1 1951, Articles divers (1951-1956). Faire la propagande de la liberté, c’est sauver notre culture (décembre 1950-janvier 1951)
1 financé par les fonds du parti, c’est-à-dire de l’ État , lorsque Staline déclenche ses campagnes culturelles, soyez bien cert
2 1951, Articles divers (1951-1956). Comment fabriquer un Européen ?
2 C’est uniquement parce que l’on veut unir les 25 États souverains qui se divisent le continent. Mais nous venons de montrer
3 1951, Articles divers (1951-1956). Défense de nos libertés (octobre 1951)
3 s déjà morte : — Là où l’homme veut être total, l’ État ne sera jamais totalitaire. c. Rougemont Denis de, « Défense de no
4 1952, Articles divers (1951-1956). Robert de Traz, l’Européen (1952)
4 les désarmerait en harmonisant non plus de petits États que divisent quelques collines, mais des continents que les océans sé
5 1952, Articles divers (1951-1956). L’Heure de l’impatience (mars 1952)
5 rent prétexte des intérêts à court terme de leurs États , mais ils oublient qu’ils forment un seul corps, et qu’il est fou d’e
6 1953, Articles divers (1951-1956). Pourquoi je suis Européen (20 juin 1953)
6 l’Europe, oui, mais comme Hitler : il voulait un État européen et non l’Europe réelle. Il voulait nommer des préfets… L’éta
7 sons. C’est avec la poussière des individus que l’ État fait son ciment. Les Grecs ont inventé l’individu mais le christianis
7 1954, Articles divers (1951-1956). La CED, ses mythes et sa réalité (12 août 1954)
8 et un budget commun. Ils prévoient aussi qu’aucun État membre ne recrutera plus de forces armées nationales pour son propre
9 x (représentant le point de vue de chacun des six États considérés comme égaux), un Commissariat de 9 membres, sorte de minis
10 t telle (majorité des deux tiers ou unanimité des États , selon les cas) que l’on ne saurait imaginer d’autre emploi de l’armé
11 d’agression qualifiée contre un ou plusieurs des États membres. Par sa structure interne autant que par la nature des pouvoi
12 vu par les articles 10 et suivants, autorisant un État membre à détacher de son contingent les forces nécessaires à la défen
13 prudente et respectueuse des droits de chacun des États membres, suffira pour notre défense. Je me pose moi-même la question.
8 1954, Articles divers (1951-1956). Fédéralisme et nationalisme (septembre-octobre 1954)
14 s d’un parti ; et ce parti agit par le moyen de l’ État . À l’intérieur du pays, la première tâche de l’État sera d’écraser le
15 at. À l’intérieur du pays, la première tâche de l’ État sera d’écraser les opposants, car la nation est religion et les relig
16 st religion et les religions ne transigent pas. L’ État se voit donc contraint de renforcer la police, de centraliser tous le
17 nne ne diffère, il deviendrait mon juge ! pense l’ État idéologique, né d’une révolution sanglante, et qui se sait illégitime
18 ur, l’idée de nation devient entre les mains de l’ État un instrument d’oppression et de guerre civile larvée, à l’extérieur
19 dira Hegel. Ensuite, parce que la collusion de l’ État centralisé et de la nation missionnaire produit comme résultante fata
20 besoin. De plus, à la faveur de ces guerres que l’ État présente toujours comme une « défense de nos foyers », l’instinct pat
21 ientôt il se voit réquisitionné et mobilisé par l’ État  : nous assistons à la première en date de toutes les « nationalisatio
22 que aucune de ces mesures d’urgence, prises par l’ État , qu’on ait vue rapportée une fois la paix revenue. Ainsi, le mécanism
23  ? L’idéal primitif de la nation, confisqué par l’ État français, lui-même confisqué par un Corse — patriote humilié et récem
24 oncept de l’esprit ». Pour la Prusse, l’idée de l’ État définie par Hegel et Fichte. Pour l’Angleterre, la maîtrise des mers.
