1
us intéresse tous directement. Nous nous sentons,
comme
intellectuels, visés en premier lieu par la menace totalitaire, d’où
2
x, car nous pensons qu’ils aiment la paix, un peu
comme
le chat aime la souris et nous avons des raisons très précises de le
3
sur la liberté dont ils vivent, qu’ils ignorent,
comme
l’air qu’ils respirent et qu’ils perdraient demain, s’ils ne se révei
4
la partie libre du continent. Il faut les prendre
comme
ils sont, avec leurs vingt nations, leurs trois religions, leurs douz
5
i elle existe ou non, si elle est légitime ou non
comme
idéal ou comme réalité. Mais un homme en prison, qu’il soit intellect
6
u non, si elle est légitime ou non comme idéal ou
comme
réalité. Mais un homme en prison, qu’il soit intellectuel ou paysan,
7
nous répondions ceci : « Nous n’avons pas besoin
comme
vous d’une mystique qui masque les faits, nous n’avons pas besoin d’u
8
orter mais celle du moraliste : il la définissait
comme
« une puissance d’adhésion, qui tantôt s’identifie à son objet, et ta
9
te, ignorante, à moitié démolie, et d’où montent,
comme
les fumées d’un sol volcanique, la haine, la douleur et l’espérance.
10
ée de nos problèmes fondamentaux. On y reviendra,
comme
on est revenu à L’Esprit de conquête de Benjamin Constant, malgré le
11
reils utiles. Je me proposer d’envisager Lawrence
comme
prototype d’une race d’écrivains dont le siècle déjà nous donne plusi
12
courent leur aventure hors de chez eux, à la fois
comme
des conquérants et comme des révolutionnaires. Ce trait mérite une at
13
s de chez eux, à la fois comme des conquérants et
comme
des révolutionnaires. Ce trait mérite une attention spéciale. Peu son
14
illusion ; le patriotisme, difficile quand ceux —
comme
dit Lawrence — qui aiment le plus l’Angleterre sont souvent ceux qui
15
és par ces gloires encombrantes (ces « licornes »
comme
disait Lawrence), font de leur mieux pour les décourager ; mais eux s
16
rence décrit son engagement dans l’armée de l’air
comme
« le meilleur équivalent moderne de l’entrée au couvent au Moyen Âge
17
commune : ils se prêtent aux plus basses luxures,
comme
par exemple au narcissisme collectif qu’est la passion nationaliste.
18
) si les nécessités de l’action l’y contraignent,
comme
ce fut le cas dans sa campagne d’Arabie ; et il ne peut se retenir de
19
re au service d’une entreprise mécanique, non pas
comme
un chef, mais comme un rouage dans la machine. Le mot-clé, je pense,
20
entreprise mécanique, non pas comme un chef, mais
comme
un rouage dans la machine. Le mot-clé, je pense, c’est machine… Je la
21
es, simplement, non de philosophie. Car Lawrence,
comme
plusieurs de sa race, ne se situe dans nos problèmes que d’une manièr
22
e, en général. Je pense qu’un pays bien constitué
comme
le nôtre, peut se permettre 1 % de monistes ou de nihilistes. Voilà q
23
ion. Tout les y pousse : la logique de l’Histoire
comme
le calcul de leurs vrais intérêts, les nécessités de leur défense com
24
rs vrais intérêts, les nécessités de leur défense
comme
celles de leur vie culturelle, le passé comme l’avenir, la raison com
25
nse comme celles de leur vie culturelle, le passé
comme
l’avenir, la raison comme les rêves. Qu’est-ce qui les retient ? Une
26
ie culturelle, le passé comme l’avenir, la raison
comme
les rêves. Qu’est-ce qui les retient ? Une sorte de myopie de la mémo
27
re union, rien n’est moins contesté et cependant,
comme
il arrive parfois dans les cauchemars, rien ne peut avancer, tout s’e
28
à l’autre. Finalement, la culture humaniste, née
comme
une création commune de l’Europe, se fragmente en toutes sortes de pe
29
culture est ignorée de la masse des populations,
comme
l’est le sens de l’Europe. Pourtant, cette culture existe, elle se po
30
ienne. 3° Il ne faut pas que l’Europe se fabrique
comme
un immense trust super-étatique, construction sans âme, bureaucratie,
31
mbre possible d’organisations au niveau européen,
comme
le Conseil des communes d’Europe, par exemple ; le Centre européen de
32
ne sorte d’organisation de voyages et d’échanges,
