1
Faire la propagande de la liberté,
c’est
sauver notre culture (décembre 1950-janvier 1951)a Nous sommes ici
2
e ces syllabes prestigieuses. J’espère, parce que
c’est
précisément notre rôle d’intellectuels libres que de monter une garde
3
Stockholm, de Prague, de Varsovie tout récemment.
C’est
justement ce qui nous inquiète pour la paix, car nous pensons qu’ils
4
passionné pour les brebis. La vérité, voyez-vous,
c’est
qu’on nous a volé ce mot de paix. On nous l’a kidnappé ; on l’a pris
5
qu’on nous a pris en otage, ce n’est pas la paix,
c’est
un mot. Il est très facile, à mon avis, de distinguer entre le mot pa
6
al vu de nos élites, peut-être même sans raison :
c’est
une mission de propagande qui nous incombe au premier chef. Je désire
7
es de culture, faire la propagande de la liberté,
c’est
, en fin de compte et du même coup sauver notre culture. Notre cult
8
nt de mieux en mieux les libertés de la personne.
C’est
là qu’il faut chercher les vrais secrets de notre puissance, même mat
9
accepter qu’il en soit ainsi, le laisser croire,
c’est
renoncer d’avance à nos meilleurs atouts dans la lutte historique où
10
té vigilant et militant… La tâche est très vaste,
c’est
l’évidence, mais le seul fait que nous existons dorénavant, me semble
11
nt Denis de, « Faire la propagande de la liberté,
c’est
sauver notre culture », Les Amis de la liberté, Paris, décembre 1950–
12
Comment fabriquer un Européen ?b
C’est
absolument impossible. Et je vais essayer de dire pourquoi. On peut t
13
e, et servez frais. Pour fabriquer un Soviétique,
c’est
plus rapide. Prenez un Russe, passez-le au MVD — sorte de DDT moral n
14
utraliser et s’annuler réciproquement. La vérité,
c’est
que le problème posé est insoluble par définition. Car si l’Américain
15
hommes habitués à différer les uns des autres, et
c’est
tout cela qu’on nomme l’Europe. Et c’est pourquoi faire un Européen,
16
tres, et c’est tout cela qu’on nomme l’Europe. Et
c’est
pourquoi faire un Européen, ce serait tenter de faire quelque chose q
17
ourquoi voudrait-on « fabriquer » des Européens ?
C’est
uniquement parce que l’on veut unir les 25 États souverains qui se di
18
nde. Ce qu’il y a de plus humain chez tout homme,
c’est
l’idée qui lui vient un jour — angoissante pour l’adolescent — qu’il
19
de plus européen chez les habitants de notre cap,
c’est
l’idée qu’ils ont tous d’appartenir d’abord à une famille, à une régi
20
la pratique des libertés réelles et personnelles.
C’est
pour sauver ces différences qu’il faut maintenant nous fédérer. Si no
21
equel il n’est point de dialogue créateur. Et que
c’est
cela qui fait la valeur de l’Europe. Et que c’est cela précisément qu
22
c’est cela qui fait la valeur de l’Europe. Et que
c’est
cela précisément qui est menacé. Et qu’il n’est plus d’espoir que dan
23
n’importe quel prix. En ce milieu du xxe siècle,
c’est
moins le problème de la liberté qui nous importe, que son drame. De l
24
i dans l’angoisse d’une nouvelle guerre mondiale,
c’est
parce que le monde est divisé en deux partis, qui ne se définissent c
25
qui est évident aux yeux de tous, des deux côtés,
c’est
que nous voulons la liberté, et que les autres veulent la dictature.
26
sommes engagés, la première condition de succès,
c’est
de savoir ce que nous défendons. Quelles sont nos libertés ? Sont-ell
27
cs, ne savent plus bien répondre à ces questions.
C’est
là que gît la force principale de l’autre camp. Quand on nous dit : «
28
. Je crois à la vertu de la prise de conscience :
c’est
d’une part le début de la guérison, quand le mal est d’ordre psychiqu
29
la guérison, quand le mal est d’ordre psychique ;
c’est
d’autre part une source de confiance en soi, quand les faits objectif
30
ir, nous aurons du même coup repris l’initiative.
