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uer entre le mot paix et la réalité vivante qu’il
devrait
désigner. Ceux qui prétendent défendre la paix sans vouloir en même t
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Quelles sont nos armes ? Je pense que leur nature
doit
nous être indiquée par la nature même de la lutte en cours qui, pour
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a en dernière analyse, même si la guerre physique
doit
intervenir entre-temps. Nous sommes soumis, depuis un an, à ce que l’
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désire m’expliquer sur ce point. On peut et l’on
doit
détester la propagande, mais on ne veut pas nier qu’elle existe et qu
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eront mieux distinguer, par contraste, combien je
dois
avoir raison. Demandons-nous comment on fait pour fabriquer soit un Y
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ir le moyen de les sauver. L’éducation européenne
devra
montrer que nos libertés dépendent en fait de notre droit de différer
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ce qu’ils n’ont pas nos réalités — et leurs chefs
doivent
masquer cette absence par des slogans. Nous n’avons nul besoin d’une
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ie d’invention est intact. Nos méthodes critiques
doivent
à leurs principes mêmes de pouvoir toujours s’adapter aux circonstanc
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turiers, de révolutionnaires ou d’aviateur qu’est
dû
le prestige particulier de leurs écrits, mais tout autant à l’efficac
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yens qui ne sont pas ceux du règlement, et qui ne
doivent
rien aux titres officiels : goût de l’autorité, non du pouvoir. (Lawr
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e qu’ils portent en eux, toujours le même, et qui
doit
être un commentaire de leur activité, visant à la sauver de l’anecdot
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ront aussi, puisque les racines de l’échec commun
doivent
être en moi, — et pourtant, en dépit de la raison, je m’y essaie. Do
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s des livres ou des lettres des deux hommes. J’ai
dû
me borner à les paraphraser, les lettres de Saint-Exupéry n’étant pas
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dictatures et contre l’anarchie. L’homme européen
doit
pouvoir réaliser sa vocation particulière dans le groupe humain où il
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ut devenir tyrannique et stérilisante, les foyers
doivent
défendre les droits de leurs diversités locales. J’insiste sur ce dou
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on nécessaire à la construction de l’Europe. Nous
devons
être en garde constamment d’une part contre une espèce de mystique ré
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pas, ni la mystique locale, c’est la culture qui
doit
être le principal locataire… » J’ai beaucoup aimé cette formule et me
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alliance ? » Alors quoi : est-ce à dire que nous
devions
entrer dans l’Alliance atlantique, avec ceux qui « furent toujours à
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renoncer à notre neutralité. Or, la neutralité ne
doit
pas nous empêcher de collaborer ; mais pourquoi renoncerions-nous à c
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, des sensibilités. Et c’est cela que notre union
doit
préserver, pour les nouveaux départs que le monde attend de nous. n
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isir. De même, les origines d’une civilisation ne
doivent
pas être recherchées dans son passé le plus reculé : elles ne sont sa
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re dite abstraite, ambition qui n’est point ou ne
doit
pas être celle de coïncider, soit avec des structures préformées de n
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neutralité serait aujourd’hui sans objet, et nous
devons
donc l’éviter ; 2. La neutralité ne doit pas servir de prétexte à la
24
t nous devons donc l’éviter ; 2. La neutralité ne
doit
pas servir de prétexte à la Suisse pour refuser de collaborer à l’uni
25
tralité reste pour la Suisse un atout, qu’elle ne
doit
pas jouer sans d’impérieuses raisons. Les fédéralistes rappellent qu
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oir réalisé sans eux. Cette bonne leçon de choses
doit
porter. Les fédéralistes constatent que rien ne s’oppose dans notre s
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estiment que notre constitution fédérale peut et
doit
servir de modèle pour une Europe fédérée, dans le respect des diversi
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ionnelles. Les premières causent notre misère, et
doivent
être à tout prix surmontées ; les secondes ont produit nos vraies ric
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ialogue, parfois à leurs conflits, que l’Occident
doit
ses plus belles créations. Certes, l’école par ses manuels d’histoire
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de incompréhensible de la part des chrétiens, qui
devraient
savoir que l’existence de Dieu n’est pas affectée par une polémique l
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que Dieu est mort nous dit seulement que l’homme
doit
refuser Dieu tel que Sartre l’imagine : gênant pour l’homme. Il n’en
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oviétique, une Europe persistant à rester désunie
doit
rapidement périr par asphyxie à la fois physique et morale. Marchés p
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s tienne en respect. Et tout le Sud-Est de l’Asie
devrait
comprendre que son élan irrépressible vers l’indépendance nationale n
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ons, mais que les autres arrivent ! L’Asie, donc,
doit
vouloir autant que nous, et autant que l’Amérique, l’Europe unie. Mai
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emiers menacés, n’auraient-ils pas le droit et le
devoir
de reconstituer une armée ? — Les Hollandais, les Belges, et surtout
