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érieux, croient-ils, ce sont les armements ou les
échanges
économiques, voire même le jeu des partis politiques. L’été dernier,
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non pas nationale ni régionale. Elle suppose des
échanges
multiples entre les classes sociales et les peuples. Née historiqueme
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ociales et les peuples. Née historiquement de ces
échanges
, fruits d’une grande circulation commune à toute l’Europe, elle est d
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’incarnation de la culture et cette ouverture aux
échanges
universels. Il n’y a pas d’Europe vivante sans ces deux courants. Je
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le-t-il, une sorte d’organisation de voyages et d’
échanges
, comme celle établie par le Centre d’échanges internationaux en Franc
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t d’échanges, comme celle établie par le Centre d’
échanges
internationaux en France. Je vous signale que d’autres associations v
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sentait l’an dernier que le 40 % du volume de nos
échanges
. C’est donc, de la part de M. Rappard, juger de la viabilité de l’Eur
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de la viabilité de l’Europe d’après le volume des
échanges
de la Suisse ! Mais à notre point de vue, ce 40 % est-il vraiment si
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eux seuls, au cours des siècles et grâce à leurs
échanges
continuels d’idées de procédés, de maîtres et de disciples, presque t
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rait être qu’implicite et comme transcendante à l’
échange
. Ainsi s’opposent et se comparent, dans ces dialogues, mesure antique
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de l’Europe. (Même si M. Rappard démontre que ses
échanges
ne sont que de 40 % avec les six pays du plan Schuman, nous ne sommes
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éalités toutes différentes, comme l’économie, les
échanges
, la défense, la géographie, se réduit à une tranche très mince de l’i
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e base aient jamais été considéré comme monnaie d’
échange
éventuelle — MM. Bidault et Eden l’ont précisé — mais ce sont ces pro
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vie même du citoyen. Mais que nous offre-t-il en
échange
de nos vies ? Une certaine communion vague et puissante, qui permet à
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ou par leur coût de production, ou enfin par les
échanges
que ces techniques multiplient sans limites entre les hommes, dans la
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bourg : il s’agit, nous dit-on, « d’organiser des
échanges
culturels entre nations ». Une sensibilité fédéraliste s’irrite imméd
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nationales, il y aurait intérêt à favoriser leurs
échanges
. Mais notre culture occidentale n’a jamais coïncidé avec les frontièr
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la culture en Europe ne s’est développée par des
échanges
contrôlés et officiels de nation à nation. Elle est née dans des foye
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. À quoi servirait, dès lors, de « multiplier les
échanges
culturels » comme on dit, entre la Suède et l’Espagne, par exemple ?
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brèves remarques que préconiser comme on fait des
échanges
culturels de nation à nation, c’est essayer de consolider les mythes
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oudre, en le supprimant, le problème mal posé des
échanges
culturels. La culture est par essence un phénomène d’échanges libres
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turels. La culture est par essence un phénomène d’
échanges
libres ; elle meurt d’être enfermée dans des cadres administratifs ou
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x ; et ce n’est pas une libération surveillée des
échanges
de prison à prison que nous devons exiger mais l’élargissement immédi
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çu, et qu’il ira vraiment d’une fête à l’autre. L’
échange
de « créations », de spectacles nouveaux montés par tel ou tel festiv