comme
celle établie par le Centre d’échanges internationaux en France. Je v
33
il y a aussi des vieillards qui marchent —, avec
comme
relais les foyers de culture. Voici ce que le Centre européen de la c
34
e ne crois pas qu’il y ait une culture populaire,
comme
je ne crois pas aux cultures nationales. Il y a la culture, qu’il s’a
35
— n’ont pas tardé à lui envoyer des ambassadeurs
comme
à tout autre gouvernement souverain, et le Danemark et l’Autriche s’a
36
ions communes ou d’impérieuses raisons de s’unir,
comme
en avaient ceux qui ont fait la Suisse moderne. Ah ! oui ? Vous voule
37
es Bernois, je pense ? Longue tradition en effet…
comme
celle qui « unissait » protestants et catholiques sur les champs de b
38
ents, et ce sont ceux de notre économie, puisque,
comme
le note M. Rappard, notre commerce extérieur avec les six pays du pla
39
érieur à notre commerce avec d’autres fédérations
comme
les États-Unis ou le Commonwealth britannique qui se partagent avec l
40
cours de notre histoire. Et si cela était, et si
comme
le prétend M. Rappard l’idée de cette fédération européenne est une i
41
le Don Juan de Munich, comparez-le à celui d’Aix,
comme
on peut comparer dans nos musées l’évolution d’un grand sujet au cour
42
s saisissantes qui laissaient le lecteur pantois,
comme
l’antique injonction du Sphinx : devine, ou je te dévore ! Une consta
43
que la conclusion ne saurait être qu’implicite et
comme
transcendante à l’échange. Ainsi s’opposent et se comparent, dans ces
44
visibles à son terme, et rien ne se passe jamais
comme
si elle finissait par les atteindre : au contraire, quand une civilis
45
ergeant au carrefour hasardeux d’une Histoire née
comme
telle de trois mots du Credo : « sous Ponce Pilate ». Les Pères ne sa
46
vant — faut-il dire le réalisant — apparaît ainsi
comme
la frontière (au sens Far West du mot) de deux systèmes énergétiques
47
st du mot) de deux systèmes énergétiques qui sont
comme
l’ombre l’une de l’autre et dont l’affrontement ou l’étreinte crée le
48
prendre. 3) L’Occident ne saurait se désintégrer,
comme
beaucoup le redoutent ou l’espèrent. Car, intégré, il ne le fut jamai
49
cuter dans le premier cas, et dans le second cas,
comme
une conséquence accessoire de notre entrée dans un corps politique pl
50
majorité des Suisses considèrent la neutralité :
comme
un tabou, non comme une mesure politique. On nous dit : comment pouve
51
s considèrent la neutralité : comme un tabou, non
comme
une mesure politique. On nous dit : comment pouvez-vous rester neutre
52
ational, dirigée par le Kremlin ? Vous êtes visés
comme
les autres peuples. Le stalinisme est une doctrine et une pratique ex
53
e d’une langue à des réalités toutes différentes,
comme
l’économie, les échanges, la défense, la géographie, se réduit à une
54
squ’il s’agit de porter un jugement sur l’avenir,
comme
dans le cas de l’union de l’Europe. Mais il y a plus. Il est parfaite
55
emble des pays de l’Europe à d’autres continents,
comme
l’Asie, l’Afrique ou l’URSS, les caractères communs à tous nos peuple
56
lite » de mon européanisme : il m’est instinctif,
comme
d’ailleurs beaucoup de Suisses. Dès la fin de mes études, j’ai longue
57
e de l’opposer à Hegel, préférant, en philosophie
comme
en politique, la tension et le drame au système et à la synthèse. En
58
d’Allemagne , à la fin duquel je dénonçais Hitler
comme
antieuropéen parce qu’antifédéraliste. Mobilisé pendant un an en Suis
59
violemment aux hitlériens, que je décrivais alors
comme
des « jacobins en chemise brune ». Étant lecteur à l’Université de Fr
60
iècle. Napoléon voulait faire l’Europe, oui, mais
comme
Hitler : il voulait un État européen et non l’Europe réelle. Il voula
61
n Amérique. Elle reste la source de nos grandeurs
comme
de nos faiblesses : notre risque créateur. Mais quand je parle d’indi
62
la guerre contre Hitler se présentait, pour moi,
comme
une guerre pour l’Europe unie. Je ne me doutais pas, alors, qu’Hitler
63
ngrès fédéraliste qui allait se tenir à Montreux.
