1
mesure ils pourraient être utilisés ou reproduits
sur
une plus vaste échelle. La question de nos dimensions dans l’espace e
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histoire nationale ; que celle-ci ne s’étend que
sur
le dernier tiers de l’ère chrétienne, laquelle n’est à son tour que l
3
ème de la durée généralement admise de l’humanité
sur
la planète. D’où il résulte que notre expérience fédérale ne représen
4
rnement mondial, l’objection immédiate qui surgit
sur
les lèvres des étrangers est la suivante : « Tout cela est bel et bon
5
l’une après l’autre. On ne saurait trop insister
sur
le double mouvement, sur l’interaction, sur la dialectique ou sur la
6
ne saurait trop insister sur le double mouvement,
sur
l’interaction, sur la dialectique ou sur la bipolarité, comme on voud
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ister sur le double mouvement, sur l’interaction,
sur
la dialectique ou sur la bipolarité, comme on voudra, qui est le batt
8
uvement, sur l’interaction, sur la dialectique ou
sur
la bipolarité, comme on voudra, qui est le battement du cœur de ce sy
9
kilomètres carrés. 4. Enfin le fédéralisme repose
sur
l’amour de la complexité, par contraste avec le simplisme brutal qui
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attachent. Certes, il est plus facile de décréter
sur
table rase, de simplifier les réalités d’un trait de plume, de tirer
11
Essai
sur
l’avenir (1948)a 1. Parabole des fées Tout cela est très
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de moindre résistance à ses désirs, et la ramener
sur
les obstacles qu’on pressent à gauche et à droite. (C’est le vrai moy
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de la passionner.) Mimer enfin, par anticipation
sur
l’issue de nos efforts présents, les conduites qui pourront résulter
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ans la matière mais dans l’homme. Notre existence
sur
la planète n’est plus menacée par les éléments, mais par nos machines
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crues, déplacements libres et presque instantanés
sur
toute l’étendue de la planète. Pour la première fois dans l’histoire
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des sollicitations, empêchant toute concentration
sur
un point choisi par quelque nécessité interne, en vue d’une création,
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stiges populaires, exerçant une autorité analogue
sur
l’orientation de la recherche organisée, et définissant de facto les
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es. 1. Cette page est empruntée à mes Lettres
sur
la bombe atomique , 1946. 2. Ceci est vrai aussi de théoriciens révo
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tudy of History. a. Rougemont Denis de, « Essai
sur
l’avenir », Pro regno pro sanctuario, Nijkerk, G. F. Callenbach, 1948
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La crise actuelle nous force à nous interroger
sur
la valeur même de l’Europe, dans le monde, et pour chacun de nous. Qu
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rie, nous sentons bien que les menaces qui pèsent
sur
nous mettent en cause une notion de l’homme, un mode de vie, un idéal
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penser que s’ils continuent à se déclarer la paix
sur
ce ton-là, cela finira par des coups. Une seule puissance pourrait le
23
ais nous nous occupons de la paix. On nous répète
sur
le mode solennel que l’Europe c’est Pascal et Goethe, c’est Dante et
24
u’il faut absolument comprendre, et même sentir :
sur
tous les plans, qui dit fédéralisme dit toujours à la fois deux chose
25
ligions, et avec toutes les classes. Ce n’est pas
sur
ce plan que sont nos adversaires. Il y a ceux qui nous disent : Nous
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e comme en France, et tout récemment des Lettres
sur
la bombe atomique , vient de faire, en tant que membre du Comité cent
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très petit nombre, qu’ils ont tort de s’obstiner
sur
une question de numéros attribués aux jours de la semaine, et qu’enfi
28
re unique que pour être quotidiennement perpétrée
sur
des millions, et il est curieux que les bonnes gens qui parleraient v
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point du jugement de vérité que l’on peut porter
sur
l’une ou l’autre de ces convictions, car si les deux points de vue n’
30
es totalitaires. Les pays dont le régime se fonde
sur
le respect déclaré des libertés fondamentales, ont un intérêt évident
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al à respecter minutieusement ces libertés. Céder
sur
une question de principe, sous prétexte qu’elle n’intéresse qu’une mi
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ne minorité microscopique, c’est en réalité céder
sur
le seul point où les démocraties libérales se distinguent essentielle
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i de nos adventistes. Les lois fiscales, les lois
sur
les loyers et les « surfaces corrigées » s’ingénient au-delà du bon s
34
. Je ne partage pas la conviction des adventistes
sur
le Sabbat, mais je sais que toute restriction à la liberté d’un seul
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entier ? Pourquoi nous arrêter dans notre élan ?