C’est
l’autre camp qui sera forcé de se mettre sur la défensive, contre le
31
rtés. Or le meilleur moyen de les faire rayonner,
c’est
de les faire passer du plan des faits à celui de nos consciences et d
32
s à celui de nos consciences et de nos volontés ;
c’est
d’appeler toutes nos forces éparses à se fédérer solidement, non poin
33
s la mesure où nous quittons la lutte. Léviathan,
c’est
la somme exacte de nos petites démissions personnelles. Et c’est pour
34
exacte de nos petites démissions personnelles. Et
c’est
pourquoi je conclurai, une fois de plus, par ce delenda Carthago que
35
e. Je viens de relire cet ouvrage, paru en 1929 :
c’est
un classique. Seuls quelques chapitres médians, qui décrivent (et cri
36
cule, quand de Traz reste vif, naturel et concis.
C’est
dans le fédéralisme qu’il voit « la base de l’internationale moderne
37
’il voit « la base de l’internationale moderne ».
C’est
de la nécessité, plutôt que d’une mystique, qu’il attend « la refonte
38
ystique, qu’il attend « la refonte de l’Europe ».
C’est
par la civilisation « grecque et chrétienne — et Rome n’a fait qu’amp
39
ue l’Europe est devenue patrie de la personne. Et
c’est
enfin en s’opposant non seulement « aux États-Unis, tentés de la soum
40
ent ; il n’y a donc plus de communauté réelle. Et
c’est
pourquoi le xxe siècle verra tant de nomades et de vrais émigrés. Le
41
s ou des capitalistes en Angleterre. À vrai dire,
c’est
un goût de la lutte contre la vie, avec des camarades donnés par le h
42
non seulement le don mais une certaine facilité.
C’est
qu’ils se sont formés dans un monde où l’erreur entraîne des sanction
43
pour leur imposer un angle de vision déterminé —
c’est
tout le secret du commandement — leur sont connues ou instinctives. C
44
lus attendue, n’y apparaît que plus fondamental :
c’est
pour tenter de le résoudre que l’homme écrit, et que parfois il retou
45
igue et la cruauté, vers la désillusion finale. »
C’est
en ces termes que la plus sobre des biographies de Lawrence4 décrit l
46
e. Ils se retournent vers le monde des autres, et
c’est
le début de l’écœurement. Signe objectif d’une mésentente profonde :
47
exigence excessive et de leurs ratures infinies.
C’est
qu’ils se refusent aux entraînements de l’idéologie ou du lyrisme, s’
48
être simples et n’employer que des mots éprouvés…
C’est
à ce stade que naissent Les Sept Piliers de la Sagesse et Terre des H
49
sera toujours un viol, et s’il condamne ce viol,
c’est
qu’il se veut intègre, au prix d’un sacrifice dont il reste le maître
50
cela près, ce serait le complet déterminisme — et
c’est
peut-être dans le complet déterminisme que gît la paix parfaite après
51
de trouver l’égalité dans la seule subordination.
C’est
l’exercice de l’autorité qui m’écœure) ; l’action, je l’ai rejetée ;
52
u génie isolé, mais de l’effort commun. Pour moi,
c’est
la multitude des rudes chauffeurs de camion, couvrant chaque nuit tou
53
mples mécaniciens de la RAF, non les grands as. «
C’est
pourquoi je suis resté dans le rang, et j’ai servi de mon mieux… » L’
54
un rouage dans la machine. Le mot-clé, je pense,
c’est
machine… Je laisse à d’autres le soin de dire si j’ai bien ou mal cho
55
’un des avantages d’être une pièce de la machine,
c’est
qu’on y apprend qu’on n’a pas d’importance ». De tels textes peuvent
56
e me ferais plutôt balayeur. Un nihilisme décent,
c’est
ce que j’espère, en général. Je pense qu’un pays bien constitué comme
57
ez de place pour moi. L’ennui avec le communisme,
c’est
qu’il accepte trop du mobilier d’aujourd’hui. Je hais les meubles. »
58
une lettre hâtive, traduisent une attitude mûrie.
C’est
la morale du Château de Kafka, la ligne de repli (devant les problème
59
)h Ce n’est pas un pamphlétaire irresponsable,
c’est
un homme politique avisé et mieux averti que quiconque, Paul-Henri Sp
60
ma, télévision, « comics” illustrés des journaux.
