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sont très loin d’être parfaites, mais si nous les
perdons
un jour, nous penserons dans les camps qu’elles méritaient pourtant q
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ignorent, comme l’air qu’ils respirent et qu’ils
perdraient
demain, s’ils ne se réveillaient pas… Pour nous, la défense de la pai
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pas encore vu le jour, il est vrai, mais nous ne
perdons
rien pour l’attendre : il est déjà conçu, il naîtra donc. Cet homme s
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coutume ou une langue, bien distinctes, et qu’ils
perdraient
leurs libertés si on les empêchait de vivre à leur manière, qui n’est
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ons rester nous-mêmes, il n’y a plus une minute à
perdre
: il nous faut combiner nos ressources. Faute de former à temps cette
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intellectuel ou paysan, sait très bien ce qu’il a
perdu
. Il n’en demande pas la définition. Il en exige la jouissance immédia
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ns gagner d’avance — avant une guerre, qui serait
perdue
par tous — cette lutte où nous sommes engagés, la première condition
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ondons tranquillement par les faits. Nous pouvons
perdre
toutes nos libertés. Nous pouvons aussi les sauver en décidant de les
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enis de Rougemont, Les Libertés que nous pouvons
perdre
, dont nous ne saurions trop recommander la lecture. »
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orce d’imagination et de courage, nos rêves ne se
perdent
pas dans une extase somnolente : ils sont actifs. » Enfin cette page
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ales par classes, nations et langues est de faire
perdre
le bénéfice des moyens de diffusion de la culture et d’empêcher son u
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nos grands amis politiques, nous risquons fort de
perdre
notre autonomie extérieure ? Quels sont, à travers l’histoire, nos gr
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un peu plus d’un cinquième des Européens que nous
perdons
, provisoirement, du côté est. Et le meilleur moyen de les ramener par
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une civilisation meurt, c’est justement qu’elle a
perdu
le sens de ses fins ou qu’elle renonce à les saisir. De même, les ori
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ent, mais de toute évidence, la neutralité suisse
perdra
toute raison d’être. Les fédéralistes européens de Suisse entendent r
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ce : la Suisse ne sera pas sauvée si l’Europe est
perdue
, demain, faute de s’unir. s. Rougemont Denis de, « Suisse, Europ
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ion sociale et politique, nos divisions présentes
perdent
leur profondeur et se révèlent éphémères. Au contraire, nos diversité
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ar asphyxie à la fois physique et morale. Marchés
perdus
, positions atlantiques perdues, prestige perdu : par suite, dynamisme
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s perdus, positions atlantiques perdues, prestige
perdu
: par suite, dynamisme intellectuel et spirituel déprimé, repliement
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Genève se terminerait dans les huit jours, ayant
perdu
son intérêt stratégique pour M. Molotov. C’est dans cette perspectiv
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ole, agressivité frustrée, et surtout angoisse de
perdre
son identité. Elle a donc pris les caractères cliniques d’un complexe
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tôt un homme qui souffre de la crainte morbide de
perdre
une puissance magique qui n’existe pas ! Il s’agit beaucoup moins de
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’une dispersion qui l’angoisse et où il craint de
perdre
son identité. Le fédéraliste au contraire y voit une possibilité d’en
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n d’être entouré par des douaniers pour ne pas se
perdre
? Conclusions J’ai tenté par ces quelques exemples, de montrer
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Rien n’est
perdu
, tout reste à faire (janvier 1955)ad Deux événements politiques on
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le principe supranational. En résumé : rien n’est
perdu
, mais rien n’est fait. Et tout ce qui vient de se passer prouve une f
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Lausanne). ad. Rougemont Denis de, « Rien n’est
perdu
, tout reste à faire », France Europe, Paris, janvier 1955, p. 5.
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ools. 53. Marcel Proust : À la recherche du temps
perdu
. 54. John Donne : Sermons. 55. James Joyce : Ulysse. 56. T. E. Lawren
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rtisans, et quel savoureux naturel ! Aurions-nous
perdu
avec elle ce qu’elle a servi mieux qu’elle-même, et plus gracieusemen
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la question ne s’arrête plus devant le mystère et
perd
stupidement son existence dans la réponse ». Je voudrais au contraire
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je crois que je me l’enlèverai, si l’on peut rien
perdre
à force de bien aimer. (Arnaut Daniel.) (De même, Ibn Dawoud louait
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ons, la liberté et les droits du peuple, etc.
Perdre
notre souveraineté ? Non : la recouvrer Est-il vrai que nos souver
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ole, agressivité frustrée, et surtout angoisse de
perdre
son identité. Elle a donc pris les caractères cliniques d’un complexe
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i tremblent, disent-ils, de voir leur patrie « se
perdre
dans la masse informe d’une Europe unie ». Le second argument est dû
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à l’essentiel de cette souveraineté, elles l’ont
perdu
, et sans retour. À la question : pourquoi l’Europe unie ? il nous fau