Sur
cet élan des masses rassemblées au Vél’ d’Hiv’ pour le gouvernement m
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lées au Vél’ d’Hiv’ pour le gouvernement mondial,
sur
ce grand élan pour la paix, nous avons ici nos idées. Cette idée en p
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penser que s’ils continuent à se déclarer la paix
sur
ce ton-là, cela finira par des coups. Une seule puissance pourrait le
38
ais nous nous occupons de la paix. On nous répète
sur
le mode solennel que l’Europe c’est Pascal et Goethe, c’est Dante et
39
u’il faut absolument comprendre, et même sentir :
sur
tous les plans, qui dit fédéralisme dit toujours à la fois deux chose
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ligions, et avec toutes les classes. Ce n’est pas
sur
ce plan que sont nos adversaires. Mais en préconisant le fédéralisme
41
t-nation, cause et produit de toutes nos guerres.
Sur
ce point-là, nous serons à notre tour irréductibles. Nous ne prétendo
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ité collective ; vers on ne sait quelle coalition
sur
le papier qui se donnerait l’air de provoquer l’un des deux grands, s
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tez avec un ours en laisse pour ameuter le peuple
sur
les places. Faites des gestes ! Déchirez votre passeport ! et nous vo
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ins d’un sixième de sa population — ait pu régner
sur
toute la terre, tant par ses armes et ses lois que par l’attrait univ
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ar l’attrait universel qu’exerçaient ses pouvoirs
sur
les choses et la vie ? Les causes de cette puissance, naguère mondial
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créer des pouvoirs européens, capables de traiter
sur
pied d’égalité avec les empires neufs de l’Est et de l’Ouest. Rien d’
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ramme tient en trois rubriques : a) Documentation
sur
tous les efforts entrepris dans les divers pays d’Europe en faveur de
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és « culturelles » de tous ordres, qui se placent
sur
un plan européen. Deux exemples entre vingt : le Bureau d’études de G
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ont deux séries de conclusions : les unes portant
sur
ce qui existe dans l’état de division dont nous souffrons, les autres
50
’état de division dont nous souffrons, les autres
sur
ce qui peut naître dans une Europe débarrassée de ses frontières état
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préparer ? Je mets la dernière main à un ouvrage
sur
la Suisse qui fera partie d’une série de 16 volumes édités par l’Unes
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iment de l’unité européenne ; d’agir dans ce sens
sur
l’opinion, la presse, le film et la radio, par voie d’informations et
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ient l’attrait de ses techniques, de ses pouvoirs
sur
la matière et sur la vie. Cette puissance inouïe, sans précédent, l’E
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ses techniques, de ses pouvoirs sur la matière et
sur
la vie. Cette puissance inouïe, sans précédent, l’Europe la devait à
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civique, déjà fortement compromise. Cette Europe
sur
la défensive, comment allons-nous la sauver ? Là-dessus, tous les esp
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créer des pouvoirs européens capables de traiter
sur
pied d’égalité avec les empires neufs de l’Est et de l’Ouest. Rien d’
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à Genève depuis trois mois. Je ne m’étendrai pas
sur
les aspects techniques de son travail (documentation européenne ; coo
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Autorité européenne. On pourra discuter plus tard
sur
la paternité réelle de maints projets revendiqués par les fédéraliste
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deux attitudes. M. Philip a des pages excellentes
sur
le « compromis » nécessaire, dans le domaine économique, entre les di
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peur d’une guerre que d’autres viendraient faire
sur
notre sol, et sur le corps de nos enfants ; c’est l’angoisse de deven
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que d’autres viendraient faire sur notre sol, et
sur
le corps de nos enfants ; c’est l’angoisse de devenir les objets d’un
62
pe n’est plus rien. On pourrait discuter sans fin
sur
le titre de cette Conférence. Les mots européen, culture, prêtent à d
63
xistence, d’augmenter le pouvoir de l’homme, tant
sur
lui-même que sur les choses. Culture peut signifier, enfin, l’ensembl
64
nter le pouvoir de l’homme, tant sur lui-même que
sur
les choses. Culture peut signifier, enfin, l’ensemble des procédés de
65
n juge l’arbre à ses fruits, on jugera la culture
sur
sa récolte. Deux mots sur ceux qui ne sont pas venus ici. Quand Dieu
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s, on jugera la culture sur sa récolte. Deux mots
sur
ceux qui ne sont pas venus ici. Quand Dieu veut perdre une société, i
67
n sociale », ils auront enfin le temps de méditer
sur
les raisons urgentes qui motivaient un rassemblement comme le nôtre.
