mais il faut informer ce
158
oudrait assumer le Centre européen de la culture,
qui
doit s’ouvrir en Suisse dans quelques mois, et que prépare notre Bure
159
tion des efforts entrepris dans tous nos pays, et
qui
souvent s’ignorent ; action de propagande par la presse, la radio, le
160
s, etc.). Je voudrais simplement définir l’esprit
qui
l’inspire et le guide. Il ne s’agit nullement, pour nous, de mettre l
161
a la double ambition de la Conférence culturelle,
qui
doit se réunir à Lausanne au mois d’octobre, sous les auspices du Mou
162
nal ; gardiens enfin d’une expérience fédéraliste
qui
peut servir d’exemple au continent, les Suisses seront fidèles à leur
163
éjà hors de question que ce sont les fédéralistes
qui
ont mené la lutte pour le Pacte et pour une Autorité politique supran
164
ne méthode. Je n’ai jamais rencontré une personne
qui
ose se dire contre la paix, ou contre la vertu en général, ou même co
165
ndis que d’autres veulent abolir la cause du mal,
qui
est la souveraineté nationale. Ces autres qui savent ce qu’ils veulen
166
al, qui est la souveraineté nationale. Ces autres
qui
savent ce qu’ils veulent, qui disent clairement leur fin et qui exige
167
tionale. Ces autres qui savent ce qu’ils veulent,
qui
disent clairement leur fin et qui exigent ses moyens, je les appelle
168
qu’ils veulent, qui disent clairement leur fin et
qui
exigent ses moyens, je les appelle fédéralistes. Il n’est pas juste d
169
car il est faux de considérer comme modérés ceux
qui
parlent d’union mais refusent sa condition. Nous avons d’autres noms
170
elle. Elle y perdrait le secret de sa créativité,
qui
est aussi le secret de sa puissance. Pas plus qu’on ne peut rêver l’E
171
es immédiates ; mais ce sont les mêmes conditions
qui
pourraient être celles d’une renaissance. Nos divisions absurdes, par
172
r, une peur souvent voilée par cette indifférence
qui
fait dire aux troupiers : « Il ne faut pas chercher à comprendre. » I
173
se de devenir les objets d’une guerre des autres,
qui
serait perdue par nous, quelle que soit son issue. Mais il y a, en mê
174
épendante ? Et c’est ensuite une étude des moyens
qui
pourront assurer cette existence ; des mesures pratiques et instituti
175
sont les réalités intellectuelles et spirituelles
qui
ont fait de l’Europe autre chose et beaucoup plus que ce qu’elle est
176
era la culture sur sa récolte. Deux mots sur ceux
qui
ne sont pas venus ici. Quand Dieu veut perdre une société, il ne comm
177
s élites d’occupations accablantes et flatteuses,
qui
ne leur laissent plus une seconde pour distinguer l’approche des cata
178
nfin le temps de méditer sur les raisons urgentes
qui
motivaient un rassemblement comme le nôtre. Ils comprendront qu’il es
179
mprends, et je comprends surtout ceux d’entre eux
qui
sont écrivains. Il y a des gouffres, des abîmes, entre la création da
180
unauté dont il écrit la langue, où sa voix porte,
qui
peut le nourrir ou l’asservir, l’écouter ou le censurer, — et voilà t
181
roblème des valeurs à sauver, et des institutions
qui
pourront les défendre. ⁂ Le rapport général, établi pour l’informatio
182
ition que de signaler et de classer les problèmes
qui
se sont révélés urgents, au terme d’une enquête dans nos divers pays.
