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ne, je répondrai : Nous sommes ici parce que nous
croyons
tous que la paix et la liberté sont en réalité indivisibles, qu’elles
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ent, ce secret de leur force. Ce qui est sérieux,
croient
-ils, ce sont les armements ou les échanges économiques, voire même le
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roderie, accepter qu’il en soit ainsi, le laisser
croire
, c’est renoncer d’avance à nos meilleurs atouts dans la lutte histori
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beaucoup en commun, beaucoup plus que nous ne le
croyons
. Mais nous n’avons rien de plus fort, pour nous unir, que cette passi
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ibertés, nous en avons plus que nous méritons. Je
crois
à la vertu de la prise de conscience : c’est d’une part le début de l
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c leur goût de veulerie et de reniement ? » Et je
crois
entendre de Traz ajouter sur un ton plus encore convaincu qu’indigné
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presque toutes nos fictions. Elles nous forcent à
croire
qu’ici, enfin, un homme nous parle avec l’autorité d’une expérience v
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tre le fait. Pendant longtemps on refusera de les
croire
morts : ils sont revenus de tant d’autres dangers, et peut-être n’ont
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e création est tangible. Et ce que j’essayais, je
crois
, c’était de poser une superstructure d’idées sur tout ce que je faisa
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hacun. Tout d’abord, les Européens refusent de se
croire
aussi nombreux qu’ils sont, parce qu’ils n’ont pas encore pris l’habi
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culture tout d’abord ses plans de causeries — je
crois
qu’on vous les a remis. J’explique en quoi ils consistent : ce sont d
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parlé tout à l’heure de culture populaire. Je ne
crois
pas qu’il y ait une culture populaire, comme je ne crois pas aux cult
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as qu’il y ait une culture populaire, comme je ne
crois
pas aux cultures nationales. Il y a la culture, qu’il s’agit d’implan
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de montrer nettement le point de vue de ceux qui
croient
à l’Europe. Si vous le voulez bien, nous pourrions reprendre les prin
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ns l’ordre où il les a énumérés lui-même. « Je ne
crois
pas, dit-il, que la petite Europe puisse se faire et durer »… L’Eur
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n deux de la façon dont on voudrait nous le faire
croire
. Premièrement, on peut espérer que cette séparation ne sera que provi
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maintenant dans sa phase de réalisation. Mais ne
croyez
-vous pas, qu’isolés de la mer et de ceux qui furent toujours à traver
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tentais de décrire — dans le premier article, je
crois
bien, publié en France sur Kassner — « l’acuité lente de la réflexion
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iculier, car au contraire de ce que l’on pourrait
croire
de la plupart des civilisations antiques, asiatiques, précolombiennes
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couvre l’esprit. L’erreur scientiste a consisté à
croire
que c’était bien la Réalité en soi qu’étudiaient, mesuraient et formu
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e, les Russes seraient les premiers à ne pas nous
croire
. En fait, ils ne cessent de répéter que la Suisse a cessé d’être neut
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de nos jours à l’esprit totalitaire, nous a fait
croire
que l’unité et la diversité étaient des réalités contradictoires ; qu
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c leur notion de la personne, cette manière de se
croire
et de se sentir unique, caractérise l’homo europæus, quelle que soit
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lque dictature collectiviste, car là seulement il
croira
retrouver « l’engagement » que sa doctrine prônait, mais rendait par
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tant d’hommes qu’aujourd’hui pour affirmer qu’ils
croient
leur Dieu vivant. (Cf. les statistiques du christianisme, de l’islam
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ent concernant l’être », précise Jaspers. Comment
croire
que Nietzsche seul l’ait appris, que Sartre en ait été spécialement i
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le christianisme. 8. Car Dieu, même si quelqu’un
croit
qu’il n’est pas, reste en tout cas une réalité pour l’écrasante major
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Jaunes ! ». La phrase est plus vraie qu’on ne le
croit
. Ce ne sont pas seulement des palaces et quelques belles villas qu’«
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égare beaucoup de lecteurs, et tend à leur faire
croire
le contraire de ce qui est. Nous avons vu que le premier souci des au
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souveraineté ». Pendant cent ans, l’Europe qui se
croit
rationnelle vivra sur cette absurdité fondamentale. En 1914, elle en
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sprit national est un dieu bien réel, et que l’on
croit
vraiment, puisqu’il peut exiger le sacrifice de la vie même du citoye
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dance nationale. Le nationalisme a réussi à faire
croire
aux masses et aux élites modernes que l’indépendance nationale est la
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tifs à l’usage courant qu’ils prolongent. Si nous
croyons
qu’il est une « culture nationale », française ou danoise, par exempl
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, mais d’une religion universelle en tant qu’on y
croit
; se rattacher par la langue à une communauté plus vaste que l’État d
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ème de « l’abandon des souverainetés » ? Je ne le
crois
pas, pour deux raisons. La première, c’est que la souveraineté nation
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ment. Peut-être a-t-il contribué plus qu’on ne le
croit
à changer l’atmosphère de l’après-guerre mondiale. La mode était aux
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e à laquelle, pour faire face, il fallait d’abord
croire
. Ce fut là son mérite historique. Et si les faits lui ont donné tort,
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par complaisance à une double illusion : ils ont
cru
que le travail éducatif en profondeur, lent par nature, représenterai
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e, représenterait une perte de temps ; et ils ont
cru
que la propagande pour l’idée européenne était faite. Examinons les r
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s pouvons le voir aujourd’hui : elle consistait à
croire
qu’il est plus facile de faire l’Europe par pièces et morceaux que de
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quences de son rejet. Or, les militants européens
croyaient
avoir expliqué tout cela à l’opinion et aux parlementaires. Illusion
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acheter l’édition rare.) Bon pour ceux qui n’y «
croyaient
» pas, d’entrer là sans façon ni vergogne pour acheter banalement un
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oblématique de l’amour courtois — parce que je la
crois
vitale pour l’Occident moderne, et pour notre conduite morale et reli
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relles ? Les modernes, en effet, depuis Rousseau,
croient
qu’il existe une sorte de nature normale, à laquelle la culture et la
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(courtois) à l’extrême : Par excès de désir, je
crois
que je me l’enlèverai, si l’on peut rien perdre à force de bien aimer
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entimentale. 6. Excuse aux historiens Je ne
crois
guère à l’histoire « scientifique » comme critère des réalités qui m’
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ient aujourd’hui pour établis. Simplement, je les
crois
de nature à nourrir l’imagination. Voici deux de ces faits sur quoi l
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bitude de nous sentir “en règle”, et donc de nous
croire
protégés par toutes les lois divines et humaines, comme si le monde o
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ont passé, et plus que jamais, s’il faut que j’en
croie
mes yeux, la confiance règne. Mais ce miracle est si bien déguisé en
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air trop contents d’être là, on les refoule. J’ai
cru
remarquer à ce propos que le peuple suisse paraît de plus en plus enc
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e sans doute, fume en feuilletant un magazine. Je
croyais
autrefois que les premières étaient vides. C’était vrai, les enfants