1
jamais vu des loups déclarer avec moins de pudeur
leur
amour passionné pour les brebis. La vérité, voyez-vous, c’est qu’on n
2
Liberté Quelles sont nos armes ? Je pense que
leur
nature doit nous être indiquée par la nature même de la lutte en cour
3
main, mais de rappeler les hommes aux réalités, à
leurs
responsabilités. Nous savons très bien que nos libertés démocratiques
4
, prennent au sérieux, pratiquement, ce secret de
leur
force. Ce qui est sérieux, croient-ils, ce sont les armements ou les
5
péens de nations différentes, si possible. Mariez
leur
fils avec la fille de deux autres Européens. Attendez une génération.
6
ntinent. Il faut les prendre comme ils sont, avec
leurs
vingt nations, leurs trois religions, leurs douze langues, leurs tren
7
prendre comme ils sont, avec leurs vingt nations,
leurs
trois religions, leurs douze langues, leurs trente-six partis et leur
8
avec leurs vingt nations, leurs trois religions,
leurs
douze langues, leurs trente-six partis et leurs innombrables coutumes
9
ions, leurs trois religions, leurs douze langues,
leurs
trente-six partis et leurs innombrables coutumes, toutes supérieures
10
, leurs douze langues, leurs trente-six partis et
leurs
innombrables coutumes, toutes supérieures à celles du pays d’à côté.
11
e femmes, qu’ils ont tous en commun, précisément,
leur
volonté de rester chacun soi-même à sa façon. Voilà ce qui les distin
12
et des Américains, voilà le principe paradoxal de
leur
communauté profonde. Ce qu’il y a de plus humain chez tout homme, c’e
13
une langue, bien distinctes, et qu’ils perdraient
leurs
libertés si on les empêchait de vivre à leur manière, qui n’est pas c
14
ent leurs libertés si on les empêchait de vivre à
leur
manière, qui n’est pas celle de leurs voisins. J’en vois la preuve pa
15
t de vivre à leur manière, qui n’est pas celle de
leurs
voisins. J’en vois la preuve par neuf dans le reproche si courant qu’
16
d’autres liens entre les hommes d’Europe. Il y a
leur
héritage commun de civilisation, de valeurs spirituelles, de formes p
17
’ils nomment purement « formelle », affirmant que
leur
dictature prépare une liberté « réelle ». Mais alors, s’il est clair
18
à ses ennemis une idéologie plus puissante que la
leur
, mais hélas, vous n’avez aucun passé ! », quand on nous dit cela, et
19
besoin, parce qu’ils n’ont pas nos réalités — et
leurs
chefs doivent masquer cette absence par des slogans. Nous n’avons nul
20
« aussi puissante » ou « plus puissante » que les
leurs
. Car les faits nous suffisent, et quant aux libertés, nous en avons p
21
ent, non point à s’unifier mais à se fédérer dans
leurs
différences essentielles. Si vous demandez : quelles sont nos chances
22
nt trop visibles ou trop sensibles, aux dépens de
leurs
découvertes ; ils rapportaient des états d’âme ; mais lui, de ses Dép
23
le snobisme nègre n’ont-ils pas assez duré, avec
leur
goût de veulerie et de reniement ? » Et je crois entendre de Traz ajo
24
s hommes d’Occident n’ont aucun motif de déserter
leur
propre cause. Qu’ils se rapprochent donc pour mieux en délibérer. Qu’
25
Qu’ils fassent, avec sang-froid, l’inventaire de
leur
patrimoine commun. La civilisation européenne est le produit d’une co
26
tion est intact. Nos méthodes critiques doivent à
leurs
principes mêmes de pouvoir toujours s’adapter aux circonstances impré
27
sont vus exilés par le parti qui avait confisqué
leur
patrie (de Silone à Koestler, en passant par les Allemands, les Espag
28
e siècle. Ils sont héros par autre chose que par
leur
œuvre : par l’action dont cette œuvre témoigne, et dont elle tire son
29
chnique ces hommes sont engagés : ils ont payé de
leur
personne le prix d’une signification. Que ces héros soient les nomade
30
d’en voir la raison générale. La plupart courent
leur
aventure hors de chez eux, sourdement irrités qu’ils sont de se senti
31
t irrités qu’ils sont de se sentir étrangers dans
leur
