1
ire eux-mêmes depuis longtemps et d’autres textes
plus
récents d’où il ressort, par exemple, que le but du Kominform, en lan
2
survivance indépendante, donc de nos libertés les
plus
concrètes. Il s’en faut cependant, hélas ! de beaucoup, que la plupar
3
t, d’autre part fort intelligent, mais surtout et
plus
encore le fait que cette phrase ait paru toute naturelle, qu’elle ref
4
derie, et que les armées qu’il met en marche sont
plus
redoutables encore que celles qu’évoquait M. Reynaud, car ces armées
5
des Soviets (il faut toujours partir des cas les
plus
faciles). Pour réussir un bon Américain moyen, ne prenez pas un Mohic
6
Cooper, au mythe, à notre enfance, — n’y touchons
plus
. Mais prenez deux Européens de nations différentes, si possible. Mari
7
servez frais. Pour fabriquer un Soviétique, c’est
plus
rapide. Prenez un Russe, passez-le au MVD — sorte de DDT moral nettoy
8
sale. Vous pouvez alors essayer des combinaisons
plus
savantes, deux par deux ou trois par trois. Vous pouvez mélanger, par
9
ulture germanique et des Espagnols, du socialisme
plus
ou moins marxiste et des chrétiens, des Juifs anglais et des conserva
10
enter de faire quelque chose qui ne ressemblerait
plus
à rien d’européen. Après tout, pourquoi voudrait-on « fabriquer » des
11
en Asie. Nous avons beaucoup en commun, beaucoup
plus
que nous ne le croyons. Mais nous n’avons rien de plus fort, pour nou
12
xons, si nous voulons rester nous-mêmes, il n’y a
plus
une minute à perdre : il nous faut combiner nos ressources. Faute de
13
t cela précisément qui est menacé. Et qu’il n’est
plus
d’espoir que dans l’union, — celle qui veut surmonter nos divisions p
14
la liberté humaine en soi, on en vient vite à ne
plus
savoir si elle existe ou non, si elle est légitime ou non comme idéal
15
là, peut-être. Les passions nationalistes ne sont
plus
que des survivances, d’ailleurs également réparties entre les deux ca
16
ur savoir de quel côté du rideau de fer il y a le
plus
de justice sociale, théorique ou pratique, promise ou réalisée. Par c
17
? Beaucoup d’entre nous, soyons francs, ne savent
plus
bien répondre à ces questions. C’est là que gît la force principale d
18
Europe qu’en opposant à ses ennemis une idéologie
plus
puissante que la leur, mais hélas, vous n’avez aucun passé ! », quand
19
et qui sont la réalité présente de nos vies, bien
plus
: qui sont le gage d’un avenir meilleur ! » Ce langage seul peut nous
20
ul besoin d’une mystique « aussi puissante » ou «
plus
puissante » que les leurs. Car les faits nous suffisent, et quant aux
21
s suffisent, et quant aux libertés, nous en avons
plus
que nous méritons. Je crois à la vertu de la prise de conscience : c’
22
qu’elles dépendent de chacun de nous, — beaucoup
plus
que d’un général américain. Chaque personne fait obstacle à la fatali
23
e Traz, l’Européen (1952)e Peu d’hommes ont vu
plus
juste, entre-deux-guerres. Peu d’écrivains ont si bien voyagé, et mie
24
plus « efficaces », non de plus justes, et peu de
plus
actuels dans la durée de nos problèmes fondamentaux. On y reviendra,
25
s notre détresse complaisante, ne souhaitons-nous
plus
qu’être séduits et passivement satisfaits ? Le snobisme bolchévique,
26
» Et je crois entendre de Traz ajouter sur un ton
plus
encore convaincu qu’indigné : « Tout de même !… » Mais aussitôt, rect
27
ui utilise, et surtout qui transfigure. Car notre
plus
grande possibilité réside peut-être dans notre capacité de renouvelle
28
le futur, elle les désarmerait en harmonisant non
plus
de petits États que divisent quelques collines, mais des continents q
29
es, ce soir : il est trop tard. Il m’était encore
plus
fraternel qu’une longue amitié, dès mon adolescence, n’a pu me le fai
30
ce n’était pas rêver, il le savait, mais ce n’est
plus
assez de conseiller. Ce convaincu n’était pas de l’espèce des militan
31
nihilisme, exilés dans la transcendance. Il n’y a
plus
de commune mesure entre celui qui pense et ceux qui agissent ; il n’y
32
ui qui pense et ceux qui agissent ; il n’y a donc
plus
de communauté réelle. Et c’est pourquoi le xxe siècle verra tant de
33
’une classe d’écrivains qui restera sans doute la
plus
typique de notre siècle. Ils sont héros par autre chose que par leur
34
mais que d’autres ont déclenchées, qui n’en sont
plus
au stade des revendications mais des coups de feu, et qui demandent b
35
ont cure. Les meilleurs se rattrapent sur un plan
plus
profond d’efficacité du langage : certaines recettes pour manier les
36
que le problème, loin d’y recevoir la réponse la
plus
attendue, n’y apparaît que plus fondamental : c’est pour tenter de le
37
oir la réponse la plus attendue, n’y apparaît que
plus
fondamental : c’est pour tenter de le résoudre que l’homme écrit, et
38
Si l’on répond qu’elles dénudent l’homme dans sa
plus
sobre vérité, nous demandons alors : qui va revêtir cet homme d’une v
39
