1
que notre civilisation peut mourir demain et que
ce
n’est pas là une phrase1. Nous sommes ici parce que nous savons tous
2
nre de paix et de liberté et qui demandent à voir
ce
qu’on met derrière ces syllabes prestigieuses. J’espère, parce que c’
3
st une phase idéologique et nous savons que, dans
ce
domaine, la guerre est déclarée depuis longtemps. Si nous gagnons cet
4
ague, de Varsovie tout récemment. C’est justement
ce
qui nous inquiète pour la paix, car nous pensons qu’ils aiment la pai
5
ons très précises de le penser. Nous publierons à
ce
sujet bientôt des textes que les grands chefs totalitaires de divers
6
s. La vérité, voyez-vous, c’est qu’on nous a volé
ce
mot de paix. On nous l’a kidnappé ; on l’a pris en otage ; on nous le
7
14 millions en Europe, paraît-il, ont succombé à
ce
raisonnement d’une écrasante simplicité dans le sophisme. Et puis, vo
8
tout cela ne sonne pas vrai, n’est pas sincère ;
ce
qu’on nous a volé, ce qu’on nous a pris en otage, ce n’est pas la pai
9
s vrai, n’est pas sincère ; ce qu’on nous a volé,
ce
qu’on nous a pris en otage, ce n’est pas la paix, c’est un mot. Il es
10
qu’on nous a volé, ce qu’on nous a pris en otage,
ce
n’est pas la paix, c’est un mot. Il est très facile, à mon avis, de d
11
entre-temps. Nous sommes soumis, depuis un an, à
ce
que l’on a nommé une offensive de paix — d’un terme militaire bien ca
12
erme militaire bien caractéristique. Il s’agit de
ce
qu’on appelait jadis — naguère — une préparation d’artillerie. Quelle
13
e notre riposte ? Je n’hésiterai pas à lui donner
ce
nom, bien que ce nom soit très mal vu de nos élites, peut-être même s
14
Je n’hésiterai pas à lui donner ce nom, bien que
ce
nom soit très mal vu de nos élites, peut-être même sans raison : c’es
15
ncombe au premier chef. Je désire m’expliquer sur
ce
point. On peut et l’on doit détester la propagande, mais on ne veut p
16
t qu’elle joue — avec quel succès ! — contre tout
ce
que nous aimons. On peut aussi détester les microbes, mais cette opin
17
ur notre part, nous agirons. Nous allons employer
ce
qu’on appelle les grands moyens, la radio, le film et la presse pour
18
itale de toute culture, de toute culture digne de
ce
nom. Pour nous intellectuels, hommes de culture, faire la propagande
19
nsacrer à d’autres activités dites distinguées de
ce
genre, je voudrais poser une simple question très précise et concrète
20
ême en Europe, prennent au sérieux, pratiquement,
ce
secret de leur force. Ce qui est sérieux, croient-ils, ce sont les ar
21
u sérieux, pratiquement, ce secret de leur force.
Ce
qui est sérieux, croient-ils, ce sont les armements ou les échanges é
22
t de leur force. Ce qui est sérieux, croient-ils,
ce
sont les armements ou les échanges économiques, voire même le jeu des
23
civiques et politiques et point de paix digne de
ce
nom sans, à la base et avant tout, un esprit de liberté vigilant et m
24
notre pensée même ; car si nous reculions devant
ce
défi de l’histoire, que pourrions-nous encore penser écrire ou dire s
25
sans une sorte de mépris pour nous-mêmes ? 1.
Ce
texte est extrait du discours prononcé à Bruxelles, devant le comité
26
t déjà conçu, il naîtra donc. Cet homme sera tout
ce
qu’on voudra, mais jamais un Européen. À l’appui de cette thèse absol
27
me l’Europe. Et c’est pourquoi faire un Européen,
ce
serait tenter de faire quelque chose qui ne ressemblerait plus à rien
28
lonté de rester chacun soi-même à sa façon. Voilà
ce
qui les distingue en bloc des Russes et des Américains, voilà le prin
29
e principe paradoxal de leur communauté profonde.
Ce
qu’il y a de plus humain chez tout homme, c’est l’idée qui lui vient
30
e son espèce, qu’il est un cas absolument unique.
