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des appareils utiles. Je me proposer d’envisager
Lawrence
comme prototype d’une race d’écrivains dont le siècle déjà nous donne
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rs exemples, souvent moins purs ou moins achevés.
Lawrence
ne fut un écrivain que par accident, semble-t-il. Mais cet accident f
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ur distinguer la singularité exemplaire du cas de
Lawrence
, ce n’est pas à la seule analyse de l’œuvre en soi qu’il faut recouri
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épreuves qu’elle impose. Nous voici tout près de
Lawrence
et d’une classe d’écrivains qui restera sans doute la plus typique de
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r point : nous ne sommes pas liés au sol », écrit
Lawrence
, à propos de la RAF.) Ils courent leur aventure hors de chez eux, à l
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le patriotisme, difficile quand ceux — comme dit
Lawrence
— qui aiment le plus l’Angleterre sont souvent ceux qui aiment le moi
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officiels : goût de l’autorité, non du pouvoir. (
Lawrence
, plus tard, se le reprochera, mais non Saint-Exupéry.) Tous les deux
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s livres mais parce que j’étais fauché ? », écrit
Lawrence
en 1923. L’argent n’est ici qu’un symbole : il pouvait en gagner autr
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oires encombrantes (ces « licornes » comme disait
Lawrence
), font de leur mieux pour les décourager ; mais eux s’obstinent, bien
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et cette similitude ne manque pas de les frapper.
Lawrence
décrit son engagement dans l’armée de l’air comme « le meilleur équiv
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moi. On dirait que j’ai fini maintenant », écrit
Lawrence
quelques semaines avant sa mort. (Et Saint-Exupéry, dans toutes ses d
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nt ces pages sont nées : « Que signifie pour nous
Lawrence
? » Les dictateurs sont les héros de la masse, qui les produit dans s
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e dans les héros de l’intégrité personnelle, dont
Lawrence
est le prototype. Le dictateur n’est fort que de la faiblesse des aut
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i apportons pour faire nombre. Mais la force d’un
Lawrence
a sa source dans les seules exigences qu’il s’impose. Le dictateur es
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e. Le dictateur est le parasite des maux publics.
Lawrence
n’a jamais rien demandé que de lui-même. Son pouvoir sur autrui lui f
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imaginer de la réalité moderne en tant que telle.
Lawrence
est dans un camp de la RAF quand il écrit cette lettre à Lionel Curti
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. De repères, simplement, non de philosophie. Car
Lawrence
, comme plusieurs de sa race, ne se situe dans nos problèmes que d’une
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ns que je viens de traduire semblent indiquer que
Lawrence
eût été capable de justifier, de la manière la plus tentante, le stal
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us en sommes et ce que peut un homme sans la foi,
Lawrence
nous l’a montré avec un grand courage, et surtout sans le moindre sou
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rieux que la foi. Pourtant, à ceux qui disent que
Lawrence
est décevant parce qu’il n’a pas laissé de « message », je répondrai
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, on notera qu’elle n’a point son équivalent chez
Lawrence
. Et certes, rien n’empêche d’imaginer que ce dernier, s’il eût vécu t
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u total, Saint-Exupéry fut davantage un écrivain,
Lawrence
un agent de l’Histoire. g. Rougemont Denis de, « Prototype T.E.L.