s alors : qui va revêtir cet homme d’une vocation
plus
vraie que les causes qu’il a servies et qui se révèlent toujours, au
40
e quand ceux — comme dit Lawrence — qui aiment le
plus
l’Angleterre sont souvent ceux qui aiment le moins les Anglais ; quan
41
le moins les Anglais ; quant à l’honneur, il est
plus
facile de mourir pour lui que d’en vivre ; mieux vaut mourir que de c
42
désillusion finale. » C’est en ces termes que la
plus
sobre des biographies de Lawrence4 décrit l’état d’esprit du héros de
43
n équipe avec des camarades frustes et durs. Bien
plus
, ce travail les entraîne loin de leur patrie, dans des régions sauvag
44
auvages. Les voici doublement dépaysés, et par la
plus
curieuse coïncidence, aux prises dans le désert avec les mêmes Arabes
45
endent de la règle, même injuste. Au reste, leurs
plus
grandes actions furent accomplies en dépit des pouvoirs et des incomp
46
es avec l’esprit dans lequel ils ont servi. Signe
plus
personnel : ils avouent dans leurs lettres les doutes les plus profon
47
l : ils avouent dans leurs lettres les doutes les
plus
profonds, et les mieux motivés, quant à la valeur de l’action par laq
48
mémoire d’un effort collectif. Ils n’écrivent pas
plus
facilement l’un que l’autre ; se vantent parfois, mais plus souvent s
49
ement l’un que l’autre ; se vantent parfois, mais
plus
souvent se plaignent de leur exigence excessive et de leurs ratures i
50
ture paraît consommée. Et cependant leur drame le
plus
typique se noue à ce moment précis, devant la tentation de la « vie n
51
nt dans le rang, pour y subir les disciplines les
plus
vexantes. On les voit l’un et l’autre expliquer cette conduite par de
52
r les décourager ; mais eux s’obstinent, bien que
plus
vieux que leurs camarades, bien qu’ayant eu « tous les membres brisés
53
orer qu’à des postes moins anonymes, ils seraient
plus
difficiles à remplacer. Inextricable nœud d’orgueil et de masochisme,
54
ont-ils disparu que pour assumer d’autres tâches,
plus
secrètes et plus importantes5. III. Un « message » de modestie
55
ue pour assumer d’autres tâches, plus secrètes et
plus
importantes5. III. Un « message » de modestie J’essaierai maint
56
rostitution leur est commune : ils se prêtent aux
plus
basses luxures, comme par exemple au narcissisme collectif qu’est la
57
acrifice dont il reste le maître. Son héroïsme le
plus
réel est là : s’il faut que quelqu’un paye, que ce soit lui, aux dépe
58
la condition de l’homme moderne aux épreuves les
plus
dures dans divers ordres, faisant lui-même les frais de l’expérience
59
t Conformisme, Liberté, Violence, Angoisse, et le
plus
équivoque de tous : Révolution. On dirait qu’il a fait sur lui-même u
60
fut en partie son œuvre en 1921) pèse à ses yeux
plus
que ses campagnes, mais moins que son activité dans la RAF « car la c
61
ce eût été capable de justifier, de la manière la
plus
tentante, le stalinisme et les mouvements totalitaires en général. Il
62
ui a raté ses « sorties » et pour lequel il n’est
plus
d’autre solution que de s’assurer une petite place dans la cité, un r
63
ble défense contre les monstres de ce temps. Bien
plus
: objectivement, il en est le fourrier. Les fausses fois totalitaires
64
nous attendons qu’ils remplacent la religion. Le
plus
honnête, s’il est privé de foi, s’avoue sans rien à révéler, mais par
65
On souhaite qu’une telle constatation apparaisse
plus
choquante encore que surprenante. Le paradoxe qu’elle éclaire si crûm
66
dépend d’une bonne circulation. Enfin, rien n’est
plus
clair au monde que la nécessité de notre union, rien n’est moins cont
67
ait s’exprimer de cette manière, sous sa forme la
plus
brutale : l’Europe égale les foyers de culture, ou : les foyers de cu
68
ue je prends le terme foyer de culture au sens le
plus
général, le plus large ; je vous dirai aussi que les foyers de cultur
69
erme foyer de culture au sens le plus général, le
plus
large ; je vous dirai aussi que les foyers de culture qui ont fait l’
70
culture actuelle est élaborée par des individus —
plus
rarement par de petites équipes de chercheurs ; puis coulée dans des
71
la division en langues, qui joue un rôle beaucoup
plus
vaste qu’au Moyen Âge. Il n’existe guère aujourd’hui dans nos pays qu
72
e en toutes sortes de petits morceaux. On ne peut
plus
dire : l’Europe, c’est une forme de culture, la substance de la cultu
73
ment à l’Europe. Pour en venir à des propositions
plus
pratiques, je proposerai que s’établisse un réseau européen de distri
74
de diffusion et de critique soit alimenté par le
plus
grand nombre possible d’organisations au niveau européen, comme le Co
75
que. Ceux-ci groupent, à l’heure actuelle, 15 des
plus
grands festivals de musique européenne. En nouant des liens avec eux,
76
stinction, à faire que le mot « Culture » ne soit
plus
synonyme d’académisme, de propriété bourgeoise, de luxe intellectuel.
