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ccident n’ont aucun motif de déserter leur propre
cause
. Qu’ils se rapprochent donc pour mieux en délibérer. Qu’ils fassent,
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décision de servir sans beaucoup d’illusions une
cause
dont la valeur importe moins que les épreuves qu’elle impose. Nous vo
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e d’autre ambition que celle d’un serviteur de la
cause
collective, et ne donnent de l’individu qu’un portrait simplifié et d
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vêtir cet homme d’une vocation plus vraie que les
causes
qu’il a servies et qui se révèlent toujours, au bout du compte, décev
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sant à tous les faux-fuyants que nous offrent les
causes
politiques, le romantisme religieux, et les grands mots tels que Révo
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discorde entre les Confédérés ? Cela tient à deux
causes
bien précises, extérieures à la Suisse, qui sont l’impérialisme bolch
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t la construction de l’Europe, et à une troisième
cause
, intérieure celle-là, qui est la manière dont la majorité des Suisses
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sentiment patriotique. Aux yeux de l’Histoire, la
cause
paraît jugée. Qu’en est-il au regard de l’avenir ? Le nationalisme ap
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té et de la communauté des peuples. Là encore, la
cause
est jugée. L’Histoire, la science et la théologie, le progrès et la t
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vons sur eux l’avantage important de défendre une
cause
qu’ils n’osent pas attaquer : celle de l’union européenne. Il est cla
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édéraliste, en même temps qu’elle rend compte des
causes
nationalistes de la décadence de l’Europe, dégage les principes d’une
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J’éviterai à la fois d’indiquer des relations de
cause
à effet, et de formuler expressément des conclusions que l’on pourrai
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entiment historique, qui a une histoire. Il a des
causes
, des raisons. Peut-être eût-il pu ne pas exister. En tout cas, il n’a