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ture (décembre 1950-janvier 1951)a Nous sommes
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parce que nous savons tous que notre civilisation peut mourir demain
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n et que ce n’est pas là une phrase1. Nous sommes
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parce que nous savons tous que le salut reste encore possible, mais q
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yez sur cette tribune, je répondrai : Nous sommes
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parce que nous croyons tous que la paix et la liberté sont en réalité
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ue les océans séparent. » Pourquoi ne pas le dire
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? Cette relecture avive en moi d’amers regrets. Je voudrais écrire à
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utes nos fictions. Elles nous forcent à croire qu’
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, enfin, un homme nous parle avec l’autorité d’une expérience virile p
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auché ? », écrit Lawrence en 1923. L’argent n’est
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qu’un symbole : il pouvait en gagner autrement.) Il va de soi que leu
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l’absence de responsabilité : je n’ai à répondre
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que de la propreté de ma peau, de la propreté de mes habits, et d’une
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utions physiques à l’exercice. Depuis que je suis
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, il ne s’est présenté à moi pas un seul choix : tout est prescrit — à
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s ou d’hommes politiques et ne nous intéresse pas
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. ⁂ Je voudrais maintenant vous présenter un certain nombre de thèmes
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fasse expressément par un vœu formulé si possible
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— de devenir un centre de diffusion locale de ce matériel européen, s
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que j’ai grande confiance depuis que je vous vois
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rassemblés et surtout depuis que je vous ai vus approuver ce mot de C
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ational pour la jeunesse, 1952, p. 7-14. j. On a
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modifié le texte imprimé original, dont la syntaxe et la ponctuation
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, notre collaborateur M. René-Henri Wüst a relaté
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, le 1er novembre, un entretien qu’il eut avec le professeur William R
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. 1-2. l. Une erreur s’est manifestement glissée
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, le projet Briand d’union européenne ayant été présenté à la SDN en 1
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produit d’une nation mais de toute une culture, —
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l’européenne. Quelques grands thèmes ou archétypes expriment l’Europe
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te assurance, mais par manie, au nom d’une mode ;
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, tout au contraire, la force simplificatrice, l’intolérance instantan
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e intention profondément délibérée. Car il s’agit
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d’une maïeutique, s’exerçant sur les mythes de l’âme. Je parlais tout
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ns statiques manquent l’essentiel, qui se confond
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avec l’existentiel. La civilisation européenne a pour formule quelque
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nal beaucoup plus forte que tous les autres pays.
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encore, on ne voit pas ce que l’abandon de notre neutralité pourrait
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neutralité devient un problème épineux. J’aborde
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la seconde partie de ma thèse. II En tant que professionnel de
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t Europe, c’est déjà violer le tabou. Nous sommes
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dans le domaine du « sacré », selon le vocabulaire des sociologues. L
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artout mentionné, ait été vraiment discuté, jusqu’
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. Du défi désespéré de Nietzsche, de l’affirmation méthodique de Sartr
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ière analogue que Malraux et Jaspers interprètent
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le cri de Nietzsche : comme une proclamation de l’avènement de l’homm
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ise, en même temps qu’il réarmera l’Allemagne ! »
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, le sentiment oblitère la logique. Il est clair, en effet, que les un
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l’optimum de production reste local ou régional.
Ici
, comme sur le plan des structures politiques, le fédéralisme va du lo
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n point du national à l’international. Je ne puis
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qu’indiquer sommairement cette direction de recherches économiques. M
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ions de ce pataquès exemplaire, nous nous bornons
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à relever deux faits : — Le rejet de la CED ne met pas fin à la const
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l’Occident 11, j’éprouve le besoin de rassembler
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tout un faisceau d’observations nouvelles. Le lecteur va juger si ell
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Id., ibid. 23. Je m’excuse de ne pouvoir citer
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que des fragments de chansons — de paroles de chansons ! — souvent tr
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rahison. Qu’il soit bien entendu que je n’épingle
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que des dépouilles de sens… 24. Note du professeur Jeanroy : « C’est
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anifeste de la Fédération des écrivains hongrois.
Ici
la Fédération des écrivains hongrois : À tous les écrivains du monde,
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a liberté de la culture sachent qu’ils trouveront
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des hommes qui n’oublient pas l’appel des écrivains de Budapest, qui