77
te ! Mais elle est faite ! Ses adversaires les
plus
acharnés ont reconnu qu’il n’était plus temps de s’interroger sur son
78
aires les plus acharnés ont reconnu qu’il n’était
plus
temps de s’interroger sur son opportunité, mais bien de traiter avec
79
s et Scandinaves — qui furent ses adversaires les
plus
absolus — n’ont pas tardé à lui envoyer des ambassadeurs comme à tout
80
ojet de Briand de 1923l. Et ce qui me surprend le
plus
chez M. Rappard, c’est qu’il semble avoir oublié qu’il présidait la c
81
le rideau de fer l’a séparée en deux… N’allez pas
plus
loin, je connais l’antienne ! Non, le rideau de fer ne nous a pas sép
82
Suisses n’avaient pas ? L’Europe est tout de même
plus
ancienne que la Suisse, et si l’on remonte au temps de la prépondéran
83
ds des trois pays firent alliance en 1291. Non
plus
des projets… Oui, mais malgré cette antiquité, et pour reprendre u
84
e plan Marshall ! Quant au plan Schuman, ce n’est
plus
un projet mais une réalisation en cours… Non, voyez-vous, ces argumen
85
rquoi, si la Haute Autorité se solidifie toujours
plus
, la Suisse serait coupée de tout accès à la mer et réduite à l’état d
86
prend, et de la part du professeur Rappard encore
plus
. Je ne sache pas que le Royaume-Uni ait joué un grand rôle dans la co
87
parée, elle n’est pas en révolte contre une ligue
plus
vaste : elle est un début, et non seulement elle ne s’oppose pas à ce
88
r adhésion, mais elle le souhaite. Elle n’est pas
plus
opposée à une fédération plus vaste que la Confédération des huit ou
89
ite. Elle n’est pas plus opposée à une fédération
plus
vaste que la Confédération des huit ou des treize cantons ne pouvait
90
rouvent assurément dans leur passé singulièrement
plus
de raisons de se redouter et de se méfier… que de s’aimer et de se fo
91
une rêverie extrêmement ingénieuse, mais beaucoup
plus
illusoire que toutes les inventions d’un romancier. Les antipathies r
92
chercher une adaptation. Mais ce que je trouve le
plus
étonnant dans ces déclarations de M. Rappard, c’est précisément que s
93
e 332 millions à l’ouest. Ce n’est donc qu’un peu
plus
d’un cinquième des Européens que nous perdons, provisoirement, du côt
94
ys de la Haute Autorité font tous ensemble un peu
plus
de 155 millions d’habitants ? Si vous appelez ce groupe la « Petite E
95
dans l’autre le Royaume-Uni, le plateau chargé du
plus
petit nombre d’habitants pencherait. Il faut donc tenir compte des ri
96
t l’URSS même augmentée de ses satellites. Allons
plus
loin. Les chiffres et les statistiques n’épuisent pas la réalité. Les
97
éennes. Et la majeure partie des sciences. Et les
plus
grandes philosophies. Le rayonnement de leurs écoles d’art et de pens
98
ière. « Petite Europe ? » La Sibérie, certes, est
plus
vaste… Il n’en résulte pas que la Grande-Bretagne, les Pays scandinav
99
u’un noyau fédéral fait obstacle à une fédération
plus
étendue, ils ont contre eux les leçons de l’Histoire entière et tous
100
ocuteur y atteint, tour à tour, à l’expression la
plus
virulente de sa vérité, et chacun nous convainc si bien que la conclu
101
ceux qui se font de la poésie une idée finalement
plus
favorable au « Livre de Job » et aux proverbes zen qu’à Lamartine ou
102
ne doivent pas être recherchées dans son passé le
plus
reculé : elles ne sont saisissables que dans la dialectique de ses su
103
l’espace on ne saurait la délimiter. Mais il y a
plus
dans ce cas particulier, car au contraire de ce que l’on pourrait cro
104
