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mbler des hommes aussi divers à tant d’égards que
ceux
que vous voyez sur cette tribune, je répondrai : Nous sommes ici parc
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quement synonymes. J’espère bien que vous êtes de
ceux
qui se méfient des grands mots du genre de paix et de liberté et qui
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tretenir une saine méfiance critique à l’égard de
ceux
qui en abusent. Tel est peut-être le premier point de notre programme
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aix et la réalité vivante qu’il devrait désigner.
Ceux
qui prétendent défendre la paix sans vouloir en même temps la liberté
5
notre culture. Notre culture est menacée À
ceux
qui pensent que la culture consiste en somme à lire des romans, à se
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il met en marche sont plus redoutables encore que
celles
qu’évoquait M. Reynaud, car ces armées veulent occuper bien autre cho
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espoir. Quelques-uns répondent, enfin, pour tous
ceux
qui se taisent et qui se découragent. À vous de les rejoindre. J’ajou
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leurs innombrables coutumes, toutes supérieures à
celles
du pays d’à côté. Et puisqu’il faut baser l’union sur quelque chose q
9
empêchait de vivre à leur manière, qui n’est pas
celle
de leurs voisins. J’en vois la preuve par neuf dans le reproche si co
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mes, où ce n’est pas la pression de la mode, mais
celle
de la police qui ramène « dans la ligne » !) Certes, il y a d’autres
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Et qu’il n’est plus d’espoir que dans l’union, —
celle
qui veut surmonter nos divisions pour sauver nos diversités. b. Ro
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isent libres et entendent le rester ; de l’autre,
ceux
qui vivent en régime totalitaire, et qui n’ont pas nos libertés, qu’i
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er, c’est de les faire passer du plan des faits à
celui
de nos consciences et de nos volontés ; c’est d’appeler toutes nos fo
14
. Il avouait une curiosité « inextinguible », non
celle
du reporter mais celle du moraliste : il la définissait comme « une p
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ité « inextinguible », non celle du reporter mais
celle
du moraliste : il la définissait comme « une puissance d’adhésion, qu
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qui ne porte encore mieux sur notre temps que sur
celui
de sa naissance — 1929, je le répète. « Petite Europe, toute seule da
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nscendance. Il n’y a plus de commune mesure entre
celui
qui pense et ceux qui agissent ; il n’y a donc plus de communauté rée
18
a plus de commune mesure entre celui qui pense et
ceux
qui agissent ; il n’y a donc plus de communauté réelle. Et c’est pour
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t par les Allemands, les Espagnols, les Russes et
ceux
de l’Est européen). Certains, enfin, parlent en quête d’une communaut
20
e de la conquête (même pacifique) se confond avec
celle
du complot. On les voit engagés de préférence dans des conquêtes hasa
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idences. Ils n’avouent guère d’autre ambition que
celle
d’un serviteur de la cause collective, et ne donnent de l’individu qu
22
iquer, ils restent obscurs sur un point décisif :
celui
des fins dernières que poursuivait l’auteur quand il vivait ce qu’il
23
s épreuves inhumaines ? Quels motifs deviner chez
ceux
qui s’y exposent ? Névrose, ou volonté de sainteté « laïque » ? Par q
24
té une illusion ; le patriotisme, difficile quand
ceux
— comme dit Lawrence — qui aiment le plus l’Angleterre sont souvent c
25
ce — qui aiment le plus l’Angleterre sont souvent
ceux
qui aiment le moins les Anglais ; quant à l’honneur, il est plus faci
26
manier les hommes par des moyens qui ne sont pas
ceux
du règlement, et qui ne doivent rien aux titres officiels : goût de l
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is orgueilleux pour les fonctions sans risques de
ceux
dont ils reçoivent les ordres, donne la mesure de leur sens du servic
28
». De tels textes peuvent servir de repères pour
ceux
qui, parmi nous, faute d’un ordre acceptable, tentent de s’équilibrer
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es n’ont d’ennemi sérieux que la foi. Pourtant, à
ceux
qui disent que Lawrence est décevant parce qu’il n’a pas laissé de «
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is intérêts, les nécessités de leur défense comme
celles
de leur vie culturelle, le passé comme l’avenir, la raison comme les
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ouaient, à d’autres époques, un rôle différent de
