1
s savons tous que le salut reste encore possible,
mais
qu’il suppose deux conditions premières : la liberté et la paix. Si l
2
emier point de notre programme et j’y reviendrai.
Mais
j’entends dire partout avec découragement : La menace, les menaces do
3
la gagnons, nous n’aurons pas encore tout sauvé,
mais
nous aurons, à notre place et selon nos pouvoirs, fait quelque chose
4
aix n’est pas du tout de servir une paix durable,
mais
de donner un répit à l’armée russe pour renforcer ses armements. Vous
5
int. On peut et l’on doit détester la propagande,
mais
on ne veut pas nier qu’elle existe et qu’elle joue — avec quel succès
6
nous aimons. On peut aussi détester les microbes,
mais
cette opinion ne les tue pas. Pasteur aussi détestait les microbes, m
7
es tue pas. Pasteur aussi détestait les microbes,
mais
il a su les employer, les enrôler, pour ainsi dire, au service de la
8
n’est pas d’endormir ou d’hypnotiser les esprits
mais
au contraire, de réveiller les consciences. Il n’est pas de répandre
9
ndre une mystique qui promet la lune pour demain,
mais
de rappeler les hommes aux réalités, à leurs responsabilités. Nous sa
10
ues occidentales sont très loin d’être parfaites,
mais
si nous les perdons un jour, nous penserons dans les camps qu’elles m
11
aucun des grands problèmes humains et personnels,
mais
s’ils sont un jour résolus sans équivoque derrière les barbelés, nous
12
à un homme d’État, d’autre part fort intelligent,
mais
surtout et plus encore le fait que cette phrase ait paru toute nature
13
itant… La tâche est très vaste, c’est l’évidence,
mais
le seul fait que nous existons dorénavant, me semble-t-il, peut rendr
14
nthétique n’a pas encore vu le jour, il est vrai,
mais
nous ne perdons rien pour l’attendre : il est déjà conçu, il naîtra d
15
naîtra donc. Cet homme sera tout ce qu’on voudra,
mais
jamais un Européen. À l’appui de cette thèse absolue, j’invoquerai to
16
, au mythe, à notre enfance, — n’y touchons plus.
Mais
prenez deux Européens de nations différentes, si possible. Mariez leu
17
toyant les idées subversives, et tirez le rideau.
Mais
pour fabriquer un Européen, que prendrez-vous ? Si vous mélangez tout
18
rquables : Ortega, Sir Stafford Cripps, Disraeli.
Mais
beaucoup de combinaisons resteront stériles. Un mélange de catholique
19
25 États souverains qui se divisent le continent.
Mais
nous venons de montrer qu’il serait vain de rêver cette union sous fo
20
régimes, où ce n’est pas la pression de la mode,
mais
celle de la police qui ramène « dans la ligne » !) Certes, il y a d’a
21
en commun, beaucoup plus que nous ne le croyons.
Mais
nous n’avons rien de plus fort, pour nous unir, que cette passion de
22
a donc non point à fabriquer de l’Européen moyen,
mais
bien à réveiller en chacun de nous, tels que nous sommes, la conscien
23
est légitime ou non comme idéal ou comme réalité.
Mais
un homme en prison, qu’il soit intellectuel ou paysan, sait très bien
24
ue leur dictature prépare une liberté « réelle ».
Mais
alors, s’il est clair que l’enjeu est en définitive la liberté, n’est
25
ennemis une idéologie plus puissante que la leur,
mais
hélas, vous n’avez aucun passé ! », quand on nous dit cela, et que no
26
» nouvelle, nous sommes déjà battus. Pour gagner,
mais
alors à coup sûr, il faut que nous soyons en état de répondre instant
27
. Et ce n’est pas notre passé que nous défendons,
mais
bien les libertés qu’il a conquises, et qui sont la réalité présente
28
es à se fédérer solidement, non point à s’unifier
mais
à se fédérer dans leurs différences essentielles. Si vous demandez :
29
a quinze ans à une autre « mystique millénaire »,
mais
déjà morte : — Là où l’homme veut être total, l’État ne sera jamais t
30
découvertes ; ils rapportaient des états d’âme ;
mais
lui, de ses Dépaysements f, nous rapportait l’Europe vivante, interro
31
uriosité « inextinguible », non celle du reporter
mais
celle du moraliste : il la définissait comme « une puissance d’adhési
32
laisser ce peuple « dans les ténèbres du dehors,
mais
le ramener à la communauté européenne ». Il a, l’un des premiers, rav
33
vres de voyages, d’analyse morale ou d’histoire —
mais
nulle part mieux que dans L’Esprit de Genève. Je viens de relire cet
34
précision d’un regard souvent railleur ou amusé.