C’est
une forme de diffusion facile, qui ne connaît pas de frontières et ne
61
écessite aucune traduction. Vous reconnaîtrez que
c’est
peu — ce n’est même rien — pour former l’homme et le jugement personn
62
petits morceaux. On ne peut plus dire : l’Europe,
c’est
une forme de culture, la substance de la culture est ignorée de la ma
63
humain où il se retrouve inséré. Faire l’Europe,
c’est
d’abord former des hommes. Tout le reste est affaire d’ingénieurs ou
64
yrannie que peut contenir l’aspiration à l’unité.
C’est
le paradoxe du fédéralisme, au sens doctrinal ; le fédéralisme est un
65
la culture ne s’est jamais faite par les nations,
c’est
une plaisanterie, une thèse sans fondement racontée dans les livres d
66
vent différer, être populaires ou universitaires.
C’est
une grande tâche des foyers de contribuer à effacer cette distinction
67
aison seule ne compte pas, ni la mystique locale,
c’est
la culture qui doit être le principal locataire… » J’ai beaucoup aimé
68
al pour la Suisse, et si je tiens à y participer,
c’est
que je suis réellement très loin de ce que dit le professeur Rappard.
69
r les conclusions de la plupart de ses ouvrages ;
c’est
pourquoi après cette interview, je pense qu’il est nécessaire de mont
70
té du plan Schuman a été installée à Luxembourg :
c’est
un fait, elle existe, et Anglais et Scandinaves — qui furent ses adve
71
tobre 1949 par l’administrateur du plan Marshall.
C’est
peut-être une idée américaine pour les Américains, mais pour nous ? C
72
américaine pour les Américains, mais pour nous ?
C’est
un peu vite oublier la Pan-Europe du comte Coudenhove-Kalergi, et le
73
l. Et ce qui me surprend le plus chez M. Rappard,
c’est
qu’il semble avoir oublié qu’il présidait la commission économique du
74
encore un début de véritable réalisation ». Mais
c’est
nier l’évidence même, et je le répète, depuis que la Haute Autorité a
75
que la réalisation de celui-ci est déjà achevée ?
C’est
du passé le plan Marshall ! Quant au plan Schuman, ce n’est plus un p
76
an dernier que le 40 % du volume de nos échanges.
C’est
donc, de la part de M. Rappard, juger de la viabilité de l’Europe d’a
77
ages, leurs habitudes nous donnent une certitude,
c’est
qu’ils ne pourront jamais trouver un centre d’union et un seul intérê
78
lus étonnant dans ces déclarations de M. Rappard,
c’est
précisément que sa conclusion est en contradiction avec tout ce qui a
79
s ces amputations, vous avez le front de dire que
c’est
l’Europe ? — Oui, j’ai cette conviction et je m’explique. Tout d’abor
80
té des langages, des écoles, des sensibilités. Et
c’est
cela que notre union doit préserver, pour les nouveaux départs que le
81
u zen. Le thème profond, omniprésent, de l’œuvre,
c’est
le problème du Dieu-homme, d’où naît celui de la personne, générateur
82
: « Ce qui fait ordinairement une grande pensée,
c’est
lorsqu’on dit une chose qui en fait voir un grand nombre d’autres, et
83
dre : au contraire, quand une civilisation meurt,
c’est
justement qu’elle a perdu le sens de ses fins ou qu’elle renonce à le
84
cosmos, mais d’illustrer l’instant de leur amour.
C’est
celui de leur haine chez beaucoup de mauvais peintres : on parle alor
85
ise en regard. Introduit par la note suivante : «
C’est
dans la mesure où le christianisme a signifié la fin des religions et
86
sons fédération de l’Europe et neutralité suisse,
c’est
eux. Et dès lors la neutralité devient un problème épineux. J’aborde
87
internationales) pour deux raisons : la première,
c’est
que le Centre est au service de l’idée européenne ; la seconde, c’est
88
est au service de l’idée européenne ; la seconde,
c’est
que son directeur a parlé de l’Europe dans son discours du 1er août 1
89
dex ». L’arrière-plan de cette étrange mentalité,
c’est
la croyance en la neutralité-tabou. On s’imagine que prononcer le mot
90
-tabou. On s’imagine que prononcer le mot Europe,
c’est
déjà violer le tabou. Nous sommes ici dans le domaine du « sacré », s
91
ichesses, et la meilleure raison de nous fédérer,
c’est
que seule l’union fédérale peut les sauver et les garantir dans notre
92
courantes ? Ce qui fausse notre optique moderne,
c’est
le phénomène national. L’esprit jacobin, devenu plus tard l’esprit na
93
à très peu de phrases près. Nous l’ignorons, mais
c’est
un fait.) Les réactions parfois violentes au christianisme (athéisme,
94
t enfin, et surtout, ce que nous avons de commun,
c’est
une certaine passion de différer, une certaine manière de dire « moi
95
»), protégées et aimées en tant que vocations. Et
c’est
à leur dialogue, parfois à leurs conflits, que l’Occident doit ses pl
96
es, j’ai longuement habité Paris et la France, et
c’est
pendant cette période que j’ai écrit la plupart de mes livres, tous c
97
éraliste, et la nécessité d’une union européenne.
