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tions, mais pourtant celles-ci n’existeraient pas
sans
celle-là. Je ne parlerai donc ici que de notre idée fédéraliste en so
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nt la vie de notre praxis politique — elle allait
sans
dire, jusqu’ici. La nécessité présente de l’affermir en face du défi
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istoire. C’est pourquoi la Suisse ne verra jamais
sans
une méfiance légitime certains « grands » prendre l’initiative d’une
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isse romande ou la Suisse italienne jouer un rôle
sans
proportion avec le chiffre de leurs habitants ou de leurs kilomètres
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ême dire que l’Utopie se définit comme un système
sans
avenir. C’est que la plupart des utopistes, en effet, font preuve de
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ent la création la plus typique du xixe siècle. (
Sans
horaires de tous genres, on ne pourrait imaginer le fonctionnement de
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erront persécutés et pourchassés avec une rigueur
sans
exemple dans notre passé : ils seront les criminels sociaux par excel
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matière. Ce sont ces réalités indescriptibles, et
sans
nom dans notre langage, que je désignais en débutant par le terme sym
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les fins de l’existence ; s’efforcer de rapporter
sans
cesse toutes les activités publiques et privées à une notion toujours
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liberté et justice… Dans cet équilibre tendu, et
sans
cesse menacé de rupture au profit de l’un ou l’autre de ses éléments,
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rdres, vingt autres couples combinés et permutés,
sans
parler de leur ménages à trois, et nul d’entre eux ne saurait vivre s
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ages à trois, et nul d’entre eux ne saurait vivre
sans
les autres, et nul d’entre eux ne peut prétendre à dominer. Quel pani
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« petit cap de l’Asie » à quoi se réduit l’Europe
sans
son génie. Ce n’est donc pas une idéologie qui fera l’Europe, puisque
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pe, puisque le problème est justement de la faire
sans
commencer par la dénaturer. Mais à défaut d’une idéologie, il existe
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urs milieux, mais je le rappelle. Et j’ajouterai,
sans
élever le ton, que nous sommes libres à tous égards dans nos rapports
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ée) la preuve a été faite que tout peut se passer
sans
la moindre difficulté apparente. Les élèves adventistes reçoivent dis
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e la liberté “tout court”. Autoriser une religion
sans
en permettre l’exercice, c’est, en fait, refuser cette liberté qu’on
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rdres, vingt autres couples combinés et permutés,
sans
parler de leurs ménages à trois, et nul d’entre eux ne saurait vivre
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ages à trois, et nul d’entre eux ne saurait vivre
sans
les autres, et nul d’entre eux ne peut prétendre à dominer. Quel pani
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« petit cap de l’Asie » à quoi se réduit l’Europe
sans
son génie. Ce n’est donc pas une idéologie qui fera l’Europe, puisque
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pe, puisque le problème est justement de la faire
sans
commencer par la dénaturer. Mais à défaut d’une idéologie, il existe
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ins pris de panique, ou d’états-majors d’ailleurs
sans
troupes ; vers on ne sait quelles déclarations sans rire de sécurité
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ns troupes ; vers on ne sait quelles déclarations
sans
rire de sécurité collective ; vers on ne sait quelle coalition sur le
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onnerait l’air de provoquer l’un des deux grands,
sans
créer pour autant la force nécessaire pour décourager l’agression… C’
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urs milieux, mais je le rappelle. Et j’ajouterai,
sans
élever le ton, que nous sommes libres à tous égards dans nos rapports
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sseport ! et nous vous donnerons notre nom — mais
sans
rien déchirer, bien entendu. Ce qu’il nous faut, disent-ils, ce sont
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s secrets mêmes de sa puissance ; on les retourne
sans
scrupules contre elle. Mais elle reste le palladium d’une civilisatio
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Là-dessus, tous les esprits s’accordent : il faut
sans
plus tarder fédérer nos nations, unir leurs forces dispersées, leur r
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, et que le Mouvement européen promeut, resteront
sans
force et sans vie, si elles ne sont pas soutenues par un élan profond
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uvement européen promeut, resteront sans force et
sans
vie, si elles ne sont pas soutenues par un élan profond, par un espoi
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uels ont une occasion magnifique de « s’engager »
sans
rien trahir de leur fonction. Dans le cadre d’un mouvement de militan