ire. Dans la confusion générale, la sémantique la
plus
follement précise (puisqu’un iota bouleversait tout) se trouva défini
105
ccessoire de notre entrée dans un corps politique
plus
large, entrée qui aurait été le véritable objet de la discussion avan
106
une proportion de notre budget national beaucoup
plus
forte que tous les autres pays. Ici encore, on ne voit pas ce que l’a
107
s, je le sais, sont d’un ordre psychologique bien
plus
encore que politique : toute personne physique ou morale qui s’occupe
108
e pas que l’unité millénaire de l’Europe n’existe
plus
. Ensuite, il faudrait distinguer entre nos divisions présentes et nos
109
e dans le cas de l’union de l’Europe. Mais il y a
plus
. Il est parfaitement clair que la nation, au sens dix-neuviémiste du
110
? Les faits historiques les mieux établis et les
plus
faciles à vérifier dénoncent le peu d’importance réelle de nos différ
111
tous nos peuples apparaissent aussitôt mille fois
plus
importants que nos différenciations récentes. Nous voyons tout d’abor
112
’où viennent nos parlements. Rien ne se ressemble
plus
que nos folklores, prétendus « nationaux » par la science démodée de
113
é la perte du moi dans le Tout. Le Soviétique n’a
plus
le droit de dire « je » que lorsqu’il s’avoue criminel. L’Européen se
114
parfois à leurs conflits, que l’Occident doit ses
plus
belles créations. Certes, l’école par ses manuels d’histoire, le jour
115
é, entretiennent un esprit nationaliste qui n’est
plus
gagé sur les faits, sur les diversités vivantes, et qui freine l’unio
116
u démission de la Suisse , dans lequel j’exposais
plus
nettement qu’auparavant la liaison nécessaire entre la conception per
117
mbre 1941, les États-Unis sont entrés en guerre :
plus
moyen de revenir en Suisse. À New York, j’ai fait une nouvelle découv
118
onstitue aujourd’hui le point faible. Mais il y a
plus
grave. Dans tous nos pays européens, on méconnaît à la fois la faible
119
ez-vous pas que votre pays ne prenne pas une part
plus
active à la construction européenne ? Je crains que la Suisse ne soit
120
lement : « Pour ce qui me concerne, Dieu n’existe
plus
», car il n’y aurait là rien de nouveau : on retomberait au spleen mé
121
la responsabilité, et que cette valeur morale est
plus
importante que tout, puisqu’en son nom l’on peut trancher une questio
122
que Sartre décrète que Dieu n’existe pas, et bien
plus
, qu’il est mort. D’où peut lui venir cette passion de la responsabili
123
individualisme de surcompensation, qui ne pourra
plus
que se nier lui-même s’il veut rejoindre la morale. Il se niera donc
124
on le traitait de rat visqueux, ou d’une manière
plus
précise, d’individualiste petit-bourgeois. Ce rapide examen des sourc
125
squ’il n’est sensible qu’au cœur, c’est-à-dire au
plus
intime d’une personne bien réelle et distincte. Il est donc normal qu
126
sommes occupés par les Jaunes ! ». La phrase est
plus
vraie qu’on ne le croit. Ce ne sont pas seulement des palaces et quel
127
grande nostalgie de l’homme occidental, beaucoup
plus
que la paix, qui demande un sens à sa vie, une direction à son espoir
128
enne a fait de tel progrès que M. Molotov ne peut
plus
la combattre sans feindre de l’accepter d’abord. Quitte à tenter de l
129
renchère insensée. Et surtout soulignons d’autant
plus
fortement que la presse a manqué de le faire qu’à la conférence de Be
130
nce de Berlin l’idée d’Europe unie a constitué le
plus
sérieux atout des peuples libres dans leur confrontation avec Moscou.