peuple. S’expatrier devient une mise au point, une traduction spatial
32
ction spatiale du conflit qu’ils constatent entre
leurs
exigences intimes et l’insipidité de la vie défaite de leur cité. (Qu
33
nces intimes et l’insipidité de la vie défaite de
leur
cité. (Quelques-uns ont trouvé dans l’armée, et surtout, dans l’aviat
34
oyen de s’expatrier sans passer les frontières de
leur
pays. L’aviateur est toujours en instance de départ, et par là, sépar
35
écrit Lawrence, à propos de la RAF.) Ils courent
leur
aventure hors de chez eux, à la fois comme des conquérants et comme d
36
usieurs d’entre eux se fussent-ils résignés, dans
leur
pays, à l’état politique existant. Byron, à cet égard, serait l’exemp
37
Jünger, d’Edschmid, de Koestler, de Malraux, dans
leur
première période ; mieux encore, de T. E. Lawrence, de Saint-Exupéry,
38
r morale ou littéraire, par l’importance aussi de
leur
rôle historique et la sincérité de leurs convictions, tous ces hommes
39
aussi de leur rôle historique et la sincérité de
leurs
convictions, tous ces hommes sont, ou furent, des individualistes à l
40
conduite à l’étranger, et dont les fins dernières
leur
importaient bien moins que l’expérience elle-même, moins que le fait
41
une marge de conscience. Et dans cette marge naît
leur
œuvre écrite. Souvent l’homme d’un seul livre, sous des titres divers
42
recettes pour manier les esprits, et surtout pour
leur
imposer un angle de vision déterminé — c’est tout le secret du comman
43
éterminé — c’est tout le secret du commandement —
leur
sont connues ou instinctives. Ce n’est pas seulement à leur réputatio
44
connues ou instinctives. Ce n’est pas seulement à
leur
réputation d’aventuriers, de révolutionnaires ou d’aviateur qu’est dû
45
u d’aviateur qu’est dû le prestige particulier de
leurs
écrits, mais tout autant à l’efficacité d’une syntaxe qui sait commen
46
différentes à tant d’égards, si contrastées dans
leurs
données individuelles, ne fait qu’accentuer l’intérêt d’un rapprochem
47
formule d’homme qui, malgré tout ou presque tout,
leur
est commune. L’un Anglais et l’autre Français, et bien qu’ayant tous
48
l’autre Français, et bien qu’ayant tous deux vécu
leur
aventure à l’étranger, parfaits représentants de leur nation, dans ce
49
aventure à l’étranger, parfaits représentants de
leur
nation, dans ce qu’elle a justement de plus différent de l’autre. L’u
50
catholique, et bien que tous les deux éloignés de
leur
foi, irrévocablement marqués par deux morales aussi extrêmes dans leu
51
ment marqués par deux morales aussi extrêmes dans
leur
domaine qu’hostiles entre elles : la puritaine et la jésuite. L’un as
52
être opposé terme à terme. Mais voyons maintenant
leur
personne, j’entends ce qu’ils ont fait de ces données natives, et les
53
qu’ils étaient et ce qu’ils se voulaient. Voyons
leur
création, leur action, et leur drame. Une ultime structure de destiné
54
et ce qu’ils se voulaient. Voyons leur création,
leur
action, et leur drame. Une ultime structure de destinée semble gouver
55
voulaient. Voyons leur création, leur action, et
leur
drame. Une ultime structure de destinée semble gouverner ces deux vie
56
cture de destinée semble gouverner ces deux vies.
Leur
vocation s’est marquée dès l’enfance et affirmée pendant l’adolescenc
57
durs. Bien plus, ce travail les entraîne loin de
leur
patrie, dans des régions sauvages. Les voici doublement dépaysés, et
58
er à la révolte, dans les deux cas il faut parler
leur
langue, pénétrer leurs modes de penser, s’assimiler les procédés subt
59
les deux cas il faut parler leur langue, pénétrer
leurs
modes de penser, s’assimiler les procédés subtils qui fondent le pres
60
r les procédés subtils qui fondent le prestige de
leurs
chefs. De ce commerce prolongé et de la coutume du désert, tous les d
61
péry.) Tous les deux se moquent des grades, qu’on
leur
en donne ou non, et sont perpétuellement sur pied de fronde. Leur mép
62
non, et sont perpétuellement sur pied de fronde.
