1 1951, Articles divers (1951-1956). Faire la propagande de la liberté, c’est sauver notre culture (décembre 1950-janvier 1951)
1 rtout avec découragement : La menace, les menaces dont vous venez de parler, sont trop graves. Que peut-on faire encore ? Eh
2 e pour informer les peuples libres sur la liberté dont ils vivent, qu’ils ignorent, comme l’air qu’ils respirent et qu’ils p
2 1951, Articles divers (1951-1956). Défense de nos libertés (octobre 1951)
3 ougemont, Les Libertés que nous pouvons perdre , dont nous ne saurions trop recommander la lecture. »
3 1952, Articles divers (1951-1956). Robert de Traz, l’Européen (1952)
4 re, où l’homme se trahit de toutes parts. Europe, dont l’essentiel est dans les âmes. » Ses tableaux de l’Allemagne, dès 192
5 ue conclusion forment ensemble un essai politique dont je ne vois pas encore l’égal dans notre époque. Il en est de plus « e
6 s-Unis, tentés de la soumettre » et à la Russie «  dont le système politique comporte une destruction du sien », mais encore
7 ourquoi ce précurseur n’a-t-il pas joint l’action dont il avait, bien avant nous, aperçu la nécessité ? Son style même nous
8 ment oriental de Robert de Traz, paru en 1926, et dont Rougemont a rendu compte dans le Journal de Genève .
4 1952, Articles divers (1951-1956). Prototype T.E.L. (janvier 1952)
9 r Lawrence comme prototype d’une race d’écrivains dont le siècle déjà nous donne plusieurs exemples, souvent moins purs ou m
10 ion de servir sans beaucoup d’illusions une cause dont la valeur importe moins que les épreuves qu’elle impose. Nous voici t
11 par autre chose que par leur œuvre : par l’action dont cette œuvre témoigne, et dont elle tire son efficacité particulière.
12 uvre : par l’action dont cette œuvre témoigne, et dont elle tire son efficacité particulière. Car l’action sert de gage aux
13 action commune, action conduite à l’étranger, et dont les fins dernières leur importaient bien moins que l’expérience elle-
14 ’est qu’une question, l’exemple d’une « passion » dont l’enjeu n’est pas clair. Et certes, les péripéties d’une telle passio
15 gueilleux pour les fonctions sans risques de ceux dont ils reçoivent les ordres, donne la mesure de leur sens du service : i
16 m), ceux-là mêmes qu’ils viennent de servir, mais dont les buts ou les méthodes soudain se révèlent incompatibles avec l’esp
17 J’essaierai maintenant de répondre à la question dont ces pages sont nées : « Que signifie pour nous Lawrence ? » Les dicta
18 ithèse dans les héros de l’intégrité personnelle, dont Lawrence est le prototype. Le dictateur n’est fort que de la faibless
19 est qu’il se veut intègre, au prix d’un sacrifice dont il reste le maître. Son héroïsme le plus réel est là : s’il faut que
5 1952, Articles divers (1951-1956). L’Heure de l’impatience (mars 1952)
20 autres additionnés, voici donc vingt petits pays, dont pas un seul n’est à l’échelle du siècle. Il semble évident que leur u
6 1952, Articles divers (1951-1956). Les foyers de culture et l’Europe (octobre 1952)
21 ette Communauté européenne des foyers de culture, dont nous avons adopté le nom avant-hier. Je verrais les choses de cette f
22 oisis dans tous les pays européens, avec le temps dont ils disposent, les horaires qu’ils ont déjà prévus. Ces conférenciers
23 ologie sportive. Quelques personnes compétentes — dont d’anciens champions du monde — sont prêtes à faire le tour des foyers
24 e Association des instituts d’études européennes, dont les résultats sont remarquables. Enfin, il y aurait lieu d’étudier, m
25 es centaines et ces milliers de Foyers de Culture dont vous représentez un grand nombre. Je dirai, en terminant, que j’ai gr
26 . j. On a ici modifié le texte imprimé original, dont la syntaxe et la ponctuation sont fautives.
7 1952, Articles divers (1951-1956). La Suisse et l’Europe : M. Denis de Rougemont réagit (14 novembre 1952)
27 de fer ne nous a pas séparés en deux de la façon dont on voudrait nous le faire croire. Premièrement, on peut espérer que c
28 e ceux de l’Europe. Ainsi prend fin cet entretien dont nous avons essayé de rendre compte aussi fidèlement que possible.