Mais
l’ouverture et la longue conclusion forment ensemble un essai politiq
35
ème politique comporte une destruction du sien »,
mais
encore « à elle-même… aux idées dissociantes qui la travaillent, qui
36
encore convaincu qu’indigné : « Tout de même !… »
Mais
aussitôt, rectifiant la tenue, il propose la formule conciliatrice et
37
s de petits États que divisent quelques collines,
mais
des continents que les océans séparent. » Pourquoi ne pas le dire ici
38
sion claire. Elles ne visaient point à entraîner,
mais
à cerner, à définir, à dire le vrai. Elles font confiance à la lucidi
39
sion ? » Non, ce n’était pas rêver, il le savait,
mais
ce n’est plus assez de conseiller. Ce convaincu n’était pas de l’espè
40
fermés, et qui en souffrent : il les avait vécus,
mais
libérés en lui. Modeste et probe avec une discrète élégance, je le vo
41
ne fut un écrivain que par accident, semble-t-il.
Mais
cet accident fit sa gloire, et nous donne seul la possibilité et le d
42
Bien d’autres ont vécu des aventures semblables,
mais
lui « savait ce qu’il était en train de faire, tandis que les autres
43
le analyse de l’œuvre en soi qu’il faut recourir,
mais
d’abord il convient de chercher le rôle qu’a joué cette œuvre dans le
44
qu’il mette en question, ou raille agressivement,
mais
de l’intérieur où il est installé, les principes de l’ordre existant
45
re un sens, et le langage un pouvoir authentique.
Mais
ceux-là pensent d’abord à l’action, et dans l’action à se réaliser, à
46
extrême, qui meurt pour la libération des Grecs,
mais
n’eût rien fait contre les droits des lords ou des capitalistes en An
47
ragent en sous-main, ou bien dans des révolutions
mais
que d’autres ont déclenchées, qui n’en sont plus au stade des revendi
48
s, qui n’en sont plus au stade des revendications
mais
des coups de feu, et qui demandent bien moins de conviction politique
49
de l’expression, qui suppose non seulement le don
mais
une certaine facilité. C’est qu’ils se sont formés dans un monde où l
50
u’est dû le prestige particulier de leurs écrits,
mais
tout autant à l’efficacité d’une syntaxe qui sait comment « saisir »
51
de l’action terminée ou provisoirement suspendue,
mais
plutôt les efforts pour lui trouver un sens, et justifier l’auteur de
52
dans la rigueur morale et les rigueurs physiques.
Mais
cédant à l’exigence extrême éveillée par un tel exemple, nous demando
53
hec de ses espoirs à la Conférence de Versailles.
Mais
comment ne pas penser à Saint-Exupéry ? Le parallèle s’impose entre c
54
t, coutumes, tout peut être opposé terme à terme.
Mais
voyons maintenant leur personne, j’entends ce qu’ils ont fait de ces
55
rné vers l’histoire et l’autre vers les sciences,
mais
tous deux inventeurs de machines, vont choisir des métiers où la tech
56
pouvoir. (Lawrence, plus tard, se le reprochera,
mais
non Saint-Exupéry.) Tous les deux se moquent des grades, qu’on leur e
57
ce : ils se soumettent, non pas au fonctionnaire,
mais
à la vertu mystérieuse qu’ils attendent de la règle, même injuste. Au
58
on nom), ceux-là mêmes qu’ils viennent de servir,
mais
dont les buts ou les méthodes soudain se révèlent incompatibles avec
59
facilement l’un que l’autre ; se vantent parfois,
mais
plus souvent se plaignent de leur exigence excessive et de leurs ratu
60
que je me suis engagé non pour écrire des livres
mais
parce que j’étais fauché ? », écrit Lawrence en 1923. L’argent n’est
61
wrence), font de leur mieux pour les décourager ;
mais
eux s’obstinent, bien que plus vieux que leurs camarades, bien qu’aya
62
la machine qui avait été la passion de leur vie.
Mais
leur légende prévaut contre le fait. Pendant longtemps on refusera de
63
est des dictateurs de toutes sortes, il est vrai,
mais
la prostitution leur est commune : ils se prêtent aux plus basses lux
64
issions que nous lui apportons pour faire nombre.
Mais
la force d’un Lawrence a sa source dans les seules exigences qu’il s’
65
en 1921) pèse à ses yeux plus que ses campagnes,
mais
moins que son activité dans la RAF « car la conquête de l’air me para
66
s, aujourd’hui, n’est pas le fait du génie isolé,
mais
de l’effort commun. Pour moi, c’est la multitude des rudes chauffeurs
67
’une entreprise mécanique, non pas comme un chef,
mais
comme un rouage dans la machine. Le mot-clé, je pense, c’est machine…
68
déterminisme ; et jusqu’au culte de la machine !)
Mais
d’autre part, son aversion pour l’idéologie, son refus de l’impériali
69
lus honnête et dévoué que nos hommes politiques —
mais
je me ferais plutôt balayeur. Un nihilisme décent, c’est ce que j’esp
70
assez absurde — par excès de conscience éthique —
mais
qu’il faut pourtant bien accepter, lorsqu’on n’a pas connu, ou que l’
71
e déguisements. On ne peut s’empêcher de l’aimer.
Mais
il n’est pas question de le suivre. Le nihilisme, si « décent » soit-
72
il est privé de foi, s’avoue sans rien à révéler,
mais
par là même il décrit mieux l’état véritable de l’homme. Rien ne tien
73
littéraire » des expériences de l’homme d’action.
