1 1951, Articles divers (1951-1956). Comment fabriquer un Européen ?
1 des libéraux ; ou qu’un mélange de Français et d’ Allemands , des Suisses. Je n’entrevois aucun espoir d’obtenir par de tels procé
2 1952, Articles divers (1951-1956). Robert de Traz, l’Européen (1952)
2 ’essentiel est dans les âmes. » Ses tableaux de l’ Allemagne , dès 1923, dessinent en creux ce qui sera le lit de l’hitlérisme, un
3 1952, Articles divers (1951-1956). Prototype T.E.L. (janvier 1952)
3 patrie (de Silone à Koestler, en passant par les Allemands , les Espagnols, les Russes et ceux de l’Est européen). Certains, enfi
4 1952, Articles divers (1951-1956). La Suisse et l’Europe : M. Denis de Rougemont réagit (14 novembre 1952)
4 en et du Sonderbund… À ce taux-là, la France et l’ Allemagne en ont également. Des traditions communes ? Entre les cantons-villes
5 ns. Et pourquoi pas l’Europe ? La France, l’ Allemagne , l’Italie et les trois pays du Benelux trouvent assurément dans leur
5 1953, Articles divers (1951-1956). Préface à Photo + scène (1953)
6 l’Italie aux Pays-Bas, puis à la France, puis à l’ Allemagne — et vous verrez l’unité vraie de notre Europe : celle qui se réalise
7 . o. Non paginé, avec des traductions italienne, allemande , anglaise et hollandaise.
6 1953, Articles divers (1951-1956). Pourquoi je suis Européen (20 juin 1953)
8 usse. Je suis donc né à mi-chemin entre France et Allemagne , avec beaucoup d’ancêtres français et quelques allemands. Quand je me
9 ne, avec beaucoup d’ancêtres français et quelques allemands . Quand je me suis mis à voyager pendant mes études — longs séjours en
10 endant mes études — longs séjours en Autriche, en Allemagne , en Italie, en France — retrouvant des cousins un peu partout, je ne
11 la synthèse. En 1938, j’ai publié mon Journal d’ Allemagne , à la fin duquel je dénonçais Hitler comme antieuropéen parce qu’ant
12 cains il n’y a pas des Français, des Suisses, des Allemands , mais seulement des Européens. Ma position fédéraliste européenne éta
13 éprouve à liquider le passé récent, la peur de l’ Allemagne . La France, qui a été à l’avant-garde de la construction européenne,
7 1954, Articles divers (1951-1956). Ce petit cap de l’Asie (1er juin 1954)
14 t. Même si la conférence de Berlin avait unifié l’ Allemagne et libéré l’Autriche, ces décisions ne pouvaient écarter les menaces
15 L’Indochine ne vous regarde pas, mais le problème allemand nous intéresse beaucoup… Le colonialisme européen n’existe plus que d
16 s assurer la paix définitive entre la France et l’ Allemagne par le moyen de leur fédération, ce serait agir en « bellicistes », p
17 t de garanties à obtenir sur le papier contre une Allemagne d’après-demain — que l’Histoire va juger le vote français sur le proj
8 1954, Articles divers (1951-1956). La CED, ses mythes et sa réalité (12 août 1954)
18 es divisions américaines occupant leur secteur en Allemagne . Déjà engagés en Corée, les Américains trouvaient lourde et coûteuse
19 ions à nous aider. Et pourquoi, disaient-ils, les Allemands , qui sont les premiers menacés, n’auraient-ils pas le droit et le dev
20 ains — afin d’empêcher le réarmement autonome des Allemands , tout en assurant la défense de l’Europe — et enfin pour hâter l’indi
21 déjà ratifié la Hollande et le Luxembourg, puis l’ Allemagne et enfin la Belgique. L’Italie le votera sans nul doute d’ici peu. La
22 des six pays ? S’agit-il de mélanger les soldats allemands et français dans des compagnies commandées par des caporaux belges et
23 , nos soldats français vont-ils être commandés en allemand par d’anciens feldweibel hitlériens ? » Ce serait en effet scandaleux
24 de la CED comme d’un « traité de réarmement de l’ Allemagne  ». Cette confusion égare beaucoup de lecteurs, et tend à leur faire c
25 e armée française, en même temps qu’il réarmera l’ Allemagne  ! » Ici, le sentiment oblitère la logique. Il est clair, en effet, qu
26 a logique. Il est clair, en effet, que les unités allemandes et les unités françaises auront le même statut, dans la même armée, s
27 our les mêmes raisons la réapparition d’une armée allemande . C’est en vertu d’une erreur semblable que d’excellents patriotes red
28 ançaise et la restitution de ses droits égaux à l’ Allemagne  ». En fait, le traité ne rend à l’Allemagne une souveraineté toute th
29 x à l’Allemagne ». En fait, le traité ne rend à l’ Allemagne une souveraineté toute théorique que pour mieux lui permettre de la s
30 êve, que l’Europe n’est pas menacée par une armée allemande inexistante, mais par une expansion soviétique bien réelle, pour ne r
9 1954, Articles divers (1951-1956). Fédéralisme et nationalisme (septembre-octobre 1954)
31 rres seront menées au nom de l’esprit national. L’ Allemand tuera le Français au nom de la « Kultur », le Français, l’Allemand, a
32 Français au nom de la « Kultur », le Français, l’ Allemand , au nom de la « civilisation » ou du « droit », etc. Jusqu’au jour où
33 toute vraisemblance. « La France éternelle », « l’ Allemagne immortelle » sont des expressions courantes en temps de guerre. Cette
34 C’est ainsi que le charbon est devenu français ou allemand selon qu’il se trouvait d’un côté ou de l’autre de la frontière lingu
35 sh ! » répond le « Pensez français ! » (ou pensez allemand , ou même suisse). Les encyclopédies et les revues parlent couramment
36 couramment de « science française », de « science allemande  », etc. (variétés que les Soviets englobent d’ailleurs sous le titre
37 ous Hitler, on parlait également de mathématiques allemandes , et sous Staline, d’une biologie marxiste. Ces excès doivent nous ren
38 ait-il pas une biologie soviétique et une algèbre allemande  ? Ce que l’on donne au nationalisme, chez nous, au nom de quoi le ref
10 1955, Articles divers (1951-1956). Rien n’est perdu, tout reste à faire (janvier 1955)
39 ient la contagion, et qu’ils nommaient réarmement allemand . On leur proposa un vaccin. Ayant remarqué que le nom de ce vaccin év
11 1956, Articles divers (1951-1956). Réponse à l’enquête « Pour une bibliothèque idéale » (1956)
40 r les traductions de la Bible en Angleterre et en Allemagne .) Pour les autres, je propose les distinctions suivantes, que j’indiq
12 1956, Articles divers (1951-1956). L’Association européenne des festivals de musique a cinq ans (1956)
41 mière note d’un concert d’ouverture retentisse en Allemagne , en France ou en Italie, offre au public un guide unique en son genre
13 1956, Articles divers (1951-1956). Serrer la main d’un communiste, désormais… (10 novembre 1956)
42 Le manifeste est répété trois fois en anglais, en allemand et en russe. Puis quelques minutes de musique. À 8 h 7, Radio-Kossuth