1
ivers à tant d’égards que ceux que vous voyez sur
cette
tribune, je répondrai : Nous sommes ici parce que nous croyons tous q
2
pour l’instant encore, n’est pas la moindre dans
cette
défense qui vous intéresse tous directement. Nous nous sentons, comme
3
re est déclarée depuis longtemps. Si nous gagnons
cette
guerre, l’autre guerre suivra. Si nous la gagnons, nous n’aurons pas
4
aimons. On peut aussi détester les microbes, mais
cette
opinion ne les tue pas. Pasteur aussi détestait les microbes, mais il
5
, au service de la santé des hommes. Utilisons de
cette
manière la propagande pour vacciner contre elle les masses, qu’elle v
6
des moyens conformes à notre fin et nous voulons
cette
fin parce que la liberté est à nos yeux la condition vitale de toute
7
nq siècles ? Quelles ont été les sources vives de
cette
puissance paradoxale ? La péninsule Europe ne représente, en effet, q
8
armées ennemies se mettent en marche. » Eh bien !
Cette
phrase typique échappée à un homme d’État, d’autre part fort intellig
9
elligent, mais surtout et plus encore le fait que
cette
phrase ait paru toute naturelle, qu’elle reflète donc un état d’espri
10
assumer publiquement notre part bien définie dans
cette
bataille commune est un acte de propreté, un acte vital aussi pour no
11
’on voudra, mais jamais un Européen. À l’appui de
cette
thèse absolue, j’invoquerai tout d’abord deux exemples connus qui fer
12
eux bateau nommé le Mayflower. Il semble bien que
cette
caravelle ait transporté plusieurs centaines de milliers d’émigrants
13
nous venons de montrer qu’il serait vain de rêver
cette
union sous forme de mélange. Il nous faut faire l’Europe, voilà le vr
14
us n’avons rien de plus fort, pour nous unir, que
cette
passion de rester différents, indissolublement liée pour nous à la pr
15
combiner nos ressources. Faute de former à temps
cette
libre union, nous serons unifiés par la force, mis au pas, ou froidem
16
— avant une guerre, qui serait perdue par tous —
cette
lutte où nous sommes engagés, la première condition de succès, c’est
17
’avez-vous à opposer à l’idéologie stalinienne, à
cette
grande espérance des prolétaires, à cette religion nouvelle ? », nous
18
enne, à cette grande espérance des prolétaires, à
cette
religion nouvelle ? », nous hésitons souvent avant de répondre. Quand
19
pas nos réalités — et leurs chefs doivent masquer
cette
absence par des slogans. Nous n’avons nul besoin d’une mystique « aus
20
ns, questionner sur place l’Europe d’aujourd’hui,
cette
Europe révolutionnaire et nationaliste, violente, ignorante, à moitié
21
nne ». Il a, l’un des premiers, ravivé l’idéal de
cette
communauté indispensable au monde, souligné sa nécessité, défini ses
22
ont la réduire en servitude. « L’Europe vassale !
Cette
perspective ne va-t-elle pas nous mettre debout ? Avons-nous donc ces
23
une extase somnolente : ils sont actifs. » Enfin
cette
page dans le grand style du libéralisme viril : « Est-ce rêver encore
24
océans séparent. » Pourquoi ne pas le dire ici ?
Cette
relecture avive en moi d’amers regrets. Je voudrais écrire à de Traz
25
d’abord il convient de chercher le rôle qu’a joué
cette
œuvre dans le conflit entre l’auteur et son époque. L’écrivain du xvi
26
utre chose que par leur œuvre : par l’action dont
cette
œuvre témoigne, et dont elle tire son efficacité particulière. Car l’
27
il y a toujours une marge de conscience. Et dans
cette
marge naît leur œuvre écrite. Souvent l’homme d’un seul livre, sous d
28
s vexantes. On les voit l’un et l’autre expliquer
cette
conduite par des raisons variables et même contradictoires. Dans les
29
autrefois par certaines vocations religieuses, et
cette
similitude ne manque pas de les frapper. Lawrence décrit son engageme
30
où se trouve notre monde. Et voici le résultat de
cette
étude — la meilleure description que je puisse imaginer de la réalité
31
awrence est dans un camp de la RAF quand il écrit
cette
lettre à Lionel Curtis, le 30 mai 1923 : Et puis il y a l’absence de
32
seul choix : tout est prescrit — à l’exception de
cette
possibilité torturante de choisir de m’en aller d’ici, au moment où m
33
cauchemars, rien ne peut avancer, tout s’entrave.