celui
qu’ils auraient maintenant. Je ne ferai pas de longues incursions dan
32
r des réalisations concrètes. Pour être valables,
celles
-ci ont besoin d’être essayées dans le vif, passées au crible de la vi
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te d’organisation de voyages et d’échanges, comme
celle
établie par le Centre d’échanges internationaux en France. Je vous si
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à entrer en relation avec les foyers de culture,
celle
par exemple du Chantier européen, qui établit des sentiers allant du
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senter son point de vue qui s’oppose totalement à
celui
du directeur de l’Institut de hautes études internationales. Voici le
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écessaire de montrer nettement le point de vue de
ceux
qui croient à l’Europe. Si vous le voulez bien, nous pourrions repren
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d’impérieuses raisons de s’unir, comme en avaient
ceux
qui ont fait la Suisse moderne. Ah ! oui ? Vous voulez parler des tra
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nois, je pense ? Longue tradition en effet… comme
celle
qui « unissait » protestants et catholiques sur les champs de bataill
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ne peuvent nous laisser indifférents, et ce sont
ceux
de notre économie, puisque, comme le note M. Rappard, notre commerce
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ais ne croyez-vous pas, qu’isolés de la mer et de
ceux
qui furent toujours à travers l’histoire nos grands amis politiques,
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t ou des treize cantons ne pouvait être opposée à
celle
des vingt-deux cantons. Et pourquoi pas l’Europe ? La France, l
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s devions entrer dans l’Alliance atlantique, avec
ceux
qui « furent toujours à travers l’histoire, nos grands amis politique
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ntérêts de la Suisse ne peuvent être dissociés de
ceux
de l’Europe. Ainsi prend fin cet entretien dont nous avons essayé de
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éfléchir et de recalculer leurs intérêts. Quant à
ceux
qui s’en vont répétant qu’un noyau fédéral fait obstacle à une fédéra
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st, Hamlet, Don Juan… À qui appartiennent-ils ? À
ceux
qui les recréent, puisant chacun au fonds commun, selon leur génie ré
46
Voyez l’Hamlet du Piccolo Teatro ; comparez-le à
celui
de John Gielgud ; voyez le Don Juan de Munich, comparez-le à celui d’
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lgud ; voyez le Don Juan de Munich, comparez-le à
celui
d’Aix, comme on peut comparer dans nos musées l’évolution d’un grand
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— et vous verrez l’unité vraie de notre Europe :
celle
qui se réalise dans la diversité des langages, des écoles, des sensib
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ercice spirituel, assez analogue, il me semble, à
ceux
qu’imposent aux néophytes les moines bouddhistes de la secte du zen.
50
œuvre, c’est le problème du Dieu-homme, d’où naît
celui
de la personne, générateur de l’Occident. Problème ambigu s’il en fût
51
. D’une gnose alors ? On pourrait le penser. Mais
ceux
qui se font de la poésie une idée finalement plus favorable au « Livr
52
iques, asiatiques, précolombiennes ou africaines,
celle
de l’Europe ne saurait être interprétée ni définie par un ensemble de
53
ite, ambition qui n’est point ou ne doit pas être
celle
de coïncider, soit avec des structures préformées de notre esprit, so
54
, mais d’illustrer l’instant de leur amour. C’est
celui
de leur haine chez beaucoup de mauvais peintres : on parle alors de d
55
es attributs que les matérialistes pensaient être
ceux
de l’esprit, Denis de Rougemont nous rappelle, fort opportunément, qu
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nue un objet de discussions par la seule faute de
ceux
qui s’en réclament à tout propos et hors de propos, pour refuser de f
57
bre et responsable, à la fois autonome et engagé,
celui
que j’appelle la personne. (Cette formule a été reprise par Sartre, m
58
r par des petites réalisations, par quelques-uns,
ceux
qui veulent. Le fédéralisme est antisystématique, empirique, et seul
59
r leurs disciples et cité comme allant de soi par
ceux
qui vivent de l’écho. Les bien-pensants s’indignent, comme si l’on av
60
raux se demande si la mort de Dieu n’entraîne pas
celle
de l’homme, — pensée difficile à comprendre. De jeunes romanciers s’a
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lture et la société. Mais a-t-on jamais demandé à
ceux
qui disent que Dieu est mort, ce qu’ils entendent exactement par là ?