183
sé des motifs à la série de résolutions pratiques
qui
seront proposées et mises au point par les commissions du congrès. La
184
s, et des mesures prétendues « protectionnistes »
qui
loin de les protéger, paralysent nos cultures. Par quelle méthode peu
185
tre part, presque automatiquement, favoriser ceux
qui
ne gênent personne, ceux qui sont le moins créateurs ou novateurs, ce
186
ment, favoriser ceux qui ne gênent personne, ceux
qui
sont le moins créateurs ou novateurs, ceux qui font le moins peur aux
187
ux qui sont le moins créateurs ou novateurs, ceux
qui
font le moins peur aux fonctionnaires, ceux qui en un mot, ont l’âme
188
x qui font le moins peur aux fonctionnaires, ceux
qui
en un mot, ont l’âme naturellement officielle. Si l’on veut que les é
189
e nouveaux organismes ! C’est la paresse d’esprit
qui
entraîne tant de Comités à proposer de nouvelles machines bureaucrati
190
ouloir revenir simplement à la condition libérale
qui
était celle de l’esprit en Europe avant la guerre de 1914. C’était le
191
les nationalismes ; bien au contraire, c’est elle
qui
, par la suite, a succombé devant leurs exigences. Il nous faut aujour
192
e un grand pas de plus, et créer des institutions
qui
garantissent et manifestent l’unité de nos cultures dans leur diversi
193
faut doter l’Europe unie d’instruments de travail
qui
soient à l’échelle continentale. Il faut aussi former les jeunes homm
194
tinentale. Il faut aussi former les jeunes hommes
qui
deviendront les porteurs de l’idée fédérale, sans laquelle nos réform
195
appant de constater qu’il n’en existe pas un seul
qui
ait pour objet l’Europe comme unité. Les uns veulent embrasser le mon
196
même pour le Collège d’Europe, à Bruges, collège
qui
permettrait de former les « grands commis européens », dont les futur
197
Quant à la commission proposée tout à l’heure,
qui
s’occuperait de l’enseignement européen, deux mots seulement, mais im
198
ivités et ces institutions demanderont des fonds,
qui
aujourd’hui n’existent pas. Ils pourraient facilement être créés par
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culture européenne. Construire des engins de mort
qui
coûtent des milliards, quand on refuse de trouver les millions qui pe
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illiards, quand on refuse de trouver les millions
qui
permettraient de développer la recherche scientifique pour la paix et
201
ition, c’est de contribuer à l’union de nos pays,
qui
sera leur seul salut, par le moyen d’une renaissance de leur culture
202
ance de leur culture dans la liberté de l’esprit,
qui
est leur vraie force. Et notre objet ne sera pas non plus de dénoncer
203
t notre objet ne sera pas non plus de dénoncer ce
qui
se pratique ailleurs, car nous ne pouvons réformer que nous-mêmes. No
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rénovée par l’union dans la liberté, d’une Europe
qui
prend au sérieux sa vocation particulière dans le monde. Une Europe a
205
science au bonheur. Vocation tragique et féconde,
qui
nous apparaît plus clairement depuis que se dressent à l’Est comme à
206
ions plus jeunes, filles de la nôtre, dont l’une,
qui
nous est chère, cultive un idéal eudémonique, l’idéal d’un bonheur as
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Nous tenterons, sobrement, de trouver les moyens
qui
permettent le libre exercice de nos vocations tourmentées ; des moyen
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use. 6. Présidée par M. Salvador de Madariaga,
qui
était d’ailleurs président de la conférence de Lausanne (NDLR). 7. D
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général (NDLR). 8. Dans son remarquable rapport
qui
a servi de base aux travaux de la Commission de l’enseignement et de
210
nt lors de la Conférence européenne de la culture
qui
a eu lieu à Lausanne en décembre 1949. p. Nous avons rajouté le part
211
ù sort-il ? Je ne connais pas un seul fédéraliste
qui
puisse y reconnaître sa doctrine, ni son action, ni ses espoirs. Repr
212
Eh bien, il paraît qu’ils sont là !… » Je ne sais
qui
vous l’a dit, mais c’est une fausse nouvelle. Vous voyez la preuve qu
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les) ». Montrez-nous donc un seul de ces articles
qui
dise, ou laisse entendre, que le Conseil de l’Europe équivaut peu ou
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pe. Bien plus, montrez-nous une seule déclaration
qui
exprime la satisfaction des fédéralistes devant ce statut ; qui dise
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satisfaction des fédéralistes devant ce statut ;
qui
dise que c’était cela que nous voulions : je vous en montrerai trente
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a que nous voulions : je vous en montrerai trente
qui
disent le contraire. Le mieux que l’on puisse attendre de cet organis
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e par L’Humanité. Drôle d’évidence. (C’est l’OECE
qui
est née du plan Marshall.) 4° M. Spaak est un homme d’État qui agit p
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u plan Marshall.) 4° M. Spaak est un homme d’État
qui
agit plus que tout autre en faveur de l’union européenne, mais je ne
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ment embarrassante, vous choisissez Julien Benda,
qui
est à peu près aussi fédéraliste que vous êtes stalinien ou moi boudd