Cette
lenteur insensée, angoissante, durera jusqu’au réveil qu’il s’agit de
34
vais développer rapidement pourrait s’exprimer de
cette
manière, sous sa forme la plus brutale : l’Europe égale les foyers de
35
? D’abord elle naissait dans la méditation, puis
cette
méditation était transcrite, formulée en œuvres écrites ; elle circul
36
tions, comme l’est le sens de l’Europe. Pourtant,
cette
culture existe, elle se poursuit. Comment pourra-t-elle retrouver auj
37
ppelé foyer de culture que s’il réalise à la fois
cette
possibilité d’incarnation de la culture et cette ouverture aux échang
38
cette possibilité d’incarnation de la culture et
cette
ouverture aux échanges universels. Il n’y a pas d’Europe vivante sans
39
t de l’acier, très difficile à comprendre. Contre
cette
uniformité, qui peut devenir tyrannique et stérilisante, les foyers d
40
tionale, aucun historien sérieux ne peut défendre
cette
idée. La culture a toujours été internationale. Il s’agit de passer d
41
rrait être constitué, et constamment alimenté par
cette
Communauté européenne des foyers de culture, dont nous avons adopté l
42
dopté le nom avant-hier. Je verrais les choses de
cette
façon ; chaque foyer, quelle que soit sa forme, sa structure, se donn
43
locale de ce matériel européen, si vous permettez
cette
expression. Chaque foyer serait une sorte de haut-parleur diffusant l
44
iées dans leur pensée, si cela est nécessaire. De
cette
manière, l’idée européenne pourrait vraiment s’incarner. Pour précise
45
éen de la culture peut mettre à la disposition de
cette
Communauté européenne des foyers de culture tout d’abord ses plans de
46
e grande tâche des foyers de contribuer à effacer
cette
distinction, à faire que le mot « Culture » ne soit plus synonyme d’a
47
être le principal locataire… » J’ai beaucoup aimé
cette
formule et me suis dit que je vous la retransmettrai. Je ne veux fair
48
la plupart de ses ouvrages ; c’est pourquoi après
cette
interview, je pense qu’il est nécessaire de montrer nettement le poin
49
e faire croire. Premièrement, on peut espérer que
cette
séparation ne sera que provisoire, et ensuite, vous êtes-vous demandé
50
êtes-vous demandé quelles sont les proportions de
cette
séparation ? De ce côté-ci du fameux rideau, nous sommes quelque 320
51
tout s’opposait, humainement, à la réalisation de
cette
confédération ? Alors, pourquoi pas l’Europe ? Les Européens n’ont-il
52
291. Non plus des projets… Oui, mais malgré
cette
antiquité, et pour reprendre une des affirmations du professeur Rappa
53
dre une des affirmations du professeur Rappard, «
cette
Europe ne connaît même pas encore un début de véritable réalisation »
54
lavée. Sur quoi, le professeur Rappard fonde-t-il
cette
déclaration, je ne le comprends pas, et l’argument de cette finis Hel
55
aration, je ne le comprends pas, et l’argument de
cette
finis Helvetiae me semble un rien démagogique. Non, rien ne sera fait
56
tait, et si comme le prétend M. Rappard l’idée de
cette
fédération européenne est une idée américaine, notre adhésion à l’Eur
57
Sonderbund européen me semble tout aussi erronée.
Cette
fédération n’est pas une ligue séparée, elle n’est pas en révolte con
58
ore une fois, non. Il ne s’agit pas de renoncer à
cette
neutralité, mais il ne faut pas non plus qu’elle nous empêche de coll
59
à Gibraltar, et du Cap Nord aux Dardanelles ! De
cette
Europe, vous commencez par laisser une moitié derrière le rideau de f
60
gne, sans l’Autriche et sans la Suisse. Enfin, de
cette
« Europe-croupion », déjà privée de son Est, de son extrême-Ouest et
61
le front de dire que c’est l’Europe ? — Oui, j’ai
cette
conviction et je m’explique. Tout d’abord, vous faites une erreur en
62
art son patronage et son appui pratique. Il salue
cette
année l’épanouissement de cette initiative. Si la musique reste une c
63
ratique. Il salue cette année l’épanouissement de
cette
initiative. Si la musique reste une création spécifique de l’Europe,
64
mondains, pensais-je, savent encore exclure avec
cette
parfaite assurance, mais par manie, au nom d’une mode ; ici, tout au
65
saient au sens magique du mot, les « charmes » de
cette
prose et son autorité. Telle fut ma première impression. Vingt ans pl
66
tres moyens disposons-nous, qui soient ordonnés à
cette
fin ? Ce sont moyens de poésie, c’est-à-dire d’âme. « La faculté prin
67
en un mot.) 2) L’éclatement d’une bombe H vérifie
cette
harmonie préétablie, ou ce mariage de notre esprit et du cosmos pour
68
pire sans quoi nulle science ne serait possible.
