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sur la dialectique ou sur la bipolarité, comme on
voudra
, qui est le battement du cœur de ce système. Car le fédéralisme ne co
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rt à rien et ne mène à rien… pour le moment. Mais
veuillez
supposer maintenant que dans quelques lustres, les hommes cessent de
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e des questions métaphysiques que notre hâte même
voulait
et croyait fuir. Nous ne pensons encore qu’à gagner du temps. Mais qu
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’humanité tout entière sortirait vaincue. Si nous
voulons
sauver la paix, ou plutôt faire la paix, il nous faut d’abord faire l
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odernes d’États ou de constitutions. Certes, nous
voulons
faire l’Europe avec tout le monde, c’est-à-dire avec tous les partis
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rochent certaines de nos alliances tactiques. Ils
veulent
bien faire l’Europe, ils veulent bien faire la paix, mais à une condi
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s tactiques. Ils veulent bien faire l’Europe, ils
veulent
bien faire la paix, mais à une condition : c’est que M. Churchill n’e
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rapports avec certain parti totalitaire. Si vous
voulez
la paix, vous devez vouloir ses moyens : l’Europe unie est le plus sû
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i totalitaire. Si vous voulez la paix, vous devez
vouloir
ses moyens : l’Europe unie est le plus sûr ; si vous voulez l’Europe,
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moyens : l’Europe unie est le plus sûr ; si vous
voulez
l’Europe, vous devez vouloir le fédéralisme, si vous voulez demeurer
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le plus sûr ; si vous voulez l’Europe, vous devez
vouloir
le fédéralisme, si vous voulez demeurer libres, enfin, c’est aujourd’
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urope, vous devez vouloir le fédéralisme, si vous
voulez
demeurer libres, enfin, c’est aujourd’hui qu’il faut en courir l’aven
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e et des règlements aussi sévères, pour peu qu’on
veuille
se servir de ceux-ci contre celle-là. Je viens d’examiner une vingtai
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lui montrer un point d’application. (Or, quand on
veut
engager un élan émotif dans la réalité, on a toujours l’air de freine
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dence, vers une seule et unique solution. Si nous
voulons
sauver chacun de nos pays, il nous faut unir ces pays. Si nous voulon
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de nos pays, il nous faut unir ces pays. Si nous
voulons
sauver la paix, ou plutôt faire la paix, il nous faut d’abord faire l
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e dégoût et la peur immense de la guerre, et nous
voulons
pour eux et avec eux faire la paix. Voilà la seule question sérieuse,
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e question sérieuse, la seule difficulté que nous
voulons
bien que l’on « soulève » pour la vaincre. ⁂ J’en reviens à la méthod
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ration européenne. Car c’est précisément quand on
veut
les unir, qu’on découvre à quel point tous les Européens résistent da
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nous assigne une pareille attitude. Certes, nous
voulons
faire l’Europe avec tout le monde, c’est-à-dire avec tous les partis
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administrations largement autonomes. Ce que nous
voulons
supprimer, c’est l’étatisation de la nation elle-même ; c’est la conf
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de Parlement européen. Cette assemblée, que nous
voulons
élue à la fois par les parlements et par les forces vives de chaque p
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l’opinion européenne. ⁂ Il est une phrase que je
voudrais
bien ne plus entendre, pour l’avoir lue dans une centaine de comptes
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rochent certaines de nos alliances tactiques. Ils
veulent
bien faire l’Europe, ils veulent bien faire la paix, mais à une condi
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s tactiques. Ils veulent bien faire l’Europe, ils
veulent
bien faire la paix, mais à une condition : c’est que M. Churchill n’e
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nce, et avec elle les chances de la paix. Si nous
voulons
la paix, nous devons vouloir ses moyens : l’Europe unie est le plus s
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de la paix. Si nous voulons la paix, nous devons
vouloir
ses moyens : l’Europe unie est le plus sûr ; si nous voulons l’Europe
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moyens : l’Europe unie est le plus sûr ; si nous
voulons
l’Europe, nous devons vouloir le fédéralisme ; si nous voulons demeur
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plus sûr ; si nous voulons l’Europe, nous devons