Leur
mépris orgueilleux pour les fonctions sans risques de ceux dont ils r
63
dont ils reçoivent les ordres, donne la mesure de
leur
sens du service : ils se soumettent, non pas au fonctionnaire, mais à
64
ls attendent de la règle, même injuste. Au reste,
leurs
plus grandes actions furent accomplies en dépit des pouvoirs et des i
65
persuader (qu’ils tiennent en partie des Arabes)
leur
vaut des appuis surprenants de la part d’un grand chef qu’ils savent
66
voie du service. Les voici maintenant formés par
leur
action, trempés par les dangers et les déboires, par les succès aussi
67
les succès aussi, durement gagnés, et que souvent
leurs
camarades d’équipe sont restés les seuls à connaître. Ils se retourne
68
nflit avec la politique des pouvoirs établis dans
leur
patrie (ou en son nom), ceux-là mêmes qu’ils viennent de servir, mais
69
nt servi. Signe plus personnel : ils avouent dans
leurs
lettres les doutes les plus profonds, et les mieux motivés, quant à l
70
jours le même, et qui doit être un commentaire de
leur
activité, visant à la sauver de l’anecdote historique pour en extrair
71
antent parfois, mais plus souvent se plaignent de
leur
exigence excessive et de leurs ratures infinies. C’est qu’ils se refu
72
ent se plaignent de leur exigence excessive et de
leurs
ratures infinies. C’est qu’ils se refusent aux entraînements de l’idé
73
Hommes. L’aventure paraît consommée. Et cependant
leur
drame le plus typique se noue à ce moment précis, devant la tentation
74
es différentes, il paraît difficile de distinguer
leurs
vrais motifs, parmi tant de prétextes qu’ils allèguent. S’agirait-il
75
qu’ils allèguent. S’agirait-il d’une fuite devant
leur
« personnage », ou d’une réelle passion de servir ? Ou serait-ce simp
76
il pouvait en gagner autrement.) Il va de soi que
leurs
supérieurs, gênés par ces gloires encombrantes (ces « licornes » comm
77
(ces « licornes » comme disait Lawrence), font de
leur
mieux pour les décourager ; mais eux s’obstinent, bien que plus vieux
78
r ; mais eux s’obstinent, bien que plus vieux que
leurs
camarades, bien qu’ayant eu « tous les membres brisés » au cours de l
79
’ayant eu « tous les membres brisés » au cours de
leurs
campagnes précédentes, bien que hantés par leur besoin d’écrire, et b
80
leurs campagnes précédentes, bien que hantés par
leur
besoin d’écrire, et bien qu’ils ne puissent ignorer qu’à des postes m
81
t tués par la machine qui avait été la passion de
leur
vie. Mais leur légende prévaut contre le fait. Pendant longtemps on r
82
achine qui avait été la passion de leur vie. Mais
leur
légende prévaut contre le fait. Pendant longtemps on refusera de les
83
toutes sortes, il est vrai, mais la prostitution
leur
est commune : ils se prêtent aux plus basses luxures, comme par exemp
84
collectif qu’est la passion nationaliste. Je vois
leur
antithèse dans les héros de l’intégrité personnelle, dont Lawrence es
85
uvements totalitaires en général. Il fut pourtant
leur
adversaire et il se fût battu contre eux. Faudra-t-il l’accuser d’inc
86
e sont de ces choses qui vous montent à la tête :
leur
traduction en termes de compromis avec la structure sociale qui en ré
87
’est à l’échelle du siècle. Il semble évident que
leur
union renverserait d’un coup la situation. Tout les y pousse : la log
88
sse : la logique de l’Histoire comme le calcul de
leurs
vrais intérêts, les nécessités de leur défense comme celles de leur v
89
calcul de leurs vrais intérêts, les nécessités de
leur
défense comme celles de leur vie culturelle, le passé comme l’avenir,
90
s, les nécessités de leur défense comme celles de
leur
vie culturelle, le passé comme l’avenir, la raison comme les rêves. Q
91
la mémoire et du jugement. Ils tirent prétexte de
leurs
traditions, parlent d’ennemis héréditaires, mais ils oublient que leu
92
ent d’ennemis héréditaires, mais ils oublient que
leurs
nationalismes ne remontent qu’au siècle dernier, et qu’ils ont deux-m
93
Ils tirent prétexte des intérêts à court terme de
leurs
