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qui ne sont pas moins contaminées. Certes, nous n’
allons
pas opposer aux campagnes massives et mécaniques des totalitaires, de
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otre manière. Pour notre part, nous agirons. Nous
allons
employer ce qu’on appelle les grands moyens, la radio, le film et la
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Européen ?b C’est absolument impossible. Et je
vais
essayer de dire pourquoi. On peut tout fabriquer, ou presque, paraît-
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omprendre ce qui se passe vous possède, comment n’
irait
-on pas, en écartant les préjugés et les abstractions, questionner sur
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rontières resserrées, des civilisations rajeunies
vont
se dresser, qui voudront la réduire en servitude. « L’Europe vassale
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vitude. « L’Europe vassale ! Cette perspective ne
va-t
-elle pas nous mettre debout ? Avons-nous donc cessé d’être des mâles,
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sa plus sobre vérité, nous demandons alors : qui
va
revêtir cet homme d’une vocation plus vraie que les causes qu’il a se
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sciences, mais tous deux inventeurs de machines,
vont
choisir des métiers où la technique s’allie à l’art du commandement,
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e cette possibilité torturante de choisir de m’en
aller
d’ici, au moment où ma volonté de rester s’effondrera. À cela près, c
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yers de culture et l’Europe (octobre 1952)i Je
vais
limiter mon exposé à un seul thème, un thème-cathédrale : l’Europe. L
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, un thème-cathédrale : l’Europe. La thèse que je
vais
développer rapidement pourrait s’exprimer de cette manière, sous sa f
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fait que le rideau de fer l’a séparée en deux… N’
allez
pas plus loin, je connais l’antienne ! Non, le rideau de fer ne nous
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deur de la Petite Europe (5 décembre 1952)m Je
vais
partout disant que l’Europe est faite. On me demande : laquelle ? — E
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au ciel : — Quoi ! me dit-on, mais l’Europe, cela
va
de Moscou à Gibraltar, et du Cap Nord aux Dardanelles ! De cette Euro
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en avant l’URSS même augmentée de ses satellites.
Allons
plus loin. Les chiffres et les statistiques n’épuisent pas la réalité
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recalculer leurs intérêts. Quant à ceux qui s’en
vont
répétant qu’un noyau fédéral fait obstacle à une fédération plus éten
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é, que se passerait-il ? On ne le voit pas. À qui
irions
-nous offrir cette renonciation ? Qui pourrait l’accepter et la reconn
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ar un discours le premier congrès fédéraliste qui
allait
se tenir à Montreux. Comme j’hésitais à intervenir dans une situation
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de ce que j’ai appelé la mission de la Suisse. Je
vais
vous citer deux alexandrins qui résument parfaitement notre isolation
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l était loin de s’en réjouir, mais pour autant, n’
allait
pas jusqu’à nier que la vérité existât. La vérité n’est peut-être pas
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fus de la réalité donnée, la sienne d’abord (« Je
vais
me faire à mon idée ») et par suite celle d’autrui (« L’enfer, c’est
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tov, non). Longtemps, toute l’attention du monde
va
se concentrer sur le théâtre d’une bataille où l’Occident désormais j
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e fera plus rien pour son union ; bien plus, elle
va
laisser pourrir la CED, seule capable — à tort ou à raison — d’inspir
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voir aussi, M. Nehru le premier, que nous nous en
allons
, mais que les autres arrivent ! L’Asie, donc, doit vouloir autant que
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tre une Allemagne d’après-demain — que l’Histoire
va
juger le vote français sur le projet de CED. Le sort de l’Europe dans
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on ignorance : après tout, de quoi s’agit-il ? Je
vais
tenter de lui répondre objectivement, sans cacher pour autant mes pré
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rojet fantôme que personne n’a jamais défendu. Je
vais
le montrer par quelques exemples : « Quoi ! s’écrie-t-on, nos soldats
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les : « Quoi ! s’écrie-t-on, nos soldats français
vont
-ils être commandés en allemand par d’anciens feldweibel hitlériens ?