Mais
on sait que Churchill le destinait à des fonctions militaires importa
74
leurs traditions, parlent d’ennemis héréditaires,
mais
ils oublient que leurs nationalismes ne remontent qu’au siècle dernie
75
étexte des intérêts à court terme de leurs États,
mais
ils oublient qu’ils forment un seul corps, et qu’il est fou d’essayer
76
ne ferai pas de longues incursions dans le passé,
mais
je rappellerai la leçon de l’histoire ; avant le Moyen Âge, l’Europe
77
s différentes et de niveaux intellectuels divers,
mais
réunis par des préoccupations communes. Ainsi je vois l’activité des
78
foyers collaborent à la constitution de l’Europe,
mais
aussi qu’ils défendent la diversité européenne contre le germe de tyr
79
professeurs d’éloquence ni des hommes politiques,
mais
des écrivains, des explorateurs, des cinéastes, des pédagogues, des m
80
ansmettrai. Je ne veux faire de peine à personne,
mais
les maisons de culture sont là pour « bâtir l’Europe », non pour orga
81
là pour des activités récréatives, bien entendu,
mais
surtout pour des activités créatrices, créatrices de quoi ? d’hommes
82
’est certes pas une européanisation de la Suisse,
mais
bien au contraire une helvétisation de l’Europe, c’est-à-dire d’une E
83
se se faire et durer »… L’Europe est faite !
Mais
elle est faite ! Ses adversaires les plus acharnés ont reconnu qu’il
84
t plus temps de s’interroger sur son opportunité,
mais
bien de traiter avec elle. La petite Europe est faite depuis que le 1
85
eut-être une idée américaine pour les Américains,
mais
pour nous ? C’est un peu vite oublier la Pan-Europe du comte Coudenho
86
orité qui en est la première réalisation. Oui,
mais
… le rideau de fer ? Mais hélas ! il est de fait que le rideau de f
87
réalisation. Oui, mais… le rideau de fer ?
Mais
hélas ! il est de fait que le rideau de fer l’a séparée en deux… N’al
88
a pas quatre-vingt-dix-millions de l’autre… Soit.
Mais
ces 320 millions avec lesquels vous voulez faire l’Europe n’ont pas d
89
lliance en 1291. Non plus des projets… Oui,
mais
malgré cette antiquité, et pour reprendre une des affirmations du pro
90
e pas encore un début de véritable réalisation ».
Mais
c’est nier l’évidence même, et je le répète, depuis que la Haute Auto
91
! Quant au plan Schuman, ce n’est plus un projet
mais
une réalisation en cours… Non, voyez-vous, ces arguments ne sont pas
92
yez-vous, ces arguments ne sont pas sérieux. …
mais
des réalités économiques Il en est d’autres cependant qui ne peuve
93
ope d’après le volume des échanges de la Suisse !
Mais
à notre point de vue, ce 40 % est-il vraiment si négligeable ? Est-il
94
st entré maintenant dans sa phase de réalisation.
Mais
ne croyez-vous pas, qu’isolés de la mer et de ceux qui furent toujour
95
à ce que d’autres pays lui donnent leur adhésion,
mais
elle le souhaite. Elle n’est pas plus opposée à une fédération plus v
96
ce, constitue une rêverie extrêmement ingénieuse,
mais
beaucoup plus illusoire que toutes les inventions d’un romancier. Les
97
tralité ne doit pas nous empêcher de collaborer ;
mais
pourquoi renoncerions-nous à cet avantage, et contre quoi, je vous le
98
Il ne s’agit pas de renoncer à cette neutralité,
mais
il ne faut pas non plus qu’elle nous empêche de collaborer sur le pla
99
an européen. À nous de rechercher une adaptation.
Mais
ce que je trouve le plus étonnant dans ces déclarations de M. Rappard
100
’il ne craint pas d’inclure l’alliance militaire.
Mais
il a raison d’insister sur le fait que ces problèmes sont vitaux pour
101
t. On lève les bras au ciel : — Quoi ! me dit-on,
mais
l’Europe, cela va de Moscou à Gibraltar, et du Cap Nord aux Dardanell
102
Anglais, qui sont lents à se laisser convaincre,
mais
réalistes devant le fait accompli, ont envoyé dès le premier jour, un
103
e de l’Europe, le théâtre est un langage mondial,
mais
qui exprime mieux que tout autre le rythme intime d’une civilisation.
104
ographique dérive non seulement de nos techniques
mais
de cinq siècles de peinture occidentale. Une exposition de photos de
105
de méditer non seulement sur leur métier propre,
mais
sur les surprises créatrices ménagées par leur collaboration. Belle o
106
fait que l’art n’est pas le produit d’une nation
mais
de toute une culture, — ici l’européenne. Quelques grands thèmes ou a
107
aduction (de Jean Paulhan et Bernard Groethuysen,
mais
non signée)6, lorsque j’essaie de me remémorer l’espèce de choc que j
108
ent encore exclure avec cette parfaite assurance,
mais
par manie, au nom d’une mode ; ici, tout au contraire, la force simpl
109
t de pitié humaine, la retenue presque solennelle
mais
qui sans cesse frôle l’humour, et parfois tourne en sournoise malice
110
n seulement elle oblige à les voir d’un œil neuf,
mais
encore elle excite à découvrir l’angle particulier sous lequel a pu l
111
ages plutôt que leurs concepts ; sans conclusion.
