1 1951, Articles divers (1951-1956). Faire la propagande de la liberté, c’est sauver notre culture (décembre 1950-janvier 1951)
1 ficiel. Notre but, en effet, n’est pas d’endormir ou d’hypnotiser les esprits mais au contraire, de réveiller les conscien
2 sur un tableau quand on passe à la salle à manger ou à se consacrer à d’autres activités dites distinguées de ce genre, je
3 gné sur le monde, incontestablement depuis quatre ou cinq siècles ? Quelles ont été les sources vives de cette puissance p
4 i est sérieux, croient-ils, ce sont les armements ou les échanges économiques, voire même le jeu des partis politiques. L’
5 lique sur la science linguistique dans son empire ou lorsqu’il lance une offensive contre la conception chrétienne du mond
6 histoire, que pourrions-nous encore penser écrire ou dire sans une honte intime, sans une sorte de mépris pour nous-mêmes 
2 1951, Articles divers (1951-1956). Comment fabriquer un Européen ?
7 essayer de dire pourquoi. On peut tout fabriquer, ou presque, paraît-il. L’homme synthétique n’a pas encore vu le jour, il
8 endez une génération. Répétez le processus quatre ou cinq fois. Lorsque Schmidt, fils de Schmidt, sera baptisé Smith, chan
9 yer des combinaisons plus savantes, deux par deux ou trois par trois. Vous pouvez mélanger, par exemple, de la culture ger
10 e germanique et des Espagnols, du socialisme plus ou moins marxiste et des chrétiens, des Juifs anglais et des conservateu
11 e de Marx et de Maurras ne donnera des libéraux ; ou qu’un mélange de Français et d’Allemands, des Suisses. Je n’entrevois
12 tenir par de tels procédés l’Européen synthétique ou moyen : nos vertus, nos croyances, nos partis pris vitaux ne sauraien
13 amille, à une région, à une patrie, à une coutume ou une langue, bien distinctes, et qu’ils perdraient leurs libertés si o
14 ve par neuf dans le reproche si courant qu’à tort ou à raison nous faisons à l’Amérique : « Là-bas, répétons-nous, tout se
15 l’amour, de la révolution, des libertés publiques ou morales, pour ne citer que ces trois grands exemples, sont à peu près
16 i nous voulons rester Français, Vaudois, Écossais ou Saxons, si nous voulons rester nous-mêmes, il n’y a plus une minute à
17 on, nous serons unifiés par la force, mis au pas, ou froidement liquidés. L’éducation européenne consistera donc non point
3 1951, Articles divers (1951-1956). Défense de nos libertés (octobre 1951)
18 ous les arguments avancés depuis des siècles pour ou contre la liberté humaine en soi, on en vient vite à ne plus savoir s
19 on en vient vite à ne plus savoir si elle existe ou non, si elle est légitime ou non comme idéal ou comme réalité. Mais u
20 avoir si elle existe ou non, si elle est légitime ou non comme idéal ou comme réalité. Mais un homme en prison, qu’il soit
21 e ou non, si elle est légitime ou non comme idéal ou comme réalité. Mais un homme en prison, qu’il soit intellectuel ou pa
22 Mais un homme en prison, qu’il soit intellectuel ou paysan, sait très bien ce qu’il a perdu. Il n’en demande pas la défin
23 fer il y a le plus de justice sociale, théorique ou pratique, promise ou réalisée. Par contre, ce qu’il est impossible de
24 e justice sociale, théorique ou pratique, promise ou réalisée. Par contre, ce qu’il est impossible de discuter, ce qui est
25 nous cherchons alors désespérément une réplique, ou que nous essayons d’improviser quelque « mystique » nouvelle, nous so
26 ons nul besoin d’une mystique « aussi puissante » ou « plus puissante » que les leurs. Car les faits nous suffisent, et qu
4 1952, Articles divers (1951-1956). Robert de Traz, l’Européen (1952)
27 avaient vu. La plupart se rendaient trop visibles ou trop sensibles, aux dépens de leurs découvertes ; ils rapportaient de
28 apportait l’Europe vivante, interrogée sur place, ou vue du Proche-Orient. Il avouait une curiosité « inextinguible », non
29 Dans tous ses livres de voyages, d’analyse morale ou d’histoire — mais nulle part mieux que dans L’Esprit de Genève. Je vi
30 t toute la précision d’un regard souvent railleur ou amusé. Mais l’ouverture et la longue conclusion forment ensemble un e
31 Ce moraliste voulait d’abord comprendre : pudeur ou foi dans la seule force du bon droit, de la clairvoyance alertée ? Sa
