1 1953, Articles divers (1951-1956). Des conciles à la bombe atomique ou la fin dans le commencement (janvier 1953)
1 bombe H vérifie cette harmonie préétablie, ou ce mariage de notre esprit et du cosmos pour le meilleur et pour le pire sans qu
2 1956, Articles divers (1951-1956). Tableau du phénomène courtois (janvier 1956)
2 « bonshommes » ou cathares, ascètes condamnant le mariage , mais fondant une « Église d’Amour », opposée à l’Église de Rome13, e
3 res ortliebiens de Strasbourg, tous condamnent le mariage , — que par ailleurs, le pape-moine Grégoire VII vient d’interdire aux
4 u principe féminin, le culte de l’Amour contre le mariage , en même temps que la chasteté. Saint Bernard de Clairvaux se met en
5 xie romaine battue en brèche. Du côté cathare, le mariage et la sexualité sont condamnés sans rémission par les Parfaits ou « c
6 e majorité des hérétiques. Du côté catholique, le mariage est tenu pour sacrement, cependant qu’il repose en fait sur des bases
7 savaient — bien qu’elles fussent mariées — que le mariage était condamné par leur Église. Beaucoup de troubadours — cela n’est
8 usion d’amour sincère qu’un antipode spirituel au mariage où elles avaient été contraintes. Le même auteur ajoute qu’à son avi
9 tion sournoise ou déclarée au concept chrétien du mariage . Mais il nous resterait indifférent s’il n’avait gardé dans nos vies,
3 1956, Articles divers (1951-1956). Denis de Rougemont et l’amour-passion, phénomène historique (4 février 1956)
10 urrie mais inconsciente : on fonde aujourd’hui le mariage sur la passion, ce qui est une stupidité car c’est confondre l’amour
11 xposer ce que j’appelle la crise contemporaine du mariage mais d’aller véritablement à l’essentiel : étudier l’amour-passion à
12 eversement au xiie siècle : subitement, c’est le mariage qui est en butte au mépris tandis que la passion est glorifiée dans l
13 les chansons courtoises chantent l’amour hors du mariage  ; or seuls les fameux cathares condamnaient le mariage. On vous avait
14 ge ; or seuls les fameux cathares condamnaient le mariage . On vous avait reproché d’avoir fait trop d’hypothèses sur la doctrin
15 revenons à mon but initial : dénoncer la crise du mariage . Le mythe de Tristan, dégradé, édulcoré, à l’état inconscient habite
16 nit assez de preuves à ce que j’avance. Fonder le mariage sur l’amour-passion est un monstrueux contresens. Il y a un point aus
17 r Éros et Agapè. Et plus prosaïquement, rendre le mariage plus difficile. Le temps, la réflexion, ne gâchent rien. Pauvres cath