1
des libéraux ; ou qu’un mélange de Français et d’
Allemands
, des Suisses. Je n’entrevois aucun espoir d’obtenir par de tels procé
2
’essentiel est dans les âmes. » Ses tableaux de l’
Allemagne
, dès 1923, dessinent en creux ce qui sera le lit de l’hitlérisme, un
3
patrie (de Silone à Koestler, en passant par les
Allemands
, les Espagnols, les Russes et ceux de l’Est européen). Certains, enfi
4
en et du Sonderbund… À ce taux-là, la France et l’
Allemagne
en ont également. Des traditions communes ? Entre les cantons-villes
5
ns. Et pourquoi pas l’Europe ? La France, l’
Allemagne
, l’Italie et les trois pays du Benelux trouvent assurément dans leur
6
l’Italie aux Pays-Bas, puis à la France, puis à l’
Allemagne
— et vous verrez l’unité vraie de notre Europe : celle qui se réalise
8
usse. Je suis donc né à mi-chemin entre France et
Allemagne
, avec beaucoup d’ancêtres français et quelques allemands. Quand je me
9
ne, avec beaucoup d’ancêtres français et quelques
allemands
. Quand je me suis mis à voyager pendant mes études — longs séjours en
10
endant mes études — longs séjours en Autriche, en
Allemagne
, en Italie, en France — retrouvant des cousins un peu partout, je ne
11
la synthèse. En 1938, j’ai publié mon Journal d’
Allemagne
, à la fin duquel je dénonçais Hitler comme antieuropéen parce qu’ant
12
cains il n’y a pas des Français, des Suisses, des
Allemands
, mais seulement des Européens. Ma position fédéraliste européenne éta
13
éprouve à liquider le passé récent, la peur de l’
Allemagne
. La France, qui a été à l’avant-garde de la construction européenne,
14
t. Même si la conférence de Berlin avait unifié l’
Allemagne
et libéré l’Autriche, ces décisions ne pouvaient écarter les menaces
15
L’Indochine ne vous regarde pas, mais le problème
allemand
nous intéresse beaucoup… Le colonialisme européen n’existe plus que d
16
s assurer la paix définitive entre la France et l’
Allemagne
par le moyen de leur fédération, ce serait agir en « bellicistes », p
17
t de garanties à obtenir sur le papier contre une
Allemagne
d’après-demain — que l’Histoire va juger le vote français sur le proj
18
es divisions américaines occupant leur secteur en
Allemagne
. Déjà engagés en Corée, les Américains trouvaient lourde et coûteuse
19
ions à nous aider. Et pourquoi, disaient-ils, les
Allemands
, qui sont les premiers menacés, n’auraient-ils pas le droit et le dev
20
ains — afin d’empêcher le réarmement autonome des
Allemands
, tout en assurant la défense de l’Europe — et enfin pour hâter l’indi
21
déjà ratifié la Hollande et le Luxembourg, puis l’
Allemagne
et enfin la Belgique. L’Italie le votera sans nul doute d’ici peu. La
22
des six pays ? S’agit-il de mélanger les soldats
allemands
et français dans des compagnies commandées par des caporaux belges et
23
, nos soldats français vont-ils être commandés en
allemand
par d’anciens feldweibel hitlériens ? » Ce serait en effet scandaleux
24
de la CED comme d’un « traité de réarmement de l’
Allemagne
». Cette confusion égare beaucoup de lecteurs, et tend à leur faire c
25
e armée française, en même temps qu’il réarmera l’
Allemagne
! » Ici, le sentiment oblitère la logique. Il est clair, en effet, qu
26
a logique. Il est clair, en effet, que les unités
allemandes
et les unités françaises auront le même statut, dans la même armée, s
27
our les mêmes raisons la réapparition d’une armée
allemande
. C’est en vertu d’une erreur semblable que d’excellents patriotes red
28
ançaise et la restitution de ses droits égaux à l’
Allemagne
». En fait, le traité ne rend à l’Allemagne une souveraineté toute th
29
x à l’Allemagne ». En fait, le traité ne rend à l’
Allemagne
une souveraineté toute théorique que pour mieux lui permettre de la s
30
êve, que l’Europe n’est pas menacée par une armée
allemande
inexistante, mais par une expansion soviétique bien réelle, pour ne r
31
rres seront menées au nom de l’esprit national. L’
Allemand
tuera le Français au nom de la « Kultur », le Français, l’Allemand, a
32
Français au nom de la « Kultur », le Français, l’
Allemand
, au nom de la « civilisation » ou du « droit », etc. Jusqu’au jour où
33
toute vraisemblance. « La France éternelle », « l’
Allemagne
immortelle » sont des expressions courantes en temps de guerre. Cette
34
C’est ainsi que le charbon est devenu français ou
allemand
selon qu’il se trouvait d’un côté ou de l’autre de la frontière lingu
35
sh ! » répond le « Pensez français ! » (ou pensez
allemand
, ou même suisse). Les encyclopédies et les revues parlent couramment
36
couramment de « science française », de « science
allemande
», etc. (variétés que les Soviets englobent d’ailleurs sous le titre
37
ous Hitler, on parlait également de mathématiques
allemandes
, et sous Staline, d’une biologie marxiste. Ces excès doivent nous ren
38
ait-il pas une biologie soviétique et une algèbre
allemande
? Ce que l’on donne au nationalisme, chez nous, au nom de quoi le ref
39
ient la contagion, et qu’ils nommaient réarmement
allemand
. On leur proposa un vaccin. Ayant remarqué que le nom de ce vaccin év
40
r les traductions de la Bible en Angleterre et en
Allemagne
.) Pour les autres, je propose les distinctions suivantes, que j’indiq
41
mière note d’un concert d’ouverture retentisse en
Allemagne
, en France ou en Italie, offre au public un guide unique en son genre
42
Le manifeste est répété trois fois en anglais, en
allemand
et en russe. Puis quelques minutes de musique. À 8 h 7, Radio-Kossuth