5 1952, Articles divers (1951-1956). Prototype T.E.L. (janvier 1952)
32 e de certaines limites de vitesse, de résistance, ou de maniabilité. Que se passe-t-il quand on les atteint ? Jusqu’où peu
33 nous donne plusieurs exemples, souvent moins purs ou moins achevés. Lawrence ne fut un écrivain que par accident, semble-t
34 l’est guère moins, bien qu’il mette en question, ou raille agressivement, mais de l’intérieur où il est installé, les pri
35 mpensation ? Le dépit amoureux peut rendre chaste ou au contraire jeter dans la débauche. Et de même, le dépit communautai
36 utaire peut provoquer un individualisme exaspéré, ou au contraire la décision de servir sans beaucoup d’illusions une caus
37 mais n’eût rien fait contre les droits des lords ou des capitalistes en Angleterre. À vrai dire, c’est un goût de la lutt
38 t bien moins de conviction politique que d’audace ou de discipline, de goût du sacrifice ou de volonté de puissance. Les e
39 e d’audace ou de discipline, de goût du sacrifice ou de volonté de puissance. Les exemples précis de Jünger, d’Edschmid, d
40 divers que nous les jugions par la valeur morale ou littéraire, par l’importance aussi de leur rôle historique et la sinc
41 érité de leurs convictions, tous ces hommes sont, ou furent, des individualistes à la recherche d’une action commune, acti
42 ce elle-même, moins que le fait de servir en soi, ou d’éprouver les limites de l’homme. Ces anarchistes engagés se reconna
43 vitale, soit qu’il s’agisse d’un ordre à rédiger ou d’une opération technique. Ces scrupules à plier le sens précis au ry
44 e. Ces scrupules à plier le sens précis au rythme ou au jeu des syllabes peuvent gâter l’allure d’un texte, ils n’en ont c
45 out le secret du commandement — leur sont connues ou instinctives. Ce n’est pas seulement à leur réputation d’aventuriers,
46 eur réputation d’aventuriers, de révolutionnaires ou d’aviateur qu’est dû le prestige particulier de leurs écrits, mais to
47 ment pour eux les substituts de l’action terminée ou provisoirement suspendue, mais plutôt les efforts pour lui trouver un
48 porte alors à des écrits posthumes, à des lettres ou carnets intimes, et l’on s’aperçoit que le problème, loin d’y recevoi
49 ifs deviner chez ceux qui s’y exposent ? Névrose, ou volonté de sainteté « laïque » ? Par quels buts souverains les justif
50 ux déterminer la formule d’homme qui, malgré tout ou presque tout, leur est commune. L’un Anglais et l’autre Français, et
51 c ceux-ci pour libérer un camarade pris en otage, ou de les inciter à la révolte, dans les deux cas il faut parler leur la
52 s deux se moquent des grades, qu’on leur en donne ou non, et sont perpétuellement sur pied de fronde. Leur mépris orgueill
53 politique des pouvoirs établis dans leur patrie ( ou en son nom), ceux-là mêmes qu’ils viennent de servir, mais dont les b
54 mes qu’ils viennent de servir, mais dont les buts ou les méthodes soudain se révèlent incompatibles avec l’esprit dans leq
55 e commune, et pour élever un monument « durable » ou « intangible » à la mémoire d’un effort collectif. Ils n’écrivent pas
56 ’ils se refusent aux entraînements de l’idéologie ou du lyrisme, s’appliquent aux descriptions exactes, et se meuvent en g
57 u lieu de se retirer dans une maison de campagne, ou d’accepter quelque fonction publique, ils reprennent subitement du se
58 girait-il d’une fuite devant leur « personnage », ou d’une réelle passion de servir ? Ou serait-ce simplement qu’ils n’ont
59 personnage », ou d’une réelle passion de servir ? Ou serait-ce simplement qu’ils n’ont pas le choix, et que la vie parmi l
60 foi, et peut-être à la fin de la foi en eux-mêmes ou dans le rôle qu’ils peuvent encore jouer parmi les hommes tels qu’ils
61 Je laisse à d’autres le soin de dire si j’ai bien ou mal choisi : l’un des avantages d’être une pièce de la machine, c’est
62 comme le nôtre, peut se permettre 1 % de monistes ou de nihilistes. Voilà qui laisse assez de place pour moi. L’ennui avec
63 e grand choix politique de ce siècle : démocratie ou totalitarisme. Ces petites phrases d’un humour cynique, bien que jeté
64 pourtant bien accepter, lorsqu’on n’a pas connu, ou que l’on refuse, la transcendance qui pourrait seule le transformer.