62
nt par là ? De quel Dieu s’agit-il, en somme ? De
celui
qu’ils imaginent ou de celui que beaucoup prient ? D’une caricature c
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it-il, en somme ? De celui qu’ils imaginent ou de
celui
que beaucoup prient ? D’une caricature commode ou de la première Pers
64
sera) ; non pas au sens chargé de mission, mais à
celui
d’aventurier qui assume ses risques et périls et qui les choisit souv
65
nement ; non pas au sens de créature, mais bien à
celui
de démiurge ; non pas au sens d’un homme, mais bien d’un dieu. Ce der
66
rd (« Je vais me faire à mon idée ») et par suite
celle
d’autrui (« L’enfer, c’est les autres »). Il n’en marque pas moins la
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née de députés dont on ne saura jamais les noms :
ceux
qui se décideront à la dernière minute. Entendront-ils cet Hannibal a
68
s le concours d’un de ses plus grands pays, et de
celui
qui se trouvait en première ligne ? C’est pour tenter de résoudre ce
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s nationales pour son propre compte, en dehors de
celles
que nécessitent la police intérieure et la protection des colonies. —
70
r des caporaux belges et des officiers italiens ?
Ceux
qui l’ont dit et imprimé ont simplement donné la preuve qu’ils n’avai
71
r de la CED, nous trouvons d’une manière générale
ceux
qui ont compris qu’ils vivent au xxe siècle, que le rêve d’une souve
72
mière en date de toutes les « nationalisations »,
celle
des patriotismes locaux ! Notons au passage que la guerre, qu’elle so
73
t conquis —, a conduit à des guerres d’agression.
Celles
-ci ont fait surgir d’autres nationalismes, qui vont revendiquer à leu
74
isme, mais tout aussi jaloux et même hargneux que
celui
des grands voisins. Aucun de ces « concepts de l’esprit » ne parvenan
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ituellement indigne et matériellement incapable :
celui
de la souveraineté sans limites, par exemple, qui est un des attribut
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ar exemple, qui est un des attributs de Dieu ; ou
celui
de l’éternité, au mépris de toute vraisemblance. « La France éternell
77
is de l’extérieur, n’a plus d’autre existence que
celle
d’une illusion pseudo-religieuse et obsessive. Où la voit-on à l’œuvr
78
cliniques d’un complexe. D’où la difficulté, pour
ceux
qui en sont victimes, de s’adapter aux réalités changeantes du siècle
79
e parler sa langue, quand celle-ci se trouve être
celle
d’une majorité dans les frontières actuelles de l’État en question. L
80
e le doit, à un double titre, au nationalisme : à
celui
qu’elle a suscité contre elle au-dehors, à celui qu’elle a pratiqué a
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celui qu’elle a suscité contre elle au-dehors, à
celui
qu’elle a pratiqué au-dedans. En revanche, le fédéralisme a produit d
82
respond à une vision du monde qui est précisément
celle
que la science moderne a conçue ; et il suppose un monde de relations
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ions libres et décentralisées qui est précisément
celui
que la technique moderne rend habitable. ⁂ Mais il y a plus. Le fédé
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défendre une cause qu’ils n’osent pas attaquer :
celle
de l’union européenne. Il est clair que tous les obstacles à cette un
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il n’est pas de constitution plus fédéraliste que
celle
de la Suisse, et pourtant elle garantit la souveraineté de ses membre
86
humaines la part des automatismes nécessaires et
celle
de l’invention libre, la part des fonctions étatiques collectivisées
87
la part des fonctions étatiques collectivisées et
celle
des risques personnels. Les nationalistes, incapables de nier la néce
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qu’un moyen d’aider la culture : c’est d’offrir à
ceux
qui la créent et la transmettent les moyens de vivre décemment. Et qu
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mettent les moyens de vivre décemment. Et quant à
ceux
qui feignent de redouter que la suppression des frontières « culturel
90
ar exemple aux « partisans de la paix », qui sont
ceux
d’une armée et de sa politique. L’action du Congrès pour la liberté d
91
Je voudrais simplement mettre en relief un fait :
celui
de notre Rassemblement. Peut-être a-t-il contribué plus qu’on ne le c
92
ation —, ces deux livres ont porté, et je suis de
ceux
qui tiennent pour capital leur rôle dans la défense de ce pays, penda
93
a Suisse « concrète » (comme on dit bien à tort),
celle
qui ne prend vraiment au sérieux que les débats sur le prix du lait ;
94
, à la fois spirituelles et historiques, qui sont
celles
de l’Europe entière ? Cités et pays suisses nous disait qui nous somm
95
ointe vers un avenir qui ne peut être distinct de
celui
d’une Europe soit fédérée par la libre invention, soit unifiée par un
96
t de nommer les cent grands livres de l’humanité (
ceux
que l’on prend pour base des études dans certaines universités améric
97
pourquoi l’association n’admet comme membres que
ceux
des festivals européens qui réunissent ces conditions : — ceux qui on
98
ivals européens qui réunissent ces conditions : —
ceux
qui ont un caractère particulier, une tradition bien définie, des rac
99
edoutable, — pensant au fond tout autre chose que
ceux
de Paris, et nous donnant le ridicule de vouloir vivre ces doctrines.
