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ns contaminées. Certes, nous n’allons pas opposer
aux
campagnes massives et mécaniques des totalitaires, des procédés de mê
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la lune pour demain, mais de rappeler les hommes
aux
réalités, à leurs responsabilités. Nous savons très bien que nos libe
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ulturelles, soyez bien certains qu’il ne joue pas
aux
vieilles dames, qu’il ne fait pas de la broderie, et que les armées q
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Les voulons-nous vraiment ? Et sommes-nous prêts
aux
derniers sacrifices pour les défendre ? Beaucoup d’entre nous, soyons
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ffensive. Laissons les « mystiques » synthétiques
aux
peuples qui en ont grand besoin, parce qu’ils n’ont pas nos réalités
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hitlérisme, un peu plus tard : il a senti l’appel
aux
passions collectives, aux philosophies de combat, et qu’il ne fallait
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rd : il a senti l’appel aux passions collectives,
aux
philosophies de combat, et qu’il ne fallait pas laisser ce peuple « d
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nne. Et c’est enfin en s’opposant non seulement «
aux
États-Unis, tentés de la soumettre » et à la Russie « dont le système
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destruction du sien », mais encore « à elle-même…
aux
idées dissociantes qui la travaillent, qui l’entraînent au rebours de
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urs principes mêmes de pouvoir toujours s’adapter
aux
circonstances imprévues. Une égale passion de l’effort nous anime enc
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fficacité particulière. Car l’action sert de gage
aux
mots, et dans ce sens technique ces hommes sont engagés : ils ont pay
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l’autorité d’une expérience virile poussée jusqu’
aux
extrêmes, dans la rigueur morale et les rigueurs physiques. Mais céda
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et sérieux. On imagine difficilement deux hommes
aux
caractères mieux contrastés. Tout ce qui chez l’un et l’autre forma l
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nt dépaysés, et par la plus curieuse coïncidence,
aux
prises dans le désert avec les mêmes Arabes. Soit qu’il s’agisse de n
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ont pas ceux du règlement, et qui ne doivent rien
aux
titres officiels : goût de l’autorité, non du pouvoir. (Lawrence, plu
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leurs ratures infinies. C’est qu’ils se refusent
aux
entraînements de l’idéologie ou du lyrisme, s’appliquent aux descript
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ements de l’idéologie ou du lyrisme, s’appliquent
aux
descriptions exactes, et se meuvent en général dans une psychologie q
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e grève perlée contre la société et de soumission
aux
règles de son jeu, les mêmes énigmes d’ailleurs, sans plus de solutio
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la prostitution leur est commune : ils se prêtent
aux
plus basses luxures, comme par exemple au narcissisme collectif qu’es
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ire : il a soumis la condition de l’homme moderne
aux
épreuves les plus dures dans divers ordres, faisant lui-même les frai
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n’en pas attendre des hommes. Nous demandons trop
aux
écrivains. En sommes, nous attendons qu’ils remplacent la religion. L
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es doctrines de l’Église, qui servaient de règles
aux
hommes publics : princes, magistrats, légistes. À un stade nouveau, l
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té d’incarnation de la culture et cette ouverture
aux
échanges universels. Il n’y a pas d’Europe vivante sans ces deux cour
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truction sans âme, bureaucratie, incompréhensible
aux
masses, qui prépare pour l’avenir une sorte d’uniformité du cadre de
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onale. Il s’agit de passer de l’ensemble européen
aux
implantations locales, et du foyer local directement à l’Europe. Pour
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mes prêts à en rédiger de nouveaux, correspondant
aux
désirs exprimés par vos foyers. Nous serions très heureux de recevoir
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ait une culture populaire, comme je ne crois pas
aux
cultures nationales. Il y a la culture, qu’il s’agit d’implanter dans
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pe, cela va de Moscou à Gibraltar, et du Cap Nord
aux
Dardanelles ! De cette Europe, vous commencez par laisser une moitié
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n d’un grand sujet au cours des âges, de l’Italie
aux
Pays-Bas, puis à la France, puis à l’Allemagne — et vous verrez l’uni
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assez analogue, il me semble, à ceux qu’imposent
aux
néophytes les moines bouddhistes de la secte du zen. Le thème profond
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finalement plus favorable au « Livre de Job » et
aux
proverbes zen qu’à Lamartine ou même à Rilke, reconnaîtront dans les
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squ’un iota bouleversait tout) se trouva définir,
aux
grands jours de Nicée, le type de réalité que des siècles d’Europe en
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on (en argent ou en facilités habituelles données
aux
institutions internationales) pour deux raisons : la première, c’est
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qui serait actuellement sans effet. Ils laissent
aux
communistes le soin de verser des larmes de crocodile sur cet abandon
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mais qu’une opinion somnolente et des magistrats
aux
vues courtes s’efforcent encore de ne pas regarder en face : la Suiss
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tant que fédéraliste que je réagissais violemment
aux
hitlériens, que je décrivais alors comme des « jacobins en chemise br
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1940. À la fin de cette année-là, j’ai été envoyé
aux
États-Unis pour une série de conférences. De là, j’ai été en Argentin
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k, j’ai fait une nouvelle découverte de l’Europe.