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a France hésite encore, mais tout indique qu’elle
doit
se prononcer dans un délai très court. Son choix sera donc décisif. A
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é sur tout le front des troupes, que les Français
durent
la victoire. Remarquez que ce cri, à ce moment-là, ne signifie point
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nts et agnostiques « oubliant ce qui les divise »
doivent
se sentir « Français d’abord », nulle Église ne proteste contre cette
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re. Ce que nul n’oserait dire de son moi, il a le
devoir
sacré de le dire de son nous. Pourtant, cette religion nationale deme
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depuis lors se trouve devant ce choix, dont nous
devons
la rendre consciente : ou bien aller vers la formule fédéraliste, qui
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sous Staline, d’une biologie marxiste. Ces excès
doivent
nous rendre attentifs à l’usage courant qu’ils prolongent. Si nous cr
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otentiel, le recul mondial que l’on sait, elle le
doit
, à un double titre, au nationalisme : à celui qu’elle a suscité contr
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stratégie fédéraliste. Quant à la tactique, elle
doit
tenir compte du fait que nous ne sommes pas seuls en Europe, et que l
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ar le rejet de la CED. Ceci dit, les fédéralistes
doivent
-ils engager la bataille sur le thème de « l’abandon des souverainetés
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ut à l’heure. J’estime donc que les fédéralistes
doivent
refuser le faux dilemme : souveraineté ou fédération. Et sur la base
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jourd’hui. Tout cela nous indique une voie : nous
devons
désormais concentrer nos efforts sur la mise en discussion et sur la
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e n’est pas plus libéral que planificateur, et il
doit
refuser ce faux dilemme, pour la même raison qu’il refuse de choisir
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t sans cesse réajustée de distinguer entre ce qui
doit
être mis en commun pour mieux fonctionner, et ce qui doit rester auto
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e mis en commun pour mieux fonctionner, et ce qui
doit
rester autonome pour mieux vivre et créer. Économiquement, cela se tr
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rveillée des échanges de prison à prison que nous
devons
exiger mais l’élargissement immédiat et sans condition du prévenu — j
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persuader que, désormais, le fédéralisme européen
doit
concentrer tout son effort sur un seul objectif décisif : la Constitu
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se ferait. L’Europe unie est une révolution. Elle
doit
passer par tous les stades préparatoires des révolutions réussies.
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rt de la routine des programmes de l’hiver et qui
doit
créer une atmosphère spéciale, à laquelle contribuent non seulement l
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ion, favorise le renouvellement des programmes et
doit
stimuler l’esprit créateur des artistes contemporains. La création d’
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, mais convaincant, de cette union européenne qui
doit
s’opérer dans les cœurs avant de pouvoir s’établir dans les faits, po
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idée commerciale…) Bien des années plus tard, je
devais
découvrir que le culte des Lettres chez Adrienne Monnier était à la f
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st comme une résultante de tant de confusions qui
devaient
s’y nouer, qu’apparaît la cortezia, « religion » littéraire de l’Amou
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vajroli mudra) qui détruit la Ténèbre du monde et
doit
être tenu pour le secret des secrets. » Les précisions données par le
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et difficile apprentissage ascétique… Le néophyte
doit
servir la « femme dévote » pendant les quatre premiers mois, comme un
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e manichéisme bouddhiste, et les hérésies du Midi
doit
apparaître « hautement fantaisiste et improbable ». 7. En lieu et
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Ce sont les cas d’ordre, de paix et de raison qui
doivent
nous étonner lorsqu’ils paraissent, phénomènes hautement improbables,
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arement observés sur la planète, et que la presse
devrait
mettre en vedette, au lieu de nous rebattre les oreilles du train-tra
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nconsciemment, comme si notre système de sécurité
devait
être à chaque instant vérifié, mis au point, méticuleusement nettoyé
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ux monsieur en noir, au col rond, dur et haut, ce
doit
être un évêque anglican, somnole. En face de lui, la beauté même, « ô
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la recouvrer Est-il vrai que nos souverainetés
doivent
être abandonnées, si l’on veut faire l’Europe ? Est-il vrai qu’il y a
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l’accent porte sur fictive.) C’est ainsi que l’on
doit
rassurer ceux qui tremblent, disent-ils, de voir leur patrie « se per
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forme d’une Europe unie ». Le second argument est
dû
à M. Cotsaridas, publiciste grec : « Dans les domaines militaires, éc
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donc pas exact que nos nations, en vue de s’unir,
doivent
sacrifier ce qui subsiste de leur souveraineté nominale. Quant à l’es
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ue leur combat survive à leur défaite. Ce message
doit
être entendu, cet appel propagé dans le monde entier. Chacun de nous
70
ppel propagé dans le monde entier. Chacun de nous
doit
maintenant y répondre. Chacun de nous peut faire quelque chose. Le mo