68
ouvement européen a reçu d’abord un questionnaire
sur
l’état des problèmes concrets de la culture dans son pays. Dix-sept g
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ntrer l’effort. Puis, des études plus détaillées,
sur
des projets concrets, nous ont été remises. Enfin, le Bureau d’études
70
de Genève a fourni plusieurs notes et documents.
Sur
la base d’une quinzaine de rapports nationaux, d’une trentaine de rap
71
ers bons élèves ; et quelques phrases bien plates
sur
l’indispensable solidarité de nos nations. Une hypocrisie ennuyeuse.
72
Compagnie européenne des wagons-lits, au chapitre
sur
les passeports : « Le passeport n’est exigé que pour la Russie. Pour
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n’existe aucune institution capable de renseigner
sur
l’Europe en général, sur sa situation présente, sur l’état de ses for
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on capable de renseigner sur l’Europe en général,
sur
sa situation présente, sur l’état de ses forces et de ses faiblesses,
75
r l’Europe en général, sur sa situation présente,
sur
l’état de ses forces et de ses faiblesses, sur ses possibilités et se
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e, sur l’état de ses forces et de ses faiblesses,
sur
ses possibilités et ses lacunes. Que le besoin d’une telle institutio
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nce, l’abondance et la qualité des rapports reçus
sur
les questions d’éducation, ont montré à quel point ce souci est génér
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mement vif et net ». L’effet de choc que produira
sur
l’opinion publique l’institution rapide d’un enseignement européen co
79
» synthétique, valable pour nous seuls et fermée
sur
elle-même : ce serait trahir le génie de l’Europe, nous couper de ses
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pte à Strasbourg qu’une trentaine de fédéralistes
sur
cent-un députés.) 3° La Grèce fait partie du Conseil de l’Europe, dep
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e ce gros livre où vous aviez la chance de tomber
sur
un point de la doctrine fédéraliste. Que ne l’avez-vous citée, au lie
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Pour en finir, je vous envoie ma petite brochure
sur
L’Attitude fédéraliste . Vous y trouverez beaucoup d’attaques contre
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nité signifiait sa défaite, non point sa conquête
sur
elle-même ? son destin et non plus sa liberté ? L’Europe sans sa cult
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s emprunts à notre fonds, mais développés là-bas,
sur
table rase, sans mesure ni critique, méthodiquement, jusqu’à la monst
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lentendu ! Ne nous laissons jamais aller à placer
sur
le même plan l’Amérique et la Russie. Deux constatations très simples
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s de parler. Je voudrais proposer trois remarques
sur
les relations qui se sont révélées entre le poète et l’âme lyrique du
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s, et les plaines fuyantes, et les cités entières
sur
leurs disques qui nous filaient entre les doigts — grands virements d
88
igts — grands virements de comptes et glissements
sur
l’aile. L’apposition me semble offrir ici l’équivalent en mots d’un
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uête, les énumérations lyriques, et l’édification
sur
table rase des lois d’une cité émergeant de son rêve. C’étaient de t
90
. C’étaient de très grandes forces en croissance
sur
toutes pistes de ce monde, et qui prenaient source plus haute qu’en n
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la France. Nous reviendrons, un soir d’Automne,
sur
les derniers roulements d’orage… Demain, ce continent largué… S’ensu
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un soir d’automne, avec le souffle du grand vent,
sur
la route et la terre des hommes, prêts à rendre nos comptes « d’homme