1
’arranger sur ce plan-là, peut-être. Les passions
nationalistes
ne sont plus que des survivances, d’ailleurs également réparties entr
2
pe d’aujourd’hui, cette Europe révolutionnaire et
nationaliste
, violente, ignorante, à moitié démolie, et d’où montent, comme les fu
3
xemple au narcissisme collectif qu’est la passion
nationaliste
. Je vois leur antithèse dans les héros de l’intégrité personnelle, do
4
onal. L’esprit jacobin, devenu plus tard l’esprit
nationaliste
, pour aboutir de nos jours à l’esprit totalitaire, nous a fait croire
5
i est national est sacré, entretiennent un esprit
nationaliste
qui n’est plus gagé sur les faits, sur les diversités vivantes, et qu
6
intégral, tempérée par un souci de clinicien : le
nationaliste
, en effet, n’est pas simplement un homme qui a tort, ou qui persiste
7
tat. Ces évidences accablantes n’empêchent pas le
nationaliste
moyen de revendiquer l’annexion à son État, au nom de son propre sent
8
types d’esprit et de sensibilité politique : les
nationalistes
(dont les plus conséquents se nomment totalitaires) et les fédéralist
9
par les pays où régnait sans conteste la religion
nationaliste
et ses dogmes unitaires, absorbant et dénaturant le sentiment patriot
10
ratiquer l’éthique et la liberté fédéralistes. Le
nationaliste
n’y voit qu’une dispersion qui l’angoisse et où il craint de perdre s
11
à plusieurs clubs !) Ce pluralisme redouté par le
nationaliste
, interdit par le totalitaire, est le secret des pouvoirs créateurs et
12
ée fédéraliste, et condamnent sans appel le mythe
nationaliste
, destructeur de l’Europe et de sa paix. IV. Stratégie et tactique
13
Et cependant, il nous faut bien admettre que ces
nationalistes
condamnés en principe, et qui se trompent radicalement, sont encore l
14
le problème concret qui se pose aujourd’hui. Les
nationalistes
ont sur nous les avantages du nombre, d’une routine centenaire (qu’il
15
les obstacles à cette union viennent de l’esprit
nationaliste
, jacobin et paratotalitaire. Mais il est clair aussi que les national
16
paratotalitaire. Mais il est clair aussi que les
nationalistes
n’osent pas se déclarer contre l’union. Ils la sabotent, en fait, sou
17
ue nous ne sommes pas seuls en Europe, et que les
nationalistes
ne cesseront pas de sitôt d’opposer leurs « solutions de rechange » à
18
la conserver tout en faisant l’Europe ? Certains
nationalistes
, comme M. Herriot, nous disent qu’ils veulent bien d’une Europe unie,
19
r ne point s’épuiser à la combattre. Laissant aux
nationalistes
un terme vide, la Constitution suisse a gardé le concret : elle a cré
20
ations. Nous savons bien comment vont réagir les
nationalistes
. Là encore, ils vont soulever une controverse purement verbale. Ils v
21
llectivisées et celle des risques personnels. Les
nationalistes
, incapables de nier la nécessité d’une coopération continentale, ne p
22
e langage, révélateur des plus dangereux réflexes
nationalistes
. S’il existait vraiment des cultures nationales, il y aurait intérêt
23
nt que d’être enfin débarrassés de l’enseignement
nationaliste
, qui leur inculque dès l’enfance la méfiance et la haine de leurs voi
24
à nation, c’est essayer de consolider les mythes
nationalistes
, c’est reconnaître aux États le droit d’élever ou d’abaisser des obst
25
ste, en même temps qu’elle rend compte des causes
nationalistes
de la décadence de l’Europe, dégage les principes d’une méthode et le
26
ntre les vraies forces d’union et les répugnances
nationalistes
, plus ou moins avouées comme telles. Finalement, c’est le nationalism
27
e toutes les résistances à notre union : l’esprit
nationaliste
. aa. Rougemont Denis de, « Fédéralisme et nationalisme », Fédérat
28
er là où ils sont : dans les routines de l’esprit
nationaliste
, autant et plus que dans les intérêts particuliers. Or, cette attaque
29
sprits en profondeur reste indispensable. Du côté
nationaliste
, cette préparation se trouve faite, depuis un siècle, et notamment pa