États, mais ils oublient qu’ils forment un seul corps, et qu’il est f
94
res. Le cœur ni le poumon ne vivraient isolés, et
leur
santé dépend d’une bonne circulation. Enfin, rien n’est plus clair au
95
centaines et par milliers, si possible, apportent
leur
coopération active. Eux, et eux seuls, peuvent donner un contenu huma
96
isante, les foyers doivent défendre les droits de
leurs
diversités locales. J’insiste sur ce double mouvement, il faut que le
97
s l’union et les autonomies locales qui défendent
leurs
particularités ; paradoxe même de la vie, lutte permanente entre deux
98
crible de la vie quotidienne, puis modifiées dans
leur
pensée, si cela est nécessaire. De cette manière, l’idée européenne p
99
rs de culture, si on les y invite, pour parler de
leurs
expériences et lancer des groupes intéressés par ces questions passio
100
voudrait être la plaque tournante de vos foyers,
leur
forum. Un dernier mot : on a parlé tout à l’heure de culture populair
101
e s’oppose pas à ce que d’autres pays lui donnent
leur
adhésion, mais elle le souhaite. Elle n’est pas plus opposée à une fé
102
es trois pays du Benelux trouvent assurément dans
leur
passé singulièrement plus de raisons de se redouter et de se méfier…
103
pas un an avant l’adoption par les États-Unis de
leur
constitution fédérale que « L’idée que l’Amérique pourrait devenir, s
104
es Américains, les différences qui existent entre
leurs
gouvernements, leurs usages, leurs habitudes nous donnent une certitu
105
fférences qui existent entre leurs gouvernements,
leurs
usages, leurs habitudes nous donnent une certitude, c’est qu’ils ne p
106
existent entre leurs gouvernements, leurs usages,
leurs
habitudes nous donnent une certitude, c’est qu’ils ne pourront jamais
107
urope continentale (face au péril bolchévique) de
leurs
alliés naturels d’outre-Manche et d’outre-mer, en cherchant à en fair
108
fait à eux seuls, au cours des siècles et grâce à
leurs
échanges continuels d’idées de procédés, de maîtres et de disciples,
109
les plus grandes philosophies. Le rayonnement de
leurs
écoles d’art et de pensée s’étend sur la planète entière. « Petite Eu
110
tter les yeux. Ils savent pourtant que les portes
leur
sont ouvertes à Luxembourg. La « Petite Europe » se trouve être assez
111
Petite Europe » se trouve être assez grande pour
leur
laisser tout le temps de réfléchir et de recalculer leurs intérêts. Q
112
isser tout le temps de réfléchir et de recalculer
leurs
intérêts. Quant à ceux qui s’en vont répétant qu’un noyau fédéral fai
113
phes et les peintres de méditer non seulement sur
leur
métier propre, mais sur les surprises créatrices ménagées par leur co
114
e, mais sur les surprises créatrices ménagées par
leur
collaboration. Belle occasion aussi, pour le public, de prendre consc
115
s recréent, puisant chacun au fonds commun, selon
leur
génie régional. Voyez l’Hamlet du Piccolo Teatro ; comparez-le à celu
116
gues de Kassner. Elle est pourtant la garantie de
leur
pouvoir, et ne saurait traduire, à mon avis, qu’une intention profond
117
grandes intuitions tautologiques de l’Inde : par
leurs
images plutôt que leurs concepts ; sans conclusion. Mais l’angle de v
118
ologiques de l’Inde : par leurs images plutôt que
leurs
concepts ; sans conclusion. Mais l’angle de vision s’est imposé. Et l
119
seraient demeurées impensables, trouvent à Nicée
leur
prototype ou, pour mieux dire : la décisive épiphanie de leur archéty
120
pe ou, pour mieux dire : la décisive épiphanie de
leur
archétype. La réalité se définit, pour une civilisation donnée, par l
121
mentale du sujet et de l’anti-sujet affrontés, et
leur
interaction antinomique, nous apparaissent dans le détail très fin de
122
ologie. Rien n’existe, au sens fort, en dehors de
leur
lutte, dont le réel figure la résultante. Au-delà de tout idéalisme o
123
s aventuriers des arts, explique l’incertitude de
leur
vocabulaire. Adonnés à la même recherche, ils nous parlent tantôt de
124
rmatrice du cosmos, mais d’illustrer l’instant de
leur
amour. C’est celui de leur haine chez beaucoup de mauvais peintres :