Comme
j’hésitais à intervenir dans une situation politique que je n’avais p
64
uotidiennement répété par leurs disciples et cité
comme
allant de soi par ceux qui vivent de l’écho. Les bien-pensants s’indi
65
vivent de l’écho. Les bien-pensants s’indignent,
comme
si l’on avait proféré un propos d’une extrême gravité : attitude inco
66
et Jaspers interprètent ici le cri de Nietzsche :
comme
une proclamation de l’avènement de l’homme. Ceci couvre une étrange é
67
iprésent apparaît à beaucoup de nos contemporains
comme
aussi incroyable et absurde que toutes les absurdités que je viens d’
68
ncontre qui ne peut avoir lieu que dans l’intime,
comme
la transformation de l’énergie que dans l’infime, et comme l’amour nu
69
transformation de l’énergie que dans l’infime, et
comme
l’amour nulle part ailleurs que dans un cœur. 7. Voir le bref et ad
70
qui est sa vraie base aient jamais été considéré
comme
monnaie d’échange éventuelle — MM. Bidault et Eden l’ont précisé — ma
71
e point de vue de chacun des six États considérés
comme
égaux), un Commissariat de 9 membres, sorte de ministère européen de
72
que des plus courants consiste à parler de la CED
comme
d’un « traité de réarmement de l’Allemagne ». Cette confusion égare b
73
a Russie ! » Il proclame un nouveau mythe. Il est
comme
une invocation à un dieu nouveau, une sorte de « Gott mit uns ! » aus
74
ataille sera gagnée. La nation à l’état naissant,
comme
nous la trouvons à Valmy, c’est donc un idéal, une idéologie, le prin
75
ar la guerre au-dehors la stabilité au-dedans » —
comme
le dira Hegel. Ensuite, parce que la collusion de l’État centralisé e
76
t centralisé et de la nation missionnaire produit
comme
résultante fatale l’impérialisme : et voici la France napoléonienne.
77
aveur de ces guerres que l’État présente toujours
comme
une « défense de nos foyers », l’instinct patriotique est mis en jeu
78
ment à l’esprit de Valmy, se représente la nation
comme
une croisade pour l’idée. « Ce ne sont pas les déterminations naturel
79
voit donc que nation et Patrie diffèrent pour lui
comme
esprit et nature.) Cet esprit national est « un dans la marche de l’H
80
à en jouir… Chacun a son principe auquel il tend
comme
à sa fin. Une fois cette fin atteinte, il n’a plus rien à faire dans
81
ncue, « qu’elle n’a plus rien à faire au monde »,
comme
le disait Hegel. Les guerres seront menées au nom de l’esprit nationa
82
apoléon, les nations de l’Europe vont se conduire
comme
des « individus » sans foi ni loi, au détriment de la grande communau
83
oucis privés (en temps de guerre) et de se sentir
comme
transporté dans une espèce de transcendance. À vrai dire, il s’agit e
84
arer cyniquement antifrançais. Tout se passe donc
comme
si, en touchant à la souveraineté, on touchait au Sacré. Le très laïq
85
aveuglé par la superstition jacobine, il verrait
comme
nous tous que la souveraineté absolue n’est qu’un mythe, inventé par
86
e existe bel et bien. On a défini la souveraineté
comme
« la faculté pour un État d’agir à sa guise, tant à l’intérieur qu’à
87
able de déclarer la guerre ou de conclure la paix
comme
il l’entend, d’assurer seul sa prospérité, de se défendre seul pendan
88
e autre forme d’organisation de l’Europe. Non pas
comme
une réalité, mais bien comme un prétexte à refuser les évidences. Ref
89
de l’Europe. Non pas comme une réalité, mais bien
comme
un prétexte à refuser les évidences. Refoulée du domaine des forces r
90
communisme, jouant sur leur affectivité inquiète
comme
Iago sur la jalousie d’Othello. D’où enfin, l’extrême confusion et le
91
d’instinct et de sentiment, un fait de naissance,
comme
le mot l’indique, une implantation géophysique, locale et peu extensi
92
xxe siècle, et n’existe pas, même en URSS. Tout
comme
la souveraineté absolue, elle ne représente rien d’autre qu’une tenda
93
e nationale », française ou danoise, par exemple,
comme
la culture comprend en fait les sciences aussi bien que les lettres,
94
par contraste, de décrire l’attitude fédéraliste
comme
un simple retour au respect des libertés et des réalités, comme une r
95
e retour au respect des libertés et des réalités,
comme
une référence au bon sens. III. Deux modes de penser Il y a dan
