1 1951, Articles divers (1951-1956). Faire la propagande de la liberté, c’est sauver notre culture (décembre 1950-janvier 1951)
1 ot. Il est très facile, à mon avis, de distinguer entre le mot paix et la réalité vivante qu’il devrait désigner. Ceux qui pr
2 1951, Articles divers (1951-1956). Comment fabriquer un Européen ?
2  dans la ligne » !) Certes, il y a d’autres liens entre les hommes d’Europe. Il y a leur héritage commun de civilisation, de
3 1951, Articles divers (1951-1956). Défense de nos libertés (octobre 1951)
3 e des survivances, d’ailleurs également réparties entre les deux camps. Les conceptions de la justice sociale elle-même ne su
4 1952, Articles divers (1951-1956). Robert de Traz, l’Européen (1952)
4 du dedans, elle aurait conclu un pacte d’alliance entre ses fils : ce pacte, elle le proposerait ensuite à l’univers. Les gra
5 1952, Articles divers (1951-1956). Prototype T.E.L. (janvier 1952)
5 her le rôle qu’a joué cette œuvre dans le conflit entre l’auteur et son époque. L’écrivain du xviie siècle nous paraît intég
6 la transcendance. Il n’y a plus de commune mesure entre celui qui pense et ceux qui agissent ; il n’y a donc plus de communau
7 traduction spatiale du conflit qu’ils constatent entre leurs exigences intimes et l’insipidité de la vie défaite de leur cit
8 tes engagés se reconnaissent à un signe certain : entre eux et le rôle qu’ils jouent, souvent à grand péril, il y a toujours
9 as penser à Saint-Exupéry ? Le parallèle s’impose entre ces deux figures. Qu’elles aient été si différentes à tant d’égards,
10 ne fait qu’accentuer l’intérêt d’un rapprochement entre les deux personnes. Relevons d’abord les différences afin de mieux dé
11 ales aussi extrêmes dans leur domaine qu’hostiles entre elles : la puritaine et la jésuite. L’un ascète, l’autre bon vivant.
12 es natives, et les tensions qu’ils ont instituées entre ce qu’ils étaient et ce qu’ils se voulaient. Voyons leur création, le
6 1952, Articles divers (1951-1956). Les foyers de culture et l’Europe (octobre 1952)
13 e croyance fondamentale créait l’unité de culture entre toutes les classes de la population ; une commune mesure existait ent
14 es de la population ; une commune mesure existait entre les riches, les clercs et le peuple. Tout est changé aujourd’hui. Nou
15 culture. Un foyer constitue le lieu de rencontre entre l’essence de la culture et une situation locale bien définie, les pro
16 ni régionale. Elle suppose des échanges multiples entre les classes sociales et les peuples. Née historiquement de ces échang
17 permanente — pour ne pas dire une contradiction — entre le mouvement vers l’union et les autonomies locales qui défendent leu
18 rités ; paradoxe même de la vie, lutte permanente entre deux dynamismes contraires également valables, condition nécessaire à
19 ique de la circulation des idées et des personnes entre les communautés locales et l’ensemble de l’Europe. Vous remarquerez q
20 tion à mener. Nous offrons d’établir des contacts entre la Communauté européenne des foyers de culture et notre organisation,
7 1952, Articles divers (1951-1956). La Suisse et l’Europe : M. Denis de Rougemont réagit (14 novembre 1952)
21 magne en ont également. Des traditions communes ? Entre les cantons-villes et les cantons-campagnes : qu’y a-t-il de commun e
22 et les cantons-campagnes : qu’y a-t-il de commun entre Genève et Glaris ? Et ne parle-t-on pas du « miracle suisse » précisé
23 ires des Américains, les différences qui existent entre leurs gouvernements, leurs usages, leurs habitudes nous donnent une c
8 1953, Articles divers (1951-1956). Suisse, Europe et neutralité (6 mars 1953)
24 guerre, et menace de devenir un sujet de discorde entre les Confédérés ? Cela tient à deux causes bien précises, extérieures
25 Européens, donc vous ne pouvez pas rester neutres entre l’Europe et ses ennemis. À cela, je répondrai que le choix de notre p
26 etc.). Si nous disions que nous restions neutres entre la démoratie occidentale et la dictature stalinienne, les Russes sera