Ce
qu’il y a de plus européen chez les habitants de notre cap, c’est l’i
31
semble ! » (Que dirions-nous d’autres régimes, où
ce
n’est pas la pression de la mode, mais celle de la police qui ramène
32
qu’il soit intellectuel ou paysan, sait très bien
ce
qu’il a perdu. Il n’en demande pas la définition. Il en exige la joui
33
a jouissance immédiate, à n’importe quel prix. En
ce
milieu du xxe siècle, c’est moins le problème de la liberté qui nous
34
té qui nous importe, que son drame. De l’issue de
ce
drame dépendent nos vies. Car si nous vivons aujourd’hui dans l’angoi
35
souvent mal définis : on pourrait s’arranger sur
ce
plan-là, peut-être. Les passions nationalistes ne sont plus que des s
36
que ou pratique, promise ou réalisée. Par contre,
ce
qu’il est impossible de discuter, ce qui est évident aux yeux de tous
37
Par contre, ce qu’il est impossible de discuter,
ce
qui est évident aux yeux de tous, des deux côtés, c’est que nous voul
38
la première condition de succès, c’est de savoir
ce
que nous défendons. Quelles sont nos libertés ? Sont-elles purement f
39
d’une idéologie, car nous avons nos libertés. Et
ce
n’est pas notre passé que nous défendons, mais bien les libertés qu’i
40
plus : qui sont le gage d’un avenir meilleur ! »
Ce
langage seul peut nous sauver. Encore faut-il que nous soyons en mesu
41
’est pourquoi je conclurai, une fois de plus, par
ce
delenda Carthago que j’opposais il y a quinze ans à une autre « mysti
42
Peu d’écrivains ont si bien voyagé, et mieux dit
ce
qu’ils avaient vu. La plupart se rendaient trop visibles ou trop sens
43
, qu’on nomme Europe. « Si le désir de comprendre
ce
qui se passe vous possède, comment n’irait-on pas, en écartant les pr
44
eaux de l’Allemagne, dès 1923, dessinent en creux
ce
qui sera le lit de l’hitlérisme, un peu plus tard : il a senti l’appe
45
ophies de combat, et qu’il ne fallait pas laisser
ce
peuple « dans les ténèbres du dehors, mais le ramener à la communauté
46
dans le grand style du libéralisme viril : « Est-
ce
rêver encore que de conseiller à l’Europe, pour se redresser, pour im
47
urait conclu un pacte d’alliance entre ses fils :
ce
pacte, elle le proposerait ensuite à l’univers. Les grands conflits d
48
voudrais écrire à de Traz sur toutes ces choses,
ce
soir : il est trop tard. Il m’était encore plus fraternel qu’une long
49
’extérieur, d’un œil amical et critique. Pourquoi
ce
précurseur n’a-t-il pas joint l’action dont il avait, bien avant nous
50
e vrai. Elles font confiance à la lucidité. « Est-
ce
rêver, se demandait-il, que de conseiller à l’Europe… de se reconnaît
51
l’Europe… de se reconnaître une mission ? » Non,
ce
n’était pas rêver, il le savait, mais ce n’est plus assez de conseill
52
? » Non, ce n’était pas rêver, il le savait, mais
ce
n’est plus assez de conseiller. Ce convaincu n’était pas de l’espèce
53
e savait, mais ce n’est plus assez de conseiller.
Ce
convaincu n’était pas de l’espèce des militants d’une politique. Ce m
54
it pas de l’espèce des militants d’une politique.
Ce
moraliste voulait d’abord comprendre : pudeur ou foi dans la seule fo
55
vécu des aventures semblables, mais lui « savait
ce
qu’il était en train de faire, tandis que les autres travaillaient d’
56
uer la singularité exemplaire du cas de Lawrence,
ce
n’est pas à la seule analyse de l’œuvre en soi qu’il faut recourir, m
57
r d’un homme contre le monde et sur soi-même. Est-
ce
encore une compensation ? Le dépit amoureux peut rendre chaste ou au
58
ière. Car l’action sert de gage aux mots, et dans
ce
sens technique ces hommes sont engagés : ils ont payé de leur personn
59
me des conquérants et comme des révolutionnaires.
Ce
trait mérite une attention spéciale. Peu sont des partisans au premie
60
commandement — leur sont connues ou instinctives.
Ce
n’est pas seulement à leur réputation d’aventuriers, de révolutionnai
61
ernières que poursuivait l’auteur quand il vivait
ce
qu’il raconte. On se reporte alors à des écrits posthumes, à des lett
62
et que parfois il retourne à l’action ; pourtant,
ce
qu’il nous laisse enfin n’est qu’une question, l’exemple d’une « pass
63
nger, parfaits représentants de leur nation, dans
ce
qu’elle a justement de plus différent de l’autre. L’un protestant et
64
deux hommes aux caractères mieux contrastés. Tout
ce
qui chez l’un et l’autre forma l’individu : race, nation, milieu, rel
65
. Mais voyons maintenant leur personne, j’entends
ce
qu’ils ont fait de ces données natives, et les tensions qu’ils ont in
66
ives, et les tensions qu’ils ont instituées entre
ce
qu’ils étaient et ce qu’ils se voulaient. Voyons leur création, leur
67
qu’ils ont instituées entre ce qu’ils étaient et
ce
qu’ils se voulaient. Voyons leur création, leur action, et leur drame
68
pe avec des camarades frustes et durs. Bien plus,
ce
travail les entraîne loin de leur patrie, dans des régions sauvages.
