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vons rien de plus fort, pour nous unir, que cette
passion
de rester différents, indissolublement liée pour nous à la pratique d
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ourrait s’arranger sur ce plan-là, peut-être. Les
passions
nationalistes ne sont plus que des survivances, d’ailleurs également
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érisme, un peu plus tard : il a senti l’appel aux
passions
collectives, aux philosophies de combat, et qu’il ne fallait pas lais
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s’adapter aux circonstances imprévues. Une égale
passion
de l’effort nous anime encore, de l’effort qui conquiert, qui utilise
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se enfin n’est qu’une question, l’exemple d’une «
passion
» dont l’enjeu n’est pas clair. Et certes, les péripéties d’une telle
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pas clair. Et certes, les péripéties d’une telle
passion
peuvent bien suffire à l’intérêt de l’œuvre. Elles font pâlir presque
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les dans les pays arabes qu’il avait étudiés avec
passion
; l’autre sur ces avions qu’il essayait déjà de manœuvrer en cachette
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fuite devant leur « personnage », ou d’une réelle
passion
de servir ? Ou serait-ce simplement qu’ils n’ont pas le choix, et que
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el. Ils sont tués par la machine qui avait été la
passion
de leur vie. Mais leur légende prévaut contre le fait. Pendant longte
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me par exemple au narcissisme collectif qu’est la
passion
nationaliste. Je vois leur antithèse dans les héros de l’intégrité pe
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, ce que nous avons de commun, c’est une certaine
passion
de différer, une certaine manière de dire « moi », et de nous disting
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quoi peut-on la fonder ? Précisément, dans notre
passion
de différer les uns des autres : c’est ce que nous avons tous en comm
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alité8, pour peu que celle-ci fasse obstacle à la
passion
maîtresse dont on est animé. « La vérité est peut-être triste », disa
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n plus, qu’il est mort. D’où peut lui venir cette
passion
de la responsabilité ? D’une volonté d’affirmer l’homme et ses pouvoi
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D’où enfin, l’extrême confusion et les éclats de
passion
saugrenus qui caractérisent les polémiques sur la souveraineté nation
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évite d’agiter « inutilement » les esprits et les
passions
, et qui préfère l’action diplomatique ou les combinaisons de coulisse
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ive. Eux n’ont pas hésité un instant à agiter les
passions
: ils ont gagné contre la CED. Où était l’illusion dans tout cela ? N
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es plus grands docteurs subissent et souffrent la
passion
au moins autant qu’ils ne parviennent à la transmuer en vertus et en
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u temps où se nouent la légende et le mythe de la
passion
mortelle : Tristan. À cette montée puissante et comme universelle de
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ie rhénane, une Europe tout entière enfin, où les
passions
« religieuses » et la théologie n’occupaient tout de même pas le plus
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nsciente : on fonde aujourd’hui le mariage sur la
passion
, ce qui est une stupidité car c’est confondre l’amour pour la mort av
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ie siècle. Mais Ovide, Properce, Tibulle ? Et la
passion
que Catulle portait à la Lesbie ? Faites attention aux textes. Vous v
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mme un plaisir, la simple volupté physique. Et la
passion
— au sens tragique et douloureux — non seulement y est rare, mais enc
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mariage qui est en butte au mépris tandis que la
passion
est glorifiée dans la mesure même où elle est déraisonnable, où elle
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femme qui ne rêve de connaître le grand amour, la
passion
unique, totale, mortelle. L’adultère est presque devenu une vertu. Le
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. D’où enfin l’extrême confusion et les éclats de
passion
saugrenus qui caractérisent les polémiques sur la souveraineté nation