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ir des cas les plus faciles). Pour réussir un bon
Américain
moyen, ne prenez pas un Mohican : ces premiers habitants du bois et d
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miers habitants du bois et du rocher, seuls vrais
Américains
découverts par Colomb, appartiennent désormais à Fenimore Cooper, au
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onalités, au hasard, vous obtiendrez au mieux des
Américains
manqués. Les mélanges arbitraires de couleurs donnent du brun sale. V
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blème posé est insoluble par définition. Car si l’
Américain
tend à être une moyenne, si le sujet des Soviets est le produit d’un
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là ce qui les distingue en bloc des Russes et des
Américains
, voilà le principe paradoxal de leur communauté profonde. Ce qu’il y
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si courant qu’à tort ou à raison nous faisons à l’
Amérique
: « Là-bas, répétons-nous, tout se ressemble ! » (Que dirions-nous d’
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chacun de nous, — beaucoup plus que d’un général
américain
. Chaque personne fait obstacle à la fatalité. Léviathan ne devient fa
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Et c’est enfin en s’opposant non seulement « aux
États-Unis
, tentés de la soumettre » et à la Russie « dont le système politique
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Suisse, en France ; et presque tous les écrivains
américains
). D’autres s’exilent dans un métier d’errants (Joseph Conrad, Claudel
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nnées, de la peur des Russes et de la charité des
Américains
! » Traduisons, maintenant, ce cri d’alarme en chiffres dûment vérifi
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une fédération européenne est maintenant une idée
américaine
, qui aurait trouvé son expression dans le discours prononcé le 31 oct
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rateur du plan Marshall. C’est peut-être une idée
américaine
pour les Américains, mais pour nous ? C’est un peu vite oublier la Pa
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all. C’est peut-être une idée américaine pour les
Américains
, mais pour nous ? C’est un peu vite oublier la Pan-Europe du comte Co
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e l’idée d’une fédération européenne soit devenue
américaine
, M. Rappard avait encore été un des délégués suisses à la conférence
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ontrer que l’idée de l’Europe n’a pas attendu les
Américains
, pas plus que la mise en place de la Haute Autorité qui en est la pre
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otre commerce avec d’autres fédérations comme les
États-Unis
ou le Commonwealth britannique qui se partagent avec la Scandinavie,
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nos grands amis de toujours ? L’Angleterre et les
États-Unis
? Vraiment, voilà qui surprend, et de la part du professeur Rappard e
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’idée de cette fédération européenne est une idée
américaine
, notre adhésion à l’Europe unie ne pourrait que combler les vœux amér
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à l’Europe unie ne pourrait que combler les vœux
américains
. Alors comment oser sincèrement prétendre que nous serions isolés d’e
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n’écrivait-il pas un an avant l’adoption par les
États-Unis
de leur constitution fédérale que « L’idée que l’Amérique pourrait de
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de leur constitution fédérale que « L’idée que l’
Amérique
pourrait devenir, soit sous la forme républicaine, soit sous la forme
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s réciproques et les intérêts contradictoires des
Américains
, les différences qui existent entre leurs gouvernements, leurs usages
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l’autre jour Jean Monnet, parlez aussi des petits
États-Unis
qui ont tout juste autant d’habitants, ou de la petite URSS qui n’en
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mille-cinq-cents ans de civilisation occidentale,
États-Unis
inclus. J’y reviendrai. m. Rougemont Denis de, « Grandeur de la Pe
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. Les fédéralistes suisses n’ont pas attendu les
Américains
pour proclamer depuis 1933 la nécessité d’une Europe unie. Ils sont s
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re, et peut-être commence-t-elle à se déprimer en
Amérique
. Elle reste la source de nos grandeurs comme de nos faiblesses : notr
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. À la fin de cette année-là, j’ai été envoyé aux
États-Unis
pour une série de conférences. De là, j’ai été en Argentine et, à mon
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t, à mon retour à New York, en novembre 1941, les
États-Unis
sont entrés en guerre : plus moyen de revenir en Suisse. À New York,
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une nouvelle découverte de l’Europe. Aux yeux des
Américains
il n’y a pas des Français, des Suisses, des Allemands, mais seulement
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art par le nazisme, d’autre part par mes années d’
Amérique
. Quelles sont à votre avis les maladies infantiles de la construction
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omptent dans notre monde, citait, l’autre jour, l’
Amérique
, l’URSS, la Chine et l’Inde. Il oubliait simplement l’Europe ! Cette
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llions établissant d’un seul coup la balance. Les
États-Unis
déséquilibraient l’Alliance atlantique. La masse de l’URSS équilibrer
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la France d’abord, puis la Grande-Bretagne et les
États-Unis
, sur l’imbroglio des guerres locales d’Extrême-Orient, afin de nous d
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nc, doit vouloir autant que nous, et autant que l’
Amérique
, l’Europe unie. Mais l’Europe ne sera pas unie en temps utile si les
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pour sa défense éventuelle, de quelques divisions
américaines
occupant leur secteur en Allemagne. Déjà engagés en Corée, les Améric
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secteur en Allemagne. Déjà engagés en Corée, les
Américains
trouvaient lourde et coûteuse la tâche de protéger l’Europe. Ils souh
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D. — Contre l’opinion (à l’époque) des dirigeants
américains
— afin d’empêcher le réarmement autonome des Allemands, tout en assur
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nent que le traité « impose à l’Europe la volonté
américaine
». La vérité sobre et limpide, c’est que si l’Europe ne se donne pas
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lques heures contre une attaque des Russes ou des
Américains
, bref de vivre en vase clos ou de jouer au pirate. Ces limites décisi
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d pour base des études dans certaines universités
américaines
), je me bornerais aux écrits religieux, ou créateurs de communautés,
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nal intime. 89. De Tocqueville : La Démocratie en
Amérique
. 90. Toynbee : A Study of History. 91. W. A. Auden : Collected Poems.
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mplaires, et distribuée dans toute l’Europe et en
Amérique
, donne la preuve d’une coopération étroite entre dix-sept des meilleu
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es patates pour un dîner improvisé. Je rentrais d’
Amérique
, je voulais tout savoir sur nos amis, leurs œuvres et leurs vies : j’
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vit peu en France. Après avoir passé sept ans aux
États-Unis
, où ses livres ont un grand retentissement, il s’est maintenant fixé
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t en Suisse après la longue absence de mes années
américaines
et plus que jamais frappé par ce trait national — le seul sans doute,
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plus de quelques heures contre les Russes ou les
Américains
: donc de se conduire en pirate ou de vivre en vase clos. Ces limites