1 1951, Articles divers (1951-1956). Comment fabriquer un Européen ?
1 liquidés. L’éducation européenne consistera donc non point à fabriquer de l’Européen moyen, mais bien à réveiller en chacu
2 1951, Articles divers (1951-1956). Défense de nos libertés (octobre 1951)
2 en vient vite à ne plus savoir si elle existe ou non , si elle est légitime ou non comme idéal ou comme réalité. Mais un ho
3 ir si elle existe ou non, si elle est légitime ou non comme idéal ou comme réalité. Mais un homme en prison, qu’il soit int
4 outes nos forces éparses à se fédérer solidement, non point à s’unifier mais à se fédérer dans leurs différences essentiell
3 1952, Articles divers (1951-1956). Robert de Traz, l’Européen (1952)
5 ient. Il avouait une curiosité « inextinguible », non celle du reporter mais celle du moraliste : il la définissait comme «
6 ns notre époque. Il en est de plus « efficaces », non de plus justes, et peu de plus actuels dans la durée de nos problèmes
7 siècle futur, elle les désarmerait en harmonisant non plus de petits États que divisent quelques collines, mais des contine
8 ler à l’Europe… de se reconnaître une mission ? » Non , ce n’était pas rêver, il le savait, mais ce n’est plus assez de cons
4 1952, Articles divers (1951-1956). Prototype T.E.L. (janvier 1952)
9 t rien aux titres officiels : goût de l’autorité, non du pouvoir. (Lawrence, plus tard, se le reprochera, mais non Saint-Ex
10 oir. (Lawrence, plus tard, se le reprochera, mais non Saint-Exupéry.) Tous les deux se moquent des grades, qu’on leur en do
11 eux se moquent des grades, qu’on leur en donne ou non , et sont perpétuellement sur pied de fronde. Leur mépris orgueilleux
12 sure de leur sens du service : ils se soumettent, non pas au fonctionnaire, mais à la vertu mystérieuse qu’ils attendent de
13 ? (« Avez-vous bien compris que je me suis engagé non pour écrire des livres mais parce que j’étais fauché ? », écrit Lawre
14 ce sont aussi les simples mécaniciens de la RAF, non les grands as. « C’est pourquoi je suis resté dans le rang, et j’ai s
15 me mettre au service d’une entreprise mécanique, non pas comme un chef, mais comme un rouage dans la machine. Le mot-clé,
16 équilibrer dans le chaos. De repères, simplement, non de philosophie. Car Lawrence, comme plusieurs de sa race, ne se situe
5 1952, Articles divers (1951-1956). Les foyers de culture et l’Europe (octobre 1952)
17 re est par essence internationale, universelle et non pas nationale ni régionale. Elle suppose des échanges multiples entre
18 isons de culture sont là pour « bâtir l’Europe », non pour organiser les tournois de ping-pong. Elles sont là pour des acti
6 1952, Articles divers (1951-1956). La Suisse et l’Europe : M. Denis de Rougemont réagit (14 novembre 1952)
19 x… N’allez pas plus loin, je connais l’antienne ! Non , le rideau de fer ne nous a pas séparés en deux de la façon dont on v
20 gnards des trois pays firent alliance en 1291. Non plus des projets… Oui, mais malgré cette antiquité, et pour repren
21 est plus un projet mais une réalisation en cours… Non , voyez-vous, ces arguments ne sont pas sérieux. … mais des réalité
22 te finis Helvetiae me semble un rien démagogique. Non , rien ne sera fait contre nous si nous gardons un contact actif au li
23 l’histoire, nos grands amis politiques » ? Certes non  ! Ce serait, pour le coup, renoncer à notre neutralité. Or, la neutra
24 ontre quoi, je vous le demande ? Encore une fois, non . Il ne s’agit pas de renoncer à cette neutralité, mais il ne faut pas
7 1953, Articles divers (1951-1956). Préface à Photo + scène (1953)
25 issen, Sittler & Federmann, 1953, p. 1-3. o. Non paginé, avec des traductions italienne, allemande, anglaise et hollan
8 1953, Articles divers (1951-1956). Rudolf Kassner (1953)
26 ion (de Jean Paulhan et Bernard Groethuysen, mais non signée)6, lorsque j’essaie de me remémorer l’espèce de choc que j’en
27 es « saisissantes », et c’était au sens littéral, non pathétique, de l’adjectif. L’ellipse de pensée n’est nullement, chez
28 cial. S’agirait-il d’une théologie ? Certainement non . Kassner veut voir. D’une gnose alors ? On pourrait le penser. Mais c
9 1953, Articles divers (1951-1956). Des conciles à la bombe atomique ou la fin dans le commencement (janvier 1953)
29 çons seulement à entrevoir la nature agonique, et non point rationnelle, de la recherche, de la création ou de la connaissa
10 1953, Articles divers (1951-1956). Suisse, Europe et neutralité (6 mars 1953)
30 isses considèrent la neutralité : comme un tabou, non comme une mesure politique. On nous dit : comment pouvez-vous rester
31 la Suisse ne pose aucune question réelle ? Certes non . Notre neutralité est devenue un objet de discussions par la seule fa
32 t rester un statut politique utile à la Suisse et non nuisible à l’Europe, jusqu’au jour où l’Europe sera fédérée : à ce mo
11 1953, Articles divers (1951-1956). Unité et diversité de l’Europe (juin 1953)
33 connu, et par un rappel à l’histoire. Logique ou non , la Suisse existe, réfutation vivante de toutes les théories national