Mais
l’angle de vision s’est imposé. Et l’imagination, irrésistiblement, s
112
voir. D’une gnose alors ? On pourrait le penser.
Mais
ceux qui se font de la poésie une idée finalement plus favorable au «
113
emps ni dans l’espace on ne saurait la délimiter.
Mais
il y a plus dans ce cas particulier, car au contraire de ce que l’on
114
l’Histoire, les données principales font défaut,
mais
les signes particuliers sont trop nombreux pour être utiles. Toutes c
115
n acte de l’esprit qui est pourtant bien le même,
mais
qu’il nous reste à définir. (Concevoir a deux sens aussi, mais en un
116
us reste à définir. (Concevoir a deux sens aussi,
mais
en un mot.) 2) L’éclatement d’une bombe H vérifie cette harmonie préé
117
prit, soit avec quelque loi formatrice du cosmos,
mais
d’illustrer l’instant de leur amour. C’est celui de leur haine chez b
118
ais peintres : on parle alors de désintégration —
mais
tout ce vocabulaire est à reprendre. 3) L’Occident ne saurait se dési
119
r, intégré, il ne le fut jamais, je l’ai rappelé.
Mais
il est en train de franchir le seuil d’une connaissance nouvelle. La
120
e objet de la discussion avant le vote populaire.
Mais
ni l’une ni l’autre de ces conditions n’est présente. Si nous voulion
121
moins que nous pour lutter contre le stalinisme.
Mais
s’il en est ainsi, nous dira-t-on, pourquoi refusez-vous de participe
122
us ont jamais sommés de renoncer à la neutralité,
mais
ce sont les partisans de la neutralité-tabou qui nous somment, nous f
123
raie question n’est pas d’européaniser la Suisse,
mais
plutôt d’helvétiser l’Europe. Les fédéralistes sont convaincus que no
124
où l’Europe sera fédérée : à ce moment seulement,
mais
de toute évidence, la neutralité suisse perdra toute raison d’être. L
125
leurs compatriotes, de cette vérité fondamentale,
mais
qu’une opinion somnolente et des magistrats aux vues courtes s’efforc
126
» ni de passeport : la carte de visite suffisait.
Mais
aujourd’hui ! Barrières douanières, quotas, visas, protectionnisme, m
127
eut les sauver et les garantir dans notre siècle.
Mais
d’où proviennent ces confusions courantes ? Ce qui fausse notre optiq
128
avenir, comme dans le cas de l’union de l’Europe.
Mais
il y a plus. Il est parfaitement clair que la nation, au sens dix-neu
129
ure, à très peu de phrases près. Nous l’ignorons,
mais
c’est un fait.) Les réactions parfois violentes au christianisme (ath
130
’elles combattent, ou bien prétendent faire mieux
mais
dans le même sens éthique : dans l’un et l’autre cas, le langage est
131
r la science démodée de Herder et des romantiques
mais
dont la science actuelle tire au contraire ses meilleurs arguments po
132
un siècle. Napoléon voulait faire l’Europe, oui,
mais
comme Hitler : il voulait un État européen et non l’Europe réelle. Il
133
chesse et la créativité naissent de la diversité.
Mais
si l’on insiste trop sur nos diversités, que devient notre unité et d
134
comme de nos faiblesses : notre risque créateur.
Mais
quand je parle d’individu, il faut s’entendre. Le véritable Européen,
135
ersonne. (Cette formule a été reprise par Sartre,
mais
à mon sens dénaturée par lui. L’engagement, c’était pour Mounier, Dan
136
fait son ciment. Les Grecs ont inventé l’individu
mais
le christianisme lui a ajouté la vocation. L’individu chargé d’une vo
137
évitables, pour la personne il y a des prochains…
Mais
nous nous éloignons de notre sujet… Tout ce que je viens de vous dire
138
y a pas des Français, des Suisses, des Allemands,
mais
seulement des Européens. Ma position fédéraliste européenne était par
139
seulement à l’instabilité politique de la France,
mais
aussi aux difficultés qu’elle éprouve à liquider le passé récent, la
140
péenne, en constitue aujourd’hui le point faible.
Mais
il y a plus grave. Dans tous nos pays européens, on méconnaît à la fo
141
us de trouver le contrepoison de ce nationalisme.
Mais
d’autre part il y a nos forces réelles, dont il faut prendre conscien
142
nier pays à entrer dans la fédération européenne.
Mais
alors, cette adhésion sera la preuve que la fédération est ferme et s
143
livre de Rougemont n’a été publié sous ce titre,
mais
un essai paru dans la revue Preuves en juin 1952. L’Aventure occiden
144
polémique locale dans le temps et dans l’espace.
Mais
l’inconséquence n’est pas moindre dans le camp, d’ailleurs divisé, de
145
la psychologie moderne, la culture et la société.