8 1953, Articles divers (1951-1956). Rudolf Kassner (1953)
29 ar un commerce rarement interrompu avec une œuvre dont la difficulté, précisément, n’a pas cessé de me séduire et inciter. J
9 1953, Articles divers (1951-1956). Des conciles à la bombe atomique ou la fin dans le commencement (janvier 1953)
30 à la fois — fondait toute la logique antinomique, dont l’un des points d’éclatement naturel (ou diabolique) serait un jour H
31 n’existe, au sens fort, en dehors de leur lutte, dont le réel figure la résultante. Au-delà de tout idéalisme ou réalisme,
32 tiques qui sont comme l’ombre l’une de l’autre et dont l’affrontement ou l’étreinte crée le jour et la nuit à la fois, l’œuv
33 s qui ne l’apaiseront jamais, qui le consument et dont il vit. q. Rougemont Denis de, « Des conciles à la bombe atomique
10 1953, Articles divers (1951-1956). Suisse, Europe et neutralité (6 mars 1953)
34 me cause, intérieure celle-là, qui est la manière dont la majorité des Suisses considèrent la neutralité : comme un tabou, n
11 1953, Articles divers (1951-1956). Unité et diversité de l’Europe (juin 1953)
35 science démodée de Herder et des romantiques mais dont la science actuelle tire au contraire ses meilleurs arguments pour dé
12 1953, Articles divers (1951-1956). Pourquoi je suis Européen (20 juin 1953)
36 squ’à cette date, Neuchâtel était une principauté dont le souverain se trouvait être, en même temps, le roi de Prusse. Je su
37 és sur la définition d’une doctrine personnaliste dont la traduction politique est, à mes yeux, le fédéralisme. J’ai partici
38 ouveau et Esprit et des groupes personnalistes dont elles étaient les deux foyers. C’était aussi le moment où Kierkegaard
39 ovoqua des mouvements divers parmi les étudiants, dont plusieurs étaient en uniforme noir et brun. Du jacobinisme est sorti
40 talitaire est le pire ennemi de l’Europe fédérée, dont la richesse et la créativité naissent de la diversité. Mais si l’on i
41 contre elle le nationalisme qu’elle a inventé et dont elle a infecté les autres continents. C’est à nous de trouver le cont
42 sme. Mais d’autre part il y a nos forces réelles, dont il faut prendre conscience. Vous savez que c’est à ce réveil de la co
13 1953, Articles divers (1951-1956). Une fausse nouvelle : « Dieu est mort » (juin-juillet 1953)
43 quel l’ignorance générale fait remonter la rumeur dont je parle, J.-P. Sartre. L’argument majeur de ce philosophe ne porte p
44 ue celle-ci fasse obstacle à la passion maîtresse dont on est animé. « La vérité est peut-être triste », disait Renan. Il ét
14 1954, Articles divers (1951-1956). Ce petit cap de l’Asie (1er juin 1954)
45 ope dans le monde dépend d’une poignée de députés dont on ne saura jamais les noms : ceux qui se décideront à la dernière mi
15 1954, Articles divers (1951-1956). La CED, ses mythes et sa réalité (12 août 1954)
46 ment qu’un traité, ou mieux, un projet de traité, dont tout le monde parle depuis deux ans, sur lequel tous les députés et j
47 e passera-t-il donc, pratiquement ? Trois choses, dont la première seulement sera visible et sensible au grand public. Les t
48 pas de l’efficacité de la CED : c’est la Russie, dont tout l’effort diplomatique, depuis deux ans, ne vise qu’à retarder la
49 t ne pas voir qu’au-delà de sa valeur militaire — dont chacun souhaite qu’elle n’ait jamais à faire les preuves — la CED ouv
50 e monde et de prospérité pour tout un continent — dont la Suisse est le cœur. z. Rougemont Denis de, « La CED, ses mythe
16 1954, Articles divers (1951-1956). Fédéralisme et nationalisme (septembre-octobre 1954)
51 ’est décrire activement notre méthode. L’obstacle dont je parle est le nationalisme. Faire la critique du nationalisme, c’es
52 at-nation, une fois doué de toute la personnalité dont il tend à priver les hommes réels, comment va-t-il se comporter dans
53 lus que d’amour, la nation revendique des absolus dont il est manifeste qu’elle est spirituellement indigne et matériellemen