131
plomatiques ». Pendant des mois, l’Europe ne fera
plus
rien pour son union ; bien plus, elle va laisser pourrir la CED, seul
132
l’Europe ne fera plus rien pour son union ; bien
plus
, elle va laisser pourrir la CED, seule capable — à tort ou à raison —
133
resse beaucoup… Le colonialisme européen n’existe
plus
que dans les dénonciations que récitent les Russes et leurs satellite
134
répressible vers l’indépendance nationale ne sera
plus
arrêté par l’Europe, mais peut bien être détourné de ses fins par la
135
x ait pris la peine de lire ce texte de 96 pages,
plus
aride mais bien moins compliqué qu’un roman policier ordinaire. Or il
136
onome, renaissant de ses cendres, leur paraissait
plus
menaçante que rassurante. Son nom seul leur rappelait de durs souveni
137
érieusement l’Europe sans le concours d’un de ses
plus
grands pays, et de celui qui se trouvait en première ligne ? C’est po
138
liés par la Communauté du charbon et de l’acier,
plus
connue sous le nom de plan Schuman. C’est ce traité qu’ont déjà ratif
139
és, ne serait-il pas grand temps de voir d’un peu
plus
près de quoi l’on parle ? Quel est donc le contenu du projet, trop so
140
prévoient aussi qu’aucun État membre ne recrutera
plus
de forces armées nationales pour son propre compte, en dehors de cell
141
rarement motivés par le texte réel du traité. Le
plus
souvent, ils combattent un projet fantôme que personne n’a jamais déf
142
nies hors de l’Europe. — Un procédé polémique des
plus
courants consiste à parler de la CED comme d’un « traité de réarmemen
143
e d’une souveraineté nationale sans limites n’est
plus
qu’un rêve, que l’Europe n’est pas menacée par une armée allemande in
144
spirituelles qui demanderaient seulement des lois
plus
souples. L’uniformisation est sa réponse à tout. Que personne ne diff
145
es rivaux. Et c’est dans le pays qui aura subi le
plus
durement l’agression napoléonienne, c’est en Prusse, que la philosoph
146
mme à sa fin. Une fois cette fin atteinte, il n’a
plus
rien à faire dans le monde. » Et encore : « À chaque époque domine le
147
« À chaque époque domine le peuple qui incarne le
plus
haut concept de l’Esprit. » Voici donc les peuples élevés à la dignit
148
À cette fin, chacun prétendra qu’il incarne « le
plus
haut concept de l’esprit ». Pour la Prusse, l’idée de l’État définie
149
tre. Nationalisme de reflet, d’imitation, parfois
plus
proche du vrai patriotisme, mais tout aussi jaloux et même hargneux q
150
ra la conclusion, une fois vaincue, « qu’elle n’a
plus
rien à faire au monde », comme le disait Hegel. Les guerres seront me
151
eront proclamés certains « concepts de l’esprit »
plus
redoutables : encore la « race des maîtres », le « Herrenvolk », le «
152
e comptes à rendre qu’à Dieu seul — mais il n’y a
plus
de Dieu au-dessus des nations. Le droit divin se traduit donc par le
153
t divin se traduit donc par le droit de l’État le
plus
fort. Celui-ci ne connaît plus d’autres obligations que les contrats
154
droit de l’État le plus fort. Celui-ci ne connaît
plus
d’autres obligations que les contrats passés avec ses concurrents, al
155
traités de commerce révoqués dès qu’ils ne payent
plus
. C’est ainsi qu’une demi-douzaine d’« États-gangsters », follement su
156
urdité a-t-elle pu triompher pendant un siècle et
plus
? En singeant la religion et son enseignement, en devenant elle-même
157
gueil, toute vanité, et jusqu’aux vantardises les
plus
stupides deviennent licites et honorables, dès qu’on les met au compt
158
nation est un dieu lointain, qui demande beaucoup
plus
qu’il ne donne, infiniment plus, à l’absurde. Principe de haine, plus
159
demande beaucoup plus qu’il ne donne, infiniment
plus
, à l’absurde. Principe de haine, plus que d’amour, la nation revendiq
160
infiniment plus, à l’absurde. Principe de haine,
plus
que d’amour, la nation revendique des absolus dont il est manifeste q
161
ns des éléments du nationalisme choisis parmi les
plus
typiques et les plus vivants encore dans nos esprits, ou tout au moin
162
tionalisme choisis parmi les plus typiques et les
plus
vivants encore dans nos esprits, ou tout au moins dans nos réflexes a
163
e non absolument et totalement souveraine n’était
plus
la France. La seule évocation d’une atteinte possible à la souveraine
164
r seul sa prospérité, de se défendre seul pendant
plus
de quelques heures contre une attaque des Russes ou des Américains, b
165
eraineté nationale, vis-à-vis de l’extérieur, n’a
plus
d’autre existence que celle d’une illusion pseudo-religieuse et obses
166
r. D’où la prise qu’ils offrent aux manœuvres les
plus
grossières du communisme, jouant sur leur affectivité inquiète comme
167