96
t en effet les États-nations, et non pas l’Europe
comme
telle, qui ont conquis des débouchés à nos produits matériels et cult
97
contre lui au nom de ses propres principes, tout
comme
la Prusse s’était dressée contre la France impérialiste. D’autre part
98
te, en effet, se représente la société européenne
comme
une constellation de foyers créateurs, non comme un puzzle formé de p
99
comme une constellation de foyers créateurs, non
comme
un puzzle formé de pièces rigides et définies d’abord par leur contou
100
. Elle conçoit les rapports humains et politiques
comme
un complexe de tensions normales entre des pôles opposés mais valable
101
rmales entre des pôles opposés mais valables, non
comme
la juxtaposition de monades ou d’autarcies qui ne cessent de s’ignore
102
en perpétuelle polémique ne lui apparaissent pas
comme
autant de contradictions insupportables, qu’il faut tenter de réduire
103
e peut les isoler par des cloisons étanches, mais
comme
autant de valeurs « complémentaires », dont le dialogue fait la riche
104
nt. On sait que l’Orient et l’Occident s’opposent
comme
le monisme et le pluralisme. Le pluralisme des allégeances politiques
105
t de la personne. (J’ai souvent défini la liberté
comme
le droit d’appartenir à plusieurs clubs !) Ce pluralisme redouté par
106
out en faisant l’Europe ? Certains nationalistes,
comme
M. Herriot, nous disent qu’ils veulent bien d’une Europe unie, à cond
107
que les souverainetés nationales n’existent plus,
comme
je l’ai rappelé tout à l’heure. J’estime donc que les fédéralistes d
108
’est pas limitée par la constitution fédérale, et
comme
tels, ils exercent tous les droits qui ne sont pas délégués au pouvoi
109
nt fédéraliste que la Suisse, on pourra la nommer
comme
on voudra, Confédération, Alliance, ou même Ligue pour la protection
110
timum de production reste local ou régional. Ici,
comme
sur le plan des structures politiques, le fédéralisme va du local à l
111
ès lors, de « multiplier les échanges culturels »
comme
on dit, entre la Suède et l’Espagne, par exemple ? Faire connaître au
112
représentent valablement la Troisième République
comme
telle. Et les peuples ont bien moins besoin de se connaître personnel
113
Il résulte de ces brèves remarques que préconiser
comme
on fait des échanges culturels de nation à nation, c’est essayer de c
114
répugnances nationalistes, plus ou moins avouées
comme
telles. Finalement, c’est le nationalisme le plus franc qui a triomph
115
un slogan. Mais ce fait et ce mode d’expérience —
comme
l’eût dit John Dewey, leur grand aîné — qu’est l’exercice vivant et m
116
Suisse des manuels, et de la Suisse « concrète » (
comme
on dit bien à tort), celle qui ne prend vraiment au sérieux que les d
117
arder la carte. Tout nous rattache dans le passé,
comme
pour l’avenir, à des entités spirituelles, historiques et géographiqu
118
rançaise et autrichienne, rhodanienne et rhénane,
comme
se trouve être la seule Suisse, et comme elle encore travaillée dans
119
rhénane, comme se trouve être la seule Suisse, et
comme
elle encore travaillée dans les profondeurs du passé, dans cet incons
120
e nom de ce vaccin évoquait le nom de la maladie,
comme
il arrive en général, ils votèrent contre le remède. Aussitôt le mal
121
CED ne met pas fin à la construction européenne,
comme
on l’a répété bien à tort : il montre simplement qu’une partie d’un p
122
« un premier pas vers l’intégration européenne »,
comme
on l’a dit à Washington, puisqu’ils renoncent à affirmer le principe
123
opinion et aux parlementaires. Illusion profonde,
comme
on va le voir, mais qui s’explique. Une enquête menée par le CEC10 au
124
une région. Voilà pourquoi l’association n’admet
comme
membres que ceux des festivals européens qui réunissent ces condition
125
t de présenter l’ensemble des meilleurs festivals
comme
une seule et grandiose manifestation de la musique européenne, dans s
126
hâtel, et nous étions passionnément surréalistes,
comme
nos aînés avaient été d’Action française, ou encore anarcho-gidiens,
127
it dans le temps même que nous pensions la renier
comme
telle, au nom de l’Aventure, de la Révolution, ou de quelque règle de
128