Mais
a-t-on jamais demandé à ceux qui disent que Dieu est mort, ce qu’ils
146
e non seulement la pensée de ses auteurs récents,
mais
toute la pensée du type occidental. Gardons-nous d’admettre — ce sera
147
bien entendu, sur l’essence de Dieu et du diable,
mais
sur leur existence qui, selon lui, diminuerait ou supprimerait la res
148
e », disait Renan. Il était loin de s’en réjouir,
mais
pour autant, n’allait pas jusqu’à nier que la vérité existât. La véri
149
s actes et pensées devant Dieu ou devant autrui),
mais
au sens de « capable de décider » (de ce qu’on est et sera) ; non pas
150
est et sera) ; non pas au sens chargé de mission,
mais
à celui d’aventurier qui assume ses risques et périls et qui les choi
151
sit souverainement ; non pas au sens de créature,
mais
bien à celui de démiurge ; non pas au sens d’un homme, mais bien d’un
152
à celui de démiurge ; non pas au sens d’un homme,
mais
bien d’un dieu. Ce dernier trait est capital. On sent qu’il trahit un
153
trouver « l’engagement » que sa doctrine prônait,
mais
rendait par ailleurs impraticable — et dans le fait impratiqué. On sa
154
in moment précis, dans le temps et dans l’espace (
mais
où et quand ?), un événement cosmique sans précédent, « un événement
155
on indéfinie… Et compter les cheveux de sa tête !
Mais
à l’inverse, le Dieu personnel redevient non seulement croyable mais
156
e Dieu personnel redevient non seulement croyable
mais
indiscutable au sens de chaque vie, dès que le regard se tourne vers
157
n seulement n’eût jamais été visible ou sensible,
mais
encore elle fût demeurée inimaginable. De même, il est absurde de « c
158
J’avoue que le compte n’est pas facile à établir.
Mais
la Russie est du nombre…) Les neutralistes, qui dénonçaient à grands
159
éventuelle — MM. Bidault et Eden l’ont précisé —
mais
ce sont ces projets qui ont mis l’Occident en mesure de discuter sur
160
défendre, qui n’était pas seulement le statu quo,
mais
l’avenir commun de nos peuples. La « conférence asiatique » s’ouvre à
161
ns vos affaires. L’Indochine ne vous regarde pas,
mais
le problème allemand nous intéresse beaucoup… Le colonialisme europée
162
récitent les Russes et leurs satellites en Asie.
Mais
le colonialisme soviétique, lui, nous menace à bout portant : il a dé
163
i serait ouverte à l’expansion russe et chinoise.
Mais
assurer la paix définitive entre la France et l’Allemagne par le moye
164
dance nationale ne sera plus arrêté par l’Europe,
mais
peut bien être détourné de ses fins par la Russie. Ils voient encore
165
si, M. Nehru le premier, que nous nous en allons,
mais
que les autres arrivent ! L’Asie, donc, doit vouloir autant que nous,
166
ue nous, et autant que l’Amérique, l’Europe unie.
Mais
l’Europe ne sera pas unie en temps utile si les efforts présents de f
167
n des Six échouent. (Début modeste, si l’on veut,
mais
seul concret.) Ces efforts peuvent échouer si le parlement français r
168
osition en public ou dans le secret de leur cœur,
mais
que presque personne n’a lu ! On me confiait récemment, à Paris, le r
169
la peine de lire ce texte de 96 pages, plus aride
mais
bien moins compliqué qu’un roman policier ordinaire. Or il se trouve
170
n jour aux Russes. Il fallait donc empêcher cela.
Mais
, d’autre part, comment défendre sérieusement l’Europe sans le concour
171
ans nul doute d’ici peu. La France hésite encore,
mais
tout indique qu’elle doit se prononcer dans un délai très court. Son
172
olice intérieure et la protection des colonies. —
Mais
jusqu’où s’étend, pratiquement, cette mise en commun des ressources m
173
troupes des six pays porteront le même uniforme. (
Mais
n’est-ce pas déjà le cas, à quelques détails près ?) Les généraux de
174
mps de paix d’un commandement suprême européen. —
Mais
quel sera le pouvoir disposant de cette armée ? Le traité prévoit un
175
nt national des résistants de la dernière guerre.
Mais
c’est absolument exclu par les dispositions fondamentales du traité,
176
on du corps d’armée — nous venons de le voir. — «
Mais
si la France n’a pas le droit d’entretenir sa propre armée, comment d
177
use la CED que cette Wehrmacht sera reconstituée,
mais
alors sans contrôle possible. J’entends et lis aussi des phrases de c
178
le sont moins, entretiennent l’illusion touchante
mais
tenace que leur nation pourrait se défendre seule, pour peu qu’elle s
179
pas menacée par une armée allemande inexistante,
mais
par une expansion soviétique bien réelle, pour ne rien dire des révol
180
r notre défense. Je me pose moi-même la question.
Mais
je vois un pays réaliste qui, lui, ne doute pas de l’efficacité de la
181
incipe d’une nouvelle communauté non de naissance
mais
d’avenir et de volonté. Toutefois, cette idéologie n’est pas le fait
182
déologie n’est pas le fait du peuple tout entier,
mais
d’un parti ; et ce parti agit par le moyen de l’État. À l’intérieur d
183
gner au nom de tous contre une moitié du peuple.
