1 1951, Articles divers (1951-1956). Défense de nos libertés (octobre 1951)
1 ’arranger sur ce plan-là, peut-être. Les passions nationalistes ne sont plus que des survivances, d’ailleurs également réparties entr
2 1952, Articles divers (1951-1956). Robert de Traz, l’Européen (1952)
2 pe d’aujourd’hui, cette Europe révolutionnaire et nationaliste , violente, ignorante, à moitié démolie, et d’où montent, comme les fu
3 1952, Articles divers (1951-1956). Prototype T.E.L. (janvier 1952)
3 xemple au narcissisme collectif qu’est la passion nationaliste . Je vois leur antithèse dans les héros de l’intégrité personnelle, do
4 1953, Articles divers (1951-1956). Unité et diversité de l’Europe (juin 1953)
4 onal. L’esprit jacobin, devenu plus tard l’esprit nationaliste , pour aboutir de nos jours à l’esprit totalitaire, nous a fait croire
5 i est national est sacré, entretiennent un esprit nationaliste qui n’est plus gagé sur les faits, sur les diversités vivantes, et qu
5 1954, Articles divers (1951-1956). Fédéralisme et nationalisme (septembre-octobre 1954)
6 intégral, tempérée par un souci de clinicien : le nationaliste , en effet, n’est pas simplement un homme qui a tort, ou qui persiste
7 tat. Ces évidences accablantes n’empêchent pas le nationaliste moyen de revendiquer l’annexion à son État, au nom de son propre sent
8 types d’esprit et de sensibilité politique : les nationalistes (dont les plus conséquents se nomment totalitaires) et les fédéralist
9 par les pays où régnait sans conteste la religion nationaliste et ses dogmes unitaires, absorbant et dénaturant le sentiment patriot
10 ratiquer l’éthique et la liberté fédéralistes. Le nationaliste n’y voit qu’une dispersion qui l’angoisse et où il craint de perdre s
11 à plusieurs clubs !) Ce pluralisme redouté par le nationaliste , interdit par le totalitaire, est le secret des pouvoirs créateurs et
12 ée fédéraliste, et condamnent sans appel le mythe nationaliste , destructeur de l’Europe et de sa paix. IV. Stratégie et tactique
13 Et cependant, il nous faut bien admettre que ces nationalistes condamnés en principe, et qui se trompent radicalement, sont encore l
14 le problème concret qui se pose aujourd’hui. Les nationalistes ont sur nous les avantages du nombre, d’une routine centenaire (qu’il
15 les obstacles à cette union viennent de l’esprit nationaliste , jacobin et paratotalitaire. Mais il est clair aussi que les national
16 paratotalitaire. Mais il est clair aussi que les nationalistes n’osent pas se déclarer contre l’union. Ils la sabotent, en fait, sou
17 ue nous ne sommes pas seuls en Europe, et que les nationalistes ne cesseront pas de sitôt d’opposer leurs « solutions de rechange » à
18 la conserver tout en faisant l’Europe ? Certains nationalistes , comme M. Herriot, nous disent qu’ils veulent bien d’une Europe unie,
19 r ne point s’épuiser à la combattre. Laissant aux nationalistes un terme vide, la Constitution suisse a gardé le concret : elle a cré
20 ations. Nous savons bien comment vont réagir les nationalistes . Là encore, ils vont soulever une controverse purement verbale. Ils v
21 llectivisées et celle des risques personnels. Les nationalistes , incapables de nier la nécessité d’une coopération continentale, ne p
22 e langage, révélateur des plus dangereux réflexes nationalistes . S’il existait vraiment des cultures nationales, il y aurait intérêt
23 nt que d’être enfin débarrassés de l’enseignement nationaliste , qui leur inculque dès l’enfance la méfiance et la haine de leurs voi
24 à nation, c’est essayer de consolider les mythes nationalistes , c’est reconnaître aux États le droit d’élever ou d’abaisser des obst
25 ste, en même temps qu’elle rend compte des causes nationalistes de la décadence de l’Europe, dégage les principes d’une méthode et le
26 ntre les vraies forces d’union et les répugnances nationalistes , plus ou moins avouées comme telles. Finalement, c’est le nationalism
27 e toutes les résistances à notre union : l’esprit nationaliste . aa. Rougemont Denis de, « Fédéralisme et nationalisme », Fédérat
6 1955, Articles divers (1951-1956). Rien n’est perdu, tout reste à faire (janvier 1955)
28 er là où ils sont : dans les routines de l’esprit nationaliste , autant et plus que dans les intérêts particuliers. Or, cette attaque
29 sprits en profondeur reste indispensable. Du côté nationaliste , cette préparation se trouve faite, depuis un siècle, et notamment pa