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financé par les fonds du parti, c’est-à-dire de l’
État
, lorsque Staline déclenche ses campagnes culturelles, soyez bien cert
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C’est uniquement parce que l’on veut unir les 25
États
souverains qui se divisent le continent. Mais nous venons de montrer
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s déjà morte : — Là où l’homme veut être total, l’
État
ne sera jamais totalitaire. c. Rougemont Denis de, « Défense de no
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les désarmerait en harmonisant non plus de petits
États
que divisent quelques collines, mais des continents que les océans sé
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rent prétexte des intérêts à court terme de leurs
États
, mais ils oublient qu’ils forment un seul corps, et qu’il est fou d’e
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l’Europe, oui, mais comme Hitler : il voulait un
État
européen et non l’Europe réelle. Il voulait nommer des préfets… L’éta
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sons. C’est avec la poussière des individus que l’
État
fait son ciment. Les Grecs ont inventé l’individu mais le christianis
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et un budget commun. Ils prévoient aussi qu’aucun
État
membre ne recrutera plus de forces armées nationales pour son propre
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x (représentant le point de vue de chacun des six
États
considérés comme égaux), un Commissariat de 9 membres, sorte de minis
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t telle (majorité des deux tiers ou unanimité des
États
, selon les cas) que l’on ne saurait imaginer d’autre emploi de l’armé
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d’agression qualifiée contre un ou plusieurs des
États
membres. Par sa structure interne autant que par la nature des pouvoi
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vu par les articles 10 et suivants, autorisant un
État
membre à détacher de son contingent les forces nécessaires à la défen
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prudente et respectueuse des droits de chacun des
États
membres, suffira pour notre défense. Je me pose moi-même la question.
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s d’un parti ; et ce parti agit par le moyen de l’
État
. À l’intérieur du pays, la première tâche de l’État sera d’écraser le
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at. À l’intérieur du pays, la première tâche de l’
État
sera d’écraser les opposants, car la nation est religion et les relig
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st religion et les religions ne transigent pas. L’
État
se voit donc contraint de renforcer la police, de centraliser tous le
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nne ne diffère, il deviendrait mon juge ! pense l’
État
idéologique, né d’une révolution sanglante, et qui se sait illégitime
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ur, l’idée de nation devient entre les mains de l’
État
un instrument d’oppression et de guerre civile larvée, à l’extérieur
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dira Hegel. Ensuite, parce que la collusion de l’
État
centralisé et de la nation missionnaire produit comme résultante fata
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besoin. De plus, à la faveur de ces guerres que l’
État
présente toujours comme une « défense de nos foyers », l’instinct pat
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ientôt il se voit réquisitionné et mobilisé par l’
État
: nous assistons à la première en date de toutes les « nationalisatio
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que aucune de ces mesures d’urgence, prises par l’
État
, qu’on ait vue rapportée une fois la paix revenue. Ainsi, le mécanism
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? L’idéal primitif de la nation, confisqué par l’
État
français, lui-même confisqué par un Corse — patriote humilié et récem
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oncept de l’esprit ». Pour la Prusse, l’idée de l’
État
définie par Hegel et Fichte. Pour l’Angleterre, la maîtrise des mers.
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Le droit divin se traduit donc par le droit de l’
État
le plus fort. Celui-ci ne connaît plus d’autres obligations que les c
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ue la CED prétendait limiter la souveraineté de l’
État
dans le domaine militaire. À ses yeux donc, une France non absolument
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nation dans le dessein d’asservir les esprits à l’
État
. La souveraineté absolue n’existe pas, et cependant la France existe
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défini la souveraineté comme « la faculté pour un
État
d’agir à sa guise, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur, dans les limi
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cable à chaque domaine ». Or il n’est pas un seul
État
européen qui, de nos jours, ait conservé la faculté d’agir à sa guise
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e, c’est la confusion établie entre « Patrie », «
État
», « Nation » et « Langue ». La Patrie, pour le fédéraliste, est une
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er des peuples à une nation, des territoires à un
État
, mais on ne peut rien annexer à une Patrie. Ensuite, l’État est une s
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on ne peut rien annexer à une Patrie. Ensuite, l’
État
est une structure administrative et politique, artificielle par défin
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urelles. Il suffit de constater que la forme de l’
État
est à peu près la même de nos jours dans les patries et les nations l
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et les nations les plus diverses. D’autre part, l’
État
n’entretient avec la nation que les rapports d’usurpation et de confi
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phiquement ni à la Patrie, ni à la Nation, ni à l’
État
. Ces évidences accablantes n’empêchent pas le nationaliste moyen de r
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ationaliste moyen de revendiquer l’annexion à son
État
, au nom de son propre sentiment patriotique, de peuples qui ont l’hon
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d’une majorité dans les frontières actuelles de l’
État
en question. La confusion Patrie-État-nation-Langue, résultat d’une i
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essif que représente l’État-nation. Nulle part, l’
État
ne trahit mieux que dans ce domaine son mépris foncier des hommes. Ca
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être des hommes soit sacrifié à la puissance de l’
État
, et leurs libertés concrètes à sa liberté abstraite, qu’il nomme indé
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dépit de son nom, a pareillement abdiqué devant l’
État
.) Au « Buy british ! » répond le « Pensez français ! » (ou pensez all
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r par la langue à une communauté plus vaste que l’
État
dont on est le citoyen ; pouvoir au surplus s’affilier à une telle éc
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cantons qui étaient encore, au début de 1848, des
États
parfaitement souverains. Tout le monde admettait, à ce moment, que le
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s plans et projets « culturels » élaborés par les
États
, par l’Unesco, et même par Strasbourg : il s’agit, nous dit-on, « d’o
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le n’a jamais coïncidé avec les frontières de nos
États
actuels, pour l’excellente raison qu’elle existait bien avant eux. El
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r les mythes nationalistes, c’est reconnaître aux
États
le droit d’élever ou d’abaisser des obstacles arbitraires à la circul
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vie culturelle de l’Europe et à ses produits. Les
États
— et demain le Pouvoir fédéral européen — n’ont qu’un moyen d’aider l
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méridional que double un lac immense. Vingt-cinq
États
distincts sans nulle frontière visible, deux confessions majeures et
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iques contraints par les dimensions mêmes de leur
État
au classicisme véritable, celui qui exprime le tout en disant le moin
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monde ont une fin — la fatale faiblesse de notre
État
: cette habitude de nous sentir “en règle”, et donc de nous croire pr
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à cette date, la Suisse n’était qu’une alliance d’
États
souverains. Pendant des siècles, leur lien légal avait consisté dans
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mait à leurs volontés »27. La division des petits
États
, leur impuissance à adopter en temps utile une politique commune expl
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it aux Suisses en 1802 : « La Nature a fait votre
État
fédératif. Vouloir la vaincre ne peut pas être d’un homme sage. » Ent
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e sage. » Entre les deux extrêmes de l’alliance d’
États
souverains sans pouvoir central et de la totale unification, la Suiss
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raineté nationale n’est exercée en fait que par l’
État
. M. van Kieffens l’a définie comme « la faculté pour un État d’agir à
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n Kieffens l’a définie comme « la faculté pour un
État
d’agir à sa guise, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur, dans les limi
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ble à chaque domaine ». Or, on ne voit plus aucun
État
européen qui ait conservé la faculté d’agir à sa guise à l’extérieur,