69
ubtils qui fondent le prestige de leurs chefs. De
ce
commerce prolongé et de la coutume du désert, tous les deux garderont
70
ples et n’employer que des mots éprouvés… C’est à
ce
stade que naissent Les Sept Piliers de la Sagesse et Terre des Hommes
71
Et cependant leur drame le plus typique se noue à
ce
moment précis, devant la tentation de la « vie normale » d’un écrivai
72
», ou d’une réelle passion de servir ? Ou serait-
ce
simplement qu’ils n’ont pas le choix, et que la vie parmi les autres,
73
es nécessités de l’action l’y contraignent, comme
ce
fut le cas dans sa campagne d’Arabie ; et il ne peut se retenir de dé
74
er autrui sera toujours un viol, et s’il condamne
ce
viol, c’est qu’il se veut intègre, au prix d’un sacrifice dont il res
75
s réel est là : s’il faut que quelqu’un paye, que
ce
soit lui, aux dépens de son propre individu et pour l’éducation de sa
76
n de sa personne. Il dépasse tous les autres dans
ce
sens. Et je ne lui vois d’égal, dans l’exigence quant à soi-même, le
77
z Kafka, — cet autre prototype. Voici précisément
ce
qu’il eut d’exemplaire : il a soumis la condition de l’homme moderne
78
ù ma volonté de rester s’effondrera. À cela près,
ce
serait le complet déterminisme — et c’est peut-être dans le complet d
79
l’Angleterre, qui fait notre âge mécanique. » Et
ce
sont aussi les simples mécaniciens de la RAF, non les grands as. « C’
80
la renie ; car « toute création est tangible. Et
ce
que j’essayais, je crois, c’était de poser une superstructure d’idées
81
tait de poser une superstructure d’idées sur tout
ce
que je faisais. Eh bien, en cela, j’ai échoué. J’ai donc changé de di
82
erais plutôt balayeur. Un nihilisme décent, c’est
ce
que j’espère, en général. Je pense qu’un pays bien constitué comme le
83
à une dérobade devant le grand choix politique de
ce
siècle : démocratie ou totalitarisme. Ces petites phrases d’un humour
84
une petite place dans la cité, un rôle utile dans
ce
monde qu’il juge assez absurde — par excès de conscience éthique — ma
85
il fallait qu’on nous montre où nous en sommes et
ce
que peut un homme sans la foi, Lawrence nous l’a montré avec un grand
86
il, est une faible défense contre les monstres de
ce
temps. Bien plus : objectivement, il en est le fourrier. Les fausses
87
s Edmonde. 5. Chaque phrase et chaque nuance de
ce
parallèle pourraient être appuyées par des documents précis et par de
88
L’Heure de l’impatience (mars 1952)h
Ce
n’est pas un pamphlétaire irresponsable, c’est un homme politique avi
89
harité des Américains ! » Traduisons, maintenant,
ce
cri d’alarme en chiffres dûment vérifiés. Cela donne, en millions d’h
90
comme l’avenir, la raison comme les rêves. Qu’est-
ce
qui les retient ? Une sorte de myopie de la mémoire et du jugement. I
91
t d’Europe par un escargot ! La prudence a montré
ce
qu’elle savait faire. Si l’on veut que l’Europe survive, l’heure est
92
une traduction. Vous reconnaîtrez que c’est peu —
ce
n’est même rien — pour former l’homme et le jugement personnel. Le ré
93
s l’activité des foyers de culture s’insérer dans
ce
grand phénomène historique, capable, vu à distance, de dominer tout l
94
droits de leurs diversités locales. J’insiste sur
ce
double mouvement, il faut que les foyers collaborent à la constitutio
95
ici — de devenir un centre de diffusion locale de
ce
matériel européen, si vous permettez cette expression. Chaque foyer s
96
s’incarner. Pour préciser encore, je voudrais que
ce
même réseau de distribution, de diffusion et de critique soit aliment
97
les a remis. J’explique en quoi ils consistent :
ce
sont de petits plans de 5 ou 6 pages, englobant une vingtaine de suje
98
—, avec comme relais les foyers de culture. Voici
ce
que le Centre européen de la culture se propose de mettre à votre dis
99
pour vos foyers de culture, et très ambitieux sur
ce
terme de culture, car, à mon sens, l’Europe de demain, l’Europe unie,
100
urope de demain, l’Europe unie, vaudra exactement
ce
que vaudront ces centaines et ces milliers de Foyers de Culture dont
101
és et surtout depuis que je vous ai vus approuver
ce
mot de Communauté. i. Rougemont Denis de, « Les foyers de culture
102
s de Rougemont réagit (14 novembre 1952)k Sous
ce
titre de « La Suisse et l’Europe », notre collaborateur M. René-Henri
103
confrère ont ouvert la porte à un vaste débat sur
ce
sujet de la constitution de l’Europe et de la position de notre pays
104
suis très heureux que votre journal ait institué
ce
débat, qui est réellement vital pour la Suisse, et si je tiens à y pa
105
iciper, c’est que je suis réellement très loin de
ce
que dit le professeur Rappard. Ce que je préconise, ce n’est certes p
106
nt très loin de ce que dit le professeur Rappard.
Ce
que je préconise, ce n’est certes pas une européanisation de la Suiss
107
e dit le professeur Rappard. Ce que je préconise,
ce
n’est certes pas une européanisation de la Suisse, mais bien au contr
108
spirerait de l’expérience fédéraliste suisse. Or,
ce
qu’a déclaré M. Rappard me touche personnellement, car j’ai beaucoup
109
hove-Kalergi, et le projet de Briand de 1923l. Et
ce
qui me surprend le plus chez M. Rappard, c’est qu’il semble avoir oub
110
les sont les proportions de cette séparation ? De
ce
côté-ci du fameux rideau, nous sommes quelque 320 millions, tandis qu
111
mps de bataille de Villmergen et du Sonderbund… À
ce
taux-là, la France et l’Allemagne en ont également. Des traditions co
112
u passé le plan Marshall ! Quant au plan Schuman,
ce
n’est plus un projet mais une réalisation en cours… Non, voyez-vous,
113
dant qui ne peuvent nous laisser indifférents, et
ce
sont ceux de notre économie, puisque, comme le note M. Rappard, notre
114
changes de la Suisse ! Mais à notre point de vue,
ce
40 % est-il vraiment si négligeable ? Est-il proportionnellement infé
115
f au lieu de nous contenter de traiter de chimère
ce
plan qui est entré maintenant dans sa phase de réalisation. Mais ne c
116
un début, et non seulement elle ne s’oppose pas à
ce
que d’autres pays lui donnent leur adhésion, mais elle le souhaite. E
117
s une seule et même alliance ? » Alors quoi : est-
ce
à dire que nous devions entrer dans l’Alliance atlantique, avec ceux
118
oire, nos grands amis politiques » ? Certes non !
