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mieux les libertés de la personne. C’est là qu’il
faut
chercher les vrais secrets de notre puissance, même matérielle, dans
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donc de nos libertés les plus concrètes. Il s’en
faut
cependant, hélas ! de beaucoup, que la plupart de nos contemporains,
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r soit un Yankee, soit un citoyen des Soviets (il
faut
toujours partir des cas les plus faciles). Pour réussir un bon Améric
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rêver cette union sous forme de mélange. Il nous
faut
faire l’Europe, voilà le vrai problème. Pour la faire, il nous faut p
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e, voilà le vrai problème. Pour la faire, il nous
faut
partir des quelque 300 millions d’hommes réels qui peuplent la partie
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els qui peuplent la partie libre du continent. Il
faut
les prendre comme ils sont, avec leurs vingt nations, leurs trois rel
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périeures à celles du pays d’à côté. Et puisqu’il
faut
baser l’union sur quelque chose qui soit commun à tous, le problème r
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onnelles. C’est pour sauver ces différences qu’il
faut
maintenant nous fédérer. Si nous voulons rester Français, Vaudois, Éc
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êmes, il n’y a plus une minute à perdre : il nous
faut
combiner nos ressources. Faute de former à temps cette libre union, n
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jà battus. Pour gagner, mais alors à coup sûr, il
faut
que nous soyons en état de répondre instantanément, avec une convicti
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re instantanément, avec une conviction totale. Il
faut
que nous répondions ceci : « Nous n’avons pas besoin comme vous d’une
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leur ! » Ce langage seul peut nous sauver. Encore
faut
-il que nous soyons en mesure de le tenir sans équivoque, et en pleine
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lectives, aux philosophies de combat, et qu’il ne
fallait
pas laisser ce peuple « dans les ténèbres du dehors, mais le ramener
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Europe, toute seule dans un monde en tumulte, il
faudra
bien qu’elle comprenne que ses rivalités intérieures sont archaïques
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st pas à la seule analyse de l’œuvre en soi qu’il
faut
recourir, mais d’abord il convient de chercher le rôle qu’a joué cett
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générales et les nuancent d’ailleurs autant qu’il
faut
. Si divers que nous les jugions par la valeur morale ou littéraire, p
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de les inciter à la révolte, dans les deux cas il
faut
parler leur langue, pénétrer leurs modes de penser, s’assimiler les p
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e maître. Son héroïsme le plus réel est là : s’il
faut
que quelqu’un paye, que ce soit lui, aux dépens de son propre individ
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nt leur adversaire et il se fût battu contre eux.
Faudra-t
-il l’accuser d’inconséquence ? Le problème est un peu différent. Sans
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de — par excès de conscience éthique — mais qu’il
faut
pourtant bien accepter, lorsqu’on n’a pas connu, ou que l’on refuse,
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rmer. Attitude exemplaire par son honnêteté. S’il
fallait
qu’on nous montre où nous en sommes et ce que peut un homme sans la f
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toujours à ces réalités : pour faire l’Europe, il
faut
que les foyers par centaines et par milliers, si possible, apportent
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lui viendront de la réalité quotidienne. 3° Il ne
faut
pas que l’Europe se fabrique comme un immense trust super-étatique, c
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és locales. J’insiste sur ce double mouvement, il
faut
que les foyers collaborent à la constitution de l’Europe, mais aussi
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de propriété bourgeoise, de luxe intellectuel. Il
faut
qu’ils coopèrent dans un effort général pour donner au mot culture un
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ard ne manque pas de relever, avec l’ironie qu’il
faut
, quelques prédictions identiques de Cherbuliez ou de Pyrame de Candol
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it pas de renoncer à cette neutralité, mais il ne
faut
pas non plus qu’elle nous empêche de collaborer sur le plan européen.
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é du plus petit nombre d’habitants pencherait. Il
faut
donc tenir compte des richesses naturelles et de la production matéri
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t spiritualisme ou matérialisme, le réel vivant —
faut
-il dire le réalisant — apparaît ainsi comme la frontière (au sens Far
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u’elle abandonne sa neutralité traditionnelle, il
faudrait
que l’une ou l’autre des conditions suivantes soit donnée : — soit un
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me prononcer le mot de neutralité). Il n’en a pas
fallu
davantage pour que le Conseil fédéral, puis le Conseil d’État de Genè
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millénaire de l’Europe n’existe plus. Ensuite, il
faudrait
distinguer entre nos divisions présentes et nos diversités traditionn
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sque créateur. Mais quand je parle d’individu, il
faut
s’entendre. Le véritable Européen, c’est l’individu à la fois libre e
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s d’autre part il y a nos forces réelles, dont il
faut
prendre conscience. Vous savez que c’est à ce réveil de la conscience
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ous les efforts du Centre européen de la culture.