125
illustrer l’instant de leur amour. C’est celui de
leur
haine chez beaucoup de mauvais peintres : on parle alors de désintégr
126
e manière. Les prétextes allégués sont vagues, et
leur
sincérité pose des problèmes. Les vraies raisons de ces deux refus, j
127
ls suisses qui souriaient, il y a 2 ans, quand on
leur
parlait du plan Schuman, s’inquiètent de le voir réalisé sans eux. Ce
128
ns de Suisse entendent rester les porteurs, parmi
leurs
compatriotes, de cette vérité fondamentale, mais qu’une opinion somno
129
quence l’union fédérale de nos pays, sauvegardant
leurs
diversités, était une rêverie condamnable doublée d’une erreur de log
130
consacrée par l’Église romaine et la Réforme avec
leur
notion de la personne, cette manière de se croire et de se sentir uni
131
ale et politique, nos divisions présentes perdent
leur
profondeur et se révèlent éphémères. Au contraire, nos diversités red
132
égées et aimées en tant que vocations. Et c’est à
leur
dialogue, parfois à leurs conflits, que l’Occident doit ses plus bell
133
ue vocations. Et c’est à leur dialogue, parfois à
leurs
conflits, que l’Occident doit ses plus belles créations. Certes, l’éc
134
ient influents, il est quotidiennement répété par
leurs
disciples et cité comme allant de soi par ceux qui vivent de l’écho.
135
e occidental. Gardons-nous d’admettre — ce serait
leur
faire injure — qu’ils aient voulu dire simplement : « Pour ce qui me
136
ndu, sur l’essence de Dieu et du diable, mais sur
leur
existence qui, selon lui, diminuerait ou supprimerait la responsabili
137
ommes qu’aujourd’hui pour affirmer qu’ils croient
leur
Dieu vivant. (Cf. les statistiques du christianisme, de l’islam et de
138
core pour qu’il les assiste individuellement dans
leurs
grandes et petites épreuves, le Dieu personnel en un mot, omniscient
139
du vrai problème, des vrais périls urgents et de
leur
solution pour le salut de l’Occident. Même si la conférence de Berlin
140
tué le plus sérieux atout des peuples libres dans
leur
confrontation avec Moscou. Non point que le projet de CED et le proje
141
dans les dénonciations que récitent les Russes et
leurs
satellites en Asie. Mais le colonialisme soviétique, lui, nous menace
142
ve entre la France et l’Allemagne par le moyen de
leur
fédération, ce serait agir en « bellicistes », puisque ce serait ferm
143
dront-ils cet Hannibal ante portas qu’on voudrait
leur
crier de Genève ? y. Rougemont Denis de, « Ce petit cap de l’Asie
144
ont pris position en public ou dans le secret de
leur
cœur, mais que presque personne n’a lu ! On me confiait récemment, à
145
uelle, de quelques divisions américaines occupant
leur
secteur en Allemagne. Déjà engagés en Corée, les Américains trouvaien
146
ne Wehrmacht autonome, renaissant de ses cendres,
leur
paraissait plus menaçante que rassurante. Son nom seul leur rappelait
147
ssait plus menaçante que rassurante. Son nom seul
leur
rappelait de durs souvenirs. Elle pouvait aussi bien les attaquer que
148
sur pied de contingents nationaux, commandés par
leurs
propres officiers jusqu’à l’échelon divisionnaire. Ensuite, ces divis
149
e confusion égare beaucoup de lecteurs, et tend à
leur
faire croire le contraire de ce qui est. Nous avons vu que le premier
150
Europe soviétisée. L’Europe unie serait forte et
leur
résisterait. Ils veulent donc une Europe divisée. Or, ce qui nous div
151
ntretiennent l’illusion touchante mais tenace que
leur
nation pourrait se défendre seule, pour peu qu’elle soit « bien gouve
152
ir d’autres nationalismes, qui vont revendiquer à
leur
tour le droit de dominer l’époque, après s’être arrogé (au nom de la
153
de la liberté) le droit de régner absolument sur
leurs
sujets. À cette fin, chacun prétendra qu’il incarne « le plus haut co
154
spotique. Les petits pays se borneront à invoquer
leurs
traditions, leur folklore, ou même leur langue : c’est ainsi qu’on a
155
ts pays se borneront à invoquer leurs traditions,
leur
folklore, ou même leur langue : c’est ainsi qu’on a vu dans notre siè