65 t surtout sans le moindre souci d’être un exemple ou d’enseigner : de là vient sa sincérité, à travers tant de déguisement
66 et par des citations fréquentes tirées des livres ou des lettres des deux hommes. J’ai dû me borner à les paraphraser, les
6 1952, Articles divers (1951-1956). L’Heure de l’impatience (mars 1952)
67 ouveau d’être séduite, cette fois-ci par un Ours, ou par un Aigle. Craignons plutôt le prudent idéal de certains députés d
7 1952, Articles divers (1951-1956). Les foyers de culture et l’Europe (octobre 1952)
68 s brutale : l’Europe égale les foyers de culture, ou  : les foyers de culture sont l’Europe. Je précise tout de suite que j
69 rsonnel. Le résultat de ces cloisons horizontales ou verticales par classes, nations et langues est de faire perdre le bén
70 es hommes. Tout le reste est affaire d’ingénieurs ou d’hommes politiques et ne nous intéresse pas ici. ⁂ Je voudrais maint
71 que la culture puisse agir — c’est-à-dire former ou modifier la réalité — en se limitant à un groupe local. La culture es
72 uoi ils consistent : ce sont de petits plans de 5 ou 6 pages, englobant une vingtaine de sujets différents concernant la v
73 une causerie suffisamment documentée, d’une heure ou d’une demi-heure. En collaboration avec la Campagne européenne de la
74 jeunesse, nous avons pu mettre en circulation 22 ou 23 de ces plans ; nous sommes prêts à en rédiger de nouveaux, corresp
75 yens de se les procurer gratuitement si possible, ou à prix réduit. Nous vous offrons aussi de faire circuler dans vos foy
76 monter des représentations gratuites pour jeunes ou membres de nos foyers. Je signale également notre Association des ins
77 de lui écrire pour suggérer des actions pratiques ou formuler des critiques fécondes. On risque toujours de tomber dans l’
78 es méthodes qui peuvent différer, être populaires ou universitaires. C’est une grande tâche des foyers de contribuer à eff
8 1952, Articles divers (1951-1956). La Suisse et l’Europe : M. Denis de Rougemont réagit (14 novembre 1952)
79 en 1949. Ainsi donc, et sans remonter à Henri IV ou à Victor Hugo, on trouve suffisamment d’éléments, et dans l’activité
80 z faire l’Europe n’ont pas de traditions communes ou d’impérieuses raisons de s’unir, comme en avaient ceux qui ont fait l
81 s de projets tels que les plans Marshall, Schuman ou Pflimlin… Comment pouvez-vous parler du projet de plan Marshall puisq
82 ce avec d’autres fédérations comme les États-Unis ou le Commonwealth britannique qui se partagent avec la Scandinavie, les
83 un grand rôle dans la constitution de la Suisse, ou que l’Amérique du Nord ait eu une grande influence sur le cours de no
84 dération plus vaste que la Confédération des huit ou des treize cantons ne pouvait être opposée à celle des vingt-deux can
85 ut, quelques prédictions identiques de Cherbuliez ou de Pyrame de Candolle… Renoncer à notre neutralité ? Reste le p
9 1952, Articles divers (1951-1956). Grandeur de la Petite Europe (5 décembre 1952)
86 États-Unis qui ont tout juste autant d’habitants, ou de la petite URSS qui n’en a que 30 millions de plus. Vous me répond
87 . Elle l’a trouvé malgré l’hostilité, la méfiance ou l’indifférence de ses voisins et frères en civilisation. Ceux-ci sera
10 1953, Articles divers (1951-1956). Préface à Photo + scène (1953)
88 çaise, une importance que le drame sacré japonais ou hindou ne pouvait lui accorder. Enfin, l’art photographique dérive no
89 lture, — ici l’européenne. Quelques grands thèmes ou archétypes expriment l’Europe : Orphée, Iphigénie, Faust, Hamlet, Don
11 1953, Articles divers (1951-1956). Rudolf Kassner (1953)
90 s, comme l’antique injonction du Sphinx : devine, ou je te dévore ! Une constante énergie de l’énoncé. Et une grande force
91 ain, et en général des complaisances « artistes » ou des clichés philosophiques, s’exerçaient en vertu d’une réflexion pas
92 e rhétorique, une manière de sauter les évidences ou platitudes intermédiaires. Elle est un acte de vision. Nous montrant
93 le particulier sous lequel a pu les voir, proches ou confondues, son auteur. (Cet angle de vision étant son vrai « message
94 es dialogues, mesure antique et démesure moderne, ou les grandes intuitions tautologiques de l’Inde : par leurs images plu
95 ivre de Job » et aux proverbes zen qu’à Lamartine ou même à Rilke, reconnaîtront dans les dialogues et les paraboles de Ka
12 1953, Articles divers (1951-1956). Des conciles à la bombe atomique ou la fin dans le commencement (janvier 1953)