C’est
donc bien en tant que fédéraliste que je réagissais violemment aux hi
98
ns notre passion de différer les uns des autres :
c’est
ce que nous avons tous en commun. J’écris en ce moment un livre qui s
99
u plutôt de sa manière de dire « je » ou « moi ».
C’est
là une notion essentiellement européenne, et que nous avons eu tort d
100
ividu, il faut s’entendre. Le véritable Européen,
c’est
l’individu à la fois libre et responsable, à la fois autonome et enga
101
éparé la réaction totalitaire que nous subissons.
C’est
avec la poussière des individus que l’État fait son ciment. Les Grecs
102
’avez qu’à reprendre vos textes de 1939 et 1940 :
c’est
exactement ce que notre congrès attend. » Ainsi fut fait. Mon discour
103
nté et dont elle a infecté les autres continents.
C’est
à nous de trouver le contrepoison de ce nationalisme. Mais d’autre pa
104
, dont il faut prendre conscience. Vous savez que
c’est
à ce réveil de la conscience européenne que sont consacrés tous les e
105
firmer l’homme et ses pouvoirs, répondrait-il. Et
c’est
d’une manière analogue que Malraux et Jaspers interprètent ici le cri
106
n idée ») et par suite celle d’autrui (« L’enfer,
c’est
les autres »). Il n’en marque pas moins la limite de l’arrogance inte
107
, en sorte qu’il faudrait dire que s’il est mort,
c’est
qu’il n’a pas vécu : ce qui est absurde. Si Dieu l’Inconnaissable éta
108
d’énumérer. À vrai dire, ce n’est pas surprenant.
C’est
même aisément explicable. Un Dieu personnel est incroyable et absurde
109
ues belles villas qu’« occupent » les Asiatiques.
C’est
de l’attention mondiale qu’ils se sont emparés, et du jeu politique,
110
t perdu son intérêt stratégique pour M. Molotov.
C’est
dans cette perspective — qui déclasse brutalement les discussions de
111
à le ratifier — ou non — vers la fin de ce mois.
C’est
dire que le lecteur moyen a bien le droit de demander à son tour, san
112
t de la Suède. Or, ces deux pays étaient neutres.
C’est
dire que l’Europe dépendait, pour sa défense éventuelle, de quelques
113
, et de celui qui se trouvait en première ligne ?
C’est
pour tenter de résoudre ce dilemme que fut conçue la CED. — Contre l’
114
l’acier, plus connue sous le nom de plan Schuman.
C’est
ce traité qu’ont déjà ratifié la Hollande et le Luxembourg, puis l’Al
115
choisis dans n’importe lequel des pays membres. (
C’est
ce qui s’est passé déjà pendant les deux dernières guerres.) Enfin, l
116
tional des résistants de la dernière guerre. Mais
c’est
absolument exclu par les dispositions fondamentales du traité, l’inté
117
te renaissance possible d’une Wehrmacht autonome.
C’est
au contraire si l’on refuse la CED que cette Wehrmacht sera reconstit
118
es raisons la réapparition d’une armée allemande.