156
invoquer leurs traditions, leur folklore, ou même
leur
langue : c’est ainsi qu’on a vu dans notre siècle, la Norvège, la Tur
157
vrer au jeu pénible de restaurer artificiellement
leur
« langue nationale », parfaitement oubliée depuis longtemps, afin de
158
t oubliée depuis longtemps, afin de mieux prouver
leur
raison d’être. Nationalisme de reflet, d’imitation, parfois plus proc
159
isqu’ils n’acceptent aucune instance supérieure à
leurs
« droits » et limitant leur « absolue souveraineté ». Pendant cent an
160
nstance supérieure à leurs « droits » et limitant
leur
« absolue souveraineté ». Pendant cent ans, l’Europe qui se croit rat
161
s millions d’hommes, qui en oublient du même coup
leurs
rudiments d’Histoire. Ces contradictions essentielles — entre la souv
162
res les plus grossières du communisme, jouant sur
leur
affectivité inquiète comme Iago sur la jalousie d’Othello. D’où enfin
163
hommes soit sacrifié à la puissance de l’État, et
leurs
libertés concrètes à sa liberté abstraite, qu’il nomme indépendance n
164
t à tous égards aux cadres nationaux, et cela par
leur
nature, ou par leur portée, ou par leur coût de production, ou enfin
165
cadres nationaux, et cela par leur nature, ou par
leur
portée, ou par leur coût de production, ou enfin par les échanges que
166
cela par leur nature, ou par leur portée, ou par
leur
coût de production, ou enfin par les échanges que ces techniques mult
167
e formé de pièces rigides et définies d’abord par
leur
contour. Elle conçoit les rapports humains et politiques comme un com
168
es différents, sauvegardant de la sorte à la fois
leur
individualité et leur relation créatrice. Il serait bien utile de pro
169
rdant de la sorte à la fois leur individualité et
leur
relation créatrice. Il serait bien utile de prolonger ce parallèle da
170
nt unanimes à condamner le nationalisme au nom de
leur
foi, et à préconiser en revanche une organisation personnaliste et fé
171
nationalistes ne cesseront pas de sitôt d’opposer
leurs
« solutions de rechange » à notre volonté constructive. Quelles seron
172
la base d’une expérience historique probante, je
leur
propose une solution pratique. Parmi les fédérations réussies, on peu
173
étroit se heurtait au veto des cantons, jaloux de
leur
souveraineté sacrée. La solution qui s’imposa finalement, au lendemai
174
te : loin d’exiger des cantons une renonciation à
leur
souveraineté, la Constitution suisse de 1848 garantit expressément ce
175
isse, unis par la présente alliance… forment dans
leur
ensemble la Confédération suisse. Article 3. — Les cantons sont souv
176
icle 3. — Les cantons sont souverains en tant que
leur
souveraineté n’est pas limitée par la constitution fédérale, et comme
177
rticle 5. — La Confédération garantit aux cantons
leur
territoire, la souveraineté dans les limites fixées par l’article 3,
178
eraineté dans les limites fixées par l’article 3,
leurs
constitutions, la liberté et les droits du peuple… (etc.) Ratifiés p
179
ion, croyant dissimuler derrière ce petit préfixe
leur
qualité d’adversaires réels de l’union. Mais là encore, je demande qu
180
tures nationales, il y aurait intérêt à favoriser
leurs
échanges. Mais notre culture occidentale n’a jamais coïncidé avec les
181
aître » par le truchement d’œuvres d’art nées sur
leur
territoire actuel. Les artistes les plus typiques de l’esprit nationa
182
n débarrassés de l’enseignement nationaliste, qui
leur
inculque dès l’enfance la méfiance et la haine de leurs voisins. Il r
183
inculque dès l’enfance la méfiance et la haine de
leurs
voisins. Il résulte de ces brèves remarques que préconiser comme on f
184
lange de nos vertus et caractères nationaux, nous
leur
dirons : qu’est-ce que votre « génie national » s’il a besoin d’être
185
e mode d’expérience — comme l’eût dit John Dewey,
leur
grand aîné — qu’est l’exercice vivant et militant de la liberté de l’
186
rté, et je suis de ceux qui tiennent pour capital
leur
rôle dans la défense de ce pays, pendant la dernière guerre mondiale.