L’un des deux temples de ce culte (l’autre étant
comme
on pense la NRF ) se cachait derrière une vitrine très savamment dis
129
jeune André Breton immobile et muet d’admiration,
comme
transfixé. Valéry venait y bavarder avec Fargue et Larbaud, peut-être
130
p devant Gide, Claudel, ou James Joyce conversant
comme
de simples humains avec la desservante du sanctuaire, en robe de bure
131
s vies : j’avais couru tout droit rue de l’Odéon,
comme
à la source la plus fraîche et la plus sûre… Qu’est devenue la série
132
tions textuelles et « scientifiques » après quoi,
comme
le dit Jaspers, « la question ne s’arrête plus devant le mystère et p
133
et religieuse. Je vais donc poser quelques faits,
comme
un piège. J’éviterai à la fois d’indiquer des relations de cause à ef
134
se jetteraient en criant : « Des preuves ! » ou «
Comme
c’est vrai ! » ⁂ 1. La révolution psychique du xiie siècle Une
135
mortelle : Tristan. À cette montée puissante et
comme
universelle de l’Amour et du culte de la Femme idéalisée, l’Église et
136
e désir, tout en se laissant porter par lui, mais
comme
pour mieux le capter dans le courant puissant de l’orthodoxie14. De l
137
divise elle-même, soit en une pluralité de dieux,
comme
en Grèce, soit en un couple dieu-déesse, comme en Égypte, soit enfin
138
x, comme en Grèce, soit en un couple dieu-déesse,
comme
en Égypte, soit enfin comme dans le manichéisme, en un Dieu bon qui e
139
n couple dieu-déesse, comme en Égypte, soit enfin
comme
dans le manichéisme, en un Dieu bon qui est pur esprit et un démiurge
140
relâchement de l’autorité et des pouvoirs ménage,
comme
nous l’avons vu, une possibilité nouvelle d’admettre la femme, mais s
141
st au cœur de cette situation inextricable, c’est
comme
une résultante de tant de confusions qui devaient s’y nouer, qu’appar
142
Du point de vue formel, le tantrisme se présente
comme
une nouvelle manifestation triomphante du shaktisme. La force secrète
143
rites par le hatha yoga ont pour but « d’utiliser
comme
moyen de divinisation et ensuite d’intégration, d’unification finale,
144
son corps, qu’aurait-il à craindre de la mort ? »
comme
le dit un upanishad. Dans le tantrisme, la maithuna (union sexuelle c
145
plaisir, mais de son effet physique, est utilisée
comme
expérience immédiate pour obtenir l’état nirvanique. « Autrement, nou
146
dévot devient la proie de la triste loi karmique,
comme
n’importe quel débauché. » Mais la femme, dans tout cela ? Elle reste
147
ut cela ? Elle reste objet d’un culte. Considérée
comme
« source unique de joie et de repos, l’amante synthétise toute la nat
148
’acte sexuel »21. Mais l’acte est toujours décrit
comme
étant celui de l’homme. La femme reste passive, impersonnelle, pur pr
149
rte d’« amour » et le rituel de maithuna apparaît
comme
le couronnement d’un lent et difficile apprentissage ascétique… Le né
150
femme dévote » pendant les quatre premiers mois,
comme
un domestique, dormir dans la même chambre qu’elle, puis à ses pieds.
151
e mois suivants et tout en continuant à la servir
comme
avant, il dort dans le même lit, du côté gauche. Pendant encore quatr
152
t « l’autonomisation » de la volupté — considérée
comme
l’unique expérience humaine qui peut réaliser la béatitude nirvanique
153
gneux, que les romanistes unanimes nous décrivent
comme
de purs « rhétoriqueurs23 ». D’Amour, je sais qu’il donne aisément g
154
ècle, ces « lois d’Amour » sont donc déjà fixées,
comme
un rituel. Ce sont Mesure, Service, Prouesse, Longue Attente, Chastet
155
abru.) Écoutez ! Sa voix (d’Amour) paraîtra douce
comme
le chant de la lyre, si seulement vous lui coupez la queue !24 (Marca
156
rtois, si on le matérialise ou si la Dame se rend
comme
récompense », écrit Daude de Prades, qui cependant ne craint pas de d
157
Je ne crois guère à l’histoire « scientifique »
comme
critère des réalités qui m’intéressent dans cet ouvrage. Je lui laiss
158
r les poètes arabes, homosexuels pour la plupart,
comme
le furent plusieurs troubadours. Il s’exprime dans des termes qui ser
159
succès de l’ouvrage dans un large public pressé,
comme
il arrive.) 13. Comme Amor s’oppose à Roma. Les hérétiques reprochai
160
ns un large public pressé, comme il arrive.) 13.
