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éral mourra, certes, lui aussi, ainsi que meurent
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les États. Mais peut-être ne mourra-t-il que dans sa réalisation à un
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te en vue de leur renforcement mutuel : « Un pour
tous
» mais aussi « Tous pour un ». Dans ce sens, il nous sera permis de d
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nforcement mutuel : « Un pour tous » mais aussi «
Tous
pour un ». Dans ce sens, il nous sera permis de dire que la politique
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atique et généralisée, pour toutes les classes et
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les peuples est cependant freinée par diverses passions que notre eff
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multiplient. Dans des communautés illuministes de
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ordres, on expérimente des morales nouvelles et des formes nouvelles
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a plus typique du xixe siècle. (Sans horaires de
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genres, on ne pourrait imaginer le fonctionnement des grandes usines,
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sorte négatif, et par là même plus redoutable que
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ceux que la Nature ou nos passions nous imposaient, l’humanité ne pou
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celle-ci sera sans doute initiée par une élite en
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points comparable à celle de nos savants actuels, dotée des mêmes pre
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une infinité d’écoles et de génies individuels :
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, ils ont contribué à faire l’Europe et à modeler l’idée européenne de
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ti ou idéologie), soit qu’il prétende l’imposer à
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d’une manière uniforme, donc tyrannique. Diversité et division des
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s plus que l’Amérique, et autant que la Russie et
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ses satellites réunis. Si ces 300 millions d’habitants faisaient bloc
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s amis italiens Silone et Carlo Levi. C’est aussi
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ceux qui n’ont jamais été les héros d’aucun roman, et qui ne savent p
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e en commun, dans la charité générale. C’est avec
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ces hommes — et pour eux tous, même malgré eux — qu’il nous faut fair
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énérale. C’est avec tous ces hommes — et pour eux
tous
, même malgré eux — qu’il nous faut faire l’Europe. Mais quelle Europ
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erté et engagement, et vingt autres tensions dans
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les ordres, vingt autres couples combinés et permutés, sans parler de
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À supposer qu’on y parvienne enfin, en combinant
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les moyens connus de simplification du genre humain, du penthotal au
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faut absolument comprendre, et même sentir : sur
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les plans, qui dit fédéralisme dit toujours à la fois deux choses, pe
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é, ou encore : risque et assurance. Partout, dans
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les plans, la formule est la même. Qu’il s’agisse de contrats privés
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re l’Europe avec tout le monde, c’est-à-dire avec
tous
les partis qui l’acceptent, avec toutes les nations qui ont la libert
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rai, sans élever le ton, que nous sommes libres à
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égards dans nos rapports avec Churchill, mais qu’ils ne le sont peut-
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à la prison selon les cas et les pays. On imagine
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les conflits qui peuvent surgir entre une croyance aussi intransigean
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s dissociés, l’on aboutirait fatalement à refuser
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les droits à toutes les religions moins une — celle que l’on suit. En
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tes : on dira qu’il est trop compliqué de prévoir
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les cas possibles, ou qu’il est dangereux de créer des précédents don
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la liberté d’un seul groupe menace la liberté de
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les autres — et donc aussi du mien. Chacune de nos religions, ne l’ou
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s plus que l’Amérique, et autant que la Russie et
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ses satellites réunis. Si ces 300 millions d’habitants faisaient bloc
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s amis italiens Silone et Carlo Levi. C’est aussi
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ceux qui n’ont jamais été les héros d’aucun roman, et qui ne savent p
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e en commun, dans la charité générale… C’est avec
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ces hommes — et pour eux tous, même malgré eux — qu’il nous faire l’E
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énérale… C’est avec tous ces hommes — et pour eux
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, même malgré eux — qu’il nous faire l’Europe. Mais alors des malins v
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urope. Mais alors des malins viennent nous dire :
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ces gens, qu’ont-ils de commun entre eux ? Quelle unité voyez-vous da
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yez-vous dans tout cela ? Eh bien, c’est simple :
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ces gens partagent le même sort, le sort de l’Europe, c’est-à-dire qu
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c’est-à-dire que si l’on ne fait rien, ils seront