Cette
même possibilité de réciprocité créatrice ou conformatrice se trouve
69
-il ? On ne le voit pas. À qui irions-nous offrir
cette
renonciation ? Qui pourrait l’accepter et la reconnaître ? Quels en s
70
matiquement « mise à l’index ». L’arrière-plan de
cette
étrange mentalité, c’est la croyance en la neutralité-tabou. On s’ima
71
chuman, s’inquiètent de le voir réalisé sans eux.
Cette
bonne leçon de choses doit porter. Les fédéralistes constatent que ri
72
rester les porteurs, parmi leurs compatriotes, de
cette
vérité fondamentale, mais qu’une opinion somnolente et des magistrats
73
ntérêts, dans une espèce d’espéranto totalitaire…
Cette
vision pessimiste de notre sort repose sur deux graves confusions. En
74
ne et la Réforme avec leur notion de la personne,
cette
manière de se croire et de se sentir unique, caractérise l’homo europ
75
e rallier à la fédération suisse en 1848. Jusqu’à
cette
date, Neuchâtel était une principauté dont le souverain se trouvait ê
76
ement habité Paris et la France, et c’est pendant
cette
période que j’ai écrit la plupart de mes livres, tous centrés sur la
77
nome et engagé, celui que j’appelle la personne. (
Cette
formule a été reprise par Sartre, mais à mon sens dénaturée par lui.
78
mon européanisme. Repartons de 1940. À la fin de
cette
année-là, j’ai été envoyé aux États-Unis pour une série de conférence
79
hine et l’Inde. Il oubliait simplement l’Europe !
Cette
Europe qui voit se retourner contre elle le nationalisme qu’elle a in
80
entrer dans la fédération européenne. Mais alors,
cette
adhésion sera la preuve que la fédération est ferme et solide. Et ce
81
et Lettre ouverte aux Européens approfondiront
cette
question.
82
entrevoir quelques difficultés inextricables, où
cette
affirmation jette non seulement la pensée de ses auteurs récents, mai
83
leur morale suprême est la responsabilité, et que
cette
valeur morale est plus importante que tout, puisqu’en son nom l’on pe
84
et bien plus, qu’il est mort. D’où peut lui venir
cette
passion de la responsabilité ? D’une volonté d’affirmer l’homme et se
85
jourd’hui courante du cosmos. Question d’échelle.
Cette
vermine fugitive que représente l’homme sur la terre, atome d’un syst
86
du continent, les impératifs de son économie, et
cette
grande nostalgie de l’homme occidental, beaucoup plus que la paix, qu
87
t, et quatre nations en Asie. Il baptise « paix »
cette
conquête par la force et « provocation belliciste » toute tentative d
88
intérêt stratégique pour M. Molotov. C’est dans
cette
perspective — qui déclasse brutalement les discussions de « préalable
89
colonies. — Mais jusqu’où s’étend, pratiquement,
cette
mise en commun des ressources militaires des six pays ? S’agit-il de
90
uropéen. — Mais quel sera le pouvoir disposant de
cette
armée ? Le traité prévoit un Conseil des ministres nationaux (représe
91
mme d’un « traité de réarmement de l’Allemagne ».
Cette
confusion égare beaucoup de lecteurs, et tend à leur faire croire le
92
ome. C’est au contraire si l’on refuse la CED que
cette
Wehrmacht sera reconstituée, mais alors sans contrôle possible. J’ent
93
à l’attitude fédéraliste. En revanche, confronter
cette
attitude avec l’obstacle principal que rencontre aujourd’hui l’idée e
94
naissance mais d’avenir et de volonté. Toutefois,
cette
idéologie n’est pas le fait du peuple tout entier, mais d’un parti ;
95
principe auquel il tend comme à sa fin. Une fois
cette
fin atteinte, il n’a plus rien à faire dans le monde. » Et encore : «
96
le droit de régner absolument sur leurs sujets. À
cette
fin, chacun prétendra qu’il incarne « le plus haut concept de l’espri
97
ans, l’Europe qui se croit rationnelle vivra sur
cette
absurdité fondamentale. En 1914, elle en mourra. Mais comment cette a
98
ndamentale. En 1914, elle en mourra. Mais comment
cette
absurdité a-t-elle pu triompher pendant un siècle et plus ? En singea
99
rgeront d’en rédiger les hymnes et le catéchisme.