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l’union, et que cette union ne sera jamais réelle
sans
le concours actif de chacune d’elles. Aussi loin de souhaiter l’unifo
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ment d’un certain nombre de valeurs humaines qui,
sans
l’Europe, seraient perdues. Mais l’Europe à son tour serait perdue sa
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t perdues. Mais l’Europe à son tour serait perdue
sans
elles. Telle est l’interaction vitale de l’Europe et de la culture. E
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lieu, en octobre, à Lausanne. Ce qui me préoccupe
sans
relâche c’est une œuvre très importante qui a nom : l’Europe dont les
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lant pour restaurer le propre usage des mots-clés
sans
lesquels aucun pacte n’est possible. De plus, le Centre européen offr
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la matière et sur la vie. Cette puissance inouïe,
sans
précédent, l’Europe la devait à l’esprit, car physiquement elle ne fi
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Là-dessus, tous les esprits s’accordent : il faut
sans
plus tarder fédérer ses nations, unir leurs forces dispersées, leur r
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e et que le Mouvement européen promeut, resteront
sans
force et sans vie si elles ne sont pas soutenues par un élan profond,
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uvement européen promeut, resteront sans force et
sans
vie si elles ne sont pas soutenues par un élan profond, par un espoir
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le domaine culturel était celui où nous pouvions,
sans
compromettre en rien notre neutralité, jouer le rôle qu’on attend de
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à cette prise de conscience active de notre sort,
sans
laquelle les traités resteront du papier. Je voudrais formuler ici de
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ntir et développer l’exercice de la pensée libre,
sans
laquelle l’Europe n’est plus rien. On pourrait discuter sans fin sur
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le l’Europe n’est plus rien. On pourrait discuter
sans
fin sur le titre de cette Conférence. Les mots européen, culture, prê
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contraire exiger leur « élargissement » immédiat,
sans
condition. Le terme même « d’échanges culturels », avouons-le, est de
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qui deviendront les porteurs de l’idée fédérale,
sans
laquelle nos réformes techniques et matérielles resteront lettre mort
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d’attraction. Une Europe proclamant des principes
sans
les appliquer fermement, n’aurait bientôt plus le droit de parler. Pr
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jamais responsables. Il leur incombe de rappeler
sans
relâche aux gouvernants, comme aux législateurs sociaux et aux expert
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; des moyens de vivre, oui, mais selon notre foi,
sans
renier nos raisons de vivre. Sauvons l’Europe tragique, pour que nos
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Paulhan ! (avril 1950)r Cher ami, Ce n’est pas
sans
surprise que j’apprends, à vous lire dans Liberté de l’Esprit, que le
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et « imbécile ». Celui que vous critiquez est tel
sans
aucun doute. Mais d’où sort-il ? Je ne connais pas un seul fédéralist
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es ? Croyez-vous qu’il soit possible de l’exclure
sans
lui faire violence ? » Mais quand l’avons-nous exclue ? Vous démontre
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et unification, de vouloir effacer les diversités
sans
lesquelles aucune fédération n’est possible. » C’est la seule page de
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e l’État-nation, contre sa prétendue souveraineté
sans
limites. Pas une attaque contre le patriotisme et les patries. Or j’a
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Il est impossible de sauver l’Europe
sans
sauver sa culture (5 août 1950)s t Il est impossible de sauver l’E
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es mesures vivantes sera perdu. ⁂ Mais en retour,
sans
une culture active rendue à l’efficacité, l’Europe ne peut recouvrer
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me ? son destin et non plus sa liberté ? L’Europe
sans
sa culture, réduite à ce qu’elle est, ne serait plus qu’un cap de l’A
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re fonds, mais développés là-bas, sur table rase,
sans
mesure ni critique, méthodiquement, jusqu’à la monstruosité. Si bien
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Denis de, « Il est impossible de sauver l’Europe
sans
sauver sa culture », France indépendante, Paris, 5 août 1950, p. 1-2.
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dans Neiges, « hôte précaire de l’instant, homme
sans
preuve ni témoin », il nous donnait un haut exemple du bon usage de l
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donnait un haut exemple du bon usage de l’exil :
sans
plainte, au cœur du grand litige ; aussi actif dans la réceptivité qu
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e » et de peuples lus « par nations » ; d’une âme
sans
nom — l’inconscient d’une époque — dont le poète déchiffre les messag