C’est
en vertu d’une erreur semblable que d’excellents patriotes redoutent
119
volonté américaine ». La vérité sobre et limpide,
c’est
que si l’Europe ne se donne pas elle-même les moyens d’assurer sa déf
120
donc une Europe divisée. Or, ce qui nous divise,
c’est
le nationalisme : il faut donc le flatter et raviver les haines provo
121
ui, lui, ne doute pas de l’efficacité de la CED :
c’est
la Russie, dont tout l’effort diplomatique, depuis deux ans, ne vise
122
ipal que rencontre aujourd’hui l’idée européenne,
c’est
décrire activement notre méthode. L’obstacle dont je parle est le nat
123
nationalisme. Faire la critique du nationalisme,
c’est
dégager du même coup les principes au nom desquels on le juge néfaste
124
ce lieu, de ce jour, on datera l’ère nouvelle ».
C’est
en effet au cri de « Vive la Nation », clamé sur tout le front des tr
125
l’état naissant, comme nous la trouvons à Valmy,
c’est
donc un idéal, une idéologie, le principe d’une nouvelle communauté n
126
acobins, va susciter des nationalismes rivaux. Et
c’est
dans le pays qui aura subi le plus durement l’agression napoléonienne
127
subi le plus durement l’agression napoléonienne,
c’est
en Prusse, que la philosophie du nationalisme va se constituer. Hegel
128
de la nation qui lui donnent son caractère, mais
c’est
son esprit national. » (On voit donc que nation et Patrie diffèrent p
129
traditions, leur folklore, ou même leur langue :
c’est
ainsi qu’on a vu dans notre siècle, la Norvège, la Turquie, l’Irlande
130
s de commerce révoqués dès qu’ils ne payent plus.
C’est
ainsi qu’une demi-douzaine d’« États-gangsters », follement susceptib
131
tort, ou qui persiste méchamment dans son erreur.
C’est
bien plutôt un homme qui souffre de la crainte morbide de perdre une
132
rations, par les soins de l’instruction publique,
c’est
la confusion établie entre « Patrie », « État », « Nation » et « Lang
133
voulu imposer ce carcan aux réalités économiques.
C’est
ainsi que le charbon est devenu français ou allemand selon qu’il se t
134
un son patriotique et vertueux (au sens jacobin).
C’est
pratiquement idiot, mais on ne s’en aperçoit que si c’est dit dans un
135
atiquement idiot, mais on ne s’en aperçoit que si
c’est
dit dans une langue étrangère, ou par un lointain Mossadegh, ruinant
136
ndition des libertés personnelles en Europe. Mais
c’est
aussi le principe vivant du fédéralisme. Être d’une patrie locale en
137
emps ou l’espace, selon ses goûts et sa vocation,
c’est
pratiquer l’éthique et la liberté fédéralistes. Le nationaliste n’y v
138
ne le crois pas, pour deux raisons. La première,
c’est
que la souveraineté nationale est encore un mythe puissamment agissan
139
n à tout dialogue raisonnable. La seconde raison,
c’est
que les souverainetés nationales n’existent plus, comme je l’ai rappe
140
monde, depuis un siècle. Ce que l’on sait moins,
c’est
la manière dont ce régime fédéraliste parvint à se faire accepter par
141
es refusent de se battre pour des mots trompeurs.
C’est
le contenu et la visée fédéraliste du traité, non pas son étiquette,
142
s plus mauvais. Ce n’est pas Mallarmé, ni Renoir,
c’est
Déroulède et Detaille qui représentent valablement la Troisième Répub
143
n fait des échanges culturels de nation à nation,
c’est
essayer de consolider les mythes nationalistes, c’est reconnaître aux
144
t essayer de consolider les mythes nationalistes,
c’est
reconnaître aux États le droit d’élever ou d’abaisser des obstacles a
145
traires à la circulation des idées et des œuvres,
c’est
donc aller diamétralement à l’encontre du but allégué. Seule une Euro
146
européen — n’ont qu’un moyen d’aider la culture :
c’est
d’offrir à ceux qui la créent et la transmettent les moyens de vivre
147
, plus ou moins avouées comme telles. Finalement,
c’est
le nationalisme le plus franc qui a triomphé, lors du refus de la CED
148
parti jaloux, ce n’est pas un bastion de défense.
C’est
plutôt un réseau d’amitiés agissantes de Paris à Tokyo, de New York à
149
k à Bombay, de Berlin-Ouest à Santiago et Mexico.