54 t l’Europe depuis lors se trouve devant ce choix, dont nous devons la rendre consciente : ou bien aller vers la formule fédé
55 et de sensibilité politique : les nationalistes ( dont les plus conséquents se nomment totalitaires) et les fédéralistes. Qu
56 mais comme autant de valeurs « complémentaires », dont le dialogue fait la richesse de l’Occident. Or nous voyons que la sci
57 la langue à une communauté plus vaste que l’État dont on est le citoyen ; pouvoir au surplus s’affilier à une telle école d
58 siècle. Ce que l’on sait moins, c’est la manière dont ce régime fédéraliste parvint à se faire accepter par les 22 cantons
59 correspondante ou complémentaire des entreprises dont l’optimum de production reste local ou régional. Ici, comme sur le pl
17 1955, Articles divers (1951-1956). Rien n’est perdu, tout reste à faire (janvier 1955)
60 éputés. Ils étaient très effrayés par une maladie dont ils craignaient la contagion, et qu’ils nommaient réarmement allemand
61 essantes. 10. « Centre européen de la culture », dont le siège est à Genève. L’article de M. Denis de Rougemont est extrait
18 1956, Articles divers (1951-1956). L’Association européenne des festivals de musique a cinq ans (1956)
62 acles nouveaux montés par tel ou tel festival, et dont d’autres pourront ainsi bénéficier, diminue les risques matériels d’u
19 1956, Articles divers (1951-1956). « Je vivais en ce temps-là… » (janvier 1956)
63 d, peut-être même parfois avec l’homme du mystère dont l’improbable nom venait de s’inscrire au fronton d’un considérable po
20 1956, Articles divers (1951-1956). Tableau du phénomène courtois (janvier 1956)
64 dans l’époque, l’inordinatio profonde du siècle, dont les plus grands saints et les plus grands docteurs subissent et souff
65 . Et Joachim de Flore annonce que l’Esprit saint, dont l’ère est imminente, s’incarnera dans une Femme. Tout cela se passe d
66 ans tous les arts. Enfin, voici un dernier trait dont on verra qu’il est tout impossible de le rattacher latéralement aux p
67 de, la puissance du père plus assurée, et le dieu dont le père tient ses pouvoirs plus révéré. Imaginons maintenant un état
68 in, à cette montée puissante du culte de l’Amour, dont je viens de rappeler les manifestations. Nous voici donc devant une r
69 tous les cas, ils chantaient pour des châtelaines dont il fallait apaiser par des chansons la mauvaise conscience, et qui le
70 ste que bouddhistes une école ou mode religieuse, dont l’influence s’épanouira pendant des siècles. Du point de vue formel,
71 e humiliée, mais en gardant cette maîtrise de soi dont la perte pourrait se traduire par un acte de procréation, lequel fera
72 indien, à découvrir et adopter le christianisme, dont les mystères lui sont communiqués par le « bonhomme » Barlaam. La ver
73 iguës, d’une certaine discipline érotico-mystique dont l’Inde, la Chine et le Proche-Orient surent les recettes. Tout cela m
74 dé dans nos vies, au travers des nombreux avatars dont nous allons décrire la procession, une virulence intime, perpétuellem
75 on tour cette simplification tout à fait abusive, dont mes adversaires sont plus responsables que moi — en dépit de certaine
21 1956, Articles divers (1951-1956). Denis de Rougemont et l’amour-passion, phénomène historique (4 février 1956)
76 ssez simple. Je voulais mettre à jour un paradoxe dont l’époque semble nourrie mais inconsciente : on fonde aujourd’hui le m
22 1956, Articles divers (1951-1956). Petits trajets sur les axes du monde (août 1956)
77 ons. Ainsi pensent les Français du climat tempéré dont ils jouissent à peu près seuls au monde, tandis que les déserts, les
78 age au travers.) Ils appartiennent au vaste monde dont je rêvais avec fièvre, à 12 ans, quand je lisais sur les longs wagons
23 1956, Articles divers (1951-1956). Serrer la main d’un communiste, désormais… (10 novembre 1956)
79 de Budapest, qui ne le laisseront pas oublier, et dont tout le programme est maintenant d’y répondre. Au nom du Congrès pour