Ce
serait, pour le coup, renoncer à notre neutralité. Or, la neutralité
119
ropéen. À nous de rechercher une adaptation. Mais
ce
que je trouve le plus étonnant dans ces déclarations de M. Rappard, c
120
que sa conclusion est en contradiction avec tout
ce
qui a précédé, puisqu’il ne craint pas d’inclure l’alliance militaire
121
e-Bretagne, l’Irlande, la Grèce et la Turquie. Et
ce
qui reste après toutes ces amputations, vous avez le front de dire qu
122
lions d’habitants, contre 332 millions à l’ouest.
Ce
n’est donc qu’un peu plus d’un cinquième des Européens que nous perdo
123
lus de 155 millions d’habitants ? Si vous appelez
ce
groupe la « Petite Europe », disait l’autre jour Jean Monnet, parlez
124
rocédés, de maîtres et de disciples, presque tout
ce
qui compte dans la peinture, dans la musique et dans l’architecture e
125
en Occident. Une dizaine de pays prennent part à
ce
concours. Belle occasion pour les auteurs et les acteurs, les metteur
126
n aussi, pour le public, de prendre conscience de
ce
fait que l’art n’est pas le produit d’une nation mais de toute une cu
127
ient à l’esprit : autorité. Avant d’avoir compris
ce
qui était dit, j’avais reconnu la grandeur d’un ton, d’un style, d’un
128
omo » de saint Anselme. Kassner gravite autour de
ce
mystère, l’approche par le moyen de paraboles, de questions, de compa
129
disposons-nous, qui soient ordonnés à cette fin ?
Ce
sont moyens de poésie, c’est-à-dire d’âme. « La faculté principale de
130
comparer » remarque Montesquieu, et il ajoute : «
Ce
qui fait ordinairement une grande pensée, c’est lorsqu’on dit une cho
131
tres, et qu’on nous fait découvrir tout d’un coup
ce
que nous ne pouvions espérer qu’après une grande lecture. » Ainsi Kas
132
on ne saurait la délimiter. Mais il y a plus dans
ce
cas particulier, car au contraire de ce que l’on pourrait croire de l
133
plus dans ce cas particulier, car au contraire de
ce
que l’on pourrait croire de la plupart des civilisations antiques, as
134
une bombe H vérifie cette harmonie préétablie, ou
ce
mariage de notre esprit et du cosmos pour le meilleur et pour le pire
135
es : on parle alors de désintégration — mais tout
ce
vocabulaire est à reprendre. 3) L’Occident ne saurait se désintégrer,
136
de l’antimatière pourrait marquer symboliquement
ce
seuil. Rien de plus congénial au mouvement dialectique, au complexe d
137
efficacité. Il resterait gratuit, au pire sens de
ce
terme. On ne voit donc pas d’objet concret à une discussion, aujourd’
138
tous les autres pays. Ici encore, on ne voit pas
ce
que l’abandon de notre neutralité pourrait changer à la situation. To
139
l’Europe et de la Suisse en Europe. Je précise :
ce
ne sont pas les partisans de la fédération européenne, les Schuman, l
140
t jamais sommés de renoncer à la neutralité, mais
ce
sont les partisans de la neutralité-tabou qui nous somment, nous fédé
141
renoncer à toute idée de construction européenne.
Ce
n’est pas nous qui opposons fédération de l’Europe et neutralité suis
142
man, nous ne sommes pas prêts à juger négligeable
ce
client n° 1 !) Les fédéralistes font remarquer que les grands industr
143
l’existence de 15 divisions suisses (la moitié de
ce
que demandait Eisenhower pour toute l’Europe) et la nécessité techniq
144
urope, jusqu’au jour où l’Europe sera fédérée : à
ce
moment seulement, mais de toute évidence, la neutralité suisse perdra
145
le au Moyen Âge et elle avait atteint au début de
ce
siècle une espèce d’unité matérielle : le voyageur pouvait la travers
146
Mais d’où proviennent ces confusions courantes ?
Ce
qui fausse notre optique moderne, c’est le phénomène national. L’espr
147
tranche très mince de l’immense aventure humaine.