Aux
yeux des Américains il n’y a pas des Français, des Suisses, des Allem
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je fus invité à parler sur « l’Esprit européen »
aux
Rencontres internationales de Genève… En juillet 1947, rentrant d’un
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l’instabilité politique de la France, mais aussi
aux
difficultés qu’elle éprouve à liquider le passé récent, la peur de l’
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nture occidentale de l’homme , et Lettre ouverte
aux
Européens approfondiront cette question.
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rait au spleen métaphysique du romantisme ou même
aux
platitudes rationalistes de l’athéisme occidental, qu’ils ont largeme
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brerait alors l’Alliance eurasiatique, cela saute
aux
yeux. Après tout, l’Europe est-elle autre chose qu’un cap de l’Asie ?
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bellicistes », puisque ce serait fermer l’Europe
aux
armées rouges. Sous la double poussée de la révolte asiatique et du c
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possible : l’union européenne, capable d’opposer
aux
Russes une puissance qui les tienne en respect. Et tout le Sud-Est de
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de ces faits laisse peu de jeu à l’imagination et
aux
surprises. Une remarque finale résumera ma pensée : Si la CED était v
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les protéger. Elle pouvait même s’allier un jour
aux
Russes. Il fallait donc empêcher cela. Mais, d’autre part, comment dé
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sence conquérante : elle veut apporter la Liberté
aux
autres peuples, par la force au besoin. De plus, à la faveur de ces g
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isif de l’idée de vocation, passant des personnes
aux
nations. ⁂ Mais cet État-nation, une fois doué de toute la personnali
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érémonies viendront plus tard, avec les monuments
aux
Morts et le culte du Soldat inconnu. Pour la piété et la morale nouve
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st admis que tout orgueil, toute vanité, et jusqu’
aux
vantardises les plus stupides deviennent licites et honorables, dès q
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lté, pour ceux qui en sont victimes, de s’adapter
aux
réalités changeantes du siècle, et même de les apercevoir. D’où la pr
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e de les apercevoir. D’où la prise qu’ils offrent
aux
manœuvres les plus grossières du communisme, jouant sur leur affectiv
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s, nation et langue, il a voulu imposer ce carcan
aux
réalités économiques. C’est ainsi que le charbon est devenu français
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ationale. Le nationalisme a réussi à faire croire
aux
masses et aux élites modernes que l’indépendance nationale est la sup
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ationalisme a réussi à faire croire aux masses et
aux
élites modernes que l’indépendance nationale est la suprême valeur hu
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dio, les armes nouvelles, échappent à tous égards
aux
cadres nationaux, et cela par leur nature, ou par leur portée, ou par
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re les hommes, dans la plus parfaite indifférence
aux
frontières des États-nations. Le nationalisme n’est donc pas seulemen
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fédéral. Article 5. — La Confédération garantit
aux
cantons leur territoire, la souveraineté dans les limites fixées par
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pour ne point s’épuiser à la combattre. Laissant
aux
nationalistes un terme vide, la Constitution suisse a gardé le concre
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Suède et l’Espagne, par exemple ? Faire connaître
aux
Espagnols des œuvres d’art en tant que suédoises ne présente qu’un mé
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lider les mythes nationalistes, c’est reconnaître
aux
États le droit d’élever ou d’abaisser des obstacles arbitraires à la
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nt résister du tout, et de s’inscrire par exemple
aux
« partisans de la paix », qui sont ceux d’une armée et de sa politiqu
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osphère de l’après-guerre mondiale. La mode était
aux
démissions de l’esprit devant l’autel d’une Histoire déifiée. Les hom
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n mystérieuse, ils en parurent soulagés. Laissant
aux
historiens futurs le soin de tirer les conclusions de ce pataquès exe
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croyaient avoir expliqué tout cela à l’opinion et
aux
parlementaires. Illusion profonde, comme on va le voir, mais qui s’ex
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rtaines universités américaines), je me bornerais