187
t dans nos cantons, nos familles, nos esprits. Et
leur
conciliation vivante nous définit. Principe d’autorité, principe d’as
188
gion, et qu’ils nommaient réarmement allemand. On
leur
proposa un vaccin. Ayant remarqué que le nom de ce vaccin évoquait le
189
onstruction — nécessité qui demeure intacte après
leur
vote. — En revanche, il est douteux que les accords de Londres représ
190
e plus que l’éducation européenne des peuples, de
leurs
cadres et de leurs élites, reste à faire. Les partisans de l’Europe u
191
ion européenne des peuples, de leurs cadres et de
leurs
élites, reste à faire. Les partisans de l’Europe unie ont péché depui
192
jour où les adversaires de l’union ont déclenché
leur
propagande massive. Eux n’ont pas hésité un instant à agiter les pass
193
Suisse, s’élève à quatre-cent-quatre-vingt-onze.
Leur
tirage total a légèrement dépassé trois millions d’exemplaires. Cela
194
ance presque totale où sont restés nos peuples et
leurs
élites, devant le problème européen ? Avant toute propagande massive,
195
ance des mœurs des oiseaux : ceux-ci construisent
leur
nid en un jour, toutes affaires cessantes. 10. « Centre européen de
196
ribuent non seulement la qualité des œuvres et de
leur
exécution, mais le paysage, l’ambiance d’une cité, et la tradition mu
197
d’Amérique, je voulais tout savoir sur nos amis,
leurs
œuvres et leurs vies : j’avais couru tout droit rue de l’Odéon, comme
198
voulais tout savoir sur nos amis, leurs œuvres et
leurs
vies : j’avais couru tout droit rue de l’Odéon, comme à la source la
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un peu plus loin, mais dans mon sens, non dans le
leur
. Je ne prétends pas fonder sur pièces une de ces solutions textuelles
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t faire l’ange fait la bête » semble illustré par
leurs
excès ; mais ceux-ci traduisent bien plutôt la nature révolutionnaire
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t imposé aux époux sans qu’il soit tenu compte de
leurs
sentiments. En même temps, le relâchement de l’autorité et des pouvoi
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s, ces libertés très obscurément pressenties dans
leur
fascinante nouveauté… C’est au cœur de cette situation inextricable,
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ultivé ou non, qui écoute les troubadours et fait
leur
gloire mondaine dans toute l’Europe. Or nous voyons cette religion de
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ssent mariées — que le mariage était condamné par
leur
Église. Beaucoup de troubadours — cela n’est pas douteux — étaient ca
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r par des chansons la mauvaise conscience, et qui
leur
demandaient non pas tant une illusion d’amour sincère qu’un antipode
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culture et la religion seraient venues surajouter
leurs
faux problèmes… Cette illusion touchante peut les aider à vivre, mais
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peut les aider à vivre, mais non pas à comprendre
leur
vie. Car tous, tant que nous sommes, sans le savoir, menons nos vies
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ux de la dernière génération expliciteront ce que
leurs
modèles avaient chanté. « Ce n’est plus de l’amour courtois, si on le
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us désiré, et auquel tous les autres tendent pour
leur
finale résolution, c’est celui qu’on nomme par honnêteté le don de me
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né à mercy, que plusieurs auteurs assimilent pour
leur
part à la Grâce, chez les troubadours… 26. Les cathares condamnaient
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à faire prendre conscience aux gens des motifs de
leurs
actes. Nous en revenons à mon but initial : dénoncer la crise du mari
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dans l’amour-passion, les êtres sont dominés par
leur
amour. Ils ne peuvent pas ne pas s’aimer : un philtre, la beauté diab
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ebvre, mais quand ils réussissent à se dégager de
leur
canton — alors, pas de milieu, ils atteignent à l’universel. Au fond
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e se connaissent que trop, et sociétés solides si
leur