Faut
-il comprendre que vous êtes partisan des efforts pour l’union politiq
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t trancher une question d’existence réelle. Il ne
faut
pas que Dieu et le diable existent, car alors la responsabilité de l’
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l n’eût jamais été Dieu l’Éternel, en sorte qu’il
faudrait
dire que s’il est mort, c’est qu’il n’a pas vécu : ce qui est absurde
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Elle pouvait même s’allier un jour aux Russes. Il
fallait
donc empêcher cela. Mais, d’autre part, comment défendre sérieusement
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r, ce qui nous divise, c’est le nationalisme : il
faut
donc le flatter et raviver les haines provoquées par les guerres qu’i
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s locaux, dévaloriser les frontières ; ou bien il
faut
aller jusqu’au bout de la logique instituée par les jacobins, et soum
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me autant de contradictions insupportables, qu’il
faut
tenter de réduire à l’uniformité si l’on ne peut les isoler par des c
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tactique du fédéralisme Et cependant, il nous
faut
bien admettre que ces nationalistes condamnés en principe, et qui se
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n fait, plus nombreux que nous en Europe. Il nous
faut
faire l’Europe en dépit d’eux, mais nous ne pouvons la faire sans eux
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’appui d’intérêts privés décidés à payer ce qu’il
faut
. Mais nous avons sur eux l’avantage important de défendre une cause q
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la fameuse querelle de la souveraineté nationale.
Faut
-il la sacrifier ? Suffit-il de la limiter ? Ou bien peut-on la conser
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une menace totale à laquelle, pour faire face, il
fallait
d’abord croire. Ce fut là son mérite historique. Et si les faits lui
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us simplement ce vertige de contradictions ? Il y
faudrait
une parabole. En voici une. Il y avait une fois des députés. Ils étai
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hétorique de l’une de nos langues nationales. (Il
faudrait
ajouter les traductions de la Bible en Angleterre et en Allemagne.) P
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, une diminution du nombre des festivals. Mais il
faut
sauvegarder à tout prix la qualité et le prestige des meilleurs. ⁂ Q
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ne ferait-il pas un bel hommage à sa mémoire ? Il
faudrait
y ajouter les descriptions vivaces, incisives et toujours amicales qu
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même désir profond, surgi de l’âme collective. Il
fallait
« convertir » ce désir, tout en se laissant porter par lui, mais comm
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cas, ils chantaient pour des châtelaines dont il
fallait
apaiser par des chansons la mauvaise conscience, et qui leur demandai
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et l’Occident . (Nouv. édit. Plon. 1956). 12. Il
faut
avouer que les réfutations les plus virulentes qui aient été publiées
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r de la mort sont-ils apparus à ce moment-là ? Il
faut
relier l’amour courtois à l’hérésie néo-manichéenne. Ma thèse a été s
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t davantage les gens qu’on aime : par volonté. Il
faut
unir Éros et Agapè. Et plus prosaïquement, rendre le mariage plus dif
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phorique. J’idéalise, mais pourquoi pas ? S’il me
fallait
décrire nos petits déplacements du point de vue de l’usager moyen, je
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n affaire, on était parfaitement « en règle », il
fallait
simplement « ne pas faire attendre », en vertu de cette discipline sp
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e… Dix années ont passé, et plus que jamais, s’il
faut
que j’en croie mes yeux, la confiance règne. Mais ce miracle est si b
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t de celui qui renonce à comprendre… Ah ! mais il
faut
y être pour sentir et pour réagir comme je le dis. Dès que je m’éloig
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. Je me décide à regagner les troisièmes. Mais il
faut
traverser un couloir de premières. Et je m’arrête, fasciné. Un vieux
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mier fut apporté par M. Ernst Friedlaender : « Il
faut
dire franchement à nos nations qu’elles ne pourront sauver leur indiv
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À la question : pourquoi l’Europe unie ? il nous
faut
donc répondre maintenant : pour que l’Europe recouvre, entre les gran
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pest a mis le communisme au ban de l’humanité. Il
fallait
tout d’abord le déclarer. Mais il faut en tirer les conséquences prat
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ité. Il fallait tout d’abord le déclarer. Mais il
faut
en tirer les conséquences pratiques. Pour notre part, nous pensons ce