9 1953, Articles divers (1951-1956). Unité et diversité de l’Europe (juin 1953)
27 pe n’existe plus. Ensuite, il faudrait distinguer entre nos divisions présentes et nos diversités traditionnelles. Les premiè
28 nt beaucoup, de nos jours, pour nous en délivrer. Entre l’agoraphobie du nationalisme et la claustrophobie du cosmopolitisme,
10 1953, Articles divers (1951-1956). Pourquoi je suis Européen (20 juin 1953)
29 ps, le roi de Prusse. Je suis donc né à mi-chemin entre France et Allemagne, avec beaucoup d’ancêtres français et quelques al
30 lus nettement qu’auparavant la liaison nécessaire entre la conception personnaliste de l’homme, la doctrine, ou pour mieux di
31 solence de professer un cours sur le parallélisme entre les doctrines jacobines et hitlériennes, cours qui provoqua des mouve
11 1954, Articles divers (1951-1956). Ce petit cap de l’Asie (1er juin 1954)
32 cris la disproportion des forces au sein des Six, entre la France et l’Allemagne de l’Ouest c’est-à-dire entre 43 et 48 milli
33 la France et l’Allemagne de l’Ouest c’est-à-dire entre 43 et 48 millions d’habitants, seront sans doute rassurés à l’idée d’
34 usse et chinoise. Mais assurer la paix définitive entre la France et l’Allemagne par le moyen de leur fédération, ce serait a
35 de la propagande totalitaire, et démission finale entre les mains d’une petit groupe d’« apaiseurs », formule Bénès : on sait
12 1954, Articles divers (1951-1956). Fédéralisme et nationalisme (septembre-octobre 1954)
36 Mais si, à l’intérieur, l’idée de nation devient entre les mains de l’État un instrument d’oppression et de guerre civile la
37 nts d’Histoire. Ces contradictions essentielles — entre la souveraineté absolue et l’ordre européen, entre l’État-nation et l
38 ntre la souveraineté absolue et l’ordre européen, entre l’État-nation et la liberté, entre la religion nationale et la foi ch
39 rdre européen, entre l’État-nation et la liberté, entre la religion nationale et la foi chrétienne, entre la nation et la pai
40 entre la religion nationale et la foi chrétienne, entre la nation et la paix — ont éclaté en 1914. Et l’Europe depuis lors se
41 ’instruction publique, c’est la confusion établie entre « Patrie », « État », « Nation » et « Langue ». La Patrie, pour le f
42 ui-même de plus en plus totalitaire. Si l’Europe, entre 1914 et 1954, a connu la décadence rapide, la chute de potentiel, le
43 anges que ces techniques multiplient sans limites entre les hommes, dans la plus parfaite indifférence aux frontières des Éta
44 politiques comme un complexe de tensions normales entre des pôles opposés mais valables, non comme la juxtaposition de monade
45 e les alliances qui existaient depuis des siècles entre les cantons souverains étaient trop lâches : elles ne permettaient pa
46 fédérale de l’Europe, afin que l’Europe recouvre, entre les grands empires, une souveraineté qui échappe de toute manière à s
47 emme, pour la même raison qu’il refuse de choisir entre les autonomies régionales absolues et l’unification forcée. Politique
48 ière souple et sans cesse réajustée de distinguer entre ce qui doit être mis en commun pour mieux fonctionner, et ce qui doit
49 n continentale, ne proposent que des marchandages entre autarcies nationales un peu améliorées et assouplies. Nous demandons
50 nous dit-on, « d’organiser des échanges culturels entre nations ». Une sensibilité fédéraliste s’irrite immédiatement à ce la
51 multiplier les échanges culturels » comme on dit, entre la Suède et l’Espagne, par exemple ? Faire connaître aux Espagnols de
52 . Elle a servi de prétexte à trop de marchandages entre les vraies forces d’union et les répugnances nationalistes, plus ou m
13 1955, Articles divers (1951-1956). Une présence (1955)
53 rès divers. Quoi de commun, pourrait-on demander, entre nos présidents d’honneur ? Entre Maritain et Russell, entre Niebuhr e
54 ait-on demander, entre nos présidents d’honneur ? Entre Maritain et Russell, entre Niebuhr et Madariaga, entre Jaspers et Cro