Ce
manque d’épaisseur historique du nationalisme suffirait à nous rendre
148
isme, anticléricalisme) ou bien imitent à rebours
ce
qu’elles combattent, ou bien prétendent faire mieux mais dans le même
149
ngage est le même, il dérive de la théologie, fût-
ce
à travers Hegel et Marx. De Kierkegaard à Heidegger, puis Sartre, les
150
s des âges sans frontières. Et enfin, et surtout,
ce
que nous avons de commun, c’est une certaine passion de différer, une
151
le, certaine littérature aussi pour laquelle tout
ce
qui est national est sacré, entretiennent un esprit nationaliste qui
152
re passion de différer les uns des autres : c’est
ce
que nous avons tous en commun. J’écris en ce moment un livre qui sera
153
’est ce que nous avons tous en commun. J’écris en
ce
moment un livre qui sera intitulé : Le Sens de nos vies x, et dans le
154
u la notion de l’individuel, les Russes font tout
ce
qu’ils peuvent pour l’interdire et la détruire, et peut-être commence
155
ns… Mais nous nous éloignons de notre sujet… Tout
ce
que je viens de vous dire résume la phase doctrinale de mon européani
156
dre vos textes de 1939 et 1940 : c’est exactement
ce
que notre congrès attend. » Ainsi fut fait. Mon discours publié en br
157
nents. C’est à nous de trouver le contrepoison de
ce
nationalisme. Mais d’autre part il y a nos forces réelles, dont il fa
158
l faut prendre conscience. Vous savez que c’est à
ce
réveil de la conscience européenne que sont consacrés tous les effort
159
preuve que la fédération est ferme et solide. Et
ce
sera aussi l’aboutissement de ce que j’ai appelé la mission de la Sui
160
me et solide. Et ce sera aussi l’aboutissement de
ce
que j’ai appelé la mission de la Suisse. Je vais vous citer deux alex
161
x. Aucun livre de Rougemont n’a été publié sous
ce
titre, mais un essai paru dans la revue Preuves en juin 1952. L’Aven
162
e « absurde », etc. Cependant, je ne vois pas que
ce
thème, partout mentionné, ait été vraiment discuté, jusqu’ici. Du déf
163
mais demandé à ceux qui disent que Dieu est mort,
ce
qu’ils entendent exactement par là ? De quel Dieu s’agit-il, en somme
164
e ? Exiger sur tout cela un peu d’honnête clarté,
ce
serait le moyen de faire entrevoir quelques difficultés inextricables
165
sée du type occidental. Gardons-nous d’admettre —
ce
serait leur faire injure — qu’ils aient voulu dire simplement : « Pou
166
ure — qu’ils aient voulu dire simplement : « Pour
ce
qui me concerne, Dieu n’existe plus », car il n’y aurait là rien de n
167
argement reniés. Ils insistent, au contraire, par
ce
tour dramatique au goût de l’immédiate après-guerre, sur la nouveauté
168
écrivant un jour ceci : « La réfutation de Dieu :
ce
n’est que le Dieu moral qui est réfuté. » (Œuvres posthumes.) Tout au
169
dont je parle, J.-P. Sartre. L’argument majeur de
ce
philosophe ne porte pas, bien entendu, sur l’essence de Dieu et du di
170
trui), mais au sens de « capable de décider » (de
ce
qu’on est et sera) ; non pas au sens chargé de mission, mais à celui
171
e plus précise, d’individualiste petit-bourgeois.
Ce
rapide examen des sources nous ramène à des prises de position peu co
172
. Car où bien « Dieu » ne signifie rien — et dans
ce
cas il ne peut pas mourir ; ou bien il signifie la Vie, l’Éternité, l
173
Total, l’Être en soi, l’Inconnaissable, et, dans
ce
cas, dire qu’il est mort, revient à faire du bruit avec la bouche. Ca
174
ire que s’il est mort, c’est qu’il n’a pas vécu :
ce
qui est absurde. Si Dieu l’Inconnaissable était mort, cela reviendrai
175
ort, cela reviendrait à dire que l’on sait tout ;
ce
qui est absurde. Si Dieu le Révélé était mort, après avoir vécu en ta
176
absurdités que je viens d’énumérer. À vrai dire,
ce
n’est pas surprenant. C’est même aisément explicable. Un Dieu personn
177
lée et étudiée que dans le noyau de l’atome, dans
ce
cœur du réel physique. Si nos savants s’étaient bornés à considérer d
178
Ce
petit cap de l’Asie (1er juin 1954)y J’entends dire tous les jours
179
! ». La phrase est plus vraie qu’on ne le croit.
Ce
ne sont pas seulement des palaces et quelques belles villas qu’« occu
180
tuelle — MM. Bidault et Eden l’ont précisé — mais
ce
sont ces projets qui ont mis l’Occident en mesure de discuter sur un
181
e et l’Allemagne par le moyen de leur fédération,
ce
serait agir en « bellicistes », puisque ce serait fermer l’Europe aux
182
ation, ce serait agir en « bellicistes », puisque
ce
serait fermer l’Europe aux armées rouges. Sous la double poussée de l
183
eur crier de Genève ? y. Rougemont Denis de, «
Ce
petit cap de l’Asie », Jeune Europe, Paris, 1 juin 1954, p. 1 et 8.