25 Le droit divin se traduit donc par le droit de l’ État le plus fort. Celui-ci ne connaît plus d’autres obligations que les c
26 ue la CED prétendait limiter la souveraineté de l’ État dans le domaine militaire. À ses yeux donc, une France non absolument
27 nation dans le dessein d’asservir les esprits à l’ État . La souveraineté absolue n’existe pas, et cependant la France existe
28 défini la souveraineté comme « la faculté pour un État d’agir à sa guise, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur, dans les limi
29 cable à chaque domaine ». Or il n’est pas un seul État européen qui, de nos jours, ait conservé la faculté d’agir à sa guise
30 e, c’est la confusion établie entre « Patrie », «  État  », « Nation » et « Langue ». La Patrie, pour le fédéraliste, est une
31 er des peuples à une nation, des territoires à un État , mais on ne peut rien annexer à une Patrie. Ensuite, l’État est une s
32 on ne peut rien annexer à une Patrie. Ensuite, l’ État est une structure administrative et politique, artificielle par défin
33 urelles. Il suffit de constater que la forme de l’ État est à peu près la même de nos jours dans les patries et les nations l
34 et les nations les plus diverses. D’autre part, l’ État n’entretient avec la nation que les rapports d’usurpation et de confi
35 phiquement ni à la Patrie, ni à la Nation, ni à l’ État . Ces évidences accablantes n’empêchent pas le nationaliste moyen de r
36 ationaliste moyen de revendiquer l’annexion à son État , au nom de son propre sentiment patriotique, de peuples qui ont l’hon
37 d’une majorité dans les frontières actuelles de l’ État en question. La confusion Patrie-État-nation-Langue, résultat d’une i
38 essif que représente l’État-nation. Nulle part, l’ État ne trahit mieux que dans ce domaine son mépris foncier des hommes. Ca
39 être des hommes soit sacrifié à la puissance de l’ État , et leurs libertés concrètes à sa liberté abstraite, qu’il nomme indé
40 dépit de son nom, a pareillement abdiqué devant l’ État .) Au « Buy british ! » répond le « Pensez français ! » (ou pensez all
41 r par la langue à une communauté plus vaste que l’ État dont on est le citoyen ; pouvoir au surplus s’affilier à une telle éc
42 cantons qui étaient encore, au début de 1848, des États parfaitement souverains. Tout le monde admettait, à ce moment, que le
43 s plans et projets « culturels » élaborés par les États , par l’Unesco, et même par Strasbourg : il s’agit, nous dit-on, « d’o
44 le n’a jamais coïncidé avec les frontières de nos États actuels, pour l’excellente raison qu’elle existait bien avant eux. El
45 r les mythes nationalistes, c’est reconnaître aux États le droit d’élever ou d’abaisser des obstacles arbitraires à la circul
46 vie culturelle de l’Europe et à ses produits. Les États — et demain le Pouvoir fédéral européen — n’ont qu’un moyen d’aider l
9 1956, Articles divers (1951-1956). Petits trajets sur les axes du monde (août 1956)
47 méridional que double un lac immense. Vingt-cinq États distincts sans nulle frontière visible, deux confessions majeures et
48 iques contraints par les dimensions mêmes de leur État au classicisme véritable, celui qui exprime le tout en disant le moin
49 monde ont une fin — la fatale faiblesse de notre État  : cette habitude de nous sentir “en règle”, et donc de nous croire pr
10 1956, Articles divers (1951-1956). Un exemple pour l’Europe (octobre 1956)
50 à cette date, la Suisse n’était qu’une alliance d’ États souverains. Pendant des siècles, leur lien légal avait consisté dans
51 mait à leurs volontés »27. La division des petits États , leur impuissance à adopter en temps utile une politique commune expl
52 it aux Suisses en 1802 : « La Nature a fait votre État fédératif. Vouloir la vaincre ne peut pas être d’un homme sage. » Ent
53 e sage. » Entre les deux extrêmes de l’alliance d’ États souverains sans pouvoir central et de la totale unification, la Suiss
54 raineté nationale n’est exercée en fait que par l’ État . M. van Kieffens l’a définie comme « la faculté pour un État d’agir à
55 n Kieffens l’a définie comme « la faculté pour un État d’agir à sa guise, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur, dans les limi
56 ble à chaque domaine ». Or, on ne voit plus aucun État européen qui ait conservé la faculté d’agir à sa guise à l’extérieur,