96 Des conciles à la bombe atomique ou la fin dans le commencement (janvier 1953)q r Les fins d’une civil
97 est justement qu’elle a perdu le sens de ses fins ou qu’elle renonce à les saisir. De même, les origines d’une civilisatio
98 vilisations antiques, asiatiques, précolombiennes ou africaines, celle de l’Europe ne saurait être interprétée ni définie
99 mique, dont l’un des points d’éclatement naturel ( ou diabolique) serait un jour Hiroshima ; ni que le dogme de la Trinité
100 ctions personnelles en un seul Créateur — fondait ou refondait la dialectique et tout l’ensemble des institutions juridiqu
101 siècles d’Europe entreprendraient de « vérifier » ou de reconnaître, même quand ils essaieraient de l’éliminer. Tant il es
102 rées impensables, trouvent à Nicée leur prototype ou , pour mieux dire : la décisive épiphanie de leur archétype. La réalit
103 oint rationnelle, de la recherche, de la création ou de la connaissance dite scientifique. La complicité fondamentale du s
104 l figure la résultante. Au-delà de tout idéalisme ou réalisme, de tout spiritualisme ou matérialisme, le réel vivant — fau
105 tout idéalisme ou réalisme, de tout spiritualisme ou matérialisme, le réel vivant — faut-il dire le réalisant — apparaît a
106 e l’ombre l’une de l’autre et dont l’affrontement ou l’étreinte crée le jour et la nuit à la fois, l’œuvre et le néant, l’
107 rche, ils nous parlent tantôt de musique concrète ou de peinture abstraite, et les deux adjectifs sont évidemment faux : o
108 s sont évidemment faux : on pourrait aussi bien — ou aussi mal — les interchanger, par exemple. Et de même les savants nou
109 les savants nous disent tantôt qu’ils découvrent ou qu’ils inventent ; deux descriptions apparem­ment contradictoires et
110 d’une bombe H vérifie cette harmonie préétablie, ou ce mariage de notre esprit et du cosmos pour le meilleur et pour le p
111 . Cette même possibilité de réciprocité créatrice ou conformatrice se trouve justifier, par ailleurs, l’ambition d’une pei
112 peinture dite abstraite, ambition qui n’est point ou ne doit pas être celle de coïncider, soit avec des structures préform
113 urait se désintégrer, comme beaucoup le redoutent ou l’espèrent. Car, intégré, il ne le fut jamais, je l’ai rappelé. Mais
114 seuil d’une connaissance nouvelle. La découverte ( ou l’invention ?) de l’antimatière pourrait marquer symboliquement ce se
115 mont Denis de, « Des conciles à la bombe atomique ou la fin dans le commencement », The Alliance Review, Alliance, janvier
13 1953, Articles divers (1951-1956). Suisse, Europe et neutralité (6 mars 1953)
116 neutralité traditionnelle, il faudrait que l’une ou l’autre des conditions suivantes soit donnée : — soit une attaque mil
117 l’Europe à laquelle nous puissions adhérer. L’une ou l’autre de ces conditions étant donnée entraînerait automatiquement l
118 vu refuser toute espèce de subvention (en argent ou en facilités habituelles données aux institutions internationales) po
119 us encore que politique : toute personne physique ou morale qui s’occupe de l’Europe, en Suisse, se voit automatiquement «
120 espect des diversités nationales, traditionnelles ou récemment acquises. De plus, ils pensent que l’expérience suisse du f
14 1953, Articles divers (1951-1956). Unité et diversité de l’Europe (juin 1953)
121 voyageur pouvait la traverser de Madrid à Berlin ou d’Athènes à Stockholm sans souci de « devises » ni de passeport : la
122 ien connu, et par un rappel à l’histoire. Logique ou non, la Suisse existe, réfutation vivante de toutes les théories nati
123 pe à d’autres continents, comme l’Asie, l’Afrique ou l’URSS, les caractères communs à tous nos peuples apparaissent aussit
124 roman (dérivé de Tristan), du tableau de chevalet ou de l’opéra, du concerto, de la symphonie ou de la façade d’un palais.
125 valet ou de l’opéra, du concerto, de la symphonie ou de la façade d’un palais. Nos modèles d’organisation de la vie social
126 ais. Nos modèles d’organisation de la vie sociale ou politique dérivent tous de Rome et de l’Église : au commencement fure
127 « moi », et de nous distinguer ainsi de la tribu ou du corps magique collectif. Découverte par la Grèce avec l’individu,
15 1953, Articles divers (1951-1956). Pourquoi je suis Européen (20 juin 1953)
128 scistes, j’ai publié un ouvrage intitulé Mission ou démission de la Suisse , dans lequel j’exposais plus nettement qu’aup