184
ins d’un député sur dix ait pris la peine de lire
ce
texte de 96 pages, plus aride mais bien moins compliqué qu’un roman p
185
ès France à le ratifier — ou non — vers la fin de
ce
mois. C’est dire que le lecteur moyen a bien le droit de demander à s
186
en première ligne ? C’est pour tenter de résoudre
ce
dilemme que fut conçue la CED. — Contre l’opinion (à l’époque) des di
187
r, plus connue sous le nom de plan Schuman. C’est
ce
traité qu’ont déjà ratifié la Hollande et le Luxembourg, puis l’Allem
188
six pays porteront le même uniforme. (Mais n’est-
ce
pas déjà le cas, à quelques détails près ?) Les généraux de corps d’a
189
is dans n’importe lequel des pays membres. (C’est
ce
qui s’est passé déjà pendant les deux dernières guerres.) Enfin, les
190
une Assemblée parlementaire, qui existent déjà :
ce
seraient en effet la Cour et l’Assemblée du plan Schuman. Voilà donc
191
des polémiques soulevées, en France surtout, par
ce
projet ? Si l’on cherche à comprendre objectivement les arguments ant
192
allemand par d’anciens feldweibel hitlériens ? »
Ce
serait en effet scandaleux pour le sentiment national des résistants
193
eurs, et tend à leur faire croire le contraire de
ce
qui est. Nous avons vu que le premier souci des auteurs français du t
194
e possible. J’entends et lis aussi des phrases de
ce
genre : « Ce traité désastreux va supprimer d’un trait de plume notre
195
’entends et lis aussi des phrases de ce genre : «
Ce
traité désastreux va supprimer d’un trait de plume notre glorieuse ar
196
me armée, sur la base du même traité. Si vraiment
ce
traité signifie la disparition de l’armée française, il empêche pour
197
c’est-à-dire si elle refuse la CED, alors et dans
ce
cas précisément, elle tombera sous la dépendance des USA ; et cela ma
198
sterait. Ils veulent donc une Europe divisée. Or,
ce
qui nous divise, c’est le nationalisme : il faut donc le flatter et r
199
ssistant à la bataille de Valmy, s’écriait : « De
ce
lieu, de ce jour, on datera l’ère nouvelle ». C’est en effet au cri d
200
a bataille de Valmy, s’écriait : « De ce lieu, de
ce
jour, on datera l’ère nouvelle ». C’est en effet au cri de « Vive la
201
ue les Français durent la victoire. Remarquez que
ce
cri, à ce moment-là, ne signifie point : « Vive la France ! » — pas d
202
nçais durent la victoire. Remarquez que ce cri, à
ce
moment-là, ne signifie point : « Vive la France ! » — pas davantage q
203
e « Gott mit uns ! » aussitôt exaucé, puisque par
ce
seul cri la bataille sera gagnée. La nation à l’état naissant, comme
204
fait du peuple tout entier, mais d’un parti ; et
ce
parti agit par le moyen de l’État. À l’intérieur du pays, la première
205
sente la nation comme une croisade pour l’idée. «
Ce
ne sont pas les déterminations naturelles de la nation qui lui donnen
206
atholiques, protestants et agnostiques « oubliant
ce
qui les divise » doivent se sentir « Français d’abord », nulle Église
207
e de la nation où l’on a pris la peine de naître.
Ce
que nul n’oserait dire de son moi, il a le devoir sacré de le dire de
208
en 1914. Et l’Europe depuis lors se trouve devant
ce
choix, dont nous devons la rendre consciente : ou bien aller vers la
209
Nous reviendrons sur les conséquences à tirer de
ce
diagnostic. ⁂ Un autre élément du nationalisme profondément induré da
210
doute la possibilité d’une Europe unie. Dissocier
ce
conglomérat monstrueux, réfuter cette confusion séculaire, la ridicul
211
ies locales, nation et langue, il a voulu imposer
ce
carcan aux réalités économiques. C’est ainsi que le charbon est deven
212
tion. Nulle part, l’État ne trahit mieux que dans
ce
domaine son mépris foncier des hommes. Car l’autarcie implique que le
213
ne biologie soviétique et une algèbre allemande ?
Ce
que l’on donne au nationalisme, chez nous, au nom de quoi le refusera
214
ussi l’agent principal de l’expansion européenne.
Ce
sont en effet les États-nations, et non pas l’Europe comme telle, qui
215
tion créatrice. Il serait bien utile de prolonger
ce
parallèle dans le domaine de la biologie et de la psychologie : je le
216
comme le droit d’appartenir à plusieurs clubs !)
Ce
pluralisme redouté par le nationaliste, interdit par le totalitaire,
217
, et de l’appui d’intérêts privés décidés à payer
ce
qu’il faut. Mais nous avons sur eux l’avantage important de défendre
218
on qu’elle respecte les souverainetés nationales.
Ce
qui revient à dire : « Je veux bien me marier, mais à condition de re
219
l’un des plus stables du monde, depuis un siècle.
Ce
que l’on sait moins, c’est la manière dont ce régime fédéraliste parv
220
le. Ce que l’on sait moins, c’est la manière dont
ce
régime fédéraliste parvint à se faire accepter par les 22 cantons qui
221
rfaitement souverains. Tout le monde admettait, à
ce
moment, que les alliances qui existaient depuis des siècles entre les
222
simple confédération, croyant dissimuler derrière
ce
petit préfixe leur qualité d’adversaires réels de l’union. Mais là en
223
lus libéral que planificateur, et il doit refuser
ce
faux dilemme, pour la même raison qu’il refuse de choisir entre les a
224
ouple et sans cesse réajustée de distinguer entre
ce
qui doit être mis en commun pour mieux fonctionner, et ce qui doit re
225
oit être mis en commun pour mieux fonctionner, et
ce
qui doit rester autonome pour mieux vivre et créer. Économiquement, c
226
sensibilité fédéraliste s’irrite immédiatement à
ce
langage, révélateur des plus dangereux réflexes nationalistes. S’il
227
que suédoises ne présente qu’un médiocre intérêt.
Ce
n’est pas en tant qu’Italien que Raphaël m’intéresse, ni Shakespeare
228
nal d’un peuple sont en général les plus mauvais.