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des phrases de ce genre : « Ce traité désastreux
va
supprimer d’un trait de plume notre glorieuse armée française, en mêm
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on et de guerre civile larvée, à l’extérieur elle
va
devenir un instrument de guerre déclarée. Pourquoi la nation doit-ell
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toute l’Europe l’idéologie unitaire des jacobins,
va
susciter des nationalismes rivaux. Et c’est dans le pays qui aura sub
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est en Prusse, que la philosophie du nationalisme
va
se constituer. Hegel est la contrepartie réflexive de Napoléon. Hegel
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é dont il tend à priver les hommes réels, comment
va-t
-il se comporter dans le monde ? L’idéal primitif de la nation, confis
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es-ci ont fait surgir d’autres nationalismes, qui
vont
revendiquer à leur tour le droit de dominer l’époque, après s’être ar
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nt. À partir de Napoléon, les nations de l’Europe
vont
se conduire comme des « individus » sans foi ni loi, au détriment de
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communautaire, main dans la poche, prêts à tirer,
vont
essayer de faire la loi en Europe. On parlera beaucoup de « concert d
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, dont nous devons la rendre consciente : ou bien
aller
vers la formule fédéraliste, qui traduit seule notre réalité une et d
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aux, dévaloriser les frontières ; ou bien il faut
aller
jusqu’au bout de la logique instituée par les jacobins, et soumettre
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it de révolte et d’« indépendance nationale » qui
allait
se dresser contre lui au nom de ses propres principes, tout comme la
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manière à ses nations. Nous savons bien comment
vont
réagir les nationalistes. Là encore, ils vont soulever une controvers
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ent vont réagir les nationalistes. Là encore, ils
vont
soulever une controverse purement verbale. Ils vont réclamer, au lieu
42
nt soulever une controverse purement verbale. Ils
vont
réclamer, au lieu de la fédération, une simple confédération, croyant
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le plan des structures politiques, le fédéralisme
va
du local à l’européen, non point du national à l’international. Je ne
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a circulation des idées et des œuvres, c’est donc
aller
diamétralement à l’encontre du but allégué. Seule une Europe fédérali
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ue prodiguent désormais les césariens, le Congrès
va
mener plus que jamais l’offensive de la liberté, sa vraie lutte pour
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t aux parlementaires. Illusion profonde, comme on
va
le voir, mais qui s’explique. Une enquête menée par le CEC10 au mois
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public, sollicité de tous côtés, ne sait plus où
aller
et voudrait qu’on l’oriente. Les artistes, orchestres et les chefs de
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et d’être assuré qu’il ne sera pas déçu, et qu’il
ira
vraiment d’une fête à l’autre. L’échange de « créations », de spectac
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un faisceau d’observations nouvelles. Le lecteur
va
juger si elles infirment ou si au contraire elles élargissent pour mi
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réel n’est défini que par des documents écrits. J’
irai
maintenant un peu plus loin, mais dans mon sens, non dans le leur. Je
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, et pour notre conduite morale et religieuse. Je
vais
donc poser quelques faits, comme un piège. J’éviterai à la fois d’ind
52
n d’amour-passion de notre histoire. Jaufré Rudel
va
mourir dans les bras de la comtesse de Tripoli, « princesse lointaine
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gina coeli, et c’est en Reine désormais que l’art
va
la représenter. À la « Dame des Pensées » de la cortezia, on substitu
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»17. Ainsi parle Shiva18 : « Pour mes dévots, je
vais
décrire le geste de l’Éclair (vajroli mudra) qui détruit la Ténèbre d
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né de l’amour coupable et de son « angoisse ». Il
va
plus loin dans la libération : la présence physique de l’objet aimé l
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les femmes et les époux. Ils vous disent qu’Amour
va
de travers, et c’est pourquoi les maris deviennent jaloux et les dame
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demeure un fait patent : il suffit de lire. Elle
va
servir aux romanciers du Nord, ceux du cycle d’Arthur, du Graal, et d
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at », en passant par les formes arabes « Balawhar
va
Budhâsaf » (var. Yudhâsaf). Innombrables sont les exemples de relatio
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s vies, au travers des nombreux avatars dont nous
allons
décrire la procession, une virulence intime, perpétuellement nouvelle
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’appelle la crise contemporaine du mariage mais d’
aller
véritablement à l’essentiel : étudier l’amour-passion à travers le te
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ouze paysages ou décors types juxtaposés, et l’on
va
de l’un à l’autre en une demi-heure, parfois en deux minutes comme il
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traversent le pays comme s’il n’existait pas, ils
vont
plus loin. Confirmation de la sentence ésotérique : l’œil qui ne voit
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trains qui vous croisent sont transparents s’ils
vont
très vite ? On ne cesse de voir le paysage au travers.) Ils appartien
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: Attention ! attention ! chers auditeurs, vous
allez
entendre le manifeste de la Fédération des écrivains hongrois. Ici la