129 conception personnaliste de l’homme, la doctrine, ou pour mieux dire, l’attitude fédéraliste, et la nécessité d’une union
130 quel j’esquisse une histoire de l’homme européen, ou plutôt de sa manière de dire « je » ou « moi ». C’est là une notion e
131 européen, ou plutôt de sa manière de dire « je » ou « moi ». C’est là une notion essentiellement européenne, et que nous
16 1953, Articles divers (1951-1956). Une fausse nouvelle : « Dieu est mort » (juin-juillet 1953)
132 u s’agit-il, en somme ? De celui qu’ils imaginent ou de celui que beaucoup prient ? D’une caricature commode ou de la prem
133 ui que beaucoup prient ? D’une caricature commode ou de la première Personne de la Trinité ? Du Dieu des philosophes ou du
134 Personne de la Trinité ? Du Dieu des philosophes ou du Dieu des Prophètes ? D’une attitude psychologique ou d’une réalité
135 Dieu des Prophètes ? D’une attitude psychologique ou d’une réalité ontologique ? Ou seulement du mot de passe d’un nouveau
136 tude psychologique ou d’une réalité ontologique ? Ou seulement du mot de passe d’un nouveau conformisme ? Exiger sur tout
137 retomberait au spleen métaphysique du romantisme ou même aux platitudes rationalistes de l’athéisme occidental, qu’ils on
138 is sur leur existence qui, selon lui, diminuerait ou supprimerait la responsabilité de l’homme. Si telle est bien sa posit
139 que, c’est-à-dire d’une morale prête à nier telle ou telle réalité8, pour peu que celle-ci fasse obstacle à la passion maî
140 e répondre » (de ses actes et pensées devant Dieu ou devant autrui), mais au sens de « capable de décider » (de ce qu’on e
141 où naguère encore on le traitait de rat visqueux, ou d’une manière plus précise, d’individualiste petit-bourgeois. Ce rapi
142 pas que Dieu ait cessé d’exister, d’aider l’homme ou de le juger. Et dans le fait, numériquement, il n’y a jamais eu dans
143 e Dieu que tant de milliards d’humains souffrants ou méditants, génies ou pauvres types essayant de s’en tirer, ont prié e
144 lliards d’humains souffrants ou méditants, génies ou pauvres types essayant de s’en tirer, ont prié et prient encore pour
145 ciel, des autos, des livres d’économie politique ou le sort des masses, l’énergie nucléaire non seulement n’eût jamais ét
146 nucléaire non seulement n’eût jamais été visible ou sensible, mais encore elle fût demeurée inimaginable. De même, il est
147 l est absurde de « chercher Dieu dans la nature » ou dans l’Histoire, ou encore dans nos préoccupations politiques, économ
148 hercher Dieu dans la nature » ou dans l’Histoire, ou encore dans nos préoccupations politiques, économiques et sociales. P
17 1954, Articles divers (1951-1956). Ce petit cap de l’Asie (1er juin 1954)
149 va laisser pourrir la CED, seule capable — à tort ou à raison — d’inspirer quelque crainte à la Russie. Dans son premier d
18 1954, Articles divers (1951-1956). La CED, ses mythes et sa réalité (12 août 1954)
150 nne de défense n’est pour le moment qu’un traité, ou mieux, un projet de traité, dont tout le monde parle depuis deux ans,
151 ournalistes européens ont pris position en public ou dans le secret de leur cœur, mais que presque personne n’a lu ! On me
152 ais, appelés par M. Mendès France à le ratifier — ou non — vers la fin de ce mois. C’est dire que le lecteur moyen a bien
153 ée en campagne est telle (majorité des deux tiers ou unanimité des États, selon les cas) que l’on ne saurait imaginer d’au
154 l’armée qu’en cas d’agression qualifiée contre un ou plusieurs des États membres. Par sa structure interne autant que par
155 essaires à la défense de ses territoires associés ou colonies hors de l’Europe. — Un procédé polémique des plus courants c
19 1954, Articles divers (1951-1956). Fédéralisme et nationalisme (septembre-octobre 1954)
156 qui veut le renverser, et les diversités locales ou spirituelles qui demanderaient seulement des lois plus souples. L’uni
157 ons au passage que la guerre, qu’elle soit civile ou étrangère, froide ou déclarée, justifie toujours le sacrifice « tempo
158 guerre, qu’elle soit civile ou étrangère, froide ou déclarée, justifie toujours le sacrifice « temporaire » de certaines
159 eront à invoquer leurs traditions, leur folklore, ou même leur langue : c’est ainsi qu’on a vu dans notre siècle, la Norvè
160 ançais, l’Allemand, au nom de la « civilisation » ou du « droit », etc. Jusqu’au jour où seront proclamés certains « conce
161 s contrats passés avec ses concurrents, alliances ou traités de commerce révoqués dès qu’ils ne payent plus. C’est ainsi q
