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vingt nations, leurs trois religions, leurs douze
langues
, leurs trente-six partis et leurs innombrables coutumes, toutes supér
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à une région, à une patrie, à une coutume ou une
langue
, bien distinctes, et qu’ils perdraient leurs libertés si on les empêc
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la révolte, dans les deux cas il faut parler leur
langue
, pénétrer leurs modes de penser, s’assimiler les procédés subtils qui
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iste depuis une centaine d’années, la division en
langues
, qui joue un rôle beaucoup plus vaste qu’au Moyen Âge. Il n’existe gu
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e monde, sans distinction de classes, de pays, de
langues
: la culture par l’image : cinéma, télévision, « comics” illustrés de
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orizontales ou verticales par classes, nations et
langues
est de faire perdre le bénéfice des moyens de diffusion de la culture
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et il est impossible de fondre nos diversités de
langues
, de religions, de nationalités, de partis politiques et d’intérêts, d
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ène de la nation fermée, imposant la limite d’une
langue
à des réalités toutes différentes, comme l’économie, les échanges, la
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tiques, qu’il s’agisse du sonnet, dans toutes les
langues
d’Europe, du roman (dérivé de Tristan), du tableau de chevalet ou de
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uer leurs traditions, leur folklore, ou même leur
langue
: c’est ainsi qu’on a vu dans notre siècle, la Norvège, la Turquie, l
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jeu pénible de restaurer artificiellement leur «
langue
nationale », parfaitement oubliée depuis longtemps, afin de mieux pro
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ablie entre « Patrie », « État », « Nation » et «
Langue
». La Patrie, pour le fédéraliste, est une réalité d’instinct et de
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onfiscation que j’indiquais plus haut. Quant à la
Langue
, elle ne correspond historiquement et géographiquement ni à la Patrie
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otique, de peuples qui ont l’honneur de parler sa
langue
, quand celle-ci se trouve être celle d’une majorité dans les frontièr
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ières administratives, patries locales, nation et
langue
, il a voulu imposer ce carcan aux réalités économiques. C’est ainsi q
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ais on ne s’en aperçoit que si c’est dit dans une
langue
étrangère, ou par un lointain Mossadegh, ruinant son peuple au nom de
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ontières au patriotisme, à l’administration, à la
langue
, à l’économie, et à la culture, nous jette donc finalement en plein d
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selle en tant qu’on y croit ; se rattacher par la
langue
à une communauté plus vaste que l’État dont on est le citoyen ; pouvo
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ure où ils ont fixé la rhétorique de l’une de nos
langues
nationales. (Il faudrait ajouter les traductions de la Bible en Angle
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t ans 38. Tibulle : Élégies. 39. Dante : De la
Langue
vulgaire. 40. Spinoza : Éthique. 41. Agrippa d’Aubigné : Les Tragique
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t ses preuves. Sa brochure Saison, tirée en trois
langues
à 160 000 exemplaires, et distribuée dans toute l’Europe et en Amériq
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. On s’attendait à être interrogé, dans les trois
langues
nationales. À mi-chemin entre l’instituteur et le gendarme, un person