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les uns après les autres annexés, colonisés, atomisés, etc. Et puis —
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omisés, etc. Et puis — c’est encore plus simple —
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ces gens ont en commun le dégoût et la peur immense de la guerre, et
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and on veut les unir, qu’on découvre à quel point
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les Européens résistent dans leurs différences, et peut-être consiste
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erté et engagement, et vingt autres tensions dans
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les ordres, vingt autres couples combinés et permutés, sans parler de
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À supposer qu’on y parvienne enfin, en combinant
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les moyens connus de simplification du genre humain, du penthotal au
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faut absolument comprendre, et même sentir : sur
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les plans, qui dit fédéralisme dit toujours à la fois deux choses, pe
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é, ou encore : risque et assurance. Partout, dans
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les plans, la formule est la même. Qu’il s’agisse de contrats privés
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re l’Europe avec tout le monde, c’est-à-dire avec
tous
les partis qui l’acceptent, avec toutes les nations qui ont la libert
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adversaires. Mais en préconisant le fédéralisme à
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les étages de la société, dans la commune et l’entreprise d’abord, pu
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que Nietzsche appelait un jour « le plus froid de
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les monstres froids » — l’État-nation, cause et produit de toutes nos
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en entendu, nous vous rejoindrons, nous en serons
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… » Il y a ceux qui nous applaudissent, comme ces soldats de je ne sai
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rai, sans élever le ton, que nous sommes libres à
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égards dans nos rapports avec Churchill, mais qu’ils ne le sont peut-
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btile, et peut-être plus effective, en imposant à
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les continents un certain angle de vision de la destinée, une notion
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is elle reste le palladium d’une civilisation que
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rêvent d’imiter. Dire que l’Europe est menacée — et l’on sait à quel
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ble, comment allons-nous la défendre ? Là-dessus,
tous
les esprits s’accordent : il faut sans plus tarder fédérer nos nation
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ues par un élan profond, par un espoir nouveau de
tous
nos peuples. Cet élan de l’opinion et cet espoir des masses, ce n’est
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e tient en trois rubriques : a) Documentation sur
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les efforts entrepris dans les divers pays d’Europe en faveur de l’un
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b) Coordination des activités « culturelles » de
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ordres, qui se placent sur un plan européen. Deux exemples entre ving
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tes. Elle avait inventé les armes et les lois, et
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les peuples subissaient l’attrait de ses techniques, de ses pouvoirs
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nsive, comment allons-nous la sauver ? Là-dessus,
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les esprits s’accordent : il faut sans plus tarder fédérer ses nation
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ues par un élan profond, par un espoir nouveau de
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nos peuples. Cet élan de l’opinion, et cet espoir des masses, ce n’es
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opéenne ; coordination des efforts entrepris dans
tous
nos pays, et qui souvent s’ignorent ; action de propagande par la pre
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ntre l’union des peuples de l’Europe. Nous sommes
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de bonne volonté… Mais certains souhaitent l’union, bien sûr, et comm
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l’on ne peut renverser les destins qu’en y allant
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ensemble, et toutes affaires cessantes. Pour être juste, il faut reco
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vail, dans toute l’étendue de l’Europe. Supprimer
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ces droits de douane ou de visas, dont le bénéfice est dérisoire pour
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à la solution, voilà le remède pratique à presque
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les maux que vous allez recenser. II. Les institutions À la sup
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’est exigé que pour la Russie. Pour l’entrée dans
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les autres pays, la carte de visite suffit » ! Mais cette liberté des
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tile, si l’on a décidé d’appeler « fédéralistes »
tous
ceux, qui, un jour ou l’autre, ont parlé de l’Europe avec une vague i
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ttérature, poésie, théâtre et sculpture : presque
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leurs grands noms sont des noms de l’Europe, et les très rares qui n’
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s les gratte-ciel, le système de Taylor-Bedault à
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les degrés, la cellophane et la fermeture-éclair qui sont des inventi
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’Amérique et nous, qu’y a-t-il de commun ? Il y a
tous
les principes fondamentaux de notre civilisation ; il y a l’exercice