de nos jours dans les patries et les nations les
plus
diverses. D’autre part, l’État n’entretient avec la nation que les ra
168
s d’usurpation et de confiscation que j’indiquais
plus
haut. Quant à la Langue, elle ne correspond historiquement et géograp
169
alisme, si incroyable que cela paraisse, a poussé
plus
loin dans l’absurde. Non content de prétendre forcer dans le lit de P
170
de coopération et à autoriser les tricheries les
plus
effrontées dans le domaine commercial et financier : tarifs douaniers
171
lement par les principes, mais uniquement par une
plus
grande rigueur ? La volonté fondamentale de l’État-nation : imposer l
172
nsibilité politique : les nationalistes (dont les
plus
conséquents se nomment totalitaires) et les fédéralistes. Quelles ont
173
et la Suisse. Ces deux pays ont été à la fois les
plus
prospères et les plus pacifiques de l’ère moderne : ils n’ont provoqu
174
pays ont été à la fois les plus prospères et les
plus
pacifiques de l’ère moderne : ils n’ont provoqué aucune guerre. Toute
175
ultiplient sans limites entre les hommes, dans la
plus
parfaite indifférence aux frontières des États-nations. Le nationalis
176
t de la psychologie : je le suggère à des esprits
plus
compétents. J’entendais simplement marquer cette convergence : le féd
177
technique moderne rend habitable. ⁂ Mais il y a
plus
. Le fédéralisme n’est pas seulement en prise avec l’époque, si je pui
178
il est aussi dans le droit fil des traditions les
plus
fécondes de l’Occident. On sait que l’Orient et l’Occident s’opposent
179
oit ; se rattacher par la langue à une communauté
plus
vaste que l’État dont on est le citoyen ; pouvoir au surplus s’affili
180
ur le salut des nations ou des collectivités. Les
plus
grands penseurs politiques du catholicisme et du calvinisme sont unan
181
radicalement, sont encore là, sont même, en fait,
plus
nombreux que nous en Europe. Il nous faut faire l’Europe en dépit d’e
182
c’est que les souverainetés nationales n’existent
plus
, comme je l’ai rappelé tout à l’heure. J’estime donc que les fédéral
183
Chacun sait que son régime politique est l’un des
plus
stables du monde, depuis un siècle. Ce que l’on sait moins, c’est la
184
économie. Mais toute proposition de pacte fédéral
plus
étroit se heurtait au veto des cantons, jaloux de leur souveraineté s
185
e. Un fait demeure : il n’est pas de constitution
plus
fédéraliste que celle de la Suisse, et pourtant elle garantit la souv
186
tit la souveraineté de ses membres ! Souveraineté
plus
ou moins fictive, direz-vous ? Raison de plus pour ne point s’épuiser
187
derrière les étiquettes. Le fédéralisme n’est pas
plus
libéral que planificateur, et il doit refuser ce faux dilemme, pour l
188
irrite immédiatement à ce langage, révélateur des
plus
dangereux réflexes nationalistes. S’il existait vraiment des culture
189
nées sur leur territoire actuel. Les artistes les
plus
typiques de l’esprit national d’un peuple sont en général les plus ma
190
l’esprit national d’un peuple sont en général les
plus
mauvais. Ce n’est pas Mallarmé, ni Renoir, c’est Déroulède et Detaill
191
forces d’union et les répugnances nationalistes,
plus
ou moins avouées comme telles. Finalement, c’est le nationalisme le p
192
omme telles. Finalement, c’est le nationalisme le
plus
franc qui a triomphé, lors du refus de la CED. Nous voyons donc qu’il
193
refus de la CED. Nous voyons donc qu’il n’est pas
plus
facile de faire l’Europe par pièces et morceaux, que de la faire dans
194
es méfiants, et les saboteurs sournois, n’est pas
plus
facile que d’attaquer de front, franchement, une fois pour toutes, ce
195
s actes du Congrès pendant cinq ans ? On rappelle
plus
loin nos conférences de savants, d’écrivains, de musiciens, d’économi
196
e notre Rassemblement. Peut-être a-t-il contribué
plus
qu’on ne le croit à changer l’atmosphère de l’après-guerre mondiale.
197
uent désormais les césariens, le Congrès va mener
plus
que jamais l’offensive de la liberté, sa vraie lutte pour une paix vi
198
nonce d’un grand œuvre consacré à la formation du
plus
vaste ensemble historique dans lequel se situe la Suisse. Le sens de
199
’elle seule pouvait empêcher. Le moyen de décrire
plus
simplement ce vertige de contradictions ? Il y faudrait une parabole.
200
aujourd’hui : elle consistait à croire qu’il est
plus
facile de faire l’Europe par pièces et morceaux que de la faire dans
201
la faire dans un seul élan fédérateur : qu’il est
plus
facile de tourner les obstacles que de les attaquer là où ils sont :
202
les routines de l’esprit nationaliste, autant et
plus
que dans les intérêts particuliers. Or, cette attaque eût impliqué un
203
s nos villes, posait des problèmes tout nouveaux.