C’est
une volonté de justice qui se moque des opportunismes et c’est une ac
150
onté de justice qui se moque des opportunismes et
c’est
une action permanente. Quelle que soit la valeur des sourires que pro
151
tort, si notre Suisse prospère, modèle européen,
c’est
pour une part minime mais qui est la part de l’homme, parce que Reyno
152
suisse, au-delà des apparences souvent médiocres,
c’est
prendre conscience de l’Europe. Car l’Europe est faite dans l’ensembl
153
teraient en criant : « Des preuves ! » ou « Comme
c’est
vrai ! » ⁂ 1. La révolution psychique du xiie siècle Une hérési
154
de Fontevrault si proche du premier troubadour —
c’est
le comte Guillaume de Poitiers — jusqu’au Paraclet d’Héloïse. Cette m
155
t, dès cette époque, le titre de regina coeli, et
c’est
en Reine désormais que l’art va la représenter. À la « Dame des Pensé
156
ible de le rattacher latéralement aux précédents.
C’est
au xiie siècle que s’atteste en Europe une modification radicale du
157
ément pressenties dans leur fascinante nouveauté…
C’est
au cœur de cette situation inextricable, c’est comme une résultante d
158
é… C’est au cœur de cette situation inextricable,
c’est
comme une résultante de tant de confusions qui devaient s’y nouer, qu
159
u Shiva et Bouddha)… est fortement personnifiée :
c’est
la Déesse, Épouse et Mère… Le dynamisme créateur revient à la Déesse…
160
ique du contrôle du corps et de l’énergie vitale.
C’est
ainsi que certaines postures (mudras) décrites par le hatha yoga ont
161
steté pour son pouvoir « d’éterniser le désir ».)
C’est
au comble de l’amour (vrai) et de sa « joie » que Jaufré Rudel se sen
162
époux. Ils vous disent qu’Amour va de travers, et
c’est
pourquoi les maris deviennent jaloux et les dames sont dans l’angoiss
163
us surprenant. Sous sa forme connue de nos jours,
c’est
l’histoire romancée de l’évolution spirituelle qui conduit Josaphat,
164
s les autres tendent pour leur finale résolution,
c’est
celui qu’on nomme par honnêteté le don de mercy. » Le contraste avec
165
iage sur la passion, ce qui est une stupidité car
c’est
confondre l’amour pour la mort avec l’amour pour la vie. Je voulais d
166
a un bouleversement au xiie siècle : subitement,
c’est
le mariage qui est en butte au mépris tandis que la passion est glori
167
r de voir qu’il confirmait ce que j’avais avancé.
C’est
pourquoi je propose aujourd’hui une nouvelle édition, où l’idée du li
168
e temps de création du monde juste avant l’homme,
c’est
ma Suisse telle que je la vois, de très loin, dans mon souvenir. J’y
169
le rôle utile et le compartiment. Compartiments,
c’est
le mot-clé de la Suisse. Douze paysages ou décors types juxtaposés, e
170
ez nous, qui mérite l’adjectif — je me disais : «
C’est
notre force, et ce sera peut-être un jour, au dernier jour — car les
171
t des autres hommes. En dépit du langage courant,
c’est
le normal qui est exceptionnel. Ce sont les cas d’ordre, de paix et d
172
oit jamais, me propose par contraste une réponse.
C’est
qu’en Suisse on se sent regardé, examiné, jugé, jaugé, plus que nulle
173
le velours gris et dru des secondes : il a tort,
c’est
la classe vulgaire. Des jeunes femmes aux moues insolentes, vêtues co
174
» (Étant entendu que l’accent porte sur fictive.)
C’est
ainsi que l’on doit rassurer ceux qui tremblent, disent-ils, de voir
175
occidental, qui approuve « librement » son parti,
c’est
saluer un complice du crime de Budapest. Publier ses écrits, c’est co
176
omplice du crime de Budapest. Publier ses écrits,
c’est
contribuer au genre de propagande intellectuelle qui mène au crime de
177
mène au crime de Budapest. Discuter ses raisons,
c’est
oublier qu’elles « justifient » nécessairement les massacres de Budap
178
qui vient de montrer sa vraie nature à Budapest,
c’est
donner dans un guet-apens. Accueillir et fêter les jolies troupes d’a
179
els asservis que nous envoie le régime de Moscou,
c’est
oublier la voix des écrivains martyrs qui nous appelaient de Budapest
180
vains martyrs qui nous appelaient de Budapest, et
c’est
trahir leur testament. Que chacun s’interroge et décide librement de