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de m’attribuer des sottises ? 7° Notre doctrine (
qui
veut l’union dans la diversité, formule suisse) étant à l’opposé de c
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rmule suisse) étant à l’opposé de celle de Benda (
qui
veut l’unification, formule jacobine) vous déclarez que la seconde n’
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. J’aime beaucoup votre défense des patries, mais
qui
les attaque ? L’État-nation d’abord, mais vous n’en parlez pas. Garry
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on a décidé d’appeler « fédéralistes » tous ceux,
qui
, un jour ou l’autre, ont parlé de l’Europe avec une vague idée qu’ell
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ée qu’elle ferait bien de s’unir. Il y a des gens
qui
appellent surréaliste tout écrit qu’ils estiment un peu obscur. Si mo
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ne pourra remplacer cette âme d’une civilisation
qui
avait su remplacer toutes les autres. Le secret de ses mesures vivant
226
ar les soins d’experts étrangers, ou d’une police
qui
a fait ses preuves ailleurs déjà. Mais elle aura perdu le ressort de
227
e son pouvoir transformateur du monde, ce pouvoir
qui
avait fait sa grandeur à partir d’un médiocre destin. Que servirait à
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les deux colosses russe et américain, l’Européen
qui
vient de perdre la guerre, fait actuellement ce qu’on peut appeler un
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te. Nous disposons surtout de ressources humaines
qui
n’ont pas leurs égales ailleurs : une main-d’œuvre spécialisée dont l
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noms sont des noms de l’Europe, et les très rares
qui
n’en sont pas ont appris leur métier de nos maîtres, dans nos écoles,
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leurs danses. ⁂ Finalement, que sont les empires
qui
prétendent partager le monde à nos dépens ? L’Amérique du Nord et la
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les degrés, la cellophane et la fermeture-éclair
qui
sont des inventions européennes ; et de l’autre côté, Marx et notre i
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emont pour son autorisation de publier ces lignes
qui
suscitèrent, nous en sommes certains, chez nos amis un intérêt très v
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a génération. (D’où quelque résistance aux poèmes
qui
suivirent. Un jeune amour veut son objet incomparable.) Beaucoup plus
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il marchait lentement, régulièrement, comme ceux
qui
vont très loin, ou qui pensent à de grands objets. Ce sont des hommes
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régulièrement, comme ceux qui vont très loin, ou
qui
pensent à de grands objets. Ce sont des hommes qui n’ont pas d’empres
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ui pensent à de grands objets. Ce sont des hommes
qui
n’ont pas d’empressement. Ou dans cette chambre d’angle, dont il parl
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la France, que tant de « partisans extravagants »
qui
tenaient bruyamment le devant de la scène… Mais ce n’est pas de l’hom
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udrais proposer trois remarques sur les relations
qui
se sont révélées entre le poète et l’âme lyrique du Nouveau Monde, da
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e terres en marche vers l’ouest », contre le vent
qui
souffle en est. De l’Atlantique au Pacifique, des Pères pèlerins aux
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fuyantes, et les cités entières sur leurs disques
qui
nous filaient entre les doigts — grands virements de comptes et gliss
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chants de violence heureuse, refus du désespoir (
qui
nourrit la plupart des poètes modernes5). Tout y respire à longs trai
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ant. Risquons à ce propos une hypothèse critique,
qui
permettrait de situer les grands poèmes du siècle. Si l’élément senti
244
s en croissance sur toutes pistes de ce monde, et
qui
prenaient source plus haute qu’en nos chants, en lieu d’insulte et de
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’en nos chants, en lieu d’insulte et de discorde
Qui
se donnaient licence par le monde — ô monde entier des choses — et qu
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nce par le monde — ô monde entier des choses — et
qui
vivaient aux crêtes du futur… Au chant des hautes narrations du large
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n charmante et déchirante d’une France désuète et
qui
naguère encore périssait « par excès de sagesse », d’une France vers
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insi que l’écrit Montesquieu — je ne sais plus de
qui
, mais il n’importe : « Nous n’avons pas d’auteur qui donne à l’âme de
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, mais il n’importe : « Nous n’avons pas d’auteur
qui
donne à l’âme de plus grands mouvements… qui nous remplisse plus de l
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teur qui donne à l’âme de plus grands mouvements…
qui
nous remplisse plus de la vapeur du dieu qui l’agite. » 4. « Averti
251
nts… qui nous remplisse plus de la vapeur du dieu
qui
l’agite. » 4. « Avertissement du Dieu ! Aversion du Dieu ! » ou « …