vouloir
le fédéralisme ; si nous voulons demeurer libres, c’est aujourd’hui q
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ope, nous devons vouloir le fédéralisme ; si nous
voulons
demeurer libres, c’est aujourd’hui qu’il faut en courir l’aventure. I
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tion que d’accepter nos divisions présentes, nous
voulons
concerter nos vocations pour la défense et pour l’épanouissement d’un
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scient et agissant. Telle est la tâche vitale que
voudrait
assumer le Centre européen de la culture, qui doit s’ouvrir en Suisse
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n d’équipes de travail internationales, etc.). Je
voudrais
simplement définir l’esprit qui l’inspire et le guide. Il ne s’agit n
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liberté, de la justice, ou du progrès. Mais nous
voulons
d’une part offrir aux forces culturelles de toute l’Europe les moyens
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sans laquelle les traités resteront du papier. Je
voudrais
formuler ici deux remarques, entre toutes celles que ne manquera pas
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n, bien sûr, et comment donc, tandis que d’autres
veulent
ses conditions. Certains préfèrent s’en tenir au possible — et presqu
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ien ne leur paraît possible — tandis que d’autres
veulent
le nécessaire. Certains déplorent nos divisions, tandis que d’autres
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ains déplorent nos divisions, tandis que d’autres
veulent
abolir la cause du mal, qui est la souveraineté nationale. Ces autres
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aineté nationale. Ces autres qui savent ce qu’ils
veulent
, qui disent clairement leur fin et qui exigent ses moyens, je les app
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ts sur ceux qui ne sont pas venus ici. Quand Dieu
veut
perdre une société, il ne commence pas toujours par la rendre folle,
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de la conférence. Il en introduit les sujets. Il
veut
servir d’exposé des motifs à la série de résolutions pratiques qui se
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mot, ont l’âme naturellement officielle. Si l’on
veut
que les échanges redeviennent ce qu’ils ont toujours été dans les pér
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effort positif. Il serait insuffisant et vain de
vouloir
revenir simplement à la condition libérale qui était celle de l’espri
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qui ait pour objet l’Europe comme unité. Les uns
veulent
embrasser le monde entier, tandis que les autres se limitent à une na
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hommes. Et maintenant, pour quelles fins réelles
voulons
-nous ces moyens de culture, et cette éducation d’une conscience commu
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ux grandes nations de l’Est et de l’Ouest ; ni de
vouloir
une « culture européenne » synthétique, valable pour nous seuls et fe
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’ai « annoncé la fin du désespoir » ; que si l’on
veut
savoir ce que pensent les fédéralistes, c’est Guéhenno, c’est Jaspers
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qu’il serait vain d’espérer l’inclure. Que diable
voulez
-vous donc que nous en fassions ? (On m’assure que cela dépend aussi d
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nt ce statut ; qui dise que c’était cela que nous
voulions
: je vous en montrerai trente qui disent le contraire. Le mieux que l
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l ait jamais passé pour un « doctrinaire », et je
voudrais
bien qu’il se déclare « fédéraliste »… 5° Ai-je vraiment, à mon insu,
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che à Benda de confondre union et unification, de
vouloir
effacer les diversités sans lesquelles aucune fédération n’est possib
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m’attribuer des sottises ? 7° Notre doctrine (qui
veut
l’union dans la diversité, formule suisse) étant à l’opposé de celle
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e suisse) étant à l’opposé de celle de Benda (qui
veut
l’unification, formule jacobine) vous déclarez que la seconde n’est q
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sistance aux poèmes qui suivirent. Un jeune amour
veut
son objet incomparable.) Beaucoup plus tard, j’ai rencontré l’auteur
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’est pas de l’homme qu’il est temps de parler. Je
voudrais
proposer trois remarques sur les relations qui se sont révélées entre
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n s’ouvre « au monde entier des choses », l’autre
voudrait
s’en effacer ; l’un chante la maîtrise en plein midi, l’autre guette
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ure présence aux crépuscules spirituels ; l’un se
veut
prince, et l’autre moine-mendiant. Risquons à ce propos une hypothèse