Mais
si, à l’intérieur, l’idée de nation devient entre les mains de l’État
184
l’État-nation non seulement conduit à la guerre,
mais
trouve en elle les conditions du renforcement continuel de son pouvoi
185
ditions du renforcement continuel de son pouvoir.
Mais
voici que la guerre nationale menée par les soldats « libérateurs » d
186
elles de la nation qui lui donnent son caractère,
mais
c’est son esprit national. » (On voit donc que nation et Patrie diffè
187
é d’intentions particulières de l’esprit mondial,
mais
en même temps, les voici privés sous peine de « nullité politique » d
188
de vocation, passant des personnes aux nations. ⁂
Mais
cet État-nation, une fois doué de toute la personnalité dont il tend
189
itation, parfois plus proche du vrai patriotisme,
mais
tout aussi jaloux et même hargneux que celui des grands voisins. Aucu
190
à s’imposer, aucune nation ne dominera longtemps,
mais
aucune n’en tirera la conclusion, une fois vaincue, « qu’elle n’a plu
191
ui n’avaient de comptes à rendre qu’à Dieu seul —
mais
il n’y a plus de Dieu au-dessus des nations. Le droit divin se tradui
192
ert des nations », et de « droit international »,
mais
il est clair que ces États-nations-Individus rendent tout ordre inter
193
absurdité fondamentale. En 1914, elle en mourra.
Mais
comment cette absurdité a-t-elle pu triompher pendant un siècle et pl
194
ut exiger le sacrifice de la vie même du citoyen.
Mais
que nous offre-t-il en échange de nos vies ? Une certaine communion v
195
ance. À vrai dire, il s’agit encore d’un égoïsme,
mais
tellement élargi qu’il en devient vertu. On l’enseigne dans les école
196
Dieu, et réclamant non seulement la mort en masse
mais
la totalité de la vie des hommes. Voilà le grand dilemme de notre tem
197
a souveraineté ne sont point posées par le droit,
mais
par les circonstances réelles du siècle, techniques, économiques et p
198
Où la voit-on à l’œuvre ? Non pas dans les faits,
mais
seulement dans les discours des adversaires de la CED ou de toute aut
199
anisation de l’Europe. Non pas comme une réalité,
mais
bien comme un prétexte à refuser les évidences. Refoulée du domaine d
200
peuples à une nation, des territoires à un État,
mais
on ne peut rien annexer à une Patrie. Ensuite, l’État est une structu
201
mières tâches du fédéralisme appliqué à l’Europe.
Mais
le nationalisme, si incroyable que cela paraisse, a poussé plus loin
202
ueux (au sens jacobin). C’est pratiquement idiot,
mais
on ne s’en aperçoit que si c’est dit dans une langue étrangère, ou pa
203
ions et dévaluations, et autres formes légalisées
mais
non moins démoralisantes du vol à main armée. ⁂ Enfin, l’État-nation,
204
us regio, ejus religio, non par esprit œcuménique
mais
par mépris pour la religion, l’a remplacé par le concept de « culture
205
d que les idées ne connaissent pas de frontières,
mais
l’instruction publique a changé cela. (Et l’Université, en dépit de s
206
ne s’en distinguent nullement par les principes,
mais
uniquement par une plus grande rigueur ? La volonté fondamentale de l
207
Asie et en Afrique, par le moyen du colonialisme.
Mais
dans le même temps qu’il portait à son apogée la puissance mondiale d
208
lexe de tensions normales entre des pôles opposés
mais
valables, non comme la juxtaposition de monades ou d’autarcies qui ne
209
’on ne peut les isoler par des cloisons étanches,
mais
comme autant de valeurs « complémentaires », dont le dialogue fait la
210
celui que la technique moderne rend habitable. ⁂
Mais
il y a plus. Le fédéralisme n’est pas seulement en prise avec l’époqu
211
la condition des libertés personnelles en Europe.
Mais
c’est aussi le principe vivant du fédéralisme. Être d’une patrie loca
212
Être d’une patrie locale en tant qu’on y est né,
mais
d’une religion universelle en tant qu’on y croit ; se rattacher par l
213
rope. Il nous faut faire l’Europe en dépit d’eux,
mais
nous ne pouvons la faire sans eux. Voilà le problème concret qui se p
214
d’intérêts privés décidés à payer ce qu’il faut.
Mais
nous avons sur eux l’avantage important de défendre une cause qu’ils
215
’esprit nationaliste, jacobin et paratotalitaire.
Mais
il est clair aussi que les nationalistes n’osent pas se déclarer cont
216
la sabotent, en fait, sous différents prétextes,
mais
ils lui rendent l’hommage d’une adhésion de principe. M. Herriot est
217
union, l’Europe disparaît, annexée ou colonisée.
Mais
si l’on opprime ses diversités, l’Europe cesse d’être elle-même. Ces
218
Ce qui revient à dire : « Je veux bien me marier,
mais
à condition de rester célibataire ! » Logiquement, cette attitude est
219
iers séparant les cantons étouffaient l’économie.
Mais
toute proposition de pacte fédéral plus étroit se heurtait au veto de
220
fixe leur qualité d’adversaires réels de l’union.
Mais
là encore, je demande que les fédéralistes refusent de se battre pour
221
rement cette direction de recherches économiques.