aux
écrits religieux, ou créateurs de communautés, ou scientifiques, tels
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Frères Karamazov. 75. Kierkegaard : Post-scriptum
aux
riens philosophiques. 76. Andersen : Contes. 77. G. Bernanos : Journ
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À travers le miroir. Kierkegaard : Post-scriptum
aux
riens philosophiques. ae. Rougemont Denis de, « [Réponse à une e
70
s l’appartement d’Adrienne ? De l’ancêtre Claudel
aux
jeunes d’alors, tous ceux qu’elle estimait défilèrent un à un devant
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érodoxes agitent le peuple et le clergé. Opposant
aux
prélats ambitieux et aux pompes sacrales de l’Église un spiritualisme
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e et le clergé. Opposant aux prélats ambitieux et
aux
pompes sacrales de l’Église un spiritualisme épuré, ils aboutissent p
73
e et Pierre de Bruys jusqu’à un Amaury de Bène et
aux
frères ortliebiens de Strasbourg, tous condamnent le mariage, — que p
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urs, le pape-moine Grégoire VII vient d’interdire
aux
prêtres. En revanche, beaucoup professent que l’homme étant divin, ri
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lité, ou dans les imaginations qui la conforment,
aux
lieux et au temps où se nouent la légende et le mythe de la passion m
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stiques qui apparaissent alors sont des répliques
aux
ordres chevaleresques : le moine est « chevalier de Marie ». En 1140,
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est tout impossible de le rattacher latéralement
aux
précédents. C’est au xiie siècle que s’atteste en Europe une modific
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s d’intérêt matériel et social, et se voit imposé
aux
époux sans qu’il soit tenu compte de leurs sentiments. En même temps,
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n fait patent : il suffit de lire. Elle va servir
aux
romanciers du Nord, ceux du cycle d’Arthur, du Graal, et de Tristan,
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une pure fantasmagorie sentimentale. 6. Excuse
aux
historiens Je ne crois guère à l’histoire « scientifique » comme c
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araît vraisemblable, tout cela peut être « vrai »
aux
divers sens du mot, et simultanément, et de plusieurs manières. Tout
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ue Catulle portait à la Lesbie ? Faites attention
aux
textes. Vous verrez qu’il ne s’agit que d’amour charnel. Aucun texte
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où elle fait souffrir, où elle exerce ses ravages
aux
dépens du monde et de soi. Pourquoi cette révolution ? Pourquoi l’amo
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a mesure où il cherche à faire prendre conscience
aux
gens des motifs de leurs actes. Nous en revenons à mon but initial :
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ont vit peu en France. Après avoir passé sept ans
aux
États-Unis, où ses livres ont un grand retentissement, il s’est maint
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Cette beauté bien drue d’énergie pure et neuve,
aux
matins luisants de rosée, quand le pays entier émerge de la brume, re
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ure d’un monde à l’autre, ne servent cependant qu’
aux
petits déplacements, qui sont des voyages concentrés et plus émouvant
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mme si l’humanité où nous plongeons se conformait
aux
règles de la bonne conduite. » L’aspect d’un wagon suisse de troisièm
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hôtel prie sa clientèle de ne pas donner à manger
aux
mouettes. C’était l’été des expériences de Bikini. Dans les seconde
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tort, c’est la classe vulgaire. Des jeunes femmes
aux
moues insolentes, vêtues comme des réclames de magazines, discutent a
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? Une fédération qui garantit leur souveraineté
aux
fédérés Jusqu’à cette date, la Suisse n’était qu’une alliance d’Ét
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apoléon reconnaissant l’erreur commise, déclarait
aux
Suisses en 1802 : « La Nature a fait votre État fédératif. Vouloir la
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fédéral. Article 5. — La Confédération garantit
aux
cantons leur territoire, la souveraineté dans les limites fixées par
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lté, pour ceux qui en sont victimes, de s’adapter
aux
réalités changeantes du siècle, et même de les apercevoir. D’où la pr
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e de les apercevoir. D’où la prise qu’ils offrent
aux
manœuvres les plus grossières du communisme, jouant sur leur affectiv
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socié à leur gestion. Il importe d’expliquer cela
aux
masses, car ainsi sera dissipée la crainte que suscite la perte de la