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ne. Nous savons que la phase actuelle de la lutte
contre
la tyrannie et pour la liberté est une phase idéologique et nous savo
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lle existe et qu’elle joue — avec quel succès ! —
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tout ce que nous aimons. On peut aussi détester les microbes, mais ce
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sons de cette manière la propagande pour vacciner
contre
elle les masses, qu’elle vise d’abord, et les élites aussi qui ne son
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dans son empire ou lorsqu’il lance une offensive
contre
la conception chrétienne du monde — sur une base purement scientifiqu
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les arguments avancés depuis des siècles pour ou
contre
la liberté humaine en soi, on en vient vite à ne plus savoir si elle
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, théorique ou pratique, promise ou réalisée. Par
contre
, ce qu’il est impossible de discuter, ce qui est évident aux yeux de
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amp qui sera forcé de se mettre sur la défensive,
contre
le rayonnement de nos vraies libertés. Or le meilleur moyen de les fa
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ant, elle donnerait au monde un exemple à suivre.
Contre
les dangers du dedans, elle aurait conclu un pacte d’alliance entre s
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on à se réaliser, à mesurer le pouvoir d’un homme
contre
le monde et sur soi-même. Est-ce encore une compensation ? Le dépit a
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our la libération des Grecs, mais n’eût rien fait
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les droits des lords ou des capitalistes en Angleterre. À vrai dire,
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ngleterre. À vrai dire, c’est un goût de la lutte
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la vie, avec des camarades donnés par le hasard, qui les jette dans d
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uté modeste et de fierté blessée, de grève perlée
contre
la société et de soumission aux règles de son jeu, les mêmes énigmes
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la passion de leur vie. Mais leur légende prévaut
contre
le fait. Pendant longtemps on refusera de les croire morts : ils sont
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l fut pourtant leur adversaire et il se fût battu
contre
eux. Faudra-t-il l’accuser d’inconséquence ? Le problème est un peu d
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me, si « décent » soit-il, est une faible défense
contre
les monstres de ce temps. Bien plus : objectivement, il en est le fou
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ut le xxe siècle : la création de l’Europe unie,
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les dictatures et contre l’anarchie. L’homme européen doit pouvoir ré
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éation de l’Europe unie, contre les dictatures et
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l’anarchie. L’homme européen doit pouvoir réaliser sa vocation partic
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arbon et de l’acier, très difficile à comprendre.
Contre
cette uniformité, qui peut devenir tyrannique et stérilisante, les fo
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is aussi qu’ils défendent la diversité européenne
contre
le germe de tyrannie que peut contenir l’aspiration à l’unité. C’est
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Nous devons être en garde constamment d’une part
contre
une espèce de mystique régionaliste, d’autre part contre une tentatio
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une espèce de mystique régionaliste, d’autre part
contre
une tentation d’internationalisme qui voudrait supprimer toutes diver
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drait supprimer toutes diversités. Nous lutterons
contre
ces déviations de l’esprit par une pratique de la circulation des idé
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emble un rien démagogique. Non, rien ne sera fait
contre
nous si nous gardons un contact actif au lieu de nous contenter de tr
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pas une ligue séparée, elle n’est pas en révolte
contre
une ligue plus vaste : elle est un début, et non seulement elle ne s’
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ais pourquoi renoncerions-nous à cet avantage, et
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quoi, je vous le demande ? Encore une fois, non. Il ne s’agit pas de
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ue ces problèmes sont vitaux pour notre pays, et,
contre
M. Rappard antieuropéen, j’en appelle à M. Rappard, fédéraliste suiss
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avez à l’est du rideau, 88 millions d’habitants,
contre
332 millions à l’ouest. Ce n’est donc qu’un peu plus d’un cinquième d
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t obstacle à une fédération plus étendue, ils ont
contre
eux les leçons de l’Histoire entière et tous les exemples vécus par t
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vantes soit donnée : — soit une attaque militaire
contre
la Suisse, — soit une autorité fédérale de l’Europe à laquelle nous p
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ester neutres en présence de l’attaque permanente
contre
vos libertés que représente l’action du communisme international, dir
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Le Conseil fédéral a pris des mesures de défense
contre
les staliniens (exclusions de fonctionnaires, actions légales, etc.).