55 présidents d’honneur ? Entre Maritain et Russell, entre Niebuhr et Madariaga, entre Jaspers et Croce ? Rien de facile à défin
56 Maritain et Russell, entre Niebuhr et Madariaga, entre Jaspers et Croce ? Rien de facile à définir, sans doute. Pas un sloga
14 1956, Articles divers (1951-1956). Réponse à l’enquête « Pour une bibliothèque idéale » (1956)
57 imagination. Et d’autre part, où tracer la limite entre le sacré et la culture ? Je n’ai tenu compte d’écrits de ces trois or
15 1956, Articles divers (1951-1956). L’Association européenne des festivals de musique a cinq ans (1956)
58 érique, donne la preuve d’une coopération étroite entre dix-sept des meilleurs festivals de huit pays. Elle fournit ainsi un
16 1956, Articles divers (1951-1956). Tableau du phénomène courtois (janvier 1956)
59 iginelle, que je réitère, sur la liaison profonde entre la cortezia et l’atmosphère religieuse du catharisme. Je n’indiquais
60 e par analogies la nature des relations possibles entre une mystique, une conception religieuse, ou simplement une théorie de
61 omme — et une forme lyrique déterminée. (Rapports entre le soufisme et la poésie courtoise des Arabes ; influence de Freud su
62 fait (lieux et dates remarquablement identiques) entre cathares et troubadours. Je me risquais à dire : il y a là quelque ch
63 il y a là quelque chose, et l’absence de rapports entre ces gens me paraîtrait plus étonnante encore que n’importe quelle hyp
64 n féodal et patriarcal (partage égal des domaines entre tous les fils, ou « pariage », d’où perte d’autorité du suzerain) ; à
65 éminin. Ce qui ne peut qu’aviver la contradiction entre les idéaux (eux-mêmes en conflit !) et la réalité vécue. La psyché et
66 a psyché et la sensualité naturelles se débattent entre ces attaques convergentes, ces condamnations antithétiques, ces contr
67 grande masse d’une société partagée non seulement entre la chair et l’esprit, mais encore entre l’hérésie et l’orthodoxie, et
68 seulement entre la chair et l’esprit, mais encore entre l’hérésie et l’orthodoxie, et au sein même de l’hérésie, entre l’exig
69 ie et l’orthodoxie, et au sein même de l’hérésie, entre l’exigence des Parfaits et la vie réelle des Croyants… Citons-là-dess
70 saf). Innombrables sont les exemples de relations entre l’Orient et l’Occident médiéval. J’ai choisi ces deux cas, solidement
71 éjugé moderne en vertu duquel toute communication entre le tantrisme, le manichéisme bouddhiste, et les hérésies du Midi doit
17 1956, Articles divers (1951-1956). Denis de Rougemont et l’amour-passion, phénomène historique (4 février 1956)
72 tes n’ont pas aimé que j’établisse des connexions entre les sombres cathares et les joyeux troubadours. Et pourtant les chans
73 n loisir. Nous avons pu l’isoler quelques minutes entre deux émissions de radio et l’interroger pour les lecteurs de L’Inform
18 1956, Articles divers (1951-1956). Petits trajets sur les axes du monde (août 1956)
74 u, l’homme de Disentis, de Goeschenen, de Viège — entre les hautes parois de sa prison. Mais s’il monte sur la montagne… Alor
75 centrés et plus émouvants que les vrais, parce qu’ entre le départ et l’arrivée ne s’établit jamais cette monotonie des heures
76 ette conclusion qui en ouvre une autre, tandis qu’ entre les deux s’opère en un clin d’œil la silencieuse révolution du centre
77 é, dans les trois langues nationales. À mi-chemin entre l’instituteur et le gendarme, un personnage vêtu d’un sévère uniforme
78 s sur les axes du monde. Quel ennui, ces Secondes entre les deux ! ak. Rougemont Denis de, « Petits trajets sur les axes d
19 1956, Articles divers (1951-1956). Un exemple pour l’Europe (octobre 1956)
79 ir la vaincre ne peut pas être d’un homme sage. » Entre les deux extrêmes de l’alliance d’États souverains sans pouvoir centr
80 répondre maintenant : pour que l’Europe recouvre, entre les grands empires, une souveraineté qui échappe à ses nations. 27