Ce
n’est pas Mallarmé, ni Renoir, c’est Déroulède et Detaille qui représ
229
dans des cadres administratifs ou nationaux ; et
ce
n’est pas une libération surveillée des échanges de prison à prison q
230
t caractères nationaux, nous leur dirons : qu’est-
ce
que votre « génie national » s’il a besoin d’être entouré par des dou
231
quer de front, franchement, une fois pour toutes,
ce
qui inspire toutes les résistances à notre union : l’esprit nationali
232
cédés fascistes. Le risque est là, bien sûr, mais
ce
n’est qu’un risque. Et pourtant, à certains, il apparaît si grand que
233
facile à définir, sans doute. Pas un slogan. Mais
ce
fait et ce mode d’expérience — comme l’eût dit John Dewey, leur grand
234
finir, sans doute. Pas un slogan. Mais ce fait et
ce
mode d’expérience — comme l’eût dit John Dewey, leur grand aîné — qu’
235
l’on peut se fédérer sans renoncer à sa vocation.
Ce
n’est pas un ersatz d’église, ce n’est pas un parti jaloux, ce n’est
236
r à sa vocation. Ce n’est pas un ersatz d’église,
ce
n’est pas un parti jaloux, ce n’est pas un bastion de défense. C’est
237
un ersatz d’église, ce n’est pas un parti jaloux,
ce
n’est pas un bastion de défense. C’est plutôt un réseau d’amitiés agi
238
elle, pour faire face, il fallait d’abord croire.
Ce
fut là son mérite historique. Et si les faits lui ont donné tort, si
239
iennent pour capital leur rôle dans la défense de
ce
pays, pendant la dernière guerre mondiale. Mais nous sommes au-delà,
240
: succédant à Grandeur de la Suisse, voici Qu’est-
ce
que l’Europe ? et l’annonce d’un grand œuvre consacré à la formation
241
péen qui ait autant besoin que le nôtre d’exercer
ce
que Reynold appelle « l’imagination historique ». On sait quels préju
242
rds de Londres. Londres a réalisé dans l’euphorie
ce
que la CED était accusée à tort de préparer ; ce quelle avait pour ob
243
ce que la CED était accusée à tort de préparer ;
ce
quelle avait pour objet principal de prévenir ; ce qui enfin devenait
244
e quelle avait pour objet principal de prévenir ;
ce
qui enfin devenait fatal dès l’instant qu’on la rejetait, sous prétex
245
stant qu’on la rejetait, sous prétexte de rejeter
ce
qu’elle seule pouvait empêcher. Le moyen de décrire plus simplement c
246
ait empêcher. Le moyen de décrire plus simplement
ce
vertige de contradictions ? Il y faudrait une parabole. En voici une.
247
r proposa un vaccin. Ayant remarqué que le nom de
ce
vaccin évoquait le nom de la maladie, comme il arrive en général, ils
248
oriens futurs le soin de tirer les conclusions de
ce
pataquès exemplaire, nous nous bornons ici à relever deux faits : — L
249
: rien n’est perdu, mais rien n’est fait. Et tout
ce
qui vient de se passer prouve une fois de plus que l’éducation europé
250
péenne publiés depuis 1947 dans les seize pays du
CE
et en Suisse, s’élève à quatre-cent-quatre-vingt-onze. Leur tirage to
251
Rougemont est extrait du ">n° 6 du bulletin de
ce
Centre (122, rue de Lausanne). ad. Rougemont Denis de, « Rien n’est
252
a qualité et le prestige des meilleurs. ⁂ Qu’est-
ce
qu’un bon festival de musique ? Telle est la première question que s’
253
Pratiquement, l’association s’efforce d’atteindre
ce
but par les moyens suivants : La publication annuelle de la brochure
254
e — permet à tous les festivals membres de savoir
ce
qui a été fait par d’autres et dans quelles conditions, quelles sont
255
« Je vivais en
ce
temps-là… » (janvier 1956)ag Je vivais en ce temps-là, terminant m
256
n ce temps-là… » (janvier 1956)ag Je vivais en
ce
temps-là, terminant mes études, dans la petite ville de Neuchâtel, et
257
subversive bien entendu. L’un des deux temples de
ce
culte (l’autre étant comme on pense la NRF ) se cachait derrière une
258
evant l’objectif — bien nommé — de Gisèle Freund.
Ce
choix des élus d’Adrienne, qu’on pourrait publier en album, ne ferait
259
savoureux naturel ! Aurions-nous perdu avec elle
ce
qu’elle a servi mieux qu’elle-même, et plus gracieusement que personn
260
onne ? ag. Rougemont Denis de, « ‟Je vivais en
ce
temps-là…” », Mercure de France, Paris, janvier 1956, p. 50-51.
261
Bernard de Clairvaux et Abélard sont les pôles de
ce
drame dans l’Église, et au niveau de la spéculation. Mais hors de l’É
262
ucoup professent que l’homme étant divin, rien de
ce
qu’il fait avec son corps — cette part du diable — ne saurait engager
263
rgi de l’âme collective. Il fallait « convertir »
ce
désir, tout en se laissant porter par lui, mais comme pour mieux le c
264
(donc au principe féminin) inhibe l’amour : tout
ce
qui touche à la femme reste « impur ». Ce complexe de sentiments œdip
265
: tout ce qui touche à la femme reste « impur ».
Ce
complexe de sentiments œdipiens est d’autant plus contraignant que la
266
r la situation psychique et éthique de l’homme en
ce
temps-là, nous constatons d’abord qu’il se trouve impliqué bon gré ma
267
on, voire d’une divinisation du principe féminin.