162 , par exemple, qui est un des attributs de Dieu ; ou celui de l’éternité, au mépris de toute vraisemblance. « La France ét
163 ques et les plus vivants encore dans nos esprits, ou tout au moins dans nos réflexes acquis sur les bancs de l’école prima
164 as un seul qui soit capable de déclarer la guerre ou de conclure la paix comme il l’entend, d’assurer seul sa prospérité,
165 de quelques heures contre une attaque des Russes ou des Américains, bref de vivre en vase clos ou de jouer au pirate. Ces
166 ses ou des Américains, bref de vivre en vase clos ou de jouer au pirate. Ces limites décisives à la souveraineté ne sont p
167 ement dans les discours des adversaires de la CED ou de toute autre forme d’organisation de l’Europe. Non pas comme une ré
168 effet, n’est pas simplement un homme qui a tort, ou qui persiste méchamment dans son erreur. C’est bien plutôt un homme q
169 ofondément induré dans les esprits, depuis quatre ou cinq générations, par les soins de l’instruction publique, c’est la c
170 . La Nation, au contraire, est une réalité idéale ou idéologique. D’où la différence foncière que voici : on peut annexer
171 s. C’est ainsi que le charbon est devenu français ou allemand selon qu’il se trouvait d’un côté ou de l’autre de la fronti
172 ais ou allemand selon qu’il se trouvait d’un côté ou de l’autre de la frontière linguistique, idéalement prolongée dans le
173 rçoit que si c’est dit dans une langue étrangère, ou par un lointain Mossadegh, ruinant son peuple au nom de l’indépendanc
174  Buy british ! » répond le « Pensez français ! » ( ou pensez allemand, ou même suisse). Les encyclopédies et les revues par
175 ond le « Pensez français ! » (ou pensez allemand, ou même suisse). Les encyclopédies et les revues parlent couramment de «
176 ns qu’il est une « culture nationale », française ou danoise, par exemple, comme la culture comprend en fait les sciences
177 ions que l’on peut rapporter sans conteste à l’un ou l’autre de ces types d’esprit, dans le passé récent de l’Occident ? L
178 ds aux cadres nationaux, et cela par leur nature, ou par leur portée, ou par leur coût de production, ou enfin par les éch
179 aux, et cela par leur nature, ou par leur portée, ou par leur coût de production, ou enfin par les échanges que ces techni
180 par leur portée, ou par leur coût de production, ou enfin par les échanges que ces techniques multiplient sans limites en
181 s valables, non comme la juxtaposition de monades ou d’autarcies qui ne cessent de s’ignorer que pour s’entrechoquer bruta
182 e par von Neumann à la politique et à l’économie, ou de l’organisation technique des entreprises, la science actuelle dépa
183 lus s’affilier à une telle école de pensée, d’art ou de doctrine politique, proche ou lointaine dans le temps ou l’espace,
184 de pensée, d’art ou de doctrine politique, proche ou lointaine dans le temps ou l’espace, selon ses goûts et sa vocation,
185 rine politique, proche ou lointaine dans le temps ou l’espace, selon ses goûts et sa vocation, c’est pratiquer l’éthique e
186 hommes personnels, non pour le salut des nations ou des collectivités. Les plus grands penseurs politiques du catholicism
187 versités. Sans union, l’Europe disparaît, annexée ou colonisée. Mais si l’on opprime ses diversités, l’Europe cesse d’être
188 es doivent refuser le faux dilemme : souveraineté ou fédération. Et sur la base d’une expérience historique probante, je l
189 patoire, selon qu’on a le tempérament pragmatique ou doctrinaire. Un fait demeure : il n’est pas de constitution plus fédé
190 a souveraineté de ses membres ! Souveraineté plus ou moins fictive, direz-vous ? Raison de plus pour ne point s’épuiser à
191 nommer comme on voudra, Confédération, Alliance, ou même Ligue pour la protection des nationalismes intégraux, — je serai
192  ; et nous demandons la libération correspondante ou complémentaire des entreprises dont l’optimum de production reste loc
193 reprises dont l’optimum de production reste local ou régional. Ici, comme sur le plan des structures politiques, le fédéra
194 ourgogne, le Languedoc par exemple, puis Florence ou Paris, Bâle ou Oxford. Elle s’est propagée librement de l’un à l’autr
195 nguedoc par exemple, puis Florence ou Paris, Bâle ou Oxford. Elle s’est propagée librement de l’un à l’autre de ces foyers
196 ous sont communes, qu’il s’agisse de la symphonie ou du concerto, du roman ou du sonnet, de l’équation ou de la théorie de