Mais
je tenais à marquer son articulation solide avec les nécessités du si
222
, il y aurait intérêt à favoriser leurs échanges.
Mais
notre culture occidentale n’a jamais coïncidé avec les frontières de
223
changes de prison à prison que nous devons exiger
mais
l’élargissement immédiat et sans condition du prévenu — j’entends : l
224
patible en théorie avec une tactique fédéraliste.
Mais
elle a conduit à l’échec. Elle a servi de prétexte à trop de marchand
225
s procédés fascistes. Le risque est là, bien sûr,
mais
ce n’est qu’un risque. Et pourtant, à certains, il apparaît si grand
226
exigeant farouchement le sacrifice « temporaire »
mais
concret des libertés de la personne et des impératifs de la justice.
227
s de la personne et des impératifs de la justice.
Mais
nous avons créé un point de ralliement pour des esprits venus d’horiz
228
n de facile à définir, sans doute. Pas un slogan.
Mais
ce fait et ce mode d’expérience — comme l’eût dit John Dewey, leur gr
229
père, modèle européen, c’est pour une part minime
mais
qui est la part de l’homme, parce que Reynold a eu raison et parce qu
230
de ce pays, pendant la dernière guerre mondiale.
Mais
nous sommes au-delà, devant d’autres périls. Et Reynold ne s’est pas
231
t au sérieux que les débats sur le prix du lait ;
mais
voilà qui, en même temps, nous rapproche des réalités essentielles, h
232
é — tendent à stériliser chez nous cette faculté.
Mais
toutes nos réalités se moquent de ces excuses : il n’est que de regar
233
géographiques qui nous dépassent très largement,
mais
sans lesquelles notre vie ne serait pas concevable. Prendre conscienc
234
ent contre le remède. Aussitôt le mal se déclara.
Mais
pour quelque raison mystérieuse, ils en parurent soulagés. Laissant a
235
cipe supranational. En résumé : rien n’est perdu,
mais
rien n’est fait. Et tout ce qui vient de se passer prouve une fois de
236
entaires. Illusion profonde, comme on va le voir,
mais
qui s’explique. Une enquête menée par le CEC10 au mois de septembre a
237
restent invisibles à l’œil des agences de presse,
mais
sans lesquelles rien ne se ferait. L’Europe unie est une révolution.
238
homas, Calvin, Marx, ou Descartes, Einstein, etc.
Mais
on ne peut les placer sur le même plan que nos œuvres critiques ou d’
239
e de musique, et mieux cela vaut, dira-t-on. Oui,
mais
cela peut aussi créer certains dangers pratiques et certaines confusi
240
obtenir, une diminution du nombre des festivals.
Mais
il faut sauvegarder à tout prix la qualité et le prestige des meilleu
241
ement la qualité des œuvres et de leur exécution,
mais
le paysage, l’ambiance d’une cité, et la tradition musicale d’une rég
242
s. Elle fournit ainsi un exemple, encore modeste,
mais
convaincant, de cette union européenne qui doit s’opérer dans les cœu
243
re, de la Révolution, ou de quelque règle de vie,
mais
subversive bien entendu. L’un des deux temples de ce culte (l’autre é
244
« historique » que celle que j’esquissais alors,
mais
sans doute plus psychologique. Je rappelais la relation de fait (lieu
245
sérieuse » ou non, sur la nature de ces rapports.
Mais
je me gardais de démontrer le détail précis des influences à la maniè
246
ments écrits. J’irai maintenant un peu plus loin,
mais
dans mon sens, non dans le leur. Je ne prétends pas fonder sur pièces
247
mes » ou cathares, ascètes condamnant le mariage,
mais
fondant une « Église d’Amour », opposée à l’Église de Rome13, envahit
248
fait la bête » semble illustré par leurs excès ;
mais
ceux-ci traduisent bien plutôt la nature révolutionnaire des problème
249
me dans l’Église, et au niveau de la spéculation.
Mais
hors de l’Église, dans ses marges, dans le peuple auquel ces disputes
250
r » ce désir, tout en se laissant porter par lui,
mais
comme pour mieux le capter dans le courant puissant de l’orthodoxie14
251
sans rémission par les Parfaits ou « consolés »,
mais
demeurent tolérés dans le cas des simples croyants, c’est-à-dire de l
252
vu, une possibilité nouvelle d’admettre la femme,
mais
sous le couvert d’une idéalisation, voire d’une divinisation du princ
253
ivante des inconciliables. Ils semblent refléter,
mais
en la surmontant, la division des consciences (elle-même productrice
254
artagée non seulement entre la chair et l’esprit,
mais
encore entre l’hérésie et l’orthodoxie, et au sein même de l’hérésie,
255
te, une habitude réelle ni un reflet des mœurs »,
mais
seulement « un hommage ‟religieux” (et formaliste) rendu par l’imperf
256
r les croyants inquiets à la morale des Parfaits.