Cette
religion nationale, que l’on a comparée très justement au shintoïsme,
100
ançais d’abord », nulle Église ne proteste contre
cette
subordination méprisante de sa foi à l’esprit national. On n’y voit q
101
le devoir sacré de le dire de son nous. Pourtant,
cette
religion nationale demeure bien incapable d’animer l’existence tout e
102
oin de la vie quotidienne » remarque Simone Weil.
Cette
petite phrase dit tout. La nation est un dieu lointain, qui demande b
103
ont des expressions courantes en temps de guerre.
Cette
rhétorique émeut des millions d’hommes, qui en oublient du même coup
104
nie. Dissocier ce conglomérat monstrueux, réfuter
cette
confusion séculaire, la ridiculiser et l’extirper de l’enseignement,
105
les en s’appliquant à la recherche des optima. Or
cette
méthode est typiquement fédéraliste, puisqu’elle consiste à recherche
106
s plus compétents. J’entendais simplement marquer
cette
convergence : le fédéralisme correspond à une vision du monde qui est
107
européenne. Il est clair que tous les obstacles à
cette
union viennent de l’esprit nationaliste, jacobin et paratotalitaire.
108
me, c’est-à-dire en tenant compte à chaque pas de
cette
double nécessité : instituer une union réelle, sauvegarder nos divers
109
. Quelles seront les maximes de notre lutte, dans
cette
situation de fait ? ⁂ J’envisagerai trois exemples typiques, l’un con
110
condition de rester célibataire ! » Logiquement,
cette
attitude est absurde ; pratiquement, elle conduit à refuser toute pro
111
Constitution suisse de 1848 garantit expressément
cette
souveraineté, en même temps qu’elle en délègue partiellement l’exerci
112
national. Je ne puis ici qu’indiquer sommairement
cette
direction de recherches économiques. Mais je tenais à marquer son art
113
ement de l’un à l’autre de ces foyers. Et grâce à
cette
interaction perpétuelle, toutes ses formes nous sont communes, qu’il
114
de la neutralité — tendent à stériliser chez nous
cette
faculté. Mais toutes nos réalités se moquent de ces excuses : il n’es
115
) n’a pas encore senti la nécessité historique de
cette
construction — nécessité qui demeure intacte après leur vote. — En re
116
ou les combinaisons de coulisses parlementaires.
Cette
méthode a réussi (OECE, CECA) jusqu’au jour où les adversaires de l’u
117
t et plus que dans les intérêts particuliers. Or,
cette
attaque eût impliqué une campagne éducative en profondeur, que l’on a
118
ondeur reste indispensable. Du côté nationaliste,
cette
préparation se trouve faite, depuis un siècle, et notamment par les m
119
, Gallimard, 1956, p. 279‑284. af. Introduit par
cette
notice : « Né en 1906. Brillant essayiste, il s’est fait l’ardent déf
120
un exemple, encore modeste, mais convaincant, de
cette
union européenne qui doit s’opérer dans les cœurs avant de pouvoir s’
121
’était-elle pas faite pour manifester la première
cette
communauté profonde des réactions de la sensibilité et de l’esprit qu
122
ant divin, rien de ce qu’il fait avec son corps —
cette
part du diable — ne saurait engager le salut de son âme : « Point de
123
llaume de Poitiers — jusqu’au Paraclet d’Héloïse.