Plus
on joue de musique, et mieux cela vaut, dira-t-on. Oui, mais cela peu
204
eurs. Le public, sollicité de tous côtés, ne sait
plus
où aller et voudrait qu’on l’oriente. Les artistes, orchestres et les
205
, orchestres et les chefs de qualité ne suffisent
plus
à la demande. Les programmes tendent à devenir uniformes ou routinier
206
rmes ou routiniers, et à répondre à des exigences
plus
commerciales qu’artistiques. Certes, on ne peut pas souhaiter, encore
207
boration européenne, tout en développant toujours
plus
le caractère particulier de chaque festival. Pratiquement, l’associat
208
ergure conduit l’association à resserrer toujours
plus
les liens professionnels qui unissent déjà ses membres par-dessus les
209
t commun et pour la paix. La musique, création la
plus
typique de l’Europe, n’était-elle pas faite pour manifester la premiè
210
des Lettres chez Adrienne Monnier était à la fois
plus
sérieux et plus aimable que tout cela, et ne se plaçait à vrai dire q
211
Adrienne Monnier était à la fois plus sérieux et
plus
aimable que tout cela, et ne se plaçait à vrai dire que sous la seule
212
u tout droit rue de l’Odéon, comme à la source la
plus
fraîche et la plus sûre… Qu’est devenue la série de photos en couleur
213
l’Odéon, comme à la source la plus fraîche et la
plus
sûre… Qu’est devenue la série de photos en couleur qui furent prises
214
ec elle ce qu’elle a servi mieux qu’elle-même, et
plus
gracieusement que personne ? ag. Rougemont Denis de, « ‟Je vivais
215
iques parfois fort vives provoquées par ma thèse,
plus
ou moins bien comprise12, les découvertes multipliées depuis quinze a
216
que celle que j’esquissais alors, mais sans doute
plus
psychologique. Je rappelais la relation de fait (lieux et dates remar
217
’absence de rapports entre ces gens me paraîtrait
plus
étonnante encore que n’importe quelle hypothèse, « sérieuse » ou non,
218
ar des documents écrits. J’irai maintenant un peu
plus
loin, mais dans mon sens, non dans le leur. Je ne prétends pas fonder
219
, comme le dit Jaspers, « la question ne s’arrête
plus
devant le mystère et perd stupidement son existence dans la réponse »
220
un spiritualisme épuré, ils aboutissent parfois,
plus
ou moins consciemment, à des doctrines naturalistes et même matériali
221
poque, l’inordinatio profonde du siècle, dont les
plus
grands saints et les plus grands docteurs subissent et souffrent la p
222
nde du siècle, dont les plus grands saints et les
plus
grands docteurs subissent et souffrent la passion au moins autant qu’
223
siècle suivant, eut beau écrire de la manière la
plus
précise : « Si Marie eût été conçue sans péché, elle n’aurait pas eu
224
. Ce complexe de sentiments œdipiens est d’autant
plus
contraignant que la structure sociale est plus solide, la puissance d
225
nt plus contraignant que la structure sociale est
plus
solide, la puissance du père plus assurée, et le dieu dont le père ti
226
ure sociale est plus solide, la puissance du père
plus
assurée, et le dieu dont le père tient ses pouvoirs plus révéré. Imag
227
surée, et le dieu dont le père tient ses pouvoirs
plus
révéré. Imaginons maintenant un état de la société où le principe de
228
ie réelle des Croyants… Citons-là-dessus l’un des
plus
sensibles interprètes modernes de la cortezia, René Nelli : Presque
229
et la théologie n’occupaient tout de même pas le
plus
clair de la vie, et n’avaient tout de même pas supprimé toute espèce
230
lémentaires ; de complexes ignorés, mais d’autant
plus
actifs ; et d’instincts hérités bien moins de quelque nature animale
231
’améliore et me purifie, car je sers et révère la
plus
gente dame du monde. (Arnaut Daniel.) (De même, le troubadour arabe
232
ai) et de sa « joie » que Jaufré Rudel se sent le
plus
éloigné de l’amour coupable et de son « angoisse ». Il va plus loin d
233
de l’amour coupable et de son « angoisse ». Il va
plus
loin dans la libération : la présence physique de l’objet aimé lui de
234
t ce que leurs modèles avaient chanté. « Ce n’est
plus
de l’amour courtois, si on le matérialise ou si la Dame se rend comme
235
ens-là sont logés dans le faubourg, lequel occupe
plus
de la moitié du monde. Celui que l’on nomme parfois le dernier trou
236
n, pour décrire des actions et des drames, et non
plus
seulement pour chanter ce que l’on pourrait encore tenir, chez les tr
237
ériple du Roman de Barlaam et Josaphat est encore
plus
surprenant. Sous sa forme connue de nos jours, c’est l’histoire roman
238
u une version non amendée par les catholiques, et
plus
proche de l’original. Que cette hypothèse soit un jour vérifiée ou no
239
s ressemble à l’amour encore chaste — et d’autant
plus
brûlant — de la première adolescence. Il ressemble aussi à l’amour ch
240
s de me livrer, et compte tenu des objections les
plus
sensées que firent à ma thèse minima les partisans d’écoles au moins
241
956). 12. Il faut avouer que les réfutations les
plus
virulentes qui aient été publiées portaient beaucoup moins sur cette
242
on tout à fait abusive, dont mes adversaires sont
plus
responsables que moi — en dépit de certaines imprudences d’expression
243
pression. (Ce sont elles, par malheur, qui ont le
plus
fait pour assurer le succès de l’ouvrage dans un large public pressé,
244
parvenez à supprimer ses conséquences. » 25. Cf.