100
aute de pouvoir acheter l’édition rare.) Bon pour
ceux
qui n’y « croyaient » pas, d’entrer là sans façon ni vergogne pour ac
101
e ? De l’ancêtre Claudel aux jeunes d’alors, tous
ceux
qu’elle estimait défilèrent un à un devant l’objectif — bien nommé —
102
n de la cortezia à peine moins « historique » que
celle
que j’esquissais alors, mais sans doute plus psychologique. Je rappel
103
che-Orient par l’Arménie et la Bulgarie bogomile,
celle
des « bonshommes » ou cathares, ascètes condamnant le mariage, mais f
104
risme, fonde un ordre ascétique orthodoxe, face à
celui
des « bonshommes » ou Parfaits, puis oppose à la cortezia la mystique
105
voirs, les familles, et les individus eux-mêmes :
celle
qui oppose l’hérésie partout présente et l’orthodoxie romaine battue
106
chnique de l’acte sexuel sans consommation, car «
celui
qui garde (ou reprend) sa semence dans son corps, qu’aurait-il à crai
107
»21. Mais l’acte est toujours décrit comme étant
celui
de l’homme. La femme reste passive, impersonnelle, pur principe, sans
108
Amour, je sais qu’il donne aisément grande joie à
celui
qui observe ses lois, dit le premier des troubadours connus, Guillaum
109
esure et Patience : De courtoisie peut se vanter
celui
qui sait garder Mesure… Le bien-être des amoureux consiste en Joie, P
110
elle d’un homme courtois. ») Voici la Chasteté :
Celui
qui se dispose à aimer d’amour sensuel se met en guerre avec lui-même
111
ubadours (1120 à 1180 environ). Au xiiie siècle,
ceux
de la dernière génération expliciteront ce que leurs modèles avaient
112
palais où elle siège (la Dame) sont cinq portes :
celui
qui peut ouvrir les deux premières passe aisément les trois autres, m
113
i est difficile d’en sortir. Il vit dans la joie,
celui
qui peut y rester. On y accède par quatre degrés très doux, mais là n
114
ourg, lequel occupe plus de la moitié du monde.
Celui
que l’on nomme parfois le dernier troubadour, Guiraut Riquier, donner
115
rd, dit Marcabru, « Il lie partie avec le diable,
celui
qui couve Faux Amour ». (Et en effet, le diable n’est-il pas le père
116
t de lire. Elle va servir aux romanciers du Nord,
ceux
du cycle d’Arthur, du Graal, et de Tristan, pour décrire des actions
117
autres tendent pour leur finale résolution, c’est
celui
qu’on nomme par honnêteté le don de mercy. » Le contraste avec l’amou
118
s la partie historique. Mais votre propos demeure
celui
d’un moraliste. J’en conviens. Mon livre est celui d’un moraliste dan
119
elui d’un moraliste. J’en conviens. Mon livre est
celui
d’un moraliste dans la mesure où il cherche à faire prendre conscienc
120
and homme d’une vallée, d’une cité, plus rarement
celui
d’un canton, presque jamais celui de la nation entière. Tandis que le
121
, plus rarement celui d’un canton, presque jamais
celui
de la nation entière. Tandis que le grand esprit, solidement raciné d
122
ions mêmes de leur État au classicisme véritable,
celui
qui exprime le tout en disant le moins, et qui témoigne de l’inspirat
123
nt ne se détournent qu’avec cet air exaspérant de
celui
qui renonce à comprendre… Ah ! mais il faut y être pour sentir et pou
124
tentative de révision du « Pacte fédéral », comme
celle
de 1832, se voyait repoussée à la fois par la gauche, qui lui reproch
125
cliniques d’un complexe. D’où la difficulté, pour
ceux
qui en sont victimes, de s’adapter aux réalités changeantes du siècle
126
sur fictive.) C’est ainsi que l’on doit rassurer
ceux
qui tremblent, disent-ils, de voir leur patrie « se perdre dans la ma
127
sphère d’influence personnelle ou civique, contre
ceux
qui applaudissent au crime, qui tenteront de le faire oublier, ou de