Cette
mystique épithalamique se retrouve à la fois chez Bernard de Clairvau
124
et le mythe de la passion mortelle : Tristan. À
cette
montée puissante et comme universelle de l’Amour et du culte de la Fe
125
ulte de la Vierge. Marie reçoit généralement, dès
cette
époque, le titre de regina coeli, et c’est en Reine désormais que l’a
126
t beau protester dans une lettre fameuse contre «
cette
fête nouvelle que l’usage de l’Église ignore, que la raison n’approuv
127
à l’archétype divin de la femme, à condition que
cette
Déesse-Mère ne cesse pas d’être virginale, qu’elle échappe donc à l’i
128
tenu sur la femme de chair. L’union mystique avec
cette
divinité féminine devient alors une participation à la puissance légi
129
; à l’invasion d’une religion dualiste ; enfin, à
cette
montée puissante du culte de l’Amour, dont je viens de rappeler les m
130
dans leur fascinante nouveauté… C’est au cœur de
cette
situation inextricable, c’est comme une résultante de tant de confusi
131
oire mondaine dans toute l’Europe. Or nous voyons
cette
religion de l’amour ennoblissant célébrée par les mêmes hommes qui pe
132
se, les troubadours chez lesquels nous constatons
cette
contradiction, ne s’en plaignent pas ! On dirait qu’ils ont trouvé le
133
d’aujourd’hui, que peut bien signifier au concret
cette
« chasteté » prônée par des jongleurs ? Et comment expliquer le succè
134
seraient venues surajouter leurs faux problèmes…
Cette
illusion touchante peut les aider à vivre, mais non pas à comprendre
135
bonheur… la joie de l’anéantissement du moi ». Et
cette
« béatitude érotique », obtenue par l’arrêt, non du plaisir, mais de
136
e chemin du salut »20. Ainsi le tantrisme apporte
cette
nouveauté qui consiste à « expérimenter la transsubstantialisation du
137
e « servir » en posture humiliée, mais en gardant
cette
maîtrise de soi dont la perte pourrait se traduire par un acte de pro
138
contraste indéniable avec ces textes mystiques et
cette
abstruse technique psychophysiologique, citons maintenant quelques ch
139
gestes érotiques que l’on peut se permettre avec
cette
Dame. Et Guiraut de Calenson : Dans le palais où elle siège (la Dame
140
es catholiques, et plus proche de l’original. Que
cette
hypothèse soit un jour vérifiée ou non, il n’en reste pas moins que l
141
Femme, de la Mère, de la Vierge. Il participe de
cette
épiphanie de l’Anima, qui figure à mes yeux, dans l’homme occidental,
142
i aient été publiées portaient beaucoup moins sur
cette
thèse que sur sa réduction à la seule hypothèse que j’avais mentionné
143
pitres VIII et IX suffit à « réduire » à son tour
cette
simplification tout à fait abusive, dont mes adversaires sont plus re
144
toute beauté proprement poétique et rythmique par
cette
double trahison. Qu’il soit bien entendu que je n’épingle ici que des
145
escription du « service » selon l’école Sahajiya.
Cette
interprétation de Guiraut Riquier est exacte. On peut s’en assurer en
146
iquier est exacte. On peut s’en assurer en lisant
cette
phrase d’Ælius Donatus (commentaire sur Térence, ive siècle) : Quinq
147
s ravages aux dépens du monde et de soi. Pourquoi
cette
révolution ? Pourquoi l’amour de l’amour et l’amour de la mort sont-i
148
d’avoir fait trop d’hypothèses sur la doctrine de
cette
hérésie. En effet. Quand parut mon livre, on ignorait encore beaucoup
149
e, on ignorait encore beaucoup trop de choses sur
cette
doctrine. J’avoue que j’en avais été réduit à un grand nombre d’hypot
150
trajets sur les axes du monde (août 1956)ak al
Cette
beauté bien drue d’énergie pure et neuve, aux matins luisants de rosé
151
a prison. Mais s’il monte sur la montagne… Alors,
cette
ivresse des sommets. L’intuition de la grandeur. Et plus d’obstacles
152
’entre le départ et l’arrivée ne s’établit jamais
cette
monotonie des heures de plaine et d’océan de nuit où rien ne bouge. C
153
ui se mue en invasion, ce début qui clôt une vie,
cette
conclusion qui en ouvre une autre, tandis qu’entre les deux s’opère e
154
ment mêlés au peuple souverain de la région, dans
cette
égalité scolaire que créent en Suisse les bancs de bois peints en fau
155
simplement « ne pas faire attendre », en vertu de
cette
discipline spontanée, voire prévenante, qui fait la force principale
156
ont une fin — la fatale faiblesse de notre État :
cette
habitude de nous sentir “en règle”, et donc de nous croire protégés p
157
age de l’homme sûr de son monde. D’où vient alors
cette
espèce de malaise qu’éprouvent les étrangers sensibles lorsqu’ils pre
158
nés suppose déjà beaucoup de retenue… À propos de
cette
pax helvetica, si vous pensez que j’exagère, laissez-moi recopier un
159
mmerce et de l’industrie. L’authentique usager de
cette
classe n’est pas curieux, comme les gens de troisième, des menus inci
160
un accent révoltant le prix de leurs nylons ou de
cette
« Cadillac » promise, affirment-elles, par le jeune mâle placide qui
161
garantit leur souveraineté aux fédérés Jusqu’à
cette
date, la Suisse n’était qu’une alliance d’États souverains. Pendant d
162
des cantons souverains, pourvus du droit de veto,
cette
Diète « n’avait en fait d’emprise sur les cantons que dans la mesure
163
Constitution suisse de 1848 garantit expressément
cette
souveraineté, en même temps qu’elle la limite, ou plutôt qu’elle en d
164
eur souveraineté nominale. Quant à l’essentiel de
cette
souveraineté, elles l’ont perdu, et sans retour. À la question : pour