197 s’agisse de la symphonie ou du concerto, du roman ou du sonnet, de l’équation ou de la théorie des groupes, de la fresque
198 du concerto, du roman ou du sonnet, de l’équation ou de la théorie des groupes, de la fresque ou du tableau de chevalet, d
199 ation ou de la théorie des groupes, de la fresque ou du tableau de chevalet, du vocabulaire ou des catégories philosophiqu
200 fresque ou du tableau de chevalet, du vocabulaire ou des catégories philosophiques, et en général de toutes les théories e
201 es, c’est reconnaître aux États le droit d’élever ou d’abaisser des obstacles arbitraires à la circulation des idées et de
202 rt d’être enfermée dans des cadres administratifs ou nationaux ; et ce n’est pas une libération surveillée des échanges de
203 es d’union et les répugnances nationalistes, plus ou moins avouées comme telles. Finalement, c’est le nationalisme le plus
20 1955, Articles divers (1951-1956). Une présence (1955)
204 tre le fascisme sans adopter la ligne communiste, ou de lutter contre le stalinisme sans adopter les procédés fascistes. L
21 1955, Articles divers (1951-1956). Rien n’est perdu, tout reste à faire (janvier 1955)
205 ue cachaient ces deux illusions. I. — À un moment ou à un autre, nous avons tous été tentés de penser qu’on ne pouvait réu
206 es passions, et qui préfère l’action diplomatique ou les combinaisons de coulisses parlementaires. Cette méthode a réussi
207 ive en profondeur, que l’on a négligée de mener — ou que l’on n’a pas sérieusement soutenue. II. — Les mouvements de milit
208 es brochures, tracts, petits livres de propagande ou d’information européenne publiés depuis 1947 dans les seize pays du C
209 oué là-dessus. De notre côté, tout reste à faire, ou presque. Une révolution est l’aboutissement d’une série d’actions d’a
22 1956, Articles divers (1951-1956). Réponse à l’enquête « Pour une bibliothèque idéale » (1956)
210 éricaines), je me bornerais aux écrits religieux, ou créateurs de communautés, ou scientifiques, tels que la Bible, le Cor
211 ux écrits religieux, ou créateurs de communautés, ou scientifiques, tels que la Bible, le Coran, les Vedas ; ou Aristote,
212 ifiques, tels que la Bible, le Coran, les Vedas ; ou Aristote, saint Thomas, Calvin, Marx, ou Descartes, Einstein, etc. Ma
213 Vedas ; ou Aristote, saint Thomas, Calvin, Marx, ou Descartes, Einstein, etc. Mais on ne peut les placer sur le même plan
214 placer sur le même plan que nos œuvres critiques ou d’imagination. Et d’autre part, où tracer la limite entre le sacré et
215 légies de Duino. 70. R. Kassner : Toute son œuvre ou , en tout cas Les Éléments de la grandeur humaine. 71. M. de Unamuno :
216 Amants, heureux Amants. 79. Ramuz : Adam et Ève ( ou Derborence). 80. Saint-John Perse : Anabase. 81. D. de Rougemont : L
23 1956, Articles divers (1951-1956). L’Association européenne des festivals de musique a cinq ans (1956)
217 mande. Les programmes tendent à devenir uniformes ou routiniers, et à répondre à des exigences plus commerciales qu’artist
218 , une tradition bien définie, des racines locales ou régionales, et un prestige international bien établi. Pour un festiva
219 rt d’ouverture retentisse en Allemagne, en France ou en Italie, offre au public un guide unique en son genre, parce qu’il
220 réations », de spectacles nouveaux montés par tel ou tel festival, et dont d’autres pourront ainsi bénéficier, diminue les
221 lles à créer, à quels artistes, metteurs en scène ou chefs on pourra faire appel, etc. Enfin, l’étude d’entreprises commun
222 communes, telles qu’une revue musicale européenne ou certaines manifestations artistiques de grande envergure conduit l’as
24 1956, Articles divers (1951-1956). « Je vivais en ce temps-là… » (janvier 1956)
223 , comme nos aînés avaient été d’Action française, ou encore anarcho-gidiens, avec un sérieux redoutable, — pensant au fond
224 me telle, au nom de l’Aventure, de la Révolution, ou de quelque règle de vie, mais subversive bien entendu. L’un des deux
225 e se trouver tout d’un coup devant Gide, Claudel, ou James Joyce conversant comme de simples humains avec la desservante d
25 1956, Articles divers (1951-1956). Tableau du phénomène courtois (janvier 1956)
226 nouvelles. Le lecteur va juger si elles infirment ou si au contraire elles élargissent pour mieux l’asseoir ma thèse origi
227 es entre une mystique, une conception religieuse, ou simplement une théorie de l’homme — et une forme lyrique déterminée.
