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eux seuls, peuvent donner un contenu humain à la
construction
de l’idée européenne ; vie et chaleur lui viendront de la réalité quo
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e fabrique comme un immense trust super-étatique,
construction
sans âme, bureaucratie, incompréhensible aux masses, qui prépare pour
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res également valables, condition nécessaire à la
construction
de l’Europe. Nous devons être en garde constamment d’une part contre
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Suisse, qui sont l’impérialisme bolchévique et la
construction
de l’Europe, et à une troisième cause, intérieure celle-là, qui est l
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t, nous fédéralistes, de renoncer à toute idée de
construction
européenne. Ce n’est pas nous qui opposons fédération de l’Europe et
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édéralisme n’est pas sans valeur pour l’Europe en
construction
, et que la vraie question n’est pas d’européaniser la Suisse, mais pl
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s sont à votre avis les maladies infantiles de la
construction
européenne ? Il y a d’abord la maladie que j’appellerais française. J
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magne. La France, qui a été à l’avant-garde de la
construction
européenne, en constitue aujourd’hui le point faible. Mais il y a plu
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otre pays ne prenne pas une part plus active à la
construction
européenne ? Je crains que la Suisse ne soit le dernier pays à entrer
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faits : — Le rejet de la CED ne met pas fin à la
construction
européenne, comme on l’a répété bien à tort : il montre simplement qu
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pas encore senti la nécessité historique de cette
construction
— nécessité qui demeure intacte après leur vote. — En revanche, il es