Mais
enfin, dit le sceptique d’aujourd’hui, que peut bien signifier au con
257
Cette illusion touchante peut les aider à vivre,
mais
non pas à comprendre leur vie. Car tous, tant que nous sommes, sans l
258
ises et pratiquées ; de morales jadis exclusives,
mais
qui se superposent ou se combinent à l’arrière-plan de nos conduites
259
os conduites élémentaires ; de complexes ignorés,
mais
d’autant plus actifs ; et d’instincts hérités bien moins de quelque n
260
xuelle cérémonielle) devient un exercice yogique.
Mais
la plupart des textes qui la décrivent « sont écrits dans un langage
261
érotique », obtenue par l’arrêt, non du plaisir,
mais
de son effet physique, est utilisée comme expérience immédiate pour o
262
te loi karmique, comme n’importe quel débauché. »
Mais
la femme, dans tout cela ? Elle reste objet d’un culte. Considérée co
263
lence du péché et de la mort : l’acte sexuel »21.
Mais
l’acte est toujours décrit comme étant celui de l’homme. La femme res
264
tiques similaires sont prescrites par le taoïsme,
mais
en vue de prolonger la jeunesse et la vie en économisant le principe
265
e qu’il s’agit de « servir » en posture humiliée,
mais
en gardant cette maîtrise de soi dont la perte pourrait se traduire p
266
deviendra bientôt indifférente : J’ai une amie,
mais
je ne sais qui elle est, car jamais de par ma foi je ne la vis… et je
267
s deux premières passe aisément les trois autres,
mais
il lui est difficile d’en sortir. Il vit dans la joie, celui qui peut
268
rester. On y accède par quatre degrés très doux,
mais
là n’entrent ni vilains ni malotrus, ces gens-là sont logés dans le f
269
al. Il peut traduire aussi les réalités précises,
mais
non moins ambiguës, d’une certaine discipline érotico-mystique dont l
270
noise ou déclarée au concept chrétien du mariage.
Mais
il nous resterait indifférent s’il n’avait gardé dans nos vies, au tr
271
rot et Ronsard. Les variations sont très légères.
Mais
en 1510, Jean Lemaire de Belges écrit dans son Illustrations de Gaule
272
e à jour un paradoxe dont l’époque semble nourrie
mais
inconsciente : on fonde aujourd’hui le mariage sur la passion, ce qui
273
e que j’appelle la crise contemporaine du mariage
mais
d’aller véritablement à l’essentiel : étudier l’amour-passion à trave
274
out cas, il n’apparaît pas avant le xiie siècle.
Mais
Ovide, Properce, Tibulle ? Et la passion que Catulle portait à la Les
275
ragique et douloureux — non seulement y est rare,
mais
encore et surtout, y est méprisée par la morale courante comme une ma
276
avais été réduit à un grand nombre d’hypothèses.
Mais
, en 1940, le Père Dondaine retrouva dans une bibliothèque de Florence
277
ouvelle édition, où l’idée du livre reste la même
mais
s’appuie maintenant sur des textes : j’ai repris la partie historique
278
ur des textes : j’ai repris la partie historique.
Mais
votre propos demeure celui d’un moraliste. J’en conviens. Mon livre e
279
u simplement la fatalité les contraint à s’aimer.
Mais
alors, s’ils s’aiment malgré eux, poussés par une force extérieure qu
280
il a toutefois retrouvé Paris pour quelques jours
mais
avec un emploi du temps qui ne lui laissait aucun loisir. Nous avons
281
ures et trente-six sectes qui se côtoient partout
mais
qui s’ignorent, je ne sais combien de races, de classes et de dialect
282
« Pays de gens moyens, oui, disait Lucien Febvre,
mais
quand ils réussissent à se dégager de leur canton — alors, pas de mil
283
de Viège — entre les hautes parois de sa prison.
Mais
s’il monte sur la montagne… Alors, cette ivresse des sommets. L’intui
284
»am Compartiments, esprit de groupe et sociétés.
Mais
petits groupes de gens qui ne se connaissent que trop, et sociétés so
285
e signal d’un raccourci métaphorique. J’idéalise,
mais
pourquoi pas ? S’il me fallait décrire nos petits déplacements du poi
286
s noms de villages que tout le monde connaissait,
mais
cela faisait partie du jeu. En bons élèves, les voyageurs préparaient
287
faut que j’en croie mes yeux, la confiance règne.
Mais
ce miracle est si bien déguisé en exacte banalité que les Suisses le
288
n que provoquent ces regards apparemment timides,
mais
directs, trop sérieux et choqués par on ne sait quoi… ? Vous les sout
289
vec curiosité, puis vous trouvez que cela suffit,
mais
eux, bien loin de se troubler, pèsent encore un temps infini, en vert
290
xaspérant de celui qui renonce à comprendre… Ah !
mais
il faut y être pour sentir et pour réagir comme je le dis. Dès que je
291
s libres. Je me décide à regagner les troisièmes.
Mais
il faut traverser un couloir de premières. Et je m’arrête, fasciné. U
292
rope unie ne manquent pas de le citer en exemple.
Mais
combien savent comment ce modèle d’un système politique fédéral a pri
293
la souveraineté ne sont plus posées par le droit,
mais
par d’implacables circonstances techniques, économiques et politiques
294
l’humanité. Il fallait tout d’abord le déclarer.
Mais
il faut en tirer les conséquences pratiques. Pour notre part, nous pe