Ce
qui ne peut qu’aviver la contradiction entre les idéaux (eux-mêmes en
268
quer le succès si rapide d’une prétendue morale à
ce
point ambiguë, dans un Languedoc, une Italie du Nord, une Germanie rh
269
ou cicatrices mentales tout inconscientes et, de
ce
fait, aisément confondues avec l’instinct. Elles furent tantôt des ar
270
ient à la Déesse… Le culte se concentre autour de
ce
principe cosmique féminin ; la méditation tient compte de ses « pouvo
271
d’Amour » sont donc déjà fixées, comme un rituel.
Ce
sont Mesure, Service, Prouesse, Longue Attente, Chasteté, Secret et M
272
e longtemps attendre et que je n’aie point d’elle
ce
qu’elle m’a promis. (Marcabru.) Voici le Service de la Dame : Prene
273
cle, ceux de la dernière génération expliciteront
ce
que leurs modèles avaient chanté. « Ce n’est plus de l’amour courtois
274
liciteront ce que leurs modèles avaient chanté. «
Ce
n’est plus de l’amour courtois, si on le matérialise ou si la Dame se
275
et des drames, et non plus seulement pour chanter
ce
que l’on pourrait encore tenir, chez les troubadours du Midi, pour un
276
pothèse que j’avais mentionnée au chapitre VII de
ce
livre, à savoir que les poèmes des troubadours pouvaient être — selon
277
en dépit de certaines imprudences d’expression. (
Ce
sont elles, par malheur, qui ont le plus fait pour assurer le succès
278
r inverti le nom même du Dieu qui est Amour. 14.
Ce
qui n’empêchera pas l’Église de Rome, en la personne du pape Innocent
279
4 février 1956)ai aj Pourquoi aviez-vous écrit
ce
livre ? L’amour des découvertes ? Mon propos initial était assez simp
280
: on fonde aujourd’hui le mariage sur la passion,
ce
qui est une stupidité car c’est confondre l’amour pour la mort avec l
281
ement mon sujet : il ne s’agissait plus d’exposer
ce
que j’appelle la crise contemporaine du mariage mais d’aller véritabl
282
e nous présente l’amour comme lié à la mort, avec
ce
goût de cendres tel que l’Occident a pris l’habitude de le considérer
283
l’amour et l’amour de la mort sont-ils apparus à
ce
moment-là ? Il faut relier l’amour courtois à l’hérésie néo-manichéen
284
ession. J’eus le bonheur de voir qu’il confirmait
ce
que j’avais avancé. C’est pourquoi je propose aujourd’hui une nouvell
285
u une vertu. Le cinéma fournit assez de preuves à
ce
que j’avance. Fonder le mariage sur l’amour-passion est un monstrueux
286
es parois à peine moins translucides que le ciel,
ce
temps de création du monde juste avant l’homme, c’est ma Suisse telle
287
e, alimentation rationnelle… Comment bouger, dans
ce
complexe bien réglé ? N’oublions pas que l’horlogerie est une science
288
itable voyage, on s’en tire en coupant le milieu,
ce
remplissage de kilomètres, ces deux mesures de musique russe indéfini
289
la découverte, l’évasion qui se mue en invasion,
ce
début qui clôt une vie, cette conclusion qui en ouvre une autre, tand
290
années américaines et plus que jamais frappé par
ce
trait national — le seul sans doute, chez nous, qui mérite l’adjectif
291
adjectif — je me disais : « C’est notre force, et
ce
sera peut-être un jour, au dernier jour — car les plus belles histoir
292
que j’en croie mes yeux, la confiance règne. Mais
ce
miracle est si bien déguisé en exacte banalité que les Suisses le pre
293
ge courant, c’est le normal qui est exceptionnel.
Ce
sont les cas d’ordre, de paix et de raison qui doivent nous étonner l
294
s d’être là, on les refoule. J’ai cru remarquer à
ce
propos que le peuple suisse paraît de plus en plus enclin à respecter
295
latté, mi-gêné. Je me sens devenir réactionnaire,
ce
qui m’effraye encore un peu, bien que je voie venir le jour où certai
296
vieux monsieur en noir, au col rond, dur et haut,
ce
doit être un évêque anglican, somnole. En face de lui, la beauté même
297
s. Ils traversent et passent, rien ne les touche.
Ce
sont aussi, et pour la même raison, des transparents. (Avez-vous rema
298
ecine de France, Paris, août 1956, p. 33-35. al.
Ce
texte est une nouvelle version, remaniée, de « La lutte des classes »
299
le citer en exemple. Mais combien savent comment
ce
modèle d’un système politique fédéral a pris naissance en 1848 ? Un
300
1798. L’essai d’unification jacobine entrepris à
ce
moment-là sous le nom de « République helvétique une et indivisible »
301
nos nations, en vue de s’unir, doivent sacrifier
ce
qui subsiste de leur souveraineté nominale. Quant à l’essentiel de ce
302
s. Vous connaissez les faits. Inutile de rappeler
ce
qui se passe. Aidez la Hongrie. Aidez le peuple hongrois. Aidez les é
303
voulaient que leur combat survive à leur défaite.
Ce
message doit être entendu, cet appel propagé dans le monde entier. Ch
304
équences pratiques. Pour notre part, nous pensons
ce
qui suit : Serrer la main d’un communiste occidental, qui approuve «