but est restreint. D’où l’extrême importance accordée à la vie, à la
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omantiques contraints par les dimensions mêmes de
leur
État au classicisme véritable, celui qui exprime le tout en disant le
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sinon qu’un morceau de dentelle ornait le haut de
leurs
sièges de velours rouge, pour quelque usage ignoré du commun. Presque
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du jeu. En bons élèves, les voyageurs préparaient
leur
billet pour l’inspection. Tout se passait d’ailleurs sans angoisse. O
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eu, l’indulgence me reprend. Tout compte fait, je
leur
donne raison. Quand on possède la pax helvetica, on ne saurait se mon
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es, discutent avec un accent révoltant le prix de
leurs
nylons ou de cette « Cadillac » promise, affirment-elles, par le jeun
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e, affirment-elles, par le jeune mâle placide qui
leur
fait face, mi-flatté, mi-gêné. Je me sens devenir réactionnaire, ce q
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naissance en 1848 ? Une fédération qui garantit
leur
souveraineté aux fédérés Jusqu’à cette date, la Suisse n’était qu’
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alliance d’États souverains. Pendant des siècles,
leur
lien légal avait consisté dans une Diète, laquelle n’avait guère plus
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antons que dans la mesure où elle se conformait à
leurs
volontés »27. La division des petits États, leur impuissance à adopte
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leurs volontés »27. La division des petits États,
leur
impuissance à adopter en temps utile une politique commune expliquent
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hui. Loin d’exiger des cantons une renonciation à
leur
souveraineté, la Constitution suisse de 1848 garantit expressément ce
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isse, unis par la présente alliance… forment dans
leur
ensemble la Confédération suisse. Article 3. — Les cantons sont souv
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icle 3. — Les cantons sont souverains en tant que
leur
souveraineté n’est pas limitée par la constitution fédérale et, comme
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rticle 5. — La Confédération garantit aux cantons
leur
territoire, la souveraineté dans les limites fixées par l’article 3,
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eraineté dans les limites fixées par l’article 3,
leurs
constitutions, la liberté et les droits du peuple, etc. Perdre no
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res les plus grossières du communisme, jouant sur
leur
affectivité inquiète comme Iago sur la jalousie d’Othello. D’où enfin
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chement à nos nations qu’elles ne pourront sauver
leur
individualité qu’en sacrifiant leur souveraineté fictive. » (Étant en
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urront sauver leur individualité qu’en sacrifiant
leur
souveraineté fictive. » (Étant entendu que l’accent porte sur fictive
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rassurer ceux qui tremblent, disent-ils, de voir
leur
patrie « se perdre dans la masse informe d’une Europe unie ». Le seco
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uveraineté du peuple car le peuple sera associé à
leur
gestion. Il importe d’expliquer cela aux masses, car ainsi sera dissi
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e de s’unir, doivent sacrifier ce qui subsiste de
leur
souveraineté nominale. Quant à l’essentiel de cette souveraineté, ell
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ns la consigne ainsi transmise. Ils voulaient que
leur
combat survive à leur défaite. Ce message doit être entendu, cet appe
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ransmise. Ils voulaient que leur combat survive à
leur
défaite. Ce message doit être entendu, cet appel propagé dans le mond
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qui nous appelaient de Budapest, et c’est trahir
leur
testament. Que chacun s’interroge et décide librement de l’action qu’