1 1956, Articles divers (1951-1956). Tableau du phénomène courtois (janvier 1956)
1 (lieux et dates remarquablement identiques) entre cathares et troubadours. Je me risquais à dire : il y a là quelque chose, et l
2 la Bulgarie bogomile, celle des « bonshommes » ou cathares , ascètes condamnant le mariage, mais fondant une « Église d’Amour »,
3 de poésie naît dans le Midi de la France, patrie cathare  : elle célèbre la Dame des pensées, l’idée platonicienne du principe
4 et l’orthodoxie romaine battue en brèche. Du côté cathare , le mariage et la sexualité sont condamnés sans rémission par les Par
5 de troubadours — cela n’est pas douteux — étaient cathares ou, du moins, très au courant des idées qui étaient dans l’air depuis
6 tion littéralement congénitale avec l’hérésie des cathares , et son opposition sournoise ou déclarée au concept chrétien du maria
7 doc, de déclencher en 1209 la croisade contre les cathares  : le premier génocide ou massacre systématique d’un peuple, enregistr
8 r part à la Grâce, chez les troubadours… 26. Les cathares condamnaient la guerre et toute forme d’homicide, légal ou non. Et en
2 1956, Articles divers (1951-1956). Denis de Rougemont et l’amour-passion, phénomène historique (4 février 1956)
9 que j’établisse des connexions entre les sombres cathares et les joyeux troubadours. Et pourtant les chansons courtoises chante
10 ent l’amour hors du mariage ; or seuls les fameux cathares condamnaient le mariage. On vous avait reproché d’avoir fait trop d’h
11 orence le Livre des deux principes, premier texte cathare en notre possession. J’eus le bonheur de voir qu’il confirmait ce que
12 Le temps, la réflexion, ne gâchent rien. Pauvres cathares  ! ai. Rougemont Denis de, « [Entretien] L’amour-passion, phénomène