34 t d’une caste, de l’Africain qui est d’une tribu, non moins que du Soviétique conditionné par les décrets du « déterminisme
12 1953, Articles divers (1951-1956). Pourquoi je suis Européen (20 juin 1953)
35 ais comme Hitler : il voulait un État européen et non l’Europe réelle. Il voulait nommer des préfets… L’état d’esprit jacob
13 1953, Articles divers (1951-1956). Une fausse nouvelle : « Dieu est mort » (juin-juillet 1953)
36  capable de décider » (de ce qu’on est et sera) ; non pas au sens chargé de mission, mais à celui d’aventurier qui assume s
37 ues et périls et qui les choisit souverainement ; non pas au sens de créature, mais bien à celui de démiurge ; non pas au s
38 sens de créature, mais bien à celui de démiurge ; non pas au sens d’un homme, mais bien d’un dieu. Ce dernier trait est cap
14 1954, Articles divers (1951-1956). Ce petit cap de l’Asie (1er juin 1954)
39 uples libres dans leur confrontation avec Moscou. Non point que le projet de CED et le projet de fédération qui est sa vrai
40 ion de sa force (notre opinion l’oublie. Molotov, non ). Longtemps, toute l’attention du monde va se concentrer sur le théâ
15 1954, Articles divers (1951-1956). La CED, ses mythes et sa réalité (12 août 1954)
41 , appelés par M. Mendès France à le ratifier — ou non — vers la fin de ce mois. C’est dire que le lecteur moyen a bien le d
16 1954, Articles divers (1951-1956). Fédéralisme et nationalisme (septembre-octobre 1954)
42 idéologie, le principe d’une nouvelle communauté non de naissance mais d’avenir et de volonté. Toutefois, cette idéologie
43 ; son activité consiste à accomplir son principe, non à en jouir… Chacun a son principe auquel il tend comme à sa fin. Une
44 le domaine militaire. À ses yeux donc, une France non absolument et totalement souveraine n’était plus la France. La seule
45 eligieuse et obsessive. Où la voit-on à l’œuvre ? Non pas dans les faits, mais seulement dans les discours des adversaires
46 de toute autre forme d’organisation de l’Europe. Non pas comme une réalité, mais bien comme un prétexte à refuser les évid
47 et dévaluations, et autres formes légalisées mais non moins démoralisantes du vol à main armée. ⁂ Enfin, l’État-nation, aya
48 tion, ayant renoncé au cujus regio, ejus religio, non par esprit œcuménique mais par mépris pour la religion, l’a remplacé
49 uropéenne. Ce sont en effet les États-nations, et non pas l’Europe comme telle, qui ont conquis des débouchés à nos produit
50 enne comme une constellation de foyers créateurs, non comme un puzzle formé de pièces rigides et définies d’abord par leur
51 s normales entre des pôles opposés mais valables, non comme la juxtaposition de monades ou d’autarcies qui ne cessent de s’
52 se également par champs de forces en interaction, non par entités statiques, et qu’elle a substitué au principe de non-cont
53 ist est mort pour le salut des hommes personnels, non pour le salut des nations ou des collectivités. Les plus grands pense
54 est le contenu et la visée fédéraliste du traité, non pas son étiquette, qui nous importent. Rappelons-nous que la Suisse e
55 itiques, le fédéralisme va du local à l’européen, non point du national à l’international. Je ne puis ici qu’indiquer somma
17 1956, Articles divers (1951-1956). Tableau du phénomène courtois (janvier 1956)
56 e que n’importe quelle hypothèse, « sérieuse » ou non , sur la nature de ces rapports. Mais je me gardais de démontrer le dé
57 maintenant un peu plus loin, mais dans mon sens, non dans le leur. Je ne prétends pas fonder sur pièces une de ces solutio
58 , et ses « croyants », le grand public cultivé ou non , qui écoute les troubadours et fait leur gloire mondaine dans toute l
59 s la mauvaise conscience, et qui leur demandaient non pas tant une illusion d’amour sincère qu’un antipode spirituel au mar
60 e illusion touchante peut les aider à vivre, mais non pas à comprendre leur vie. Car tous, tant que nous sommes, sans le sa
61 ette « béatitude érotique », obtenue par l’arrêt, non du plaisir, mais de son effet physique, est utilisée comme expérience
62 istan, pour décrire des actions et des drames, et non plus seulement pour chanter ce que l’on pourrait encore tenir, chez l
63 tiques du xiie siècle auraient connu une version non amendée par les catholiques, et plus proche de l’original. Que cette
64 nal. Que cette hypothèse soit un jour vérifiée ou non , il n’en reste pas moins que l’origine manichéenne du Roman est attes
65 l peut traduire aussi les réalités précises, mais non moins ambiguës, d’une certaine discipline érotico-mystique dont l’Ind
66 Le contraste avec l’amour courtois est clair. Et non moins le sens donné à mercy, que plusieurs auteurs assimilent pour le
67 ent la guerre et toute forme d’homicide, légal ou non . Et en place de faux juges, faux prêtres, faux reclus, et de maris tr
18 1956, Articles divers (1951-1956). Un exemple pour l’Europe (octobre 1956)
68 s du peuple, etc. Perdre notre souveraineté ? Non  : la recouvrer Est-il vrai que nos souverainetés doivent être aban