plus
haut (p. 22) la description du « service » selon l’école Sahajiya. Ce
245
l’attouchement, le baiser, et le dernier qui est
plus
désiré, et auquel tous les autres tendent pour leur finale résolution
246
dépassais largement mon sujet : il ne s’agissait
plus
d’exposer ce que j’appelle la crise contemporaine du mariage mais d’a
247
ime : par volonté. Il faut unir Éros et Agapè. Et
plus
prosaïquement, rendre le mariage plus difficile. Le temps, la réflexi
248
t Agapè. Et plus prosaïquement, rendre le mariage
plus
difficile. Le temps, la réflexion, ne gâchent rien. Pauvres cathares
249
: on s’accorde à le tenir pour un des livres les
plus
importants de notre époque. M. de Rougemont vit peu en France. Après
250
gris vert défilent, des visages s’immobilisent et
plus
rien n’est étrange ni beau, tout rejoint l’habituel indifférent, le r
251
Il sera le grand homme d’une vallée, d’une cité,
plus
rarement celui d’un canton, presque jamais celui de la nation entière
252
resse des sommets. L’intuition de la grandeur. Et
plus
d’obstacles devant la pensée… »am Compartiments, esprit de groupe et
253
déplacements, qui sont des voyages concentrés et
plus
émouvants que les vrais, parce qu’entre le départ et l’arrivée ne s’é
254
ment répétées, pour ne garder que le meilleur, le
plus
actif et le plus déchirant, la rupture et la découverte, l’évasion qu
255
ur ne garder que le meilleur, le plus actif et le
plus
déchirant, la rupture et la découverte, l’évasion qui se mue en invas
256
ution du centre où se confondent les extrêmes les
plus
touchants du souvenir et de l’espoir, quand les portes du cœur, un in
257
ès la longue absence de mes années américaines et
plus
que jamais frappé par ce trait national — le seul sans doute, chez no
258
sera peut-être un jour, au dernier jour — car les
plus
belles histoires du monde ont une fin — la fatale faiblesse de notre
259
t les Pères de l’Église… Dix années ont passé, et
plus
que jamais, s’il faut que j’en croie mes yeux, la confiance règne. Ma
260
Suisse on se sent regardé, examiné, jugé, jaugé,
plus
que nulle part ailleurs au monde. Tout se passe, en somme, inconsciem
261
ne pas payer de supplément parce qu’il n’y avait
plus
de place dans les troisièmes : ils ont l’air trop contents d’être là,
262
rsent le pays comme s’il n’existait pas, ils vont
plus
loin. Confirmation de la sentence ésotérique : l’œil qui ne voit pas
263
je l’aime : croisement des traditions locales les
plus
touchantes et des express européens, petits trajets portés sur les ax
264
monde sait que son régime politique est l’un des
plus
stables au monde, depuis plus d’un siècle. Les partisans de l’Europe
265
itique est l’un des plus stables au monde, depuis
plus
d’un siècle. Les partisans de l’Europe unie ne manquent pas de le cit
266
t consisté dans une Diète, laquelle n’avait guère
plus
de pouvoir que l’Assemblée consultative de Strasbourg. Composée d’amb
267
oit applicable à chaque domaine ». Or, on ne voit
plus
aucun État européen qui ait conservé la faculté d’agir à sa guise à l
268
x comme il l’entend, d’assurer sa prospérité sans
plus
dépendre de l’étranger, de se défendre plus de quelques heures contre
269
sans plus dépendre de l’étranger, de se défendre
plus
de quelques heures contre les Russes ou les Américains : donc de se c
270
. Ces limites décisives à la souveraineté ne sont
plus
posées par le droit, mais par d’implacables circonstances techniques,
271
. Il en résulte que la souveraineté nationale n’a
plus
guère d’autre existence que psychologique. Refoulée du domaine des fo
272
r. D’où la prise qu’ils offrent aux manœuvres les
plus
grossières du communisme, jouant sur leur affectivité inquiète comme