228 parfois fort vives provoquées par ma thèse, plus ou moins bien comprise12, les découvertes multipliées depuis quinze ans
229 core que n’importe quelle hypothèse, « sérieuse » ou non, sur la nature de ces rapports. Mais je me gardais de démontrer l
230 ssés se jetteraient en criant : « Des preuves ! » ou « Comme c’est vrai ! » ⁂ 1. La révolution psychique du xiie siècle
231 et la Bulgarie bogomile, celle des « bonshommes » ou cathares, ascètes condamnant le mariage, mais fondant une « Église d’
232 piritualisme épuré, ils aboutissent parfois, plus ou moins consciemment, à des doctrines naturalistes et même matérialiste
233 peuple auquel ces disputes paraissent lointaines ou incompréhensibles, les oscillations s’amplifient. D’Henri de Lausanne
234 que dualiste, excusant ainsi la licence favorisée ou tolérée par plusieurs sectes. Une forme toute nouvelle de poésie naît
235 étique orthodoxe, face à celui des « bonshommes » ou Parfaits, puis oppose à la cortezia la mystique de l’Amour divin. De
236 ns une Femme. Tout cela se passe dans la réalité, ou dans les imaginations qui la conforment, aux lieux et au temps où se
237 qui dominaient le jeu primitif, on voit la Dame ( ou Reine) prendre le pas sur toutes les pièces, sauf le Roi, celui-ci se
238 l (partage égal des domaines entre tous les fils, ou « pariage », d’où perte d’autorité du suzerain) ; à une sorte de pré-
239 stations. Nous voici donc devant une réalisation ( ou épiphanie dans l’Histoire) du phénomène que nous venons d’imaginer au
240 té sont condamnés sans rémission par les Parfaits ou « consolés », mais demeurent tolérés dans le cas des simples croyants
241 urs, et ses « croyants », le grand public cultivé ou non, qui écoute les troubadours et fait leur gloire mondaine dans tou
242 u’on se rappelle seulement les vers d’un Marcabru ou d’un Rambaut d’Orange. Chose curieuse, les troubadours chez lesquels
243 dours — cela n’est pas douteux — étaient cathares ou , du moins, très au courant des idées qui étaient dans l’air depuis de
244 morales jadis exclusives, mais qui se superposent ou se combinent à l’arrière-plan de nos conduites élémentaires ; de comp
245 de coutumes totalement oubliées, devenues traces ou cicatrices mentales tout inconscientes et, de ce fait, aisément confo
246 tôt des artifices cruels, tantôt des rites sacrés ou des gestes magiques, parfois aussi des disciplines profondes élaborée
247 ntière, tant hindouiste que bouddhistes une école ou mode religieuse, dont l’influence s’épanouira pendant des siècles. D
248 sexuel sans consommation, car « celui qui garde ( ou reprend) sa semence dans son corps, qu’aurait-il à craindre de la mor
249 onscience est exprimé par un terme érotique »19 — ou l’inverse aussi bien. À tel point « qu’on ne peut jamais préciser si
250 peut jamais préciser si maithuna est un acte réel ou simplement une allégorie ». De toute manière, le but est le « suprême
251 ubadours méridionaux », grands seigneurs amateurs ou jongleurs besogneux, que les romanistes unanimes nous décrivent comme
252 st plus de l’amour courtois, si on le matérialise ou si la Dame se rend comme récompense », écrit Daude de Prades, qui cep
253 airer indirectement sur la nature de l’amour vrai ou du moins sur certains de ses aspects. Et tout d’abord, dit Marcabru,
254 d’eux Jeunesse. Quelles que soient les réalités ou l’absence de réalités « matérielles » qui aient pu correspondre, en c
255 iginal. Que cette hypothèse soit un jour vérifiée ou non, il n’en reste pas moins que l’origine manichéenne du Roman est a
256 hérésie des cathares, et son opposition sournoise ou déclarée au concept chrétien du mariage. Mais il nous resterait indif
257 roisade contre les cathares : le premier génocide ou massacre systématique d’un peuple, enregistré par notre histoire « ch
258 naient la guerre et toute forme d’homicide, légal ou non. Et en place de faux juges, faux prêtres, faux reclus, et de mari
26 1956, Articles divers (1951-1956). Denis de Rougemont et l’amour-passion, phénomène historique (4 février 1956)
259 que l’Occident a pris l’habitude de le considérer ou de l’éprouver. En Orient et dans la Grèce contemporaine de Platon, l’
260 ’aimer : un philtre, la beauté diabolique de l’un ou simplement la fatalité les contraint à s’aimer. Mais alors, s’ils s’a
27 1956, Articles divers (1951-1956). Petits trajets sur les axes du monde (août 1956)
261 ts, c’est le mot-clé de la Suisse. Douze paysages ou décors types juxtaposés, et l’on va de l’un à l’autre en une demi-heu
262 nt nettoyé des moindres suggestions de bizarrerie ou de virtuelle indiscipline que peuvent représenter une cravate insolen
263 avec un accent révoltant le prix de leurs nylons ou de cette « Cadillac » promise, affirment-elles, par le jeune mâle pla
28 1956, Articles divers (1951-1956). Un exemple pour l’Europe (octobre 1956)
264 patoire, selon qu’on a le tempérament pragmatique ou doctrinaire. En fait, elle a tranquillement supprimé le problème de l
265 upprimé le problème de la souveraineté cantonale ( ou nationale), et cela d’une manière qui me paraît pleine d’enseignement
266 te souveraineté, en même temps qu’elle la limite, ou plutôt qu’elle en délègue partiellement l’exercice au pouvoir fédéral
267 est-à-dire qui soit capable de déclarer la guerre ou de conclure la paix comme il l’entend, d’assurer sa prospérité sans p
268 éfendre plus de quelques heures contre les Russes ou les Américains : donc de se conduire en pirate ou de vivre en vase cl
269 ou les Américains : donc de se conduire en pirate ou de vivre en vase clos. Ces limites décisives à la souveraineté ne son
29 1956, Articles divers (1951-1956). Serrer la main d’un communiste, désormais… (10 novembre 1956)
270 end mener, dans sa sphère d’influence personnelle ou civique, contre ceux qui applaudissent au crime, qui tenteront de le
271 sent au crime, qui tenteront de le faire oublier, ou de lui chercher des excuses. Que tous les esprits libres qui voudraie