Comme
Amor s’oppose à Roma. Les hérétiques reprochaient à l’Église catholiq
161
u’il subit de nos jours. J’ai tenté de le décrire
comme
un phénomène historique, d’origine proprement religieuse. Voulez-vous
162
cun texte de l’antiquité ne nous présente l’amour
comme
lié à la mort, avec ce goût de cendres tel que l’Occident a pris l’ha
163
laton, l’amour humain est très généralement conçu
comme
un plaisir, la simple volupté physique. Et la passion — au sens tragi
164
et surtout, y est méprisée par la morale courante
comme
une maladie frénétique. Il y a un bouleversement au xiie siècle : su
165
entier émerge de la brume, repeint durant la nuit
comme
un banc vert auprès du lac précieux où trempent des parois à peine mo
166
’autre en une demi-heure, parfois en deux minutes
comme
il arrive quand on traverse le tunnel de Chexbres : il se ferme sur u
167
ensions qui lui manquent. Paracelse était suisse,
comme
C. G. Jung, et Rousseau comme Jacob Burckhart, et Madame de Staël com
168
celse était suisse, comme C. G. Jung, et Rousseau
comme
Jacob Burckhart, et Madame de Staël comme personne. « Pays de gens mo
169
ousseau comme Jacob Burckhart, et Madame de Staël
comme
personne. « Pays de gens moyens, oui, disait Lucien Febvre, mais quan
170
es de plaine et d’océan de nuit où rien ne bouge.
Comme
il n’y a pas de place en Suisse pour un véritable voyage, on s’en tir
171
elles étaient vides. En troisième, on retrouvait,
comme
je l’ai dit, les gens bien, gracieusement mêlés au peuple souverain d
172
protégés par toutes les lois divines et humaines,
comme
si le monde où nous vivons était fait à notre mesure, comme si l’huma
173
e monde où nous vivons était fait à notre mesure,
comme
si l’humanité où nous plongeons se conformait aux règles de la bonne
174
e ; et notre âme un cloaque de crimes potentiels,
comme
l’ont dit Freud, Shakespeare et les Pères de l’Église… Dix années ont
175
u monde. Tout se passe, en somme, inconsciemment,
comme
si notre système de sécurité devait être à chaque instant vérifié, mi
176
! mais il faut y être pour sentir et pour réagir
comme
je le dis. Dès que je m’éloigne un peu, l’indulgence me reprend. Tout
177
entique usager de cette classe n’est pas curieux,
comme
les gens de troisième, des menus incidents du trajet. On sent bien qu
178
e. Des jeunes femmes aux moues insolentes, vêtues
comme
des réclames de magazines, discutent avec un accent révoltant le prix
179
enfants voient juste. Ces gens traversent le pays
comme
s’il n’existait pas, ils vont plus loin. Confirmation de la sentence
180
Toute tentative de révision du « Pacte fédéral »,
comme
celle de 1832, se voyait repoussée à la fois par la gauche, qui lui r
181
’est pas limitée par la constitution fédérale et,
comme
tels, ils exercent tous les droits qui ne sont pas délégués au pouvoi
182
nsistance, en dehors des débats où elles figurent
comme
prétexte à refuser les évidences européennes ? Voyons le concret. La
183
fait que par l’État. M. van Kieffens l’a définie
comme
« la faculté pour un État d’agir à sa guise, tant à l’intérieur qu’à
184
able de déclarer la guerre ou de conclure la paix
comme
il l’entend, d’assurer sa prospérité sans plus dépendre de l’étranger
185
communisme, jouant sur leur affectivité inquiète
comme
Iago sur la jalousie d’Othello. D’où enfin l’extrême confusion et les
186
tenue à Rome en 1953, deux arguments m’ont frappé
comme
étant propres à éduquer le sens européen de notre opinion publique. L