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tres ont fait beaucoup moins que nous pour lutter
contre
le stalinisme. Mais s’il en est ainsi, nous dira-t-on, pourquoi refus
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enne était par essence antihitlérienne, la guerre
contre
Hitler se présentait, pour moi, comme une guerre pour l’Europe unie.
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ent l’Europe ! Cette Europe qui voit se retourner
contre
elle le nationalisme qu’elle a inventé et dont elle a infecté les aut
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ables » » et de garanties à obtenir sur le papier
contre
une Allemagne d’après-demain — que l’Histoire va juger le vote frança
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r de résoudre ce dilemme que fut conçue la CED. —
Contre
l’opinion (à l’époque) des dirigeants américains — afin d’empêcher le
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emploi de l’armée qu’en cas d’agression qualifiée
contre
un ou plusieurs des États membres. Par sa structure interne autant qu
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comparable à l’armée suisse. Arguments pour et
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la CED Comment expliquer, dans ces conditions, la violence des pol
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nécessité inéluctable. Qui est pour ? qui est
contre
? Après deux ans de discussions et à la veille des décisions final
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psychologie des interlocuteurs. La CED a coalisé
contre
elle les forces par ailleurs contradictoires du communisme, du nation
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gitime dans sa prétention à régner au nom de tous
contre
une moitié du peuple. Mais si, à l’intérieur, l’idée de nation devie
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ir « Français d’abord », nulle Église ne proteste
contre
cette subordination méprisante de sa foi à l’esprit national. On n’y
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se défendre seul pendant plus de quelques heures
contre
une attaque des Russes ou des Américains, bref de vivre en vase clos
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’« indépendance nationale » qui allait se dresser
contre
lui au nom de ses propres principes, tout comme la Prusse s’était dre
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s principes, tout comme la Prusse s’était dressée
contre
la France impérialiste. D’autre part, il épuisait l’Europe en y provo
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itre, au nationalisme : à celui qu’elle a suscité
contre
elle au-dehors, à celui qu’elle a pratiqué au-dedans. En revanche, le
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ssi que les nationalistes n’osent pas se déclarer
contre
l’union. Ils la sabotent, en fait, sous différents prétextes, mais il
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itique sans devenir soi-même fanatique, de lutter
contre
le fascisme sans adopter la ligne communiste, ou de lutter contre le
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me sans adopter la ligne communiste, ou de lutter
contre
le stalinisme sans adopter les procédés fascistes. Le risque est là,
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ns, a démontré la possibilité de lutter librement
contre
la tyrannie, et de surmonter le défaitisme anxieux d’une intelligents
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maladie, comme il arrive en général, ils votèrent
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le remède. Aussitôt le mal se déclara. Mais pour quelque raison mysté
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un instant à agiter les passions : ils ont gagné
contre
la CED. Où était l’illusion dans tout cela ? Nous pouvons le voir auj
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nicienne du principe féminin, le culte de l’Amour
contre
le mariage, en même temps que la chasteté. Saint Bernard de Clairvau
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irvaux eut beau protester dans une lettre fameuse
contre
« cette fête nouvelle que l’usage de l’Église ignore, que la raison n
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posé dans l’inconscient par l’agressivité du fils
contre
le père (obstacle à l’amour pour la mère) et par le sentiment de culp
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i le monde entier est illuminé, je te crie merci.
Contre
ces clameurs gémissantes, défends-moi, de peur que je ne sois retenu
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choses, j’espère que tu seras mon guide. Enfin,
contre
certains des troubadours qui sans doute abusaient trop souvent des am
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t du Languedoc, de déclencher en 1209 la croisade
contre
les cathares : le premier génocide ou massacre systématique d’un peup
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’étranger, de se défendre plus de quelques heures
contre
les Russes ou les Américains : donc de se conduire en pirate ou de vi
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ans sa sphère d’influence personnelle ou civique,
contre
ceux qui applaudissent au crime, qui tenteront de le faire oublier, o