1 1954, Articles divers (1951-1956). Ce petit cap de l’Asie (1er juin 1954)
1 rontation avec Moscou. Non point que le projet de CED et le projet de fédération qui est sa vraie base aient jamais été con
2 son union ; bien plus, elle va laisser pourrir la CED , seule capable — à tort ou à raison — d’inspirer quelque crainte à la
3 houer si le parlement français repousse demain la CED , et avec elle ses suites et ses implications, la Communauté politique
4 s. Une remarque finale résumera ma pensée : Si la CED était votée demain, la conférence de Genève se terminerait dans les h
5 stoire va juger le vote français sur le projet de CED . Le sort de l’Europe dans le monde dépend d’une poignée de députés do
2 1954, Articles divers (1951-1956). La CED, ses mythes et sa réalité (12 août 1954)
6 La CED , ses mythes et sa réalité (12 août 1954)z La Communauté européenne
7 D, ses mythes et sa réalité (12 août 1954)z La Communauté européenne de défense n’est pour le moment qu’un traité, ou mieux, un projet de traité, don
8 r tenter de résoudre ce dilemme que fut conçue la CED . — Contre l’opinion (à l’époque) des dirigeants américains — afin d’e
9 ropéen par sa composition et sa nomination. Si la CED est acceptée demain, que se passera-t-il donc, pratiquement ? Trois c
10 à l’armée suisse. Arguments pour et contre la CED Comment expliquer, dans ces conditions, la violence des polémiques
11 lémique des plus courants consiste à parler de la CED comme d’un « traité de réarmement de l’Allemagne ». Cette confusion é
12 ht autonome. C’est au contraire si l’on refuse la CED que cette Wehrmacht sera reconstituée, mais alors sans contrôle possi
13 ssurer sa défense, c’est-à-dire si elle refuse la CED , alors et dans ce cas précisément, elle tombera sous la dépendance de
14 épartition des adversaires et des partisans de la CED apparaît facile à décrire. On peut même la prévoir selon l’âge, le pa
15 et surtout la psychologie des interlocuteurs. La CED a coalisé contre elle les forces par ailleurs contradictoires du comm
16 cela durera bien autant que moi ! En faveur de la CED , nous trouvons d’une manière générale ceux qui ont compris qu’ils viv
17 , de l’Afrique, du Proche-Orient… En faveur de la CED , je vois l’Histoire, le réalisme, la raison, la volonté de sauver nos
18 tes, on peut se demander s’il est bien sûr que la CED telle qu’elle est, si prudente et respectueuse des droits de chacun d
19 iste qui, lui, ne doute pas de l’efficacité de la CED  : c’est la Russie, dont tout l’effort diplomatique, depuis deux ans,
20 ttant qu’un Molotov se trompe, qu’il surestime la CED , comment ne pas voir qu’au-delà de sa valeur militaire — dont chacun
21 ite qu’elle n’ait jamais à faire les preuves — la CED ouvre toutes grandes les perspectives prochaines d’une Europe fédérée
22 isse est le cœur. z. Rougemont Denis de, « La CED , ses mythes et sa réalité », L’Illustré, Lausanne, 12 août 1954, p. 1
3 1954, Articles divers (1951-1956). Fédéralisme et nationalisme (septembre-octobre 1954)
23 ut d’abord. On a remarqué, lors des débats sur la CED , que les adversaires du traité confondaient sincèrement et réellement
24 rriot, par exemple, s’écria solennellement que la CED était « la fin de la France », parce que la CED prétendait limiter la
25 a CED était « la fin de la France », parce que la CED prétendait limiter la souveraineté de l’État dans le domaine militair
26 seulement dans les discours des adversaires de la CED ou de toute autre forme d’organisation de l’Europe. Non pas comme une
27 d’union — on vient de le voir par le rejet de la CED . Ceci dit, les fédéralistes doivent-ils engager la bataille sur le th
28 le plus franc qui a triomphé, lors du refus de la CED . Nous voyons donc qu’il n’est pas plus facile de faire l’Europe par p
4 1955, Articles divers (1951-1956). Rien n’est perdu, tout reste à faire (janvier 1955)
29 nie depuis l’été dernier : l’abandon du projet de CED et les accords de Londres. Londres a réalisé dans l’euphorie ce que l
30 dres. Londres a réalisé dans l’euphorie ce que la CED était accusée à tort de préparer ; ce quelle avait pour objet princip
31 rnons ici à relever deux faits : — Le rejet de la CED ne met pas fin à la construction européenne, comme on l’a répété bien
32 es années — et non seulement dans l’affaire de la CED — par complaisance à une double illusion : ils ont cru que le travail
33 res « concrètes », telles que l’OECE, la CECA, la CED , qu’on espérait faire adopter l’une après l’autre par les parlements.
34 t à agiter les passions : ils ont gagné contre la CED . Où était l’illusion dans tout cela ? Nous pouvons le voir aujourd’hu
35 tants européens ont été surpris par l’échec de la